ESSAIS - Ce que l’on sait d’elle : Sonia Mabrouk est née le 17 décembre 1977 à Tunis. Nationalisée française en 2010. Très jeune elle baigne dans les hautes sphères de la politique tunisienne, son grand-père n’est autre que Mongi Mabrouk, Ministre du commerce et compagnon de route de Habid Ben Ali Bourguiba, Président de la République tunisienne de 1957 à 1987, fer-de-lance du mouvement pour l’indépendance de la Tunisie.
Le 11/06/2021 à 13:32 par Jean-Luc Favre
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11/06/2021 à 13:32
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Un grand réformateur qui s’ingénia à moderniser l’éducation, réduire également les inégalités sociales entre les femmes et les hommes, accentuant progressivement le développement économique, tout en menant une politique étrangère équilibrée, avec la France notamment en maintenant un dialogue ouvert et intelligent afin de gommer les incidences d’un long Protectorat.
Nièce aussi de Hédi Mabrouk, ancien Ambassadeur de Tunisie en France, puis Ministre des Affaires Etrangères. Sonia Mabrouk est donc particulièrement bien née, dans un pays d’alors en pleine expansion et qui s’impose désormais comme l’un des piliers de cette région tumultueuse du globe. D’ailleurs fort bonne élève, elle obtient son bac à l’âge de 16 ans, avant de poursuivre des études supérieures à l’Institut des Hautes Etudes de Commerce de Carthage, où elle enseignera par la suite.
Il semble qu’elle soit attirée dans un premier temps par la profession d’enseignante où elle excelle ; et pourtant sa vie rapidement bifurquera vers le journalisme avec une première collaboration déterminante auprès du magazine Jeune Afrique.
Très vite repérée grâce à sa plume intelligente et quelque peu rebelle, elle poursuit sa carrière sur Public Sénat, pour rejoindre Europe 1 et CNews, de quoi en faire pâlir plus d’un, au sein d’un milieu médiatique miné par les railleries et les jalousies.
Il n’empêche qu’elle aime se battre, non moins pour défendre ses idées que sa carrière, connue pour son franc parler aux idées larges, qui d’ailleurs n’est pas sans rappeler le parcours d’une autre consœur, en la personne d’Elisabeth Lévy, avec quelques différences de ton toutefois. On se souvient d’ailleurs d’un débat fameux, autant qu’houleux entre les deux journalistes qui faillit bien tourner au vinaigre.
Côté politique, difficile de classer Sonia Mabrouk sur le flanc gauche, même si elle se défend ardemment des récupérations. Elle a pour habitude de dire et d’écrire indépendamment ce qu’elle pense dans un langage direct qui lui vaut néanmoins quelques suspicions légitimes ; comme en témoigne un précédent ouvrage adroitement intitulé Douce France où est (passé) ton bon sens, lettre ouverte à un pays déboussolé paru chez Plon en 2019, dans lequel elle donne déjà le ton de ses véritables aspirations souterraines.
Sonia Mabrouk aime la France, cela va de soi, mais pas n’importe laquelle, celle des entrailles de la terre, avec ses doux terroirs. Elle s’y imprègne, elle y vit pleinement, elle jubile presque d’entretenir avec son pays d’adoption une telle osmose.
Mais elle semble triste et révoltée aussi de voir progressivement s’égrener une France rurale au profit d’une économie supra-active, soutenue par des politiques successives parfois aveugles et acharnées, au mépris du bon sens des classes dites populaires.
« Réveille-toi, tant il y a urgence. Urgence de partir à la (re)conqûête du bon sens oublié. Car dans différents domaines, la voix de la sagesse populaire a été délaissée, lorsqu’elle n’a pas été tout bonnement confisquée », et dont la profondeur instantanée rappelle le roman visionnaire de Jean-Baptiste de Froment, Etat de nature, paru aux Forges du Vulcain, mais dans un autre genre celui-là.
Administrer intellectuellement le bon sens paysan sans tomber dans le populisme psychotique, relève sans aucun doute de la prouesse, surtout quand on est née tunisienne, donc inévitablement étrangère en apparence, aux coutumes et usages d’un pays tiers.
