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Le Démon de la théorie : La littérature est-elle une science exacte ?

Qu’est-ce que la littérature ?

Le 20/05/2019 à 09:02 par Maxime DesGranges

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20/05/2019 à 09:02

Maxime DesGranges

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ESSAI – 1998. Pendant que vous chantiez à tue-tête « Aïe will seuvaïve » au Stade de France, que vous alliez voir couler le Titanic pour la troisième fois au ciné « juste pour accompagner une copine », que vous dansiez frénétiquement au camping sur « Asi Pata Pata » de Coumba Gawlo ou que vous réécoutiez le CD gravé du décevant « Americana » de Offspring dans votre Discman, Antoine Compagnon, lui, se replongeait dans Genette, Barthes et Greimas pour sortir un essai que pratiquement personne n’a lu. Respect.

Aujourd’hui, tous les étudiants de Lettres, même les nuls du fond de l’amphi et les dispensés d’assiduité, sont censés avoir entendu parler – hélas ou heureusement selon les goûts – de « narratologie », de « focalisation interne », d’« intradiégétique » et d’« extradiégétique », de « singulatif » et d’« itératif », et ont nécessairement entendu sonner à leurs oreilles juvéniles, entre deux pétards de mauvaise weed, les doux noms de Gérard Genette et de Roland Barthes.

Car ce vocabulaire si séduisant appartient à ce qu’on appelle la « théorie littéraire », discipline qui dans les années 60 a tâché de dégager de nouveaux horizons dans la compréhension des œuvres littéraires, puis a fini par infuser complètement dans la recherche universitaire – ayant eu pour conséquence d’écœurer des générations entières d’« apprenants » en littérature qui se sont précipités, pour le rarement meilleur et plus souvent le pire, dans des filières pleines de Pierre Bourdieu et de Judith Butler option Écriture inclusive.

Comme le succès n’arrive jamais par hasard, celui de la « théorie » était dû sans doute à ce que cette dernière venait s’opposer au « sens commun », dont la pertinence critique était largement remise en cause. Et le « sens commun », ce sont toutes ces vieilles questions habituelles que tout lecteur continue presque instinctivement de se poser sur un texte littéraire, les mêmes que celles que les professeurs de Compagnon posaient déjà à l'époque de sa scolarité : « Comment comprenez-vous ce passage ? Qu'est-ce que l'auteur a voulu nous dire ? Quelles sont les beautés du vers ou de la prose ? En quoi la vision de l'écrivain est-elle originale ? Quelle leçon pouvons-nous en retenir ? », etc.

Il faut l’admettre : malgré les efforts des théoriciens, rien n’y a fait, le « sens commun » a résisté à l’assaut et ce n’est sans doute pas sans raison. Pour Compagnon, il était donc temps de faire le point sur les arguments respectifs des uns et des autres et d’en dégager les lignes de force, d’analyser les points de vue antithétiques pour en montrer les limites, en cerner les excès, et tenter de dégager une voie du milieu qui ferait revenir tout le monde à la raison, (et à la fac).

Pour commencer, Compagnon relève cinq éléments indispensables pour qu'il y ait « littérature » : un auteur, un livre, un lecteur, une langue, un référent ; avant d’en ajouter deux supplémentaires : l'histoire et la critique. Ces sept points composent la structure de l’essai : chaque chapitre sera l'occasion de confronter théorie littéraire et sens commun autour de ces éléments pour tenter de répondre à un certain nombre d’énigmes irrésolues autour de la littérature. Prenons donc ces énigmes une par une.
Éternelle question à laquelle personne n’a jamais vraiment pu répondre, malgré les tentatives aussi brillantes que nombreuses (Charles du Bos, Sartre…). Autrement dit : quels sont les marqueurs linguistiques indiquant qu'un texte est littéraire et qu'un autre ne l'est pas ? Rien n’affirme d’ailleurs que cela se joue au seul niveau linguistique. Mais dans ce cas, de quoi parle-t-on lorsqu'on parle de littérature, d’œuvre littéraire ? Compagnon explore le sujet en faisant parler les critiques, afin de trouver une explication – faute de réponse – à cette interrogation difficile, car : « La littérature, ou l'étude littéraire, est toujours prise en sandwich entre une approche historique au sens large (le texte comme document) et une approche linguistique (le texte comme fait de langue, la littérature comme art du langage), qui sont irréductibles. » « Historicisme » et « formalisme » : ces deux approches définissent la nature de la fracture théorique présente tout au long du livre.

Qu'est-ce que l’auteur a voulu dire ?

La place de l'intention de l’auteur constitue le chapitre le plus long du livre, tant la question de sa fonction et de son rôle a été débattue. Ici, les critiques se séparent en deux chapelles : les partisans de l'explication (cherchons à comprendre ce que l'auteur nous dit) et les partisans de l'interprétation (cherchons à comprendre ce que le texte dit, indépendamment de l'auteur).

