La créatrice d'Harry Potter semble aujourd'hui plus connue pour des accusations de transphobie que pour l'univers magique qu'elle a imaginé en 1990. Sur Twitter, J.K. Rowling a encore une fois fait l'objet d'une polémique : dans un clip musical de l'activiste trans Faye Fadem, connue sous le nom de Trust Fund Ozu, la romancière est priée de « rentrer dans un corbillard ». Acteurs et soutiens s'offusquent contre ces menaces de mort, tandis que la chanteuse évoque le « danger et la menace » que représenterait J.K. Rowling envers les personnes transgenres.
Le 05/04/2022 à 15:47 par Clémence Leboucher
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Faye Fadem, ancienne batteuse du groupe américain Thank You Scientist, a lancé son projet solo en 2021 : Trust Fund Ozu. En plus de la musique, la jeune femme s'est également engagée dans les luttes LGBTQI+, étant elle-même transgenre. Sur Twitter, elle se bat régulièrement contre les tweets et opinions transphobes, défendant sa communauté et s'indignant contre les thérapies de conversion — toujours en vigueur dans trente États américains en 2020, selon France Inter.
Ce 31 mars, Trust Fund Ozu publie sur YouTube une nouvelle vidéo, « J.K. ROWLING DISS TRACK ». Le clip, inspiré par l'univers musical des années 1990 et les « clashs » du rap, évoque la transphobie et les messages polémiques postés par la romancière : « Pas besoin de lire vos livres pour savoir que vous avez un problème », chante-t-elle, poursuivant : « Je sais que vous voyez comme mes jambes sont belles avec cette jupe […] J'espère que ça vous fait mal. » La jeune chanteuse poste également la vidéo sur Twitter.
Mais c'est une des phrases clés de la chanson, « J.K. I hope you fit in a hearse » qui a provoqué de nombreuses réactions. Littéralement traduite par « J.K. j'espère que vous rentrerez dans un corbillard », ou « J.K. j'espère que vous passerez dans un corbillard », elle constitue, pour nombre d'utilisateurs, une véritable menace de mort envers la créatrice d'Harry Potter.
On le sait, les opinions de J.K. Rowling font aujourd'hui couler beaucoup d'encre. Depuis 2019, et son soutien à une scientifique affirmant que personne ne pouvait « changer son sexe biologique », elle a multiplié les attaques contre la communauté trans. Confondant sexe et genre, l'écrivaine s'oppose en mars 2022 à la Gender Recognition Reform Bill, réforme écossaise permettant aux personnes transgenres de modifier leur état civil plus rapidement.
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Accusée par de nombreux militants, elle est aujourd'hui considérée comme une T.E.R.F (Trans Exclusionary Radical Feminist, une pensée féministe qui exclut les femmes trans), mouvance très décriée rejetant l’affirmation selon laquelle les femmes trans sont des femmes, et souhaitant l’exclusion des femmes trans des espaces féminins.
Face au clip publié sur Twitter, l'acteur James Dreyfus — fervent soutien de la romancière — annonce avoir déposé une plainte auprès des modérateurs de Twitter concernant le message de Fadem, en violation apparente des conditions d'utilisation de la plateforme. La réponse du réseau social est immédiate : « Après avoir consulté les informations disponibles, nous vous informons que TrustFundOzu n'a pas enfreint nos politiques de sécurité. »
Publiant la réponse dans ce tweet, il s’indigne : « Dire que "les femmes sont des femmes" = mal. [...] À l'aide. » L'acteur avait déjà suscité la colère des militants, en février 2021, taxant les activistes trans d'« hommes en jupe misogynes ». Le 2 avril, Twitter a finalement retiré l'une des versions du clip.
Plusieurs utilisateurs de Twitter, dont Sandie Surely, soutiennent la romancière : « Vous défendez si bien les femmes, mais tout cela doit vous peser. Merci et tenez bon, ceci ne devrait arriver à personne. » J.K. Rowling a elle-même mis en avant la vidéo, soulignant que de nombreuses personnes l'avaient menacé de mort, mais qu'elle saluait « le côté plus rare, très 90s » des invectives de Trust Fund Ozu.
Les menaces de mort contre J.K. Rowling ne sont pas une nouveauté : en novembre 2021, la police avait dû intervenir après que des militants aient pris une photo devant sa maison. Elle ajoutait sur Twitter qu’en juillet 2021, « une bombe artisanale avait été placée dans [s]a boîte à lettres ».