Proposition fausse évidemment en ce qui concerne la journaliste, qui a appris à se méfier des sombres déformations linguistiques, en prônant tout au contraire « un petit air de liberté ».
La liberté ! Il n’empêche que l’ouvrage dérange dès sa parution. On peut même dire qu’il secoue les élites, on ne le lui pardonnera pas à Sonia, « la beurette de service », de mettre les pieds dans le plat. De dire tout haut, ce qu’une majorité pense tout bas. Sacrée claque pour les intellectuels bien-pensants, dont les ritournelles vides de sens finissent par être singulièrement agaçantes, voire littéralement stériles. Au royaume des faux-culs, tout le monde finalement peut devenir roi ! N’écrit-elle pas aussi de manière quasi suicidaire, « L’Islam doit se soumettre aux lois de la République ». La journaliste qui aime aussi fréquenter passionnément et avec une humble curiosité les églises chrétiennes, est-elle pour ainsi dire devenue folle ?
Et bien non ! Sonia Mabrouk revendique ce qu’elle écrit, avec un système d’argumentations qui laisse souvent pantois dans ses combinatoires, tant il parait judicieux et au cœur du débat.
Il n’en fallait pas moins pour qu’elle réitère et approfondisse son propos initial avec la parution récente d’un ouvrage singulièrement percutant, Insoumission française. Décoloniaux, écologistes radicaux, islamo-compatibles… les véritables menaces.
Un court essai, à peine plus d’une bonne centaine de pages, dans lequel la journaliste prétend révéler, le malaise français, qui tend inévitablement vers le déclin civilisationnel.
Certes, elle n’est pas la seule, à prôner cette idée, d’autres l’ont fait avant elle, parmi lesquels de célèbres écrivains, on songe par exemple à Houellebecq dont le style incisif ravive les peurs endormies tout en romançant les pires calamités, même quand le ton adopté dans certains de ses livres s’avère amer et fortement désobligeant…
Il n’empêche que le présent ouvrage jette encore un pavé dans la mare, en éprouvant non seulement l’espace identitaire qui semble être le nôtre, mais plus encore en montrant du doigt les apories d’une pensée à bout de souffle, quand ce n’est pas le système tout entier qui est visé.
Et à qui la faute ? L’histoire peut-être avec son cortège d’erreurs et d’incompréhensions ? Les politiques de tout bord, qui depuis plus d’un demi-siècle ont renoncé aux vrais débats ? Les influences extérieures, comme aux Etats-Unis notamment, pays champion des minorités exclusives et excessives qui font la pluie et le beau temps. La liste est longue des fautifs en la matière, soyons-en certains. Avec évidemment un mauvais retour de manivelle. La France se délite en profondeur, elle perd son âme et son authenticité, sa sacralité millénaire, mais aussi sa conscience progressiste et sa grande tolérance qui vaut pour vertus séculaires.
La question que je me pose quant à moi, après avoir absorbé par les deux bouts, ce livre décapant : N’est-il pas encore temps de faire tomber les masques ? N’est-il pas urgent de réinstruire un débat national qui ne soit pas le fruit de politiques mensongères et serviles ? N’est-il pas temps de revendiquer un devenir « transcendant », qui ne soit pas que le jeu improbable des idéologues religieux et sectaires, quand ils ne sont pas solidairement totalitaires et meurtriers. N’est-il pas encore temps de réinventer la France de l’égalité, de la fraternité et de la liberté, qui ne soit pas soumise aux intérêts planétaires. Une France juste et à l’endroit, qui jamais ne faillit aux nobles causes, mais qui au contraire regarde devant elle avec sérénité.
Ouvrage donc à lire sans aucune modération. Merci Sonia Mabrouk pour avoir à juste titre et sans aucun ménagement, titillé nos oreilles !
Insoumission française - Editions de l’observatoire - 2021 - 9791032905708 - 16 €
Douce France - Plon - 2019 - 9782259276825 - 19 €
Paru le 05/09/2019
171 pages
Plon
19,00 €
Paru le 14/04/2021
126 pages
Editions de l'Observatoire
16,00 €
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Falsetto
16/06/2021 à 13:44
"Côté politique, difficile de classer Sonia Mabrouk sur le flanc gauche..."
Bel euphémisme pour une personne adepte de la droite dure.