Pour les New Critics anglo-saxons (Allen Tate, Penn Warren, Wimsatt, Beardsley…), qui ont précédé les structuralistes français dès les années 20, la question relève d'une « illusion intentionnelle » (intentional fallacy) car, comme le démontre par exemple le texte célèbre de Proust, Contre Sainte-Beuve, l’œuvre est le « produit d'un autre moi que le moi social, d'un moi profond irréductible à une intention consciente ». L’oeuvre s'affranchit de son auteur pour devenir une entité signifiante autonome. C'est tout l'objet du structuralisme littéraire (la théorie) que de chercher à le prouver.

Alors, le sens d'une œuvre se réduit-il à l'intention que l'auteur à voulu y mettre ou bien le texte s'émancipe-t-il de l'intention initiale ? Comme souvent dans les questions complexes, la réponse pour Compagnon serait du genre : un peu des deux :

L'intention d'auteur ne se réduit donc pas à un projet ni à une préméditation intégralement consciente (« l'intention claire et lucide » de Picard). L'art est une activité intentionnelle (...), mais il existe de nombreuses activités intentionnelles qui ne sont ni préméditées ni conscientes.

La littérature nous parle-t-elle de la réalité ?

En d'autres termes : la littérature traite-t-elle vraiment du monde, de la réalité qui nous entoure, et à quel degré ? Depuis la « Poétique » d'Aristote, la mimèsis (imitation, représentation) est le terme qui rend compte du rapport entre littérature et réalité. Seulement, « la mimèsis a été remise en cause par la théorie littéraire, qui a insisté sur l'autonomie de la littérature par rapport à la réalité, au référent, au monde, et soutenu la thèse du primat de la forme sur le fond, de l'expression sur le contenu, du signifiant sur le signifié, de la signification sur la représentation, ou encore de la sèmiosis sur la mimèsis. » Ainsi, la référence serait elle aussi une illusion (on parle dans ce cas d’ « illusion référentielle »).

Selon la théorie, la littérature ne nous parle pas du réel, elle ne peut pas le faire, malgré tous les apparats réalistes dont elle s'orne parfois. Une longue description dans un roman de Balzac ne nous parle pas du monde, elle ne représente rien, elle ne fait que parler de littérature, ne renvoie à rien d'autre qu'à elle-même (auto-référentialité) et à un acte de langage. Et si le texte se réfère à autre chose que lui-même, ce n'est qu'à d'autres textes (intertextualité).

La théorie s'oppose donc à la « tradition aristotélicienne, humaniste, classique, réaliste, naturaliste et même marxiste », pour qui le but de la littérature est de représenter la réalité le plus fidèlement possible, dans la mesure de ses possibilités. Cette dernière précision, « dans la mesure de ses possibilités », est importante, puisqu'elle offre à Compagnon l'angle d'attaque argumentatif qui lui permet de contester Barthes : pour ce dernier, si la littérature ne permet pas complètement de représenter la réalité, alors la référence est une illusion totale. C'est cette radicalité que Compagnon met en cause : « Le triomphe facile de la théorie littéraire sur la mimèsis dépendait d'une conception de la référence linguistique simpliste et outrée : l'hallucination ou rien. » (« l'hallucination » étant ici un terme utilisé par Barthes pour désigner la référence au réel).

Et le lecteur dans tout ça ?

Compagnon se penche sur l'approche pragmatique (effet produit) de la littérature, soit son rapport au lecteur. Deux conceptions critiques s'opposent à nouveau : la « critique scientifique » (Brunetière) puis « historique » (Lanson), polémiquait contre ce qu'elle appelait la « critique impressionniste » (qui parle de son expérience de lecture, procède par sympathie, par goût, etc.) Si l’œuvre est une « unité organique auto-suffisante », le point de vue du lecteur est inutile. Car il relève d'une nouvelle illusion, encore une, relevée par les New Critics américains : l'illusion affective (affective fallacy).

Le lecteur, trompé par la volubilité de ses affects, déforme la vérité du texte. Seule une dissection textuelle méthodique, « scientifique », permettrait d'en dégager toutes les virtualités de sens. Seulement, le lecteur résiste. Proust en tête, affirme Compagnon qui cite l'écrivain : « Ce dont nous nous souvenons, [...] ce qui nous a marqué dans nos lectures d'enfant, ce n'est pas le livre lui-même, mais le cadre dans lequel nous l'avons lu, les impressions qui ont accompagné sa lecture. La lecture est empathique, projective, identificatoire ».

Autre exemple de l’importance du lecteur dans l’élaboration de l’oeuvre : dans Manon Lescaut, l'abbé Prévost n'offre aucune description physique de son héroïne, afin que chaque lecteur puisse l'imaginer selon son propre idéal féminin (et non pas, comme le prétendait récemment quelque journaliste radio-francophonique débraillé, pour « invisibiliser » la femme). Ainsi le livre échappe toujours à l'écrivain, car le lecteur le transforme en le lisant, par le filtre de son imaginaire. Il y a toujours comme une lutte intime qui se joue autour de la lecture du livre, qui met en prise la liberté imaginative du lecteur et les contraintes imposées par le texte lui-même, qui balisent temporairement son imaginaire, avec son accord tacite.

Qu'est-ce que le style ?

