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L'art de la fiction, notes pratiques à l'intention des jeunes écrivains

Les règles élémentaires de l’écriture de fiction

Le 10/05/2019 à 15:24 par Maxime DesGranges

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10/05/2019 à 15:24

Maxime DesGranges

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ESSAI – Toujours non traduit à l’heure actuelle (si un éditeur passe par ici, sait-on jamais), l’essai de l’écrivain et universitaire américain John Gardner (1933-1982) délivre avec précision et pédagogie sa fine connaissance des techniques d’écriture de fiction qu’il a enseignées pendant de longues années lors de ses cours de creative writing, à Raymond Carver notamment, dont il a été l’un des maîtres.

Quand faire commencer un roman ? Quelle longueur accorder à la partie d'exposition (suivant la division aristotélicienne début – milieu – dénouement) ? Quelles informations doit-on y distiller ? Quand introduire ses climax ? Comment équilibrer ses parties ?… Autrement dit : « Existe-t-il des principes artistiques généraux à respecter si l'on veut écrire une œuvre de fiction ? » demande tout anxieux le jeune apprenti écrivain, qui rêve d’écrire enfin sa tétralogie d’Heroïc Fantasy mettant en scène des batailles épiques entre orques et elfes dans un monde fictif entièrement cartographié de sa main au crayon de papier sur ses quatre feuilles de Canson méticuleusement scotchées entre elles.

Pas de panique, jeune apprenti : John Gardner est là pour tout t’expliquer. Pour Gardner comme pour beaucoup d’anglo-saxons, la réponse est « oui » (rappel : la question était : existe-t-il des principes généraux etc.), en précisant néanmoins que ces principes se situent à un tel degré d'abstraction qu'ils n'offrent que peu d'aide au jeune écrivain. Ces principes ne sont d'ailleurs pas absolus mais relatifs, puisque chaque règle qui s’instaure est aussitôt dépassée par une nouvelle invention, ce qui donne au genre romanesque sa plasticité ayant conduit à son hégémonie sur les autres genres.

Et s'il existe des règles et des formules pour la littérature ordinaire, facilement publiable, il n'en existe pas pour la fiction de qualité. Par ailleurs, quand bien même existerait-il des règles définies pour la fiction de qualité, l'écrivain talentueux n'est pas celui qui s’y conformerait strictement, mais celui qui ferait confiance à sa sensibilité, son instinct et son goût.

Pour autant, comme pour toute discipline créative, il existe un certain nombre de fondamentaux, de bases à connaître pour arriver à la maîtrise de son art. Ce sont ces fondamentaux que Gardner se propose d’explorer. En effet, il est rare de trouver des écrivains qui n'aient pas fait l'apprentissage de l'écriture de fiction. Jack London est sans doute le meilleur exemple de l'autodidacte complet. Mais même Hemingway, qui réprouvait l'apprentissage universitaire (« Just go away and write », conseillait-il) a tout de même bénéficié du regard avisé de Sherwood Anderson et de Gertrude Stein.

Une chose est sûre : aucun de ces grands écrivains ne s'est assis derrière son bureau pour « s'exprimer ». Ils ont cherché à raconter telle histoire ou telle autre, ou pour mélanger telle forme avec telle autre, produisant un nouvel effet. L'expression personnelle, quel que soit le plaisir qu'on puisse en tirer, vient presque accidentellement, de façon inévitable, par surcroît.

« Comment apprendre à bien écrire ? En étudiant la littérature à la fac, pardi ! » se dit le jeune apprenti écrivain anxieux et désormais naïf. Naïf car pour Gardner, plutôt que de suivre des études qui ne sont pas faites pour améliorer son écriture, le plus important est tout simplement la pratique, qui se compose de deux impératifs simples : « lire largement et écrire continuellement ». C'est ce qui différencie l’écrivain professionnel de l'occasionnel : pour le premier, la technique et la pratique deviennent une seconde nature, comme pour un pianiste (d’ailleurs, pour en arriver là, Gardner donne en fin de livre toute une série d’exercices pratiques d’écriture pour permettre au jeune écrivain de faire ses gammes).

Au-delà de ces deux impératifs, Gardner énumère trois règles élémentaires à suivre : n'essaye pas d'écrire avant de maîtriser les fondamentaux, n'écris pas seulement sur « ce que tu sais », mais choisis un genre ; crée une sorte de « rêve fictionnel » dans l'esprit du lecteur et évite comme la peste tout ce qui pourrait l'en sortir et l'en distraire. Revenons plus en détail sur chacun de ces points.

1/ Maîtriser les fondamentaux

Selon Gardner, un lecteur d'aujourd'hui lit un livre avant tout pour y découvrir, pour le dire dans sa forme la plus simplifiée, un personnage en mouvement. L’intrigue se situe alors « dans l'actualisation du potentiel qui existe dans un personnage ou une situation » (Aristote). Partant de là, Gardner place le triptyque « personnage, intrigue, action » (dans cet ordre) au centre de l'écriture romanesque, avant le style (question qu’il développe plus loin). Il ne rejette pas pour autant ce qu’il appelle la « métafiction » (ou unconventional fiction), seulement, dans la métafiction, le discours prévaut sur l'action (exemple : le Nouveau roman). En cela, Gardner explore avant tout la mécanique de la fiction conventionnelle.

Gardner présente dans une liste non exhaustive les fautes courantes qui constituent selon lui les marques d'une écriture maladroite : sur-utilisation de la voix passive, phrases introductives comprenant systématiquement un infinitif au début, variation brutale ou inappropriée du registre de langue, manque de variété des phrases (longueur, sujet-verbe-complément), rythme des phrases (métrique, accentuation), rime accidentelle, explications superflues alors que l'action suffit (il ne faut pas céder à la tentation d'expliquer), et confusion focale (par exemple un personnage perçoit ce qu'il n'est pas censé pouvoir percevoir, à cause d'une intrusion inopinée du narrateur).

Ce que Gardner souligne en définitive est une des règles fondamentales bien connue des cours de creative writing : « Show, don't tell », ce qu'on peut traduire par : « Il faut montrer, non démontrer. » Gardner estime que toute information peut (doit) être transformée en action ou dialogue. En résumé, jeune apprenti, plutôt que d'expliquer que Bhaldùr est un vieil orque aigri parce qu'il souffre d'une sciatique, il vaut mieux montrer Bhaldùr donnant un coup de pied au chat qui dort sur son passage, puis se mettre à engueuler quelqu’un pour une broutille avant d'aller se plaindre à Gùndahl-le-vertueux que sa sciatique le fait toujours souffrir. De cette façon le lecteur a plus de chances de rester immergé dans le « rêve fictionnel ».