Face à l'insistance de son combat envers les personnes trans, Twitter et son entourage se polarisent : elle est écartée de l'émission Harry Potter : Retour à Poudlard, dans laquelle on ne l'aperçoit que via des interviews de 2019. Le casting d'Harry Potter et des Animaux Fantastiques s'engage par ailleurs pour la défense des personnes transgenres : « Les femmes trans sont des femmes, les hommes trans sont des hommes. Chacun devrait avoir le droit de vivre entouré d’amour sans être jugé. » avait assuré pour sa part Rupert Grint, qui incarnait Ron dans la saga cinématographique Harry Potter, au journal US Weekly.
Une véritable opposition donc, visible sur les réseaux comme dans la réalité. La chanteuse Trust Fund Ozu, surprise par l'impact et la polémique créés par son clip, s'est défendue sur Twitter, en postant une seconde version « à partager chaque fois que J.K. Rowling poste des conneries transphobes (aujourd'hui) ».
À LIRE : Pour Stephen King, Rowling se plante sur les femmes trans (mais en a le droit)
C'est dans un thread Twitter plus explicatif que la jeune femme, qui a elle-même fait l'objet de menaces, s'est expliquée. « Je n'ai jamais dit que j'espérais que Rowling meure. J'ai dit "j'espère qu'elle rentrera dans un corbillard". Elle pourrait conduire le corbillard en question ! ». Très engagée pour la cause LGBTQI+, Faye Fadem ajoute : « Elle a fait le choix conscient de me cibler parce qu'elle se sentait menacée par une jeune femme trans. »
Si son clip vidéo n'a pas fait l'unanimité, plusieurs militants lui ont apporté leur soutien. « Vous venez ici pour dire “mais vous l’avez menacée de mort”. Or, je suis seulement une artiste qui n'a aucun moyen de s'exprimer », a ajouté Fadem, qui pointe la forte exposition accordée à son clip par Rowling, laquelle dispose d'une audience de 14 millions d'abonnés sur Twitter.
La jeune femme a d'ailleurs profité de la polémique pour rappeler les conséquences d'un sujet qui lui tient à cœur : « Il y a des lois en cours d'adoption qui pousseront activement les jeunes transgenres au suicide. J.K. est là, à promouvoir les thérapies de conversion, alors dites-moi : qui est la vraie menace ? »
Selon une étude conjointe des universités d'Harvard et du Massachusetts, publiée dans Jama Psychiatry, les personnes exposées très tôt à ces thérapies, précisément avant l'âge de dix ans, ont quatre fois plus de chances de tenter de se suicider que si elles n'y avaient pas été confrontées.
Via New York Post, Daily Mail
Crédits : J.K. Rowling, Facebook
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16 Commentaires
NAUWELAERS
05/04/2022 à 21:33
Avant l'âge de...dix ans ?
Des trans de six ou huit ans...?
Donc on change le sexe de jeunes enfants.
Pour quelles conséquences ensuite ?
On marche sur la tête.
La démarche trans doit être réservée à des adultes pleinement lucides et volontaires, et évidemment respectée.
Sans transphobie.
Changer le sexe de jeunes enfants, qui donc ose vouloir cela ?
C'est abject.
Comme la pédophilie qui au siècle passé était promue par des supposés progressistes qui aujourd'hui font profil très bas dès qu'on rappelle ces errements-là !
Des années 60, 70, 80...
Et souhaiter qu'une personne puisse entrer dans un corbillard, c'est comme lui souhaiter une belle ballade en bus ou en train ?
Ou c'est une menace de mort ?
On menace de mort et puis on n'assume même pas...
La cause trans est on ne peut plus mal défendue avec des extrémistes de ce genre.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Gael
07/04/2022 à 09:36
Nauwelaers - je vous recommande la lecture de cet article de Médiapart : https://www.mediapart.fr/journal/france/040422/comment-les-mineurs-trans-sont-pris-en-charge-face-la-desinformation-des-medecins-racontent
Des soignant.e.s expert.e.s de ces quesstions donnent des éléments sur les personnes qu'elles rencontrent et les solutions proposées, graduées selon leur âge. Cela vous donnera des éléments concrets sur lesquels baser votre avis. Il n'y est pas question de changement de sexe - pour reprendre votre expression - sur des enfants de six, huit ou dix ans. Les médecin.e.s qui s'expriment dans cet article ne mettent pas la poussière sous le tapis et proposent aux personnes concernées des réponses adaptées à leur âge et à leur parcours. On est loin du fantasme.
