HIVER2024 - « J’ai un ami bipolaire. Il s’appelle Solal. Ce livre raconte son histoire vraie. Du jour où je l’ai poussé vers la phase haute la plus terrible de sa vie à sa chute. De sa renaissance aux premières années de son tour du monde à pied.
Le 05/12/2023 à 07:30 par Hocine Bouhadjera
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BONNES FEUILLES - Ce livre décrit ce que ça peut être que d’être bipolaire quand on a autour de vingt-cinq ans. Il interroge la frontière entre l’anxiété et le trouble psychiatrique. C'est un livre sur la banalité de l’angoisse et la peur de mourir.
C’est aussi une histoire d’amitiés : deux jeunes hommes liés par quelque chose comme le destin, ou tout au moins une connexion narrative. J’ai poussé Solal à rompre sa sobriété, à boire la première bière qui l’a précipité quelques mois plus tard du haut d’un balcon, et qui a failli le tuer. J’ai mis fin à une autre phase haute qui l’avait envoûté en Bulgarie, un an après le début de sa marche.
C’est aussi un livre sur l’ivresse, sur le mouvement et la lumière. »
Dans son premier ouvrage, Louis Vendel ne crée ni personnages fictifs ni récits imaginaires, mais s'appuie exclusivement sur des faits véridiques. Malgré cela, son livre se lit comme un roman, captivant et ancré dans la réalité. Il utilise la narration littéraire pour mettre en avant une éthique du récit.
Les éditions du Seuil nous en proposent les premières pages en avant-première :
Louis Vendel, âgé de vingt-neuf ans, n'avait initialement pas envisagé une carrière d'écrivain à la suite de ses études. Cependant, son chemin a changé lorsqu'il a créé plusieurs publications littéraires, dont la Lettre Zola. Ces expériences dans le domaine de la presse l'ont finalement poussé à se lancer dans l'écriture. Son premier roman s'intitule Solal ou la Chute des corps.
DOSSIER - Rentrée d'hiver 2024 : les sorties de livres à ne pas manquer
Par Hocine Bouhadjera
Contact : hb@actualitte.com
Paru le 05/01/2024
297 pages
Seuil
20,00 €
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Jasper the disaster
05/12/2023 à 14:25
C'est quand même un peu clicheton tout ça : la bipolarité, c'est déjà un peu has-been comme thème, non ? Et puis, faudrait un peu soigner le style : "t'es ouf ", "wow, t'es sérieux, mec ! " Tous ces trucs seront périmés dans deux mois...
Solal HOHN
11/12/2023 à 15:40
Il retranscrit la réalité de nos dialogues 😉
Et je connais aucun bouquin qui traite d'aussi près la bipolarité à part peut être le yoga de carrière
Après je suis évidemment partial étant le solal du bouquin
À voir dans quelques mois si ça sera périmé mister disaster !
Jasper the disaster
12/12/2023 à 08:39
Je suis bipolaire et je trouve que ça sonne "littereux". La référence à "yoga" est d'ailleurs parlante. C'est un très mauvais livre de Carrère, narcissique et complaisant. Les maniacos ont toujours tendance à penser que leur "maladie" les rend intéressant. C'est une erreur. J'en connais beaucoup de stupide. De là à en faire un sujet ... Sinon, le seul à peu près potable est le livre de Delphine Le Vigan. Ceci dit, bon courage, solal ! Même si nous avons de sublimes moments !
solalhohn@gmail.com
12/12/2023 à 09:49
Je suis d accord sur yoga de Carrère, très peu fan non plus
Sur le sujet intéressant ou pas, il faudrait voir le reste du livre peut être 😏
Salut !
gengi
17/05/2024 à 14:10
Je viens de finir le livre.
Autant l'écriture est plutôt bonne (malgré ce côté "littéreux" en effet repris par certains) mais le fond du problème me laisse perplexe. Avec un frère dans les addictions d'une part et une soeur religieuse (depuis 40 ans -burn out suite à un excès de travail lié à des manques communautaires avec les médocs qui vont avec la pauvre !) d'autre part à qui on a dit qu'ils étaient bipolaires par des psychiatres stupides et vu le parcours du premier et celui de Solal, je crois bien que le vrai problème est l’addiction (pour avoir également fait bon an mal an tout un parcours pendant de nombreuses années dans x choses pour comprendre la problématique de l’addiction : groupes de paroles etc.).
En attendant, Solal marche (et je connais ... ayant fait un trajet au long cours également) sa famille est derrière, espère, aime, aide ... l'argent avec !
Bref, cette expérience au long cours est sûrement quelque chose de bon sauf s'il traine (et se perd) avec les mauvaises personnes sur ce parcours comme bien d'autre voyageurs car c'est partout pareil ! Sylvain TESSON, malgré son écriture, s'est cassé la gueule de ce balcon parcequ'au fond il est alcoolique également et on ne peut pas être un stégophile dans cette condition ! Il a alors essayé de se reconstruire par "Les Sentiers Noirs" et si on peut louer ses initiatives, il n'en reste pas moins qu'il perd de sa crédibilité (j'ai suivi sa prose depuis longtemps).
En effet yoga de Carrère est hyper narcissique, ici il y a de la part de Louis Vendel ce regard extérieur peut-être mais il y a également des relents narcissiques. Et surtout ce fric jeté dans une alcoolisation excentrique !
Bonne continuation dans cette "folie" de cette longue marche vers un meilleur être pour qu'il en sorte quelque chose de bien, de trés bien même pour lui-même ... mais tout n'est pas une question de bipolarité !