Gardner énumère ensuite rapidement trois fautes grossières (mais mineures) qu'on trouverait trop souvent dans la mauvaise littérature :

   - 1/ poser les actions d'un événement dans le désordre (exemple donné : « Tournant, dribblant près du sol pour se mettre en position de tir, il se retrouva bientôt étalé par terre, du fait qu'une cheerleader surexcitée s'était mise sur son chemin. » Les faits sont donnés dans le désordre. D'abord la cheerleader doit se mettre sur le chemin, ensuite il y a le choc, puis le joueur se retrouve par terre, cela permet au lecteur de faciliter la visualisation de la scène dans son esprit.)
 - 2/ insertion de détails bêtement exécutée (qui donne de nombreux clichés littéraires, par exemple le personnage qui s'aperçoit dans un miroir, ce qui donne l'opportunité bienvenue d'en faire la description physique, ou pire : il se voit dans le cadran d'une horloge pour symboliser le poids des années qui marque son visage).
 - 3/ et certaines bizarreries dans l'imitation de difficultés de prononciation et d'énonciation des personnages (hum, ugh, d-d-d-d-don't) dont l'objectif est d'ajouter une touche de vérité mais qui, utilisées excessivement, sonnent souvent faux.

Mais ces fautes-là, qui relèvent de la maladresse, ne sont rien comparées aux trois fautes majeures suivantes, que Gardner qualifie carrément de « fautes de l'âme » :

   - 1/ la sentimentalité, qu'il différencie des sentiments et de l'émotion en la définissant comme une tentative d'obtenir un effet sans fournir les causes appropriées. Exemple : faire mourir un chaton juste parce que tout le monde trouve ça triste, sans fournir les causes profondes de cet événement. Dans une bonne fiction, le lecteur doit être ému par les personnages et les événements, non par l'émotion falsifiée de celui qui nous raconte l'histoire et qui insiste pour que nous soyons émus ensemble.
 - 2/ la frigidité, qui consiste à un manque de sérieux et de profondeur dans le traitement d'un matériau qui lui, est profond et sérieux. C'est aussi la façon que l'auteur a de s'intéresser plus à lui-même qu'à ses personnages. Or l'auteur se doit d'entrer profondément dans les émotions de ses personnages pour les comprendre, autant qu'il doit le faire pour des personnes réelles. Pour résumer, il s'agit d'un manque de sensibilité et d'attention au sujet traité. Pour Gardner, la frigidité est l'une des pires fautes possibles en littérature, car souvent à la base d'autres fautes. C'est la frigidité qui fait que l'auteur se concentre davantage sur la forme que sur le fond, c'est aussi ce qui le conduit à la sentimentalité (fausses émotions).
 - 3/ le maniérisme, qui provoque une sortie du « rêve fictionnel » par des tics de style, par une intrusion intempestive de l'auteur par son style, lorsque l'auteur veut absolument nous montrer comme il est différent des autres, comme il manie la langue avec brio. Quand l'écrivain frigide manque de sentiments puissants, quand l'écrivain sentimental met du sentiment là où il ne faut pas, l'écrivain maniéré s'intéresse davantage à sa propre personnalité – et son ego – que celle de ses personnages.

Pour éviter toute tentation de maniérisme stylistique dont l'écrivain débutant est toujours la proie, on peut se souvenir ici d'une citation de David Hare : « Style is the art of getting yourself out of the way, not putting yourself in it. » (Le style, c’est l’art pour l’écrivain de savoir dégager le passage, pas de se mettre en plein milieu).

Voici pour les premières erreurs, petites et grandes, à éviter. Mais alors, comment atteindre la fameuse « maîtrise » ? Pour cela, il faut procéder par étapes, être régulier et rigoureux. Gardner conseille de commencer par plancher sur de petites unités. Écrire des nouvelles est déjà trop long, et le résultat sent trop souvent l'amateurisme. Il s'agit plutôt de s'exercer dans un premier temps à écrire un bon dialogue entre deux personnages, travailler les descriptions selon différentes contraintes, etc. Travailler successivement sur des petites unités aide peu à peu l'écrivain débutant à prendre confiance dans son écriture, car il n'a pour l'instant pas à se préoccuper du message qu'il veut faire passer, ni de la construction d'une intrigue trop complexe qui va souvent lui échapper. De cette façon, l'écrivain débutant prend aussi conscience qu'un roman se compose d'une succession d'unités plus ou moins longues. Unité description, suivie d'une unité dialogue, suivie d'une unité action, etc. En décomposant la structure de la fiction, il est plus facile ensuite de les articuler de façon cohérente. Ce n'est qu'un fois ces exercices bien intégrés qu'il peut se lancer dans l'écriture de nouvelles, puis d’œuvres de fiction plus longues sans avoir peur de s'y perdre.

En imaginant que le jeune écrivain maîtrise désormais les fondamentaux (grammaire et syntaxe, variation des phrases, structure des paragraphes, faire la différence entre émotion et sentimentalité, étudier la construction du personnage, discerner bonne et mauvaise action dramatique, etc., car c'est bien l'étude de la technique qui mène l'écrivain à la maîtrise littéraire – non pas les excursions en canoë ou les périples solitaires au fond des bois, pour répondre à ceux qui conseillent aux jeunes écrivains de vivre des expériences plutôt que de s'exercer à bien écrire), une question qui revient souvent est : de quoi doit-on parler ? On en vient donc à étudier la deuxième règle élémentaire de l’écriture de fiction.

2/ Choisir un genre plutôt qu’un sujet

Gardner répond que le premier sujet de la fiction est, et a toujours été, l'émotion humaine, les valeurs et les convictions / croyances (beliefs). Il évoque un vieil adage de professeur consistant également à dire : « Écris à propos de ce que tu connais ». Or, selon Gardner, rien ne peut limiter davantage l'imagination.

Une meilleure réponse, bien que toujours imparfaite, pourrait être : « Écris le genre d'histoire que tu connais et aime le plus – histoire de fantôme, science-fiction, histoire réaliste sur ton enfance, peu importe. » Gardner affirme que l'unité de pensée primitive, la base consciente ou inconsciente à partir de laquelle l'artiste organise et sélectionne les détails de son travail, est le genre. C'est évident en musique. On peut se tenir à un genre strictement, ou croiser les genres, etc., en gardant à l'esprit que le croisement des genres se trouve derrière la plupart des chefs-d’œuvres littéraires de la tradition anglo-saxonne, toujours selon Gardner.