Si vous n'avez pas d'accès à Médiapart, laissez-moi une adresse mail en commentaire et je me ferai un plaisir de vous offrir cet article.
Bonne journée,
NAUWELAERS
07/04/2022 à 22:41
Bonjour Gael,
Non je n'ai pas accès à la totalité de cet article.
Je veux bien en prendre connaissance, pour m'informer.
Mais qu'on dépolitise ce débat: cette question grave n'est pas le domaine réservé de Zemmour et Booba.
Donc j'espère que la suite de l'article s'éloigne des polémiques préélectorales, ce qui ne m'intéresse pas du tout.
Il s'agit d'un problème réel de société.
En tout cas, l'hétérosexualité n'a pas à être attaquée systématiquement comme par un collaborateur de «Libération» qui, il y a quelques mois, a cru très judicieux de s'en prendre aux «hétérobeaufs».
Je préfère ne même pas commenter...
On ne fait pas progresser une cause avec des attaques aussi injustes et imbéciles (bon cela m'a échappé mais j'arrête ici).
En signe d'ouverture et de bonne volonté, je divulgue mon adresse courriel -outre mon patronyme véritable, loin de l'anonymat privilégié sur le web.
J'assume ce que j'écris.
CHRISTIAN NAUWELAERS
chrinau@gmail.com
Aradigme
06/04/2022 à 13:28
Si mon voisin se prend pour Napoléon, cela ne me pose pas problème. S'il se promène dans la rue, habilé avec l'uniforme vert de colonel des chasseurs, pas de problème non plus. Je me permettrai juste un sourire discret. S'il parle régulièrement à la presse du mal etre que lui cause le manque de reconnaissance universelle de son statut de génie impérial, passe encore, mais point trop n'en faut. Son exhibition d'une victimisation affirmée pourrait devenir agaçante à la longue.
Qu'il ne s'attende en tous cas pas pas à ce que je crie "Vive l'empereur" à chaque fois qu'il passe devant chez moi. Il y a des limites à tout. Enfin le jour où il menacera de mort ceux qui ne l'appellent pas "Sire" et qui refusent de l'accompagner pour charger à Waterloo, il faudra probablement l'interner.
Gael
07/04/2022 à 09:41
Vous faites des amalgames qui laissent fort à penser que vous avez une connaissance fort limitée des questions liées à la transidentité et des personnes concernées. Cela arrive à tout le monde de ne connaître que peu de choses à un sujet, mais le minimum serait peut-être tout simplement de vous faire. A moins que tenir des propos discriminatoires envers les personnes trans vous convienne. C'est un point de vue, c'est certain.
Aradigme
07/04/2022 à 11:46
Bonjour Gael,
Notre époque ne manque pas de petits juges qui rêvent de faire taire quiconque n'est pas d'accord avec leur interprétation du réel, quitte à menacer les dissidents de mort. Ces fanatiques péremptoires, les mouvements sectaires en génèrent à la pelle, quelle que soit leur nature. Ils se posent publiquement en victimes alors que ce sont eux qui agressent avec violence tous ceux qui n'acceptent pas leur doxa telle qu'ils l'ont rêvée.
Je préfère le débat contradictoire et la liberté de discussion à leur approche coercitive. Chacun son point de vue.
Salutations
Aradigme
Gael
07/04/2022 à 22:11
Je suis troublé par votre réponse qui n'a pas grand chose avec votre premier message.
Dans celui-ci, vous indiquiez, si vous me permettez de résumer et certainement de simplifier votre propos, que vous ne considérez pas qu'il soit raisonnable de considérer qu'une femme trans, par exemple, est une femme.
Dans votre réponse, vous partez sur un tout autre sujet : la tendance à l'agressivité et à la victimisation.
Ces deux sujets n'ont que peu de choses à voir. Dans votre publication initiale, vous n'hésitiez pas à tenir une position résolument transphobe. Ca n'est pas exactement un appel à la paix et au dialogue, sans pour autant que vous nous expliquiez pourquoi donc vous tenez des propos aussi forts à l'égard d'un groupe très conséquent de personnes. Peut-être qu'avant de regretter l'agressivité de notre époque, vous pourriez vous passer de telles remarques et ainsi ne pas alimenter la discorde. Vous pouvez imaginer que lire des propos de cette nature est difficile pour des personnes en questionnement sur leur orientation de genre. Vous ne connaissez visiblement pas ces difficultés (qui, soit dit en passant, poussent un grand nombre d'adolescent.e.s au suicide). Peut-être pouvons-nous ne pas accentuer ces difficultés avec des propos qui ne sont pas montre d'une grande tolérance ?