NAUWELAERS
16/06/2021 à 21:00
NON Falsetto, désolé, vous n'avez pas compris...
Ce n'est pas «la droite la plus dure» dont il est question avec Sonia Mabrouk.
Assez de ces caricatures mensongères....
Et songez que les errances extrêmes d'une certaine «gauche» sont les mines sur lesquelles le vrai progressisme risque de sauter !
Merci à Jean-Luc Favre pour cette critique pertinente et nuancée.
Merci vraiment.
Et si Mabrouk gêne, eh bien dans son cas c'est une qualité selon moi...
CHRISTIAN NAUWELAERS
NAUWELAERS
16/06/2021 à 22:11
D'accord avec la conclusion de Jean-Luc Favre en ajoutant cela, qui me paraît essentiel: prenons garde que la situation sanitaire ne finisse par institutionnaliser un vrai recul gravissime de nos libertés...
Elles sont beaucoup plus vite perdues que (re)conquises !
Les masques ne tombent qu'à l'extérieur -et encore, pas partout...
Et en faire une fête prouve à quel point les mentalités ont été forgées ou rapetissées et déformées par un certain pilonnage médiatique incessant.
Au figuré, les masques sont loin de ne plus polluer l'espace public, le champ politique et médiatique.
Le passe sanitaire pour notre bien...mais insultes présidentielles contre quiconque s'insurge contre les dangers réels de la 5G qu'on nous impose !
Là, grand silence...
Sinon autre chose.
Un certain parallélisme existe entre l'immigrée de grand luxe et l'excellentissime (hyper)pro Sonia Mabrouk, orIginaire d'une famille politique de haut niveau, en Tunisie; et puis, celle qui est comme son vis-à-vis, d'une autre sensibilité peut-être mais pro, avec une trajectoire un peu comparable à Sonia Mabrouk: Léa Salamé sur France Inter...
Lorsqu'une autre journaliste politique de cette dernière chaîne, ancienne du «Figaro» (ce qui est piquant !) relie l'amour de la France et du terroir à l'extrême droite, je vois rouge (et non pas brun, contrairement à certains clichés imbéciles et totalement mensongers que Mabrouk déconstruit à tour de bras ou de phrases justes et imparables).
Il est quand même incroyable que les habitants de foules de pays, en dépit de la mondialisation imposée, puissent être immensément attachés à leur pays et à leurs us et coutumes, leur religion etc.
Sans que l'on n'y voie le moindre problème.
Et l'amour normal et profond, intense et fervent de la France est diabolisé et «extrême droitisé» par des marchands de malhonnêteté intellectuelle calamiteux !
«Nation» est un gros mot pour certains...mais il faudrait à l'inverse se pâmer pour une «start up nation» !
Les faisans de la vie sociétale et intellectuelle sont souvent en parfaite contradiction avec leurs propres idées; des exemples précis existent notamment par rapport à un certain hebdo dont la haute conscience morale se voulant progressiste s'est plus d'une fois trouvée cruellement démentie par les faits, dans la vie triviale et réelle...!
Et un autre encore, récemment condamné en justice à dédommager un collaborateur injustement licencié par des calomnies soutenues par une boîte extérieure -et payée pour ça.
La tartufferie ne peut jamais avoir gain de cause.
Le vrai progressisme doit se débarrasser de tels chancres, de telles pratiques indignes.
Qui font penser à des pratiques abjectes d'épuration...
En résumé, veiller à ne pas dévier d'une ligne droite qui va de la justesse (des faits) à la simple justice.
Loin des dérives et félonies d'une idéologie qui tend à devenir totalitaire comme toute idéologie qui veut plier le réel à ses diktats.
CHRISTIAN NAUWELAERS
NAUWELAERS
16/06/2021 à 22:16
D'accord avec la conclusion de Jean-Luc Favre en ajoutant cela, qui me paraît essentiel: prenons garde que la situation sanitaire ne finisse par institutionnaliser un vrai recul gravissime de nos libertés...
Elles sont beaucoup plus vite perdues que (re)conquises !
Les masques ne tombent qu'à l'extérieur -et encore, pas partout...
Et en faire une fête prouve à quel point les mentalités ont été forgées ou rapetissées et déformées par un certain pilonnage médiatique incessant.