Cela dit, connaître son sujet en profondeur est primordial, autant que l'acuité du regard que l'écrivain porte sur le monde, qualités indispensables à toute œuvre de fiction de qualité. Gardner s'appuie sur l'exemple de Steinbeck en se demandant pourquoi l'écrivain américain a « raté » Les Raisins de la colère. D'après lui, le livre aurait dû faire partie du panthéon littéraire américain. Mais alors que Steinbeck savait tout ce qu'il y avait à savoir sur les « Okies » et les peines qu'ils connurent lors de leur voyage en Californie pour trouver du travail, il ne connaissait rien aux ranchers californiens qui les employaient et les exploitaient, il ne s'est pas intéressé aux raisons qui les poussaient à agir comme ils le firent, et, selon l'avis de Gardner, le roman donne finalement un « mélodrame agaçant dans lequel la complexité du Bien s'oppose à un Mal pas crédible et caricatural ».

Après avoir révisé ses fondamentaux et choisis un genre dans lequel écrire son histoire, le jeune apprenti écrivain devra impérativement maîtriser la troisième règle élémentaire de l’écriture fictionnelle, l’une des plus importantes.

3/ Créer un « rêve fictionnel »

L'un des principes que John Gardner juge essentiel pour considérer une œuvre de fiction réussie est ce qu'il appelle, selon une formule de R.L. Stevenson, la « fiction en tant que rêve » (fiction as dream) qu'on appellera ici « rêve fictionnel ». Gardner estime que l'une des tâches premières de l'écrivain est de créer une sorte de rêve dans l'esprit du lecteur qui ne soit jamais interrompu. La moindre interruption de ce rêve, par un excès de style, par une syntaxe non maîtrisée ou par un manque de précision visuelle dans la description d'une scène, sont les erreurs à ne jamais commettre.

Dans une grande œuvre de fiction, le rêve nous engage corps et âme, car nous nous confrontons à des problèmes fictifs comme s'ils étaient vrais : nous sympathisons, pensons, et jugeons. Si l'effet du rêve se doit donc d'être puissant, le rêve doit être saisissant et continu ("vivid and continuous") – saisissant parce que si les choses ne sont pas claires dans notre esprit à propos de ce dont nous rêvons (qui et où sont les personnages, ce qu'ils font ou essaient de faire et pourquoi) nos émotions et notre jugement s'en trouveront désorientés, dissipés, ou bloqués ; et continu parce que le cours de l'action interrompu sans cesse aura nécessairement moins de force qu'une action conduite de façon fluide du début jusqu'à sa conclusion.

Pour Gardner, il faut faire en sorte que le rêve se déroule comme les images d'un film dans l'esprit du lecteur. L'auteur distrait le lecteur – met pause dans le film – quand, par un glissement technique ou par une « intrusion égoïste » dans le récit, il permet (ou force) le lecteur de s'arrêter de penser à l'histoire (il arrête de voir l'histoire) pour penser à quelque chose d'autre. Évidemment, certains auteurs jouent avec cet impératif, et font en sorte de ne pas laisser le lecteur entrer dans le rêve, mais il s'agit plutôt dans ce cas, selon Gardner, de métafiction.

La première et plus importante erreur de son point de vue est donc l'interruption du « rêve fictionnel ». Gardner juge que dès que le lecteur se met à penser à l'auteur ou au texte au lieu de l'histoire, le rêve est rompu, et c'est une faute. Il compare cette faute à un dramaturge qui interromprait sa pièce en plein milieu de la représentation pour rappeler au spectateur que c'est bien lui qui a écrit tout ça.

Pour cela, l'auteur doit utiliser une syntaxe claire et précise afin d'éviter au lecteur d'avoir à décoder les phrases. Ainsi, même si l'écriture passe toujours par une phase d'imitation, le meilleur moyen pour un écrivain amateur de faire fausse route, serait de chercher à imiter le style compliqué et sophistiqué du grand écrivain qu'il admire. Or le jeune écrivain devrait plutôt se concentrer dans un premier temps sur la continuité du « rêve fictionnel », exercice suffisamment périlleux en soi pour ne pas y ajouter la contrainte du style.

Mentir en disant la vérité, et inversement

Gardner s'interroge ensuite sur la relation entre vérité et fiction. L’œuvre de fiction doit-elle dire la vérité ? Quel genre de vérité la littérature nous révèle-t-elle ? La question est depuis toujours liée à la création romanesque. Quelle que soit la nature d'un texte, l'objectif de l'écrivain est de faire croire que l'histoire qu'il raconte est vraie, ou vraisemblable, en s'appuyant sur la célèbre formule de Coleridge qui définit le pacte auteur / lecteur autour de la « suspension momentanée et volontaire de l'incrédulité, qui constitue la foi poétique ». Pour parvenir à obtenir cet effet, l'auteur doit s'investir avec sérieux dans la précision du détail.

Car contrairement à l'auteur de contes qui, lui, profite naturellement de la « suspension de l'incrédulité » (la formule « Il était une fois » précise d'emblée au lecteur la nature fictive du récit qu'il découvre), le réaliste – au sens large – doit faire croire à la vérité. Quand le travail d'un écrivain « réaliste » est convaincant, tous les effets, même les plus subtils, ont des causes implicites et explicites. Par ailleurs les détails (ou preuves) authentifiant l'histoire à chaque étape du roman ne sont pas seulement l'élément central de la fiction réaliste, mais de toute fiction.

Le travail d'un écrivain réaliste ne peut se contenter du nom exact des rues et des boutiques ou des description des gens du voisinage, il doit nous présenter, moment par moment, des images concrètes tirées de son observation du comportement des gens, et il doit rendre compte des connections entre ces moments, les gestes exacts, les expressions faciales, ou les tournures de phrases qui, dans une scène, font aller les êtres humains d'une émotion à une autre, d'un instant précis au suivant. L'auteur doit continuellement présenter des « preuves » au lecteur, sous la forme de détails précis, confirmant la véracité prétendue des événements qu’il raconte.

Bien sûr, il faut garder à l'esprit la différence entre histoire vraie et vraisemblable. Le fait que l'histoire soit vraie ne déleste pas le romancier de la responsabilité de créer des personnages et des événements convaincants. En tant que lecteur, nous nous demandons sans arrêt : « Une mère dirait-elle vraiment cela ? » ou « Un enfant penserait-il vraiment de cette façon ? » et le romancier peut considérer avoir réussi son travail si nous répondons inévitablement « Oui » à ces questions. Si l’auteur a mal fait son travail, le lecteur n'est pas convaincu, quand bien même l'auteur lui présenterait des événements dont il a été réellement le témoin dans sa vie.