Arrive la question du style. Pour la théorie littéraire, le style est, je vous le donne en mille, une nouvelle illusion. Pour le sens commun, le style est une réalité liée à chaque écrivain. Une ambiguïté se joue autour du terme en ce sens que le style est à la fois une norme et un écart par rapport à cette norme, il a un aspect à la fois collectif (quand on parle de style baroque, de style Louis XV, etc.) et un aspect individuel (singularité d'une œuvre). C'est, en fait, « au sens le plus vaste, un ensemble de traits formels repérables, et en même temps le symptôme d'une personnalité (individu, groupe, période). »

Durant les années 50, la notion de stylistique est contestée, alors que la linguistique prend de l'ampleur. Comme la notion de style se rapproche de celle d'intention d'auteur, elle est à bannir au chapitre des illusions elle aussi. Pour le linguiste Stephen Ullmann : « Il ne peut être question de style à moins que le locuteur ou l'écrivain n'ait la possibilité de choisir entre des formes d'expression distinctes. La synonymie, au sens le plus large, se trouve à la racine de tout le problème du style. » Or, pour la linguistique : dire autrement la même chose, c'est dire autre chose. La notion de synonymie (donc de style) perd aussitôt sa pertinence.

La thèse de l'unité insécable entre pensée et langage devait avoir raison des études de style, puisque le principe de synonymie était anéanti. Mais selon Compagnon, le philosophe Nelson Goodman parvient à résoudre l'aporie en affirmant que « la distinction entre le style et le contenu ne suppose pas qu'exactement la même chose puisse être dite de différentes façons. Elle suppose seulement que ce qui est dit puisse varier de façon non concomitante avec les façons de dire. »

Partant de là, Compagnon résume : « il y a des manières très diverses de dire des choses très semblables, et inversement. Plusieurs œuvres sur le même sujet – ou à peu près le même sujet – peuvent avoir des styles différents, et plusieurs œuvres sur des sujets différents peuvent avoir le même style. » Conclusion de Goodman : « Ce n'est pas parce qu'on se passe de la synonymie que style et sujet ne font plus qu'un. » Une phrase de Goodman définissant sa position médiane permet de sortir de l'impasse dans laquelle la linguistique cherchait à entraîner la question du style : « il y a des façons assez différentes de dire à peu près la même chose. » De cette façon, le style existe bel et bien.

Qu'est-ce que l'histoire littéraire ?

Autrement dit : comment la littérature s'inscrit dans sa propre histoire et quel rapport elle entretient avec l'histoire qui l'entoure. C'est la littérature en contexte et en mouvement : querelles des Anciens et des Modernes, imitation ou innovation, etc. Nouvelle illusion (eh oui, désolé) dénoncée par la théorie : « l'illusion génétique […] consiste à croire que la littérature peut, et doit, s'expliquer par des causes historiques. […] La théorie littéraire accuse l'histoire littéraire de noyer la littérature dans un processus historique qui méconnaît sa « spécificité » de littérature (le fait précisément qu'elle échappe à l'histoire). » Or un problème se pose quand on sait que : « L'hypothèse centrale de l'histoire littéraire est que l'écrivain et son œuvre doivent être compris dans leur situation historique, que la compréhension d'un texte suppose la connaissance de son contexte : "Une œuvre d'art n'a de valeur que dans son encadrement, et l'encadrement de toute œuvre, c'est son époque", écrivait Renan. »

L’historien littéraire et critique Gustave Lanson, quant à lui, affirmait qu'on faisait de l'histoire littéraire dès lors qu'on regardait le nom de l'auteur sur la couverture du livre. L'opposition des deux points de vue est d'ordre synchronique et diachronique : soit toutes les œuvres sont lues dans leur simultanéité, comme si elles étaient toutes contemporaines entre elles et de leur lecteur actuel, soit elles sont lues dans une série chronologique intégrée au processus historique. Or, rappelle Compagnon : « l’œuvre d'art est éternelle et historique. »

Par ailleurs, on ne peut tout à fait considérer les œuvres hors de l'histoire puisque la sélection de ces œuvres dans le canon est une conséquence d'un processus historique de jugement critique. En d'autres termes, ceux qui s'opposent à l'historicité de la littérature en sont les victimes, puisque les œuvres qu'ils étudient ont été sélectionnées par leur appartenance même à cette historicité. L'illusion, c'est de prétendre étudier la poésie de Baudelaire en la « déshistoricisant », alors que le fait même d'étudier cet auteur-là plutôt qu'un auteur oublié est le fruit d'une sélection historique.

Mais le problème que pose l'histoire est aussi lié à l'évolution de la discipline. Compagnon rappelle que : « L'histoire des historiens n'est plus une ni unifiée, mais se compose d'une multiplicité d'histoires partielles, de chronologies hétérogènes et de récits contradictoires. Elle n'a plus ce sens unique que les philosophies totalisantes de l'histoire lui voyaient depuis Hegel. L'histoire est une construction, un récit qui, comme tel, met en scène le présent aussi bien que le passé ; son texte fait partie de la littérature. » Conséquence singulière de cet éclatement de l'histoire : deux livres parus à la même date ne sont pas forcément contemporains, l'un peut être en retard sur son temps, l'autre en avance.