Au figuré, les masques sont loin de ne plus polluer l'espace public, le champ politique et médiatique.
Le passe sanitaire pour notre bien...mais insultes présidentielles contre quiconque s'insurge contre les dangers réels de la 5G qu'on nous impose !
Là, grand silence...
Sinon autre chose.
Un certain parallélisme existe entre l'immigrée de grand luxe et l'excellentissime (hyper)pro Sonia Mabrouk, orIginaire d'une famille politique de haut niveau, en Tunisie; et puis, celle qui est comme son vis-à-vis, d'une autre sensibilité peut-être mais pro, avec une trajectoire un peu comparable à Sonia Mabrouk: Léa Salamé sur France Inter...
Lorsqu'une autre journaliste politique de cette dernière chaîne, ancienne du «Figaro» (ce qui est piquant !) relie l'amour de la France et du terroir à l'extrême droite, je vois rouge (et non pas brun, contrairement à certains clichés imbéciles et totalement mensongers que Mabrouk déconstruit à tour de bras ou de phrases justes et imparables).
Il est quand même incroyable que les habitants de foules de pays, en dépit de la mondialisation imposée, puissent être immensément attachés à leur pays et à leurs us et coutumes, leur religion etc.
Sans que l'on n'y voie le moindre problème.
Et l'amour normal et profond, intense et fervent de la France est diabolisé et «extrême droitisé» par des marchands de malhonnêteté intellectuelle calamiteux !
«Nation» est un gros mot pour certains...mais il faudrait à l'inverse se pâmer pour une «start up nation» !
Les faisans de la vie sociétale et intellectuelle sont souvent en parfaite contradiction avec leurs propres idées; des exemples précis existent notamment par rapport à un certain hebdo dont la haute conscience morale se voulant progressiste s'est plus d'une fois trouvée cruellement démentie par les faits, dans la vie triviale et réelle...!
Et un autre encore, récemment condamné en justice à dédommager un collaborateur injustement licencié par des calomnies soutenues par une boîte extérieure -et payée pour ça.
La tartufferie ne peut jamais avoir gain de cause.
Le vrai progressisme doit se débarrasser de tels chancres, de telles pratiques indignes.
Qui font penser à des pratiques abjectes d'épuration...
En résumé, veiller à ne pas dévier d'une ligne droite qui va de la justesse (des faits) à la simple justice.
Loin des dérives et félonies d'une idéologie qui tend à devenir totalitaire comme toute idéologie qui veut plier le réel à ses diktats.
CHRISTIAN NAUWELAERS
kujawski
17/06/2021 à 09:46
L' "info en continu", le pilonnage des invité(e)s par interruptions incessantes (quand ils/elles n'appartiennent pas à l'idéologie mainstream, c'est du blitzkrieg), l'impossibilité pour elles/eux de terminer une phrase, l'impasse sur tout débat de fond, tel est le "déclin civilisationnel" auquel Sonia Mabrouk apporte un concours militant.
NAUWELAERS
17/06/2021 à 13:19
Kujawski,
Le format d'une interview ne dépend pas du ou de la journaliste.
Je préfère les débats de fond aux discussions superficielles où le clash est presque la règle, histoire de faire du buzz ensuite...
Pour les parodies de débats où toute complexité, toute analyse un peu sérieuse est proscrite, direction une sommité médiatique importée de Tunisie: Hanouna...!
(Entre autres.)
Et les constatations de Mabrouk gênent, c'est évident...
Les basses attaques d'extrême droitisation dont elle a été victime prouve qu'un certain journalisme est avant tout militant.
Et pour moi et bien d'autres, il y a gauche et gauche...
Il y a une bonne cinquantaine d'années, une certaine gauche tapageuse se voulait maoïste !
Et plus tard soutint l'avènement des Khmers rouges...
Qui croit aux bonnes dictatures -qui emprisonnent, torturent et tuent -perd toute crédibilité à mes yeux.
Le déclin d'un certain idéal de gauche -Jaurès, Hugo, jusqu'au grand Cavanna -on en parle ?
Sans extrême droitisation, d'une extrême bêtise contre-productive ?