L'art subtil de la description fonctionne selon le même principe. Gardner estime qu'une bonne description ne peut se borner à indiquer au lecteur où l'action se déroule, dans quel cadre et quelle atmosphère, s'il fait beau, s'il pleut, etc. Une bonne description doit aller plus loin : elle constitue un moyen de descendre loin dans l'inconscient de l'écrivain, pour y trouver des indices à propos des questions que sa fiction doit poser, et, avec un peu de chance, le guider vers les réponses. Il ne s'agit pas simplement de décrire une ferme, il faut évoquer une ferme décrite par quelqu'un avec une humeur particulière, des sentiments particuliers, intriqués dans une façon de voir le monde à ce moment donné. Pour cela, il doit user de la force symbolique des images qu'il utilise dans sa description. Il lui faut découvrir le signifiant des choses et les communiquer, ce qui pour l'écrivain constitue un seul et même acte.

Les sept éléments de la maîtrise littéraire

Après une plongée dans les différentes formes de technique d'un point de vue théorique, Gardner énumère les éléments auxquels doit se confronter l'écrivain débutant pour atteindre enfin la maîtrise littéraire. Il en sélectionne sept, que nous simplifions ici à l'extrême :

1/ L'imitation : il y a deux façons de procéder par imitation pour améliorer sa technique ; soit utiliser une forme ancienne et non familière pour présenter et analyser un sujet moderne, soit se lancer dans l'imitation ligne par ligne d'un texte existant, pour comprendre de l'intérieur les subtilités et les mécanismes du style d'un grand auteur.

2/ Le vocabulaire : en avoir trop n'est pas forcément un avantage, car une utilisation mal maîtrisée peut mener à la pédanterie. À ce propos, Hemingway, connu pour son style épuré, disait : « Bien sûr que je connais moi aussi de grands mots, mais je m'efforce par tous les diables de ne pas les utiliser. »

3/ La phrase : leur longueur, leur texture, leur rythme déterminent le sentiment, l'émotion que l'auteur veut véhiculer. Une phrase courte ne provoque pas le même effet qu'une phrase longue.

4/ Le rythme poétique : Gardner se lance dans une longue et instructive démonstration sur la métrique et l'accentuation des phrases dans un texte en prose, avec de nombreux exemples.

5/ Le point de vue : il développe ensuite un argumentaire sur les avantages, inconvénients et dangers de l'utilisation de la 1ère personne, de la 3ème personne subjective, de la 3ème personne objective…

6/ Le délai : comment créer du suspense, tout en gardant à l'esprit le danger de sortir le lecteur du « rêve fictionnel » ou de le manipuler avec trop d'insistance, ce que le lecteur n'apprécie pas.

7/ Le style : il évoque le danger de la volonté du débutant de vouloir trouver sa propre voix à tout prix. Toutefois, il y aura toujours des auteurs qui persisteront avec insistance à vouloir créer un style nouveau ; dans ce cas, Gardner leur dit : Allez-y (Go for it).

Construire une intrigue

Gardner se penche enfin sur le problème de l''intrigue. En s'appuyant sur de nombreux exemples, il explore les risques, les pièges, les facilités, avantages et inconvénients de chaque méthode de construction d'intrigue. Selon lui, il existe trois façons différentes de dérouler une intrigue (dans son acception moderne) : en partant de l'emprunt d'une histoire traditionnelle ou d'une anecdote tirée de la vie, en travaillant à rebours de son climax, ou en travaillant à partir d'une situation initiale.

Dans tous les cas, le climax doit être à la fois inévitable et surprenant (pour être à la fois persuasif et intéressant). Prenons l'exemple d'une histoire typique de conflit entre deux personnages, disons un orque et un elfe. La valeur du récit dépendra de la capacité de l'auteur à créer deux personnages puissamment convaincants lancés dans un conflit irréconciliable, que chacun des deux présente des aspects dignes de notre sympathie, en d'autres termes que chacun suive des valeurs réelles mais mutuellement exclusives. Pour que le climax soit persuasif, on doit nous montrer dramatiquement pourquoi chaque personnage croit ce qu'il croit, et pourquoi l’elfe ne peut en aucun cas se réconcilier avec les valeurs que défend l’orque, son antagoniste. Et de la même façon, nous devons comprendre pourquoi les deux personnages en conflit ne peuvent simplement s'éviter, nous devons comprendre ce qui les mène l'un à l'autre et rend la guerre entre l’Orquanie et l’Elfédie inévitable. Les personnages, en conflit avec la situation même, doivent être forcés d'agir par les événements.

Dans le cas des romans « architectoniques » où plusieurs lignes d'intrigues s'entremêlent, chacune centrée sur un personnage fort ou un groupe de personnages (par exemple Anna Karenine), chaque ligne doit être philosophiquement en liaison avec les autres (ici la vie de Levine et celle d'Anna, l'un se dirigeant vers son salut, l'autre vers la damnation). Car le dénouement d'un roman n'en marque pas seulement la fin, il en marque l'accomplissement. Ici, enfin, le lecteur comprend tout, émotionnellement sinon intellectuellement, et tout pour lui devient symbolique. Or ceci est, bien entendu, un effet qui n'est pas prévisible par l'auteur dans la confection du roman. Et ceci ne peut être enseigné.

Mais en ayant déjà accompli tout ceci, l'écrivain débutant n'a franchi que la première étape de toute fiction se voulant sérieuse. Le plus important reste à faire s'il veut atteindre le niveau d'une grande œuvre. « Mine deeper », disait Melville, creuse plus profond, c'est-à-dire qu'il faut aller chercher le sens fondamental des événements, en organisant une imitation de la réalité, elle-même articulée autour d'une question ou d'un thème suggéré par le problème du personnage. Car le roman doit accepter sa corrélation naturelle avec les questions métaphysiques, rejoignant ici l'avis de George Steiner pour qui chaque grande œuvre d'art pose forcément la question de l'existence ou de la non existence de Dieu. Cela ne signifie pas que tout grand roman se doit de poser cette question-là à un moment ou à un autre, comme un passage obligé, mais que d'une certaine façon, le roman doit se hisser au-delà de lui-même, soulevant des questions qui le dépassent.

Surtout, la fiction ne doit pas se contenter de nous distraire de nos problèmes ou de nous amuser, elle ne se contente pas d'élargir nos connaissances sur les gens et les endroits du monde, mais elle doit nous aider à comprendre, ou à remettre en cause, ce que nous croyons, elle renforce nos qualités les plus nobles, et nous conduit à nous sentir perplexes par rapport à nos fautes et nos limites.