Qu'est-ce qu’un « bon livre » ?

Se pose enfin le problème de la qualité d'un texte : comment reconnaître un bon livre d'un mauvais, existe-t-il des critères objectifs de jugement ? C'est ce que la critique « scientifique » a essayé d'établir, comme elle se méfiait de la critique « impressionniste », trop souvent à côté de la plaque. Pourtant, la théorie n'échappe pas à la préférence ni à l'évaluation. Car simplement : « une théorie érige ses préférences, ou ses préjugés, en universaux ». Naturellement, on sélectionne les textes les plus susceptibles d'illustrer ce qu'on cherche à démontrer. Tout discours sur une œuvre littéraire dépend d'un jugement critique préalable sur elle, implicite ou explicite.

Définir la valeur d'une œuvre de façon objective pose de toute façon problème. Dans la Critique de la faculté de juger, Kant nous dit que : « le goût est la faculté de juger un objet ou un mode de représentation par l'intermédiaire de la satisfaction ou du déplaisir, de manière désintéressée. On appelle beau l'objet d'une telle satisfaction. » Avec Kant, le jugement esthétique se place au niveau du sujet, non de l'objet. Or, même en précisant ultérieurement la notion de désintéressement, qui permettrait d'atteindre un certain consensus du jugement esthétique, ce point de vue conduit au relativisme du Beau : est beau ce que je trouve beau, tout simplement. Chacun ses goûts. « Les goûts et les couleurs ne se discutent pas » est un lieu commun esthétique.

Dans ce cas, comment définir ce qu'est un classique ? Doit-on faire confiance au temps qui passe pour faire le tri entre mauvaise et bonne littérature comme certains le suggèrent ? (à ce sujet, lire notre chronique sur Albert Thibaudet) Compagnon résume le nouveau conflit théorique en ces termes : soit il existe un canon légitime, à la liste immuable et à l'ordre rigide, soit tout est arbitraire comme le suggèrent les théoriciens.

Une nouvelle fois, il s'agit d'adopter une position intermédiaire : il existe un canon, désigné par une pratique empirique inscrite dans l'histoire, il y a des entrées (Sade est un exemple) et des sorties, mais les changements se font en périphérie plus qu'au centre. La meilleure preuve en est que les théoriciens littéraires, sous couvert de dénoncer toutes les illusions mentionnées, n'ont fait que parler des œuvres du canon. De la même façon qu'en démontant le réalisme, ils n'ont fait que lire et parler des œuvres réalistes.

Ce long résumé n’a d’autre ambition que d’être une porte d'entrée à ce livre stimulant, qui pourra paraître compliqué à ceux qui ne sont pas habitués au style d'un universitaire, même si Antoine Compagnon est connu pour son style accessible comme il l’a prouvé avec la série  Un Été avec…  qui a connu un grand succès aux éditions des Equateurs. Ceci dit,  Le Démon de la théorie s’adresse à un public plus restreint.

Pour finir, laissons à l’auteur le mot de la fin qui résume en une phrase tout le paradoxe de cette « aventure théorique » dont il a analysé le parcours et les limites :

Certes, l'auteur est mort, la littérature n'a rien à voir avec le monde, la synonymie n'existe pas, toutes les interprétations sont valables, le canon est illégitime, mais on continue à lire des biographies d'écrivains, on s'identifie aux héros des romans, on suit avec curiosité les traces de Raskolnikov dans les rues de Saint-Pétersbourg, on préfère Madame Bovary à Fanny, et Barthes se plongeait délicieusement dans Le Comte de Monte-Cristo avant de s'endormir. 

Antoine Compagnon – Le démon de la théorie : littérature et sens commun – Points – 9782757842041 – 9.50 €

Par Maxime DesGranges
Contact : contact@actualitte.com

6 Commentaires

 

Dona

21/05/2019 à 14:29

Finalement il faut se délesté des fardeaux du snobisme et écrire pour être mal lu! J'ai aimé!

daniel

08/03/2022 à 08:47

Peut-être que Dona devrait, à tout le moins, apprendre l'orthographe !

Chris

24/05/2019 à 01:43

excellente analyse d"un bouquin libérateur

Max

27/05/2019 à 13:02

Merci pour ce retour Chris !

Baroutsaki

25/05/2019 à 15:03

impatiente de plonger dans son contenu!

Gaby

03/03/2021 à 21:39

Attention, Kant n’ouvre surtout pas la porte au relativisme ! Justement, c’est là la grande différence entre la satisfaction ( purement sensible ) et le plaisir esthétique : lorsqu’on juge que quelque chose est beau, on estime du même coup que chaque être humain devrait penser la même chose s’il se trouvait à notre place. L’agréable n’est pas le Beau ! " le Beau est ce qui plaît universellement sans concept " .