CHRISTIAN NAUWELAERS
kujawski
17/06/2021 à 14:51
Bonjour,
Mon commentaire ne se voulait pas "de gauche". Sur le boulet des monstruosités staliniennes ou khmères, la "gauche" est allée aussi loin qu'elle le pouvait dans l'autocritique.
Non, je faisais allusion à une idéologie "mainstream" qui enserre l'esprit critique dans des formats télévisuels et radiophoniques incompatibles avec le temps du recul et de la réflexion. Avec pour effet un assèchement mortel du débat d'idées.
Navré, mais c'est ainsi : Sonia Mabrouk est une militante de cette défaite quotidienne.
NAUWELAERS
17/06/2021 à 23:14
kujawski,
Lisez plutôt ses essais brillants et fervents et les interviews d'elle- où elle répond !
Si elle interroge un politique en quinze minutes, elle ne peut absolument pas instaurer un grand débat d'idées, pas plus que nous ne pourrions le faire à sa place.
Quand on veut noyer son chien, on dit qu'il a la rage...!
CHRISTIAN NAUWELAERS
Aurelien Terrassier
08/06/2023 à 17:26
Sonia Mabrouck est plus une leader d'opinion qu'un journaliste. Sonie Mabrouck est la nouvelle égérie neo-reac de la droite dure et de l'extrême droite en s'en prenant aux progressistes et ecologistes radicaux, elle ne cesse d'interrompre ses invités quand ce sont des élu.e.s de gauche. https://www.acrimed.org/Sonia-Mabrouk-militante
NAUWELAERS
09/06/2023 à 11:46
Aurelien Terrassier,
Vos imprécations ont deux ans de retard !
Mabrouk est musulmane et attachée à la culture chrétienne.
Quand elle a reçu Sandrine Rousseau l'extrémiste pour son entretien sur Europe 1, même Rousseau a confessé n'avoir senti «aucun mépris» de la part de Mabrouk.
Pourtant aux antipodes de Sandrine Rousseau.
Cela dans le portrait que lui consacra «Télérama» tout récemment (à Mabrouk).
Du n'importe quoi avec vous.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Aurelien Terrassier
09/06/2023 à 12:01
Christian Nauwaelers Non ce n'est pas n'importe quoi Sonia Mabrouk coupe la parole plusieurs fois à ses invités quand ils et elles sont de gauche. J'ai mis un lien que vous n'avez pas lu visiblement. Sonia Mabrouk est une éditorialiste neo-reac comme sa conseur Eugénie Bastie et quand la première se rapproche des catholiques integristes en faisant l'éloge des messes en latin, c'est tout aussi déplorable qu'inquietant de voir cette idéologie bourgeoise conservatrice avec beaucoup d'audiences malheureusement mais ça ne vous dérange pas je vois.
NAUWELAERS
09/06/2023 à 20:43
Non, Aurelien Terrassier (toujours vous du matin au soir, mais je suis insubmersible)) mais l'islamisme intégriste anti-féministe, contre lequel luttent de vraies féministes iraniennes, afghanes, pakistanaises et autres, vous adorez !
Mais vous êtes un vrai progressiste:la merveilleuse et indispensable écriture dite inclusive va délivrer toutes les femmes vraiment opprimées...
Elles ne le savent pas mais je leur ferai savoir que vous et ceux et celles qui vous ressemblent vont les sauver !
CHRISTIAN NAUWELAERS
chrinau@gmail.com
Aurelien Terrassier
10/06/2023 à 13:13
Christian Nauwaelers S'agissant de feministes pakistanaises et iraniennes, elles lutteraient aussi bien contre les catholiques integristes qui les empêcheraient d'avorter, d'avoir recours à la Pma ou de mourir dans la dignité. La lutte contre tous les intégrismes à un vrai sens ce qui n'est pas le cas de Sonia Mabrouk aujourd'hui soutenu par les christianistes.
Aurelien Terrassier
10/06/2023 à 13:20
Certes en Iran et au Pakistan, le voile est un instrument politique de soumission mais pas en France c'est l'inverse et des femmes sont victimes d'agression islamophobes que Sonia Mabrouk minimise en bloc car pour elle le voile est uniquement un vêtement de soumission politique. Alors les leçons, vous pouvez vous les gardez!
JBD
19/06/2021 à 20:31
Naturalisée serait plus juste que nationalisée...