Il y aurait beaucoup à discuter sur la conception que se fait John Gardner de l’écriture de fiction, et plus largement sur les cours de creative writing tels qu’ils sont enseignés de plus en plus, notamment en France où la discipline fait doucement son entrée à l’Université. Mais il est malheureusement impossible ici de restituer les nombreuses nuances qu’apporte l’auteur aux principes que nous retranscrivons ici. Mais qu’on le rejoigne ou pas, tout auteur, apprenti comme confirmé, trouvera matière à réflexion sur sa pratique (censée être) quotidienne de l’écriture. Et dans tous les cas, c’est un livre qui mérite largement de connaître une traduction française.

John Gardner - The art of fiction - Vintage Books - 1983 - 224 p.

2 Commentaires

 

LesMotsPassants

23/05/2019 à 17:23

Très bon article, très complet. Je me tiens aux aguets pour ne pas louper sa sortie en version française ! Merci pour cette découverte très intéressante !

Roos Céline

31/05/2019 à 09:22

Son recueil de nouvelles The Art of Living and other stories n'est pas traduit non plus. Quel plaisir ce serait d'avoir le droit de les traduire! La seule façon de procéder possible est-elle qu'un éditeur achète les droits de traduction aux maisons d'édition l'ayant publié jusqu'à présent?

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C’est avec un léger sourire que l’on commence la lecture du premier tome du Manoir de Castlecatz, L’automne des aspirants, signé Alain T. Puysségur. Des chats qui vont à l’école et pratiquent la magie, ça ne peut que bien se passer, non ?

05/07/2024, 17:32

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Estelle Tharreau, nouveau visage de la dystopie

Dans cette dystopie qui a tout de la fable philosophique, Estelle Tharreau porte un regard très dur sur notre actualité moderne et questionne l'écologie de manière pointue. C'est fort, puissant, violent même. Texte par Bruno Ménétrier.

05/07/2024, 16:29

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32 destinations de rêve et autant de façons de mourir

Didier Quella-Guyot signe aux Éditions Le Carrelet un recueil de mini-polars passionnants et inquiétants. Trente-deux histoires allant d’une page à guère plus d’une dizaine, vous faisant entrer sans chichi dans le cœur de l’intrigue. Attention, bourlingues fatales !

05/07/2024, 11:31

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Cabu, ou le dessin satirique au secours de la planète

« Cabu n’était pas un idéologue, mais un dessinateur, c’est-à-dire un artiste. Ce qui le guidait, c’était sa sensibilité, son intelligence. C’est pour cela qu’il a toujours été écolo », écrit Riss dans l’édito de ce hors-série Charlie Hebdo, Cabu, premier écolo de France ! Garanti sans greenwashing !

05/07/2024, 10:53

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Révolution dans le Québec des années 1960

Québec, les années 60. Si la population québécoise est très majoritairement francophone, ses dirigeants sont presque exclusivement anglophones. Le commentaire d’un patron du CN (compagnie de chemins de fer) met le feu aux poudres et incite la création du FLQ, Front de Libération du Québec, sous l’impulsion de quelques marginaux à l’origine d’actions qui ont marqué l’histoire du Québec.

04/07/2024, 17:13

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Jeremiah et Gabriel : destins croisés

Tomson Highway est un écrivain, dramaturge, musicien, auteur-compositeur célèbre outre-Atlantique. Il est Cri, les Cris sont des indiens originaires du nord du Manitoba au Canada. Le Baiser de la Reine blanche (trad. Robert Dickson), publié par les éditions Dépaysage, est son premier et unique roman et c’est à peine croyable.

04/07/2024, 16:31

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L'entre-deux-guerres, dans un roman d'espionnage remanié

La mode est aux rééditions de romans capables de traverser les années, et les Éditions de l’Olivier ont eu la très bonne idée de nous ressortir Le masque de Dimitrios d’Eric Ambler, sous une traduction de Gabriel Veraldi. L’archétype du roman d’espionnage, et un auteur salué par tous ses pairs de Ian Fleming à John Le Carré. Texte par Bruno Ménétrier.

03/07/2024, 12:53

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20 ans après #MeToo

Harvey Weinstein, Gérard Depardieu, Roman Polanski, Benoit Jacquot… Depuis quelques années, nombre d’acteurs, de producteurs ou de réalisateurs se trouvent accusés d’abus sexuels. Ancienne critique littéraire, notamment au Figaro Madame, publiée notamment chez JC Lattès, Valérie Gans a choisi d’évoquer ce sujet sensible à travers un percutant roman, diffusé par ses soins car refusé par de nombreuses maisons. Texte par Étienne Ruhaud

03/07/2024, 11:36

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Éloge des moches, ou le triomphe des imperfections

Un éloge des « moches », rien que ça, c'est ce que le membre de la rédaction du mensuel Historia, Pierre-Louis Lensel, a décidé d'entreprendre, non sans provocation, à travers des portraits des plus célèbres représentants de la caste des gueules.

02/07/2024, 18:11

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Ne pas oublier ces Résistants venus d'ailleurs

En avril 2015, paraissait la BD Résistants oubliés, un ouvrage collectif de Kamel Mouellef et Olivier Jouvray au scénario, et Baptiste Payen au dessin et à la couleur ! Une parution alors adoubée par Jack Lang, auteur d’une courte préface.

01/07/2024, 10:27

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Jean-Pierre Otte, le refuge certain

Jean-Pierre Otte publie aujourd’hui un nouveau livre de poèmes : L’immunité merveilleuse (un titre très ottien!) aux éditions Sans -Escale dirigées. Par Jean Doutrepont

30/06/2024, 11:18

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She wasn’t a guy : la romance phénomène qui bouscule les genres

Aya a flashé sur le disquaire de la boutique près de la gare. Il est tellement beau et mystérieux, et en plus il a les mêmes goûts qu’elle en rock… Mais Aya est loin de se douter que le fameux disquaire n’est autre que Mitsuki, l’intravertie à lunettes assise à côté d’elle en classe. La comédie romantique lesbienne qui a pris le Japon d’assaut débarque enfin en France !

30/06/2024, 11:15

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Invisible, de Paul Auster : déréalisation estivale

Invisible, de Paul Auster (trad. Christine Le Boeuf), fut publié en 2009 aux États-Unis. Parmi les fragments fictionnels qui composent le kaléidoscope de ce livre doté d’une force d’attraction étonnante, on trouve celui qui s’intitule « ÉTÉ », lequel succède au meurtre de Cedric Williams par Rudolf Born dans l’ordre de l’histoire, au début du second chapitre.