Le démon de la théorie

Antoine Compagnon

Paru le 21/08/2014

338 pages

Points

9,50 €

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D'une rive l'autre : le poids de soi, des autres, de tout à la fois

Début des années 1990. Une cité HLM dans la banlieue parisienne, délimitée par le béton. Pas d’horizon, au-delà de ces murs. L’impression suffocante d’être enfermé, limité, sans espoir de s’en sortir. Ou alors, si : mais il faut attendre le moment propice. Il faut d’abord devenir un homme. Il faut aussi apprendre tous les « jolis mots » afin de convaincre Layla, qu’il aime plus que tout au monde, de fuir avec lui. En attendant, il fume joint sur joint en compagnie d’Elias, en écoutant de la musique et en rêvant de demain, d’ailleurs.

09/04/2025, 08:59

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Daredevil: Father, gloire et misère de nos pères

Ah, L'Homme sans peur... Matt Murdock, avocat de jour, devient Daredevil de nuit, parcourant les rues de Hell's Kitchen, un quartier de New York. Sans aucun doute l'un des héros de ma Sainte Trinité toute personnelle de ces personnages de comics hors normes (*). Avec ce titre signé Joe Quesada, Daredevil donne sa pleine mesure – une puissance physique, qui cache une détresse immense.

08/04/2025, 14:42

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L’imaginaire sous surveillance : quand la création littéraire menace l’humanité

Flavie Fearn est une autrice indépendante de la région toulousaine, passionnée de fantasy et d'urban fantasy. Son premier roman, Le symbole sacré (tome 1 de Magic Uchronia), a remporté le prix jeunesse 2023 des Gourmets de lettres. Cette duologie explore le voyage dans le temps et met en avant des femmes oubliées de l'Histoire. En mars 2025, elle publie Le bureau de contrôle des imaginaires, un space fantasy mêlant magie, complots et romance dans laquelle l'écriture d'histoires est interdite.

07/04/2025, 15:14

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Tweet N° 1 : Écrire par condensation

Pour lire Tweet N°1 (classé) X de Guillaume Basquin, publié aux éditions Tinbad qu’il dirige de main avant-gardiste, il peut être utile de savoir que ledit Basquin connaît son Sollers par tous les bouts du cœur, adore Jean-Jacques Schuhl et a Jean-Luc Godard dans la peau – au point d’avoir voulu faire « pareil que lui, en littérature », m’a-t-il secrètement confié.

07/04/2025, 11:30

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Qu'un sang impur : Survivre ensemble ou mourir seul

Dehors, le chaos post-apocalyptique. Dedans, une étude de mœurs sans concession dans un immeuble confiné. Quels vont être leurs comportements de ces quelques habitants cloîtrés dans la promiscuité, tandis que le plus grand chaos règne dehors ?

07/04/2025, 08:30

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La mort de l'auteur : entre identité et technologie, Nnedi Okorafor réinvente la SF

Figure incontournable de l'afrofuturisme, Nnedi Okorafor est une romancière née en 1974 aux États-Unis de parents igbos nigérians. Ses œuvres, fortement marquées par ses origines, explorent des thématiques telles que l'identité et la culture africaines, le féminisme et le pouvoir des femmes, la technologie vue d'un prisme autre que celui de l'occident. 

04/04/2025, 10:00

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Les Horizons perdus : Homme, ne vois-tu rien venir ?

« Qu’est-ce qu’une vie humaine, que sont les quelques millénaires d’activité humaine au regard des quatre ou cinq milliards d’années de la Terre ? Les hommes n’ont rien compris » – et c’est bien à cette conclusion que nous parvenons une fois côtoyés Les Horizons perdus de Jean Pichard (éd. du Canoë), qui nous laissent à la fois nourris et inquiets.

04/04/2025, 09:30

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C'est-comme-ça : quand les croyances et l'imaginaire sont en danger

Auriane Velten est une autrice française originaire d'Alsace. Elle a été repérée avec son premier roman de science-fiction After, publié aux éditions Mnémos, grâce auquel elle remporte le prix Utopiales en 2021. En 2023 sort son deuxième roman Cimqa, toujours chez Mnémos, puis Ainsi soient-illes en 2024 chez Yby éditions. C'est-comme-ça marque une rupture avec ses récits de science-fiction en nous emportant dans un monde de croyances et les impacts que celles-ci ont dans nos vies.

02/04/2025, 22:26

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Christine Angot : immersion dans les sphères parisiennes

J’aime de plus en plus Christine Angot, la femme, et j’aime de plus en plus les livres de l’écrivain. J’aime son attitude. Sa distance puis son implication en tout. Son style. J’aime sa véracité, son authenticité, sa vérité, sa liberté. Cette façon bien à elle de déjouer les plans pour faire les choses à son image, comme elle l’entend.

01/04/2025, 10:21

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Tiré de faits irréels, ou l’éditeur qui refusait de sombrer

La vie d’une maison d’édition sur le fil : au bord du gouffre, aux portes des Limbes. La pire hantise d’un auteur reste le syndrome de la page blanche. Mais celle d’un éditeur ? De voir ses auteurs partir dans une autre maison d’édition ? Un manuscrit refusé explosé chez un autre. Tiré de faits irréels relate avec humour, subtilité et émotion le quotidien d’une maison d’édition menacée par la faillite.