Cette conception est valable pour J.K. Rowling qui a tenu plus d'une fois des propos injurieux à l'égard des personnes trans. Je comprends que leur accumulation mène à un certain agacement que cette autrice n'a jamais cherché à apaiser. Loin de là. Cela ne justifie pas tout, mais il ne faut pas oublier dans cette brève le passif et la puissance du capital social de Rowling.
NAUWELAERS
08/04/2022 à 22:58
Mais il y a des cas de jeunes personnes qui ont changé de sexe et qui en souffrent très fort et ont perdu tout équilibre !
On ne doit pas cacher ce qui gêne, désolé !
Cela existe et c'est gravissime, inutile de parler de transphobie pour justifier l'injustifiable.
C'est de la mutilation de personnalité.
C'est scandaleux.
Criminel !
Non, le mot «transphobie» ne peut justifier de telles ignominies.
Aradigme
11/04/2022 à 09:50
Bonjour Gael,
Je vous explique le lien entre les deux textes. Ma réponse prend d'abord en compte votre phrase: " le minimum serait peut-être tout simplement de vous taire". Je ne me laisse pas réduire au silence.
En second point, je ne tiens pas une position transphobe. Je n'ai pas peur des trans, ce qui est la signification exacte de transphobie, et je ne leur souhaite aucun mal. Je ne vois aucune raison pour qu'ils ne vivent pas leur vie comme ils l'entendent, et pour tout dire, ils m'indiffèrent autant que les philatélistes.
Par contre, je ne leur reconnais pas le droit d'imposer leur vision du monde par la violence, verbale ou autre. N'oublions pas qu'on parle de menaces de mort et d'une bombe artisanale, simplement parce qu'une personne ne partage pas leur conception de la biologie et de la psychologie.
Je me pose d'ailleurs d'autres questions sur nombre de personnes qui s'emparent de ce phénomène. Les trans authentiques éprouvent bien des difficultés et sont donc occupés à les règler en silence, comme toutes les personnes qui souffrent de problèmes réels. Ils sont de plus très peu nombreux, comme le prouvent les études statistiques réalisées avant que le phénomène soit idéologisé.
Parmi les très nombreuses personnes qui font du tintamarre sur les réseaux sociaux en leur nom, beaucoup me paraissent se servir d'eux pour des raisons personelles. Certains estiment probablement avoir découvert une cause assez "porteuse socialement" pour leur permettre de se défouler et menacer de mort une personne célèbre sans risquer la réprobation de tous. D'autres veulent exercer un certain pouvoir sur la société en y diffusant des idéologies de leur cru et jouer au petit juge dès que quelqu'un "sort des clous" selon leur point de vue.
Ces personnes qui utilisent une cause à des fins de satisfaction personelle génèrent de ce fait des dommages dans une population enfantine ou adolescente à un moment où elle se trouve vulnérable, comme le fait remarquer à juste titre NAUWELAERS. Je refuse d'entrer dans leur jeu et d'accepter la représentation faussée du réel qu'elles tentent d'imposer par des moyens violents.
J'espère que ceci clarifie ma position.
Salutations
Aradigme
NAUWELAERS
07/04/2022 à 22:31
Aradigme,
Sans transphobie aucune, c'est vous qui avez raison selon moi.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Etienne Denis
06/04/2022 à 19:08
J'ai un peu de difficulté à comprendre le propos. C'est quoi, concrètement, le sexe biologique?
J'aurais tendance à me fier à une réponse scientifique (je pense entre autres à celle de https://cihr-irsc.gc.ca/f/47830.html ). Le bug, c'est que ça mène à une position selon laquelle l'énoncé « soutien à une scientifique affirmant que personne ne pouvait "changer son sexe biologique" » n'a rien de scandaleux.
Je suis d'accord avec l'idée qu'une femme trans est une vraie femme, mais là on est au niveau du genre (si je comprends bien), pas au niveau du sexe biologique (la génétique ne change pas, ni - selon ce que je comprends - plusieurs organes).
Selon le point de vue des militants pro-trans, quel est le problème avec « soutien à une scientifique affirmant que personne ne pouvait "changer son sexe biologique" »? J'essaie de comprendre.