27/06/2024, 10:23

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L'Oiseau rouge et sa révolte  

L’histoire des États-Unis, mais de l’autre côté du miroir. Là où la conquête de l’Ouest est un désastre, autant humain que naturel. Une expérience cruelle, de vol et d'incompréhension. De rejet de la différence, d'éradication de croyances, de suppression d’une culture riche, proche de la nature, ancrée dans un quotidien de partage. L’histoire des États-Unis, racontée par une jeune femme autochtone. 

26/06/2024, 09:01

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Bobby Fischer contre Spassky, les Achille et Ulysse de l'échiquier

« Disons-le comme ça : de 1937 à 2007 — à l’exception de Bobby Fischer — tous les champions du monde d’échecs sont soviétiques puis russes » ! En 1972, le Championnat du monde d’échec est organisé en Islande. C’est Boris Spassky, le champion soviétique depuis 1969 qui remet en jeu son titre ! Son adversaire ? Un Américain qui n’a pas encore 30 ans : Bobby Fischer, que précède déjà sa réputation.

25/06/2024, 15:38

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Tisser un lien intergénérationel... par les webnovels de romance

Jun-woo est professeur à l'université. Depuis peu, il égaie son quotidien routinier par une lecture effrénée de webnovels de romance. Sa rencontre avec l'autrice de l'un d'eux va être le début d'une quête intergénérationnelle autour des sentiments. Un beau récit poétique où les voix se croisent. 

25/06/2024, 09:33

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L'homme en noir : un monstre rôde dans la famille

On le sait, on le dit, mais on a du mal à agir en conséquence : la pédophilie et les violences sur mineurs sont presque toujours commises par des proches à l'intérieur du cercle familial. Et les autres proches ferment les yeux, n'ont rien vu, rien entendu ou, à la façon des trois petits signes, se gardent en tout cas de parler. Et qui subit les conséquences de ce silence ? Les enfants bien entendu, comme le petit Mattéo, héros de cette BD publiée aux éditions Delcourt.

24/06/2024, 15:47

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The Terrifics : Odyssée cosmique à travers le Multiver noir

L'épopée spatiale The Terrifics, fruit de l'imagination débordante de Jeff Lemire, propulse le lecteur dans une aventure peu banale. Cet album de l'univers DC Comics, découle du projet "New Age of Heroes", amorcé en 2018 : on y revisite le concept de la famille de super-héros avec une dose d'excentricité bienvenue.

23/06/2024, 22:01

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La septième lune : investigations en Italie

L’hôtel des parents d'Alice a certainement connu des heures plus fastueuses que celles des dernières années où il a, à l'évidence, dû bénéficier de miracles pour n'avoir pas disparu dans les déboires économiques subis par le petit village où il est installé dans la province de Pavie en Lombardie. Avec sa sœur Theresa, qui poursuit des études de médecine à Milan, Alice aide leurs parents à tenir malgré tout l'enseigne d’Il Cedro où les clients ne se bousculent pas !

21/06/2024, 13:12

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De Buick et de broc : Roadmaster, de Stephen King

Paru en 2002 aux États-Unis, Roadmaster (traduit par François Lasquin aux éditions Le Livre de poche) de Stephen King, peut être lu comme un livre conceptuel. Sous ses dehors de roman d’horreur à tiroirs (ceux qu’y ouvrent l’alternance balisée entre passé et présent de l’histoire et les voix narratives qui s’y suivent à un rythme dramatique), il sonde au fond la substance romanesque, ni plus ni moins.

21/06/2024, 12:41

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J’aime un peu, beaucoup, passionnément… à la folie

« Elle mesure un mètre soixante-sept, porte du 36, ne met jamais de soutien-gorge ni de talons de moins de cinq centimètres, a des taches de rousseur mais les cheveux blonds. » Elle, c’est Lou Trenet – sans aucun lien de parenté avec le chanteur, à son grand dam. Une jeune femme tout à fait charmante, suivie par 730 000 personnes sur Instagram. Dont Diane.

20/06/2024, 10:25

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Gigantisme animal, Moby Dick de retour

Il est le plus grand des mammifères carnassiers du monde : jusqu’à plus de 20 mètres de long pour les plus grands mâles ! Il est celui qui a la capacité de descendre en apnée jusqu’à des profondeurs où seule une poignée d’engins de conception humaine parviennent alors que c’est là que se trouve son garde-manger quotidien : au-delà de 2000 mètres pour des apnées de presque une heure et demie !

18/06/2024, 11:39

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Erri de Luca et Les règles du Mikado, ça compte aussi pour la vie

« J’ai froid, laisse-moi rester dans ta tente. » Et avec cette phrase, c’est une histoire aussi étrange qu’attachante qui commence. Là haut, dans les montagnes, à la frontière entre l’Italie et la Slovénie, un vieil homme campa en solitaire, comme il a pour habitude de le faire – soit disant pour s’éloigner du monde, retrouver un semblant d’entièreté. Mais cette nuit-là, quelqu’une s’invite dans sa tente.

17/06/2024, 15:14

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Craque pour moi, Medaka : séduire le petit nouveau de la classe en 5 étapes  

Personne ne peut résister au charisme foudroyant de la fille la plus populaire du lycée ! Personne à part... le nouvel élève qui vient d'arriver et qui garde ses distances, quoi que Mona fasse pour le faire fondre. Piquée au vif, elle va redoubler d'effort pour le séduire... quitte à s'y brûler les ailes. 

17/06/2024, 10:30

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Sur les traces de “Didi”, chauffeur routier du Brésil

Dans Ce qui m’appartient (traduction de Keylla Barbosa et Pierre Marlière, Grasset, 2024), premier roman autobiographique de l'auteur, José Henrique Bortoluci nous raconte son père, camionneur sur les routes sans fin du Brésil. Par Bruno Ménétrier.

13/06/2024, 12:51

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Les somptueuses planches d’Aurélie Wilmet

Aurélie Wilmet est une autrice de bande dessinée qui, dès son premier album, s’est imposée comme une des artistes contemporaines à suivre. Elle revient avec un second album tout aussi marquant, toujours chez Super Loto Éditions, l’occasion pour nous de vous les présenter.