01/04/2025, 08:00

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Dans la forêt du croque-mitaine : le village où tout le monde déraille

Un polar allemand apparemment horrifique qui s'avère finalement une lecture bien savoureuse ! On a trop rarement l'occasion de découvrir des polars allemands pour laisser passer cette histoire à faire peur de Ivar Leon Menger : Dans la forêt du croque-mitaine.

01/04/2025, 07:30

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Des Châteaux qui brûlent, d’Arno Bertina : les trois corps de l’être (et le jardin d’Éden)

Désespérés, les salariés d’un abattoir de volailles séquestrent un secrétaire d’État à Châteaulin, sous la présidence de François Hollande. Leur entreprise, La Générale Armoricaine, doit fermer, aucun repreneur ne pouvant sauver les milliers d’emplois concernés.

31/03/2025, 12:07

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L'Effondrement d'Edouard Louis, ou la mort d'un frère brisé par l'alcool

S'il fallait recommander un seul livre pour ce mois de mars, ce serait sans hésiter L’Effondrement d’Édouard Louis. Un récit bouleversant, cru, qui plonge le lecteur au cœur d’un drame familial marqué par la pauvreté, la violence et l’alcoolisme.

31/03/2025, 09:00

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La Maison des portes : sous les plafonds coloniaux, les cœurs battent à contre-temps

Direction la Malaisie pour un bel hommage à Somerset Maugham et à la splendeur passée des colonies britanniques. Tan Twan Eng est un écrivain d'origine chinoise, mais il est né en Malaisie en 1972. Il vit désormais en Afrique du Sud à Cape Town. Plusieurs de ses livres ont déjà été traduits en français.

31/03/2025, 08:00

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MMA : des livres qui éclairent une pratique en plein boom

Si l’on entend souvent parler de MMA, on ne sait pas toujours ce qui se cache vraiment derrière ces trois lettres. Pour en découvrir un peu plus sur ce sport qui déchaîne les foules, avec des avis très partagés, retour sur quelques livres qui éclaire une forme de lutte très particulière.

17/04/2025, 13:11

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Ces fantômes à qui l'on prête des maisons...

La vision est obsédante : une maison en ruine, accrochée aux falaises du Maine, que découvre Jane à dix-sept ans lors d’une croisière au coucher du soleil. Élève brillante d’un programme universitaire d’excellence, issue d’un milieu populaire chaotique, elle choisit de fuir le Bates College pour se réfugier dans cette demeure abandonnée.

17/04/2025, 09:00

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Que faire d'une enfant muette et inconnue ? 

BONNES FEUILLES - D’un village bourguignon à la mégapole de New York ensevelie sous le blizzard, la quête d’une romancière et ex flic pour résoudre le mystère d’une petite fille quasi muette qui vient bouleverser sa vie. 

17/04/2025, 08:00

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Pire que l’écocide, le Terricide

BONNES FEUILLES - Moira Millán, militante indigène mapuche d’Amérique du Sud, a vu ses terres pillées et son peuple violenté par les gouvernements chilien et argentin. Dans ce manifeste, elle écrit sur le Terricide, concept qu’elle a inventé et qui va au-delà de l’écocide puisqu’il inclut non seulement la destruction de la terre, mais également celle de tous les êtres vivants ainsi que toute possibilité de transmission des cultures autochtones.

17/04/2025, 07:00

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Sénégal : un pays à découvrir par les livres

Partir à la découverte du Sénégal est toujours synonyme d'un certain dépaysement, entre une nature d'une prodigieuse beauté et des villes animées et joyeuses tout autant que colorées. 

16/04/2025, 12:07

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Anthologie de la répartie : l’art de donner la réplique

Julien Colliat pensait avoir bouclé son tour des réparties en sortant le Tome 1 en 2019. Mais ce boulimique de biographie, diplômé d’Histoire, relève au fur et à mesure de ses lectures d’autres citations, d’autres répliques qui feraient bien, mises bout à bout, un deuxième volume. Chose faite avec la parution le 24 avril 2025 d’un second volet sur ses trouvailles irrésistibles.

16/04/2025, 09:30

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Dans les coulisses avec la légende Maurice Ronet

BONNES FEUILLES - Ascenseur pour l’échafaud, Plein soleil, La Piscine... autant de films inoubliables au fil desquels Maurice Ronet a marqué le cinéma français de sa présence unique. Un talent brut que rien, pas même l’ombre d’Alain Delon, son éternel rival à l’écran, n’est parvenu à éclipser.

16/04/2025, 07:00

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Entre deux brasses, des mots emplis de grâce

BONNES FEUILLES - « Il faudrait que je meure ou que j’aille à la plage », écrivait Michel Houellebecq. Si l’on penche pour la seconde solution, autant prévoir de la lecture (moins utile pour le premier choix, on en conviendra...). Dans ce cas, ce Grand Livre de la littérature de plage constitue la meilleure des options. Il rassemble, sous la forme d’une anthologie désordonnée et originale, des pages émouvantes, mordantes, troublantes ou amusantes sur les plaisirs balnéaires.

16/04/2025, 07:00

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Ce que les silences racontent

Dans Le soldat perdu de Jeanne Bonheur, Benoît Hopquin revient sur un passé enfoui : celui de deux anciens poilus, Anselme Bienvenu et Clovis Bonté, sommés par la fille de leur compagnon disparu, Jeanne, de lever le voile sur une disparition survenue vingt ans plus tôt. 