John Smith
07/04/2022 à 07:05
Le sexe dépend des gamètes produites. Il y a deux types de gamètes. Et on ne peut changer le type de gamètes que l'on produit. Le "changement" de sexe est purement "cosmétique", et pose plus de problèmes qu'il n'en résout puisqu'il faut un suivi médical à vie alors que la prise en charge psychiatrique fait un très bon boulot avec les dysphoriques.
quant au genre, que ce soit les religieux essentialistes ou les transactivistes qui l'utilisent, c'est toujours la même saleté sexiste. Et encore une fois, les transactivistes montrent qu'ils ne valent pas mieux que les religieux quand il s'agit de nier la réalité et s'attaquer aux femmes.
Forbane
06/04/2022 à 19:25
« Je sais que vous voyez comme mes jambes sont belles avec cette jupe […] J'espère que ça vous fait mal. »
MDR.
On atteint le fond, on le traverse même.
#IStandWithJKRowling
Forbane
11/04/2022 à 13:59
Ca bouge enfin en Angleterre !
https://tradfem.wordpress.com/2022/04/09/cette-semaine-la-grande-bretagne-a-enfin-retrouve-la-raison-face-a-lextremisme-trans-et-a-crie-ca-suffit/
Extraits :
"C’est la semaine où la Grande-Bretagne a enfin retrouvé la raison. Nous avons atteint un point de basculement, lorsque des personnes de tous bords ont décidé que la folie devait cesser.
Mercredi, le Premier ministre a déclaré que les « mâles biologiques » ne devraient pas être autorisés à participer à des compétitions sportives féminines – et il a également osé suggérer que les parents devraient avoir leur mot à dire dans des décisions de leurs enfants concernant l’identité sexuelle, qui peuvent changer leur vie.
Par ailleurs, un important organisme de surveillance publique a annoncé mardi que les femmes devaient disposer d’espaces sûrs, y compris les prisons pour femmes et les refuges contre la violence domestique, dans lesquels ni les hommes ni les femmes transgenres ne pouvaient entrer.
Cette semaine également, un ancien ministre, Damian Green, a déclaré à un intervieweur de la BBC qui l’avait critiqué pour avoir dit « la biologie est réelle » : « Vous avez dit que j’ai affirmé que ‘la biologie est réelle’, comme si c’était quelque chose de controversé. Je pense qu’à partir du moment où l’on commence à dire que les faits scientifiques ne sont pas réels, on se trouve vraiment dans une situation difficile ».
[...]
La romancière la plus célèbre du pays, J.K. Rowling, a été pratiquement rayée de l’histoire de sa propre franchise cinématographique et doit faire face à des ricanements, lors des cérémonies de remise de prix, de la part d’acteurs médiocres qui ne sont célèbres que parce qu’ils ont joué les personnages qu’elle a créés.
Et maintenant, la patience des politiciens bien-pensants à l’égard de cette mascarade odieuse s’est soudainement effondrée.
Pourquoi cela s’est-il produit ? Le mouvement que l’on a appelé « cancel culture » s’est avéré terrifiant – mais il y a aussi eu, selon moi, un sentiment croissant de frustration parmi les électeurs qui ne comprennent pas pourquoi nos représentant·es élu·es, en particulier parmi les travaillistes, les verts et les libéraux démocrates, semblent incapables de dire « reconnaître ce qu’est une femme ».
La population britannique, bien qu’instinctivement tolérante, en a également assez de se faire assener un sinistre jargon médical sur le « parent accoucheur » et l’ « allaitement par la poitrine » de la part de médecins qui ont peur d’utiliser les mots « mère » ou « sein ».
Mais le Daily Mail a récemment apporté une contribution essentielle au débat en aidant à faire connaître la campagne « Respect My Sex ». À l’initiative de trois militantes, ce mouvement a adressé un puissant message puissant aux politicien·nes : « Respectez mon sexe si vous voulez mon vote ».
Il s’agit d’un cri de ralliement pour toutes les femmes et tous ceux qui pensent que le sexe biologique n’est pas simplement une question de choix personnel.
Les extrémistes transgenres ont eu recours à l’intimidation, à la violence et à la diffamation pour tenter de réduire au silence les personnes qui ont courageusement défendu les droits des femmes. Mais quelle que soit l’intensité de leurs slogans, ils ne parviendront pas à contraindre un pays entier à la soumission."
NAUWELAERS
11/04/2022 à 22:11
WOW Forbane, vous levez un lièvre de taille XXL !
Bravo !
CHRISTIAN NAUWELAERS
Forbane
16/04/2022 à 15:30
Oui, le site TRADFEM est très intéressant de ce point de vue (et d'autres aussi).
Vous aurez remarqué le peu d'empressement de la presse francophone à faire état de ces nouvelles.