12/06/2024, 13:29

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Yann Queffélec raconte une après guerre d'Algérie

Rentreelitteraire2024 — « Le cœur lui battait, en descendant la passerelle, sa cantine à l’épaule. Il reconnut l’accent chantonnant des dockers, aperçut au loin les remparts du Vieux-Port, Notre-Dame de la Garde. Il était d’ici, presque d’ici, plus ému qu’il n’aurait imaginé. Grâce à Dieu, il était vivant. » 

15/07/2024, 18:06

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Suspense et danger dans l'Outback Australien

Rentreelitteraire2024 — D'après certains spécialistes, les pays disposant de vastes espaces inhabités sont plus susceptibles de devenir des refuges pour les criminels, car ces derniers peuvent échapper plus facilement à la vigilance des forces de l'ordre... Un roman à l'ambiance à la croisée d'Into the wild et d'un slasher pour adolescents, tout en abordant des thèmes résolument anti-coloniaux et anti-racistes.

15/07/2024, 18:00

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Fantasy médievale et énigmes : découvrez Le Sang d’Encre

Rentreelitteraire2024 — Dans le royaume des Terres-Mêlées, un mal énigmatique ravage la cité de Kaalun : crevasses, gerçures, fissures et écailles marquent les corps. Un nouveau roman de fantasy médiévale signé Nena Labussière, à découvrir dès 13 ans, le 28 août en librairie.

15/07/2024, 17:31

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Basile, élève en CM1 : comment vaincre ses harceleurs ?

Rentreelitteraire2024 — Basile, en classe de CM1, est harcelé par Lucas, le nouveau garçon populaire dont tout le monde parle à l'école. À la piscine, ce dernier a remarqué la cicatrice qui marque Basile sur le torse,s’ensuit une année très difficile… Quelque chose sur le coeur décrypte les mécanismes du harcèlement, et démontre que l'intervention des adultes est souvent contre-productive. À retrouver en librairie dès le 22 août prochain.

15/07/2024, 07:30

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Nocturnals, l'intégrale T1

14/07/2024, 15:39

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Les Ensablés - Rafales, de Roger Vercel (1894-1957)

Encore connu des cinéphiles pour les adaptations au cinéma de ses romans  Remorques (adapté par Jean Grémillon) et Capitaine Conan (prix Goncourt 1934, adapté par Bertrand Tavernier), Roger Vercel est un remarquable écrivain de récits maritimes, inspirés de témoignages  de marins, recueillis à Dinan, ville où il vécut et exerça le métier de professeur de lettres. Par Isabelle Luciat

14/07/2024, 09:00

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Carlos Díaz Dufoo, penseur solitaire et figure insaisissable

Rentreelitteraire2024 — « J’ai vendu mon âme pour savoir si j’avais une âme. » Carlos Díaz Dufoo, né en 1888 à Mexico, est un écrivain mexicain reconnu pour son œuvre unique et concise. Issu d'une famille intellectuelle, son père portait également le nom de Carlos Díaz Dufoo et était un écrivain, dramaturge, journaliste et économiste éminent. 

14/07/2024, 08:30

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50 ans d'histoire tunisienne à travers deux familles

Rentreelitteraire2024 — Le désastre de la maison des notables, traduit de l'arabe (Tunisie) par Souad Labbize, est un roman choral et une fresque familiale qui traverse plus de cinquante ans d'histoire tunisienne, tissant les destins de deux familles bourgeoises contrastées : les Naifer, conservateurs, et les Rassaa, libéraux et progressistes. 

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À la sortie d'Elle et lui de Leo McCarey

Rentreelitteraire2024 — Dans son roman La Face nord, Jean-Pierre Montal tisse une histoire d'amour démarrant par une rencontre fortuite à la sortie d'une projection du film Elle et lui de Leo McCarey. 

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Spectres du futur : liberté contre immortalité

Rentreelitteraire2024 — Jennifer Richard explore les dilemmes contemporains liés à la révolution technologique. Adrien et Céline, un couple de quadragénaires prospères, incarnent la réussite parfaite : richesse, amour, santé, et carrières passionnantes. 

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"De plus en plus de couples stériles"

Rentreelitteraire2024 — « Crise de la fécondité. De plus en plus de couples stériles. De moins en moins de garçons. Délétion du gène Y. Infertilité masculine. Et pour les couples qui y arrivaient, huit enfants sur dix étaient des filles, et trois sur cinq naissaient avec le syndrome de l’X fragile ». Un premier roman de science-fiction, entre anticipation politique et thriller psychologique signé Nicolas Martin, à découvrir le 22 août prochain. 

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Les 5 terres Cycle III – XX Tome 13 : Rester vivants

Les5Terres – Voici le premier tome du nouveau cycle de Jérôme Lereculey, Lewelyn : Les 5 Terres entame son troisième cycle, avec un treizième tome, Rester vivants…

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Adorés : le tome 9 de la saga Assoiffés arrive en librairie

Rentreelitteraire2024 — Une nouvelle menace gronde au moment même où le Cercle s'effondre. Dans un 9e tome, avant-dernier de la saga, Tracy Wolff embarque le lecteur dans les tréfonds du Royaume des Ombres. À retrouver dès le 14 août en librairie, dans une traduction de Julie Lafon.

13/07/2024, 08:00

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Harry Roselmack propose un guide pratique de l'existence

Rentreelitteraire2024 — Pour conduire, il n'est pas nécessaire d'être mécanicien, mais une formation s'impose. Pour bien vivre, c'est la même chose. Pour la rentrée, le journaliste Harry Roselmack publie Dieu, la source et l'Univers philosophal aux éditions Jouvence. Un faisceau de réflexion sur la nature humaine, et bien plus encore.

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Katanga ! La guerre oubliée de la Françafrique contre l'ONU

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Le futur ne sera pas

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(Re) découvrir Paris en remontant le temps

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Vacances studieuses pour lecteurs en herbe...

Qui a dit que les vacances allaient être de tout repos ? Surtout pas les parents de nos très chers lecteurs en herbe... En cette semaine 27 (du 1er au 7 juillet), les cahiers de vacances caracolent en tête des ventes, éclipsant toute littérature, aussi estivale soit-elle. Seule Adèle, avec le tome 21 de Mortelle Adèle : RécréAction Générale !, se fraie un chemin dans le classement des meilleures ventes, s’installant en 9e position avec 15.523 ventes cette semaine. 

12/07/2024, 11:41

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Les meilleurs livres de poker : guide complet pour progresser au poker

Le poker est un jeu de stratégie complexe qui nécessite une compréhension approfondie des probabilités, de la psychologie et des techniques de jeu. Pour ceux qui souhaitent progresser et améliorer leur performance, les livres de poker sont des ressources précieuses. 