15/04/2025, 10:13

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Après la ville : Sortir de l’industrie est un fantasme

Dans Après la ville, Pierre Veltz scrute les mutations territoriales induites par l’urbanisation mondiale. Ni traité d’urbanisme ni essai nostalgique, ce texte exigeant remet en cause nos catégories habituelles et pointe les angles morts de la pensée écologique contemporaine. A paraître ce 2 mai...

 

15/04/2025, 10:00

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Un certain Louis Wolfson : chasse à l'écrivain

BONNES FEUILLES - Américain, schizophrène, Louis Wolfson bouscule l’univers feutré de la littérature française en publiant chez Gallimard, en 1970, un roman qui fait l’effet d’une bombe : Le Schizo et les langues. 

15/04/2025, 09:00

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Un Fantôme dans le bus

BONNES FEUILLES - Le harcèlement ne date pas d’aujourd’hui… Un soir dans Lyon, le détective Georges Amer reconnut une des victimes de l’accident de 1965, le bus de son collège qui avait dérapé dans les Alpes.  Aperçu derrière la vitre du tramway, le visage du fantôme gardait le charme bizarre, unique, de celui qui avait été l’idole de la pension.

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La fable revient à la mode

BONNES FEUILLES - Qui a dit que les fables étaient ringardes ? Ce genre littéraire, patrimoine culturel commun depuis des générations et formidable matrice de notre imaginaire, est plus que jamais recommandé pour expliciter le jeu des relations sociales, familiales, amicales, amoureuses... 

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Sommeil : face aux troubles, des ouvrages pour dormir sur ses deux oreilles

Avec un rythme de vie de plus en plus soutenu et des écrans de plus en plus envahissants, il devient parfois difficile de trouver le sommeil. Pourtant, des solutions simples existent. Il suffit de les mettre en œuvre souvent pour résoudre les insomnies les plus fréquentes. 

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Un écho magistral

14/04/2025, 10:00

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La découverte innocente d'un amour platonique

BONNES FEUILLES - Entre les branches, parfois, se dessinent quelques centimètres de vide, un espace irréductible. On appelle cela la timidité des arbres : ils ne se touchent pas, jamais. Christophe aime Anne, Anne aime Christophe. Mais eux aussi semblent séparés par une frontière invisible. 

14/04/2025, 08:00

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Quand les baleines s’échouent, les vérités refont surface 

BONNES FEUILLES - Le corps de Caitlin Black est retrouvé à l’embouchure d’An Loch Dubh, le loch noir, sur la côte ouest de l’île de Lewis. La jeune femme, habituée des sujets sur l’environnement et nageuse émérite, a été violée et battue avant d’être assassinée. 

14/04/2025, 07:00

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Les Ensablés - Happe-Chair de Camille Lemonnier (1844-1913)

Happe-Chair, un titre qui a tout de suite attiré mon attention. Je me trouvais alors dans une des dernières librairies anciennes de la rue Saint-Sulpice (pour combien de temps encore sera-t-elle là ?), dans la bonne odeur des vieux livres, lorsque je suis tombé sur la réédition de 1908 de ce roman de Camille Lemonnier publié une première fois en 1886 chez Kiestmaeckers…  par Hervé Bel. 

13/04/2025, 12:28

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Après la ville : appréhender l'avenir urbain

BONNES FEUILLES - L’agglomération géante de Kinshasa ou celle de la Rivière des Perles qui s’étend de Hong Kong à Canton ne sont pas des versions agrandies de nos métropoles occidentales : elles forment un « après la ville », c’est-à-dire un continuum logistique, économique, écologique, social, par lesquels la ville est littéralement débordée par l’urbain au point de devenir « la substance même de notre monde », qui absorbe aussi bien les mégapoles que les déserts et les forêts. 

 

13/04/2025, 09:00

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Mieux comprendre la mentalité de la  Silicon Valley

BONNES FEUILLES - Dès l’origine, avec ses figures de l’ingénieur, de l'entrepreneur et du financier, la Silicon Valley a été porteuse d’une volonté de restauration du pouvoir masculin, d'une dénonciation des régulations et d’un projet politique hostile à l’esprit démocratique.

13/04/2025, 08:00

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Obscure et céleste : quand Galilée devient Sherlock Holmes

BONNES FEUILLES - Le corps sans vie de sœur Agnese est retrouvé au pied du clocher abritant le télescope offert par Galilée au couvent de San Matteo d’Arcetri. Le chanoine Cini est chargé par le grand-duc de Toscane de mener une enquête sur les mœurs dissolues, dit-on, des moniales de ce couvent. Car, en 1631, la peste fait rage à Florence malgré la multitude de prières et de processions organisées par l’Eglise : la conduite de tous doit être exemplaire pour adoucir la colère du Seigneur.

13/04/2025, 07:00

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Vietnam : des guides pour faire un beau voyage

Béni par la nature, le Vietnam est véritablement un endroit incroyable à visiter, offrant une multitude de choses étonnantes à voir et à explorer. De la croisière dans le delta du Mékong à l'exploration des îles de la baie d'Halong, le pays offre une surcharge sensorielle de la meilleure façon possible.

12/04/2025, 11:00

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Planète Terre + nucléaire = grande affaire 

BONNES FEUILLES - La relance nucléaire est-elle bien raisonnable ? Une enquête chiffrée pour déterminer son véritable coût économique et écologique.  C'est acté depuis 2022 : le nucléaire est relancé en France. Les débats publics se succèdent pour accueillir de nouveaux réacteurs. Emmanuel Macron a annoncé la construction de six nouveaux EPR dans un premier temps. Huit autres viendront probablement s'ajouter au parc existant de 56 réacteurs.

12/04/2025, 09:00

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Le temps passe, les questions demeurent

BONNES FEUILLES - Ellie Barker avait trois ans, quand sa mère, Dottie Swoboda, a été retrouvée sur Mulholland Drive, une balle dans la tête, dans une Cadillac incendiée. Trente-six ans plus tard, Ellie, devenue milliardaire, reste obsédée par le meurtre non-résolu de cette mère qu’elle n’a pas connue. 

 

12/04/2025, 08:00

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Autoroute : des kilomètres par amour

BONNES FEUILLES - Et si, un beau matin, vous plaquiez tout pour rejoindre votre grand amour ? Temps de trajet : 11 heures et 37 minutes. Les heures défilent sur la route à imaginer les vies que renferment les autres véhicules, à réfléchir au sens de l’amour et du camping-car, à naviguer parmi les souvenirs, votre pensée toute tendue, entre doute et espoir, par une seule question : qu’est-ce qui vous attend au bout ? 

12/04/2025, 07:00

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Ibn Khaldûn

11/04/2025, 17:33

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Luffy en folie : One piece écrase la concurrence

Un nouveau combattant entre dans la mélée en cette 14e semaine (31 mars au 6 mars) : Monkey D. Luffy. Le tome 109 tome de l'interminable One Piece par Eiichiro Oda prend la première place avec 36.164 exemplaires vendus, devant les deux romans de Freida McFadden : La femme de ménage (31.980 ventes) et Les secrets de la femme de ménage (25.511 ventes).

11/04/2025, 12:46

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Taylor Swift s'effondre, Jules Verne est un assassin

BONNES FEUILLES - De surprenantes histoires par les plumes inspirées d'une jeune garde de nouvellistes français et d’auteurs et d’autrices confirmés, emmenée par l’incontestable lauréat du Prix Jacques Sadoul Christophe Carpentier.

11/04/2025, 08:00

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Quand une simple fête des voisins tourne au cauchemar 

BONNES FEUILLES - Le soleil brille sur Alton Road, et les habitants célèbrent leur fête annuelle des voisins.
Quand des sirènes de police et de pompiers retentissent, les rumeurs se répandent comme une traînée de poudre dans les allées de cette banlieue chic et se déchaînent sur le forum du voisinage. Un meurtre a été commis lors de la fête. Qui a tué qui ? Et pourquoi ? 

11/04/2025, 07:30

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Franchir la ligne qui sépare l'amour du danger

BONNES FEUILLES - Inséparables depuis douze ans, Alix et Élodie voient leur relation basculer lors d’une soirée arrosée. Sous le charme magnétique de Déborah, Alix succombe à un coup de foudre qui bouleverse sa vie. 

11/04/2025, 07:00

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Josef Mengele

10/04/2025, 18:17

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Fin(s)

10/04/2025, 10:07

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Qui veut du mal à son couple, et pourquoi ? 

BONNES FEUILLES - Molata, Suède. Un soir de juillet, une femme disparaît sans laisser de traces. Un an plus tard, à la même date exactement, c’est au tour de son conjoint d’être grièvement blessé. 

10/04/2025, 09:00

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Dans le sillage des souvenirs, une Judith en héritage

Avec Les Secondes chances, Frédéric Couderc revient en librairie en avril 2025, fidèle à son goût des récits entrecroisés où l’intime épouse les soubresauts de l’Histoire. L’auteur s’empare ici du legs invisible de la guerre d’Algérie, pour interroger, à travers la transmission familiale, les persistances d’un passé enfoui.

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Un vent de renouveau : du rêve à la trahison

BONNES FEUILLES - Wiesbaden, 1961. Alors que le Café Engel a retrouvé sa gloire d’antan grâce à Hilde, celle-ci se voit disputer la gestion de l’établissement familial... par son propre frère ! Wilhelm, dont les rêves de cinéma se sont brisés, veut à tout prix être sous le feu des projecteurs, quitte à évincer sa sœur. 

10/04/2025, 08:00

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L'auteur d'une trilogie Millenium revient avec Tenebrae

BONNES FEUILLES - À la fin des années 80, deux jeunes hommes traversent l’Europe au volant d’une décapotable. Ils enchaînent les fêtes, les excès, et refont le monde en citant Céline, Hemingway ou Leonard Cohen. Mais, quand leur voyage les entraîne jusqu’au Pays basque, tout dérape.

10/04/2025, 07:00