 

12/07/2024, 11:25

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Un hymne à la librairie, et son importance dans la communauté

#RentreeIndes – Elle franchit le seuil de sa librairie avec une sensation de bien-être enveloppante ; son cœur s'illuminait et son corps se détendait, savourant pleinement le plaisir de revenir dans ce lieu qui lui était si cher. Sa journée de travail commençait sous les meilleurs auspices. Tandis que certains imaginent le paradis sous les traits d'une bibliothèque, d'autres, sans la moindre hésitation, opteraient pour une librairie.

12/07/2024, 08:30

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Portrait d'une Allemagne détruite

#RentreeIndes – Au cœur des tourments du XXe siècle, Timothée Demeillers dépeint une vaste fresque historique centrée sur les Sudètes, une région éprouvée par les vicissitudes de l'histoire.

12/07/2024, 07:30

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Une ode vibrante à la vie et un voyage mémorable

#RentreeIndes – Traduction réalisée par Élisabeth Landes depuis l'allemand (Suisse), L'Homme qui apporte le bonheur sera disponible à partir du 22 août 2024. Ce livre traverse l'océan Atlantique, du East River au Danube, offrant deux narrations qui reflètent les drames des émigrés, tout en peignant le portrait d'une époque.

12/07/2024, 06:30

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L'amour gay en Palestine

#RentreeIndes – Dans une Palestine ardue, baroque et fabuleuse se déploie l’amour fou de Gabriel et d’Isaac. Un étrange vent de sable ensevelit le pays tandis que les deux hommes se rencontrent chez la tante Fátima. Dans Jérusalem, cette ville labyrinthe, ils se séduisent chaque nuit en imaginant des récits de jinns, de lions et de chevaliers.

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Liberté et émancipation par la littérature, au coeur de l'Empire romain

#RentreeIndes – À l’aube du premier siècle, dans l’Empire romain, la jeune Junil travaille dans la librairie de son père tyrannique. Elle fabrique des papyrus aux côtés d’esclaves qui lui apprennent à lire. Les textes interdits d’Ovide, surtout, lui apparaissent comme une révélation. (traduit du catalan par Juliette Lemerle)

11/07/2024, 07:30

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Entre vérité et fake news, le double jeu d'un reporter

#RentreeIndes – Le personnage d'Arnaud Daguerre, grand reporter au journal hebdomadaire d'investigation Le Miroir, est acclamé tant par les lecteurs que par ses pairs, qui lui ont attribué le prestigieux prix Albert Londres. Cependant, malgré les apparences, ses méthodes de travail sont loin d'être orthodoxes...

11/07/2024, 06:30

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Glace et sorbet, toutes les sucreries de l'été !

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Le 1er août 1944, la ville de Varsovie se soulève contre l'occupation nazie

Rentreelitteraire2024 — L'insurrection de Varsovie, qui s'est déroulée entre août et octobre 1944, est narrée par l'un de ses protagonistes, quatre-vingts ans plus tard. Le 1er août 1944, la ville de Varsovie se soulève contre l'occupation nazie.

10/07/2024, 08:30

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Tuer ou mourir : le monde se divise en deux catégories...

#RentreeIndes – Qu'est-ce qui peut bien pousser le héros de ce court roman à regagner la Lavaharie, ce petit royaume singulier qui le passionna naguère ? C’est ce qu'il se demande en déambulant dans cette contrée où les habitants ont la particularité de surdévelopper le langage et de subir une religion expiatoire centrée sur le principe de punition.

10/07/2024, 08:04

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L'auteur de Sherlock Holmes entre à l'école pour enfant extraordinaire

Rentreelitteraire2024 — Découvrez la véritable histoire du mystérieux Arthur Conan Doyle, cet enfant si spécial remarqué pour ses prodigieux talents d'enquêteur... Scolarisé dans l'école pour enfants extraordinaires, le jeune homme découvre Baskerville Hall, établissement dans lequel il va susciter jalousie et admiration. Sous une traduction d'Isabelle Troin, Les mystères de Baskerville est à découvrir en librairie le 29 août prochain.

10/07/2024, 07:30

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Véronique Olmi est certaine : qui sauve une vie, sauve le monde entier

Rentreelitteraire2024 — Ben, un jeune activiste altermondialiste, traverse la France pour retrouver Jimmy, son demi-frère beaucoup plus jeune, qu'il n'a pas vu depuis le décès de leur mère. Jimmy, récemment retiré de la garde de son père Fred, un musicien alcoolique, a été placé en foyer. 

09/07/2024, 08:30

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Aider Mourad : trois femmes, une maison, un même espoir

Rentreelitteraire2024 — « Malika aimerait tant lui montrer une autre Algérie, celle de la joie de vivre, celle qu’elle a oubliée mais qui existe encore. Elle grillera le peu d’argent qui reste sur son compte postal pour découvrir avec son amie Suzanne l’insouciance volée à ses seize ans. Rire comme deux gamines dans les rues d’Alger, assommées par ce même soleil qui inonde autant la Corse que son pays. »

09/07/2024, 07:30

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Marie Hélène Poitras confère aux femmes le pouvoir

Rentreelitteraire2024 — Dans le village fictif de Noirax, dominé par les hommes et leurs lois depuis des générations, le père Berthoumieux aspire à devenir maire et prévoit de passer la main à son fils Jeanty, récemment revenu au village après un mariage échoué. 

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Trois mille ans d'écologie indienne. Penser autrement la nature

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Une enfance palestinienne, aux quatre coins du Moyen-Orient

Rentreelitteraire2024 — Symbole de l'identité palestinienne, l'olivier est un appel au temps et à la mémoire. Relation profonde à la terre, l'olivier est la métaphore d'un ancrage centenaire. Ce roman raconte une enfance palestinienne, il est un rappel de la part de rêve et de magie que l'on oublie trop souvent.

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Là où les absents continuent à être présents

Rentreelitteraire2024 — Marie et l’enfant forment un monde à eux tout seul, ils n'ont besoin de rien d'autres. Quelques mois plus tôt, la jeune femme a brusquement quitté Paul, ignorant qu’elle était enceinte, et s’est éloignée de la plupart de ses amies. Seule la présence d’Élisabeth, sa mère, est tolérée par nécessité.

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Alice et Finn face aux mystères de la Grande Guerre

Rentreelitteraire2024 — La Première Guerre Mondiale, vue par deux ados, est un ouvrage écrit par Julien Hervieux et illustré sous les traits d'Anaïs Alvarez. Les auteurs y présentent une autre facette de la Grande Guerre, spécialement adaptée aux jeunes lecteurs. Richement documenté et doté d’explications claires, ce livre offre une plongée fascinante dans cette période historique, à travers l'histoire d'Alice et Finn.

08/07/2024, 16:49