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J.K. Rowling au coeur d’une nouvelle controverse sur les personnes transgenres

Après plusieurs interventions sur les réseaux sociaux, l'année dernière principalement, J.K. Rowling est pointé du doigt pour des propos « transphobes ». Un récent commentaire de l’autrice sur Twitter a donné naissance à une nouvelle polémique : ce tweet de Rowling est en réalité une réponse en soutien à Milli Hill, autrice, journaliste, et fondatrice du mouvement « Positive Birth ». Créé en 2012, celui-ci vise à changer la vision autour de la naissance au sein de notre société.

Le 20/07/2021 à 10:39 par Valentine Costantini

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Publié le :

20/07/2021 à 10:39

Valentine Costantini

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Rappel des faits : la débâcle autour de J.K. Rowling a commencé en juin 2020, suite à des propos sur Twitter jugés transphobes : elle affirmait que les menstrues sont le propre des femmes – laissant donc aux femmes trans le soin de considérer qu'elles ne rentraient pas dans cette définition du terme, “femme”. Des propos qui ont déchaîné les foudres des internautes, dont certains, des lecteurs et lectrices de Rowling, s'affirmaient déçus. 

Depuis, cette polémique ne cesse de suivre J.K Rowling — après tout, Internet n’oublie rien, c’est un fait.

Cette fois-ci, le contexte est un peu différent, et découle d’une conversation bien complexe. Milli Hill avait déclaré que la violence obstétricale – décrite comme un « mauvais traitement et abus envers les personnes qui accouchent, généralement dans un contexte médical » d’après LGBTQ Nation – ne concernait que les femmes. Cette affirmation, en réponse à un tweet disant que la violence obstétricale « affecte les hommes trans et les personnes non binaires », avait fait des remous sur la toile.

Suivant cet échange, Hill a ensuite écrit un article à propos du contrecoup de son intervention, intitulé « Je ne serai pas réduite au silence ». Elle y décrit les abus qu’elle a subis sur les réseaux sociaux, dont des menaces de mort, mais aussi la perte de son emploi et l’expérience de violences physiques à son égard.

Elle a également expliqué son raisonnement : « Mon travail et ma réflexion sur la violence obstétricale m'avaient conduite à penser qu'il s'agissait de "violence fondée sur le sexe". Veuillez noter mon utilisation du mot sexe ici, pas de genre. Le sexe comme dans le sexe biologique, pas le genre comme dans les constructions sociales autour des rôles, des vêtements, du comportement, etc. Comme d'autres formes de violence contre les femmes, la violence obstétricale arrive aux femmes parce qu'elles sont des femmes. »

Un homme trans aura alors répondu à ce tweet, en mentionnant la créatrice de Harry Potter : « Vous n'avez pas tort de dire que la violence obstétricale est fondée sur le sexe. Mais à quel point est-il difficile de reconnaître que toutes les personnes capables d'accoucher ne s'identifient pas à l'étiquette de femelle ou de femme ? »

Indirectement impliquée dans cet échange, Rowling s’est à son tour exprimée sur la question, avec un tweet, accompagné d’une capture d’écran de l’échange original : « À en juger par le tsunami d'e-mails et de lettres de soutien que j'ai reçus, si les femmes ont appris quelque chose de la réponse à mon message, ce n'était pas qu'elles devraient s'asseoir et se taire. »

Retour de bâton

Forcément, les réactions de la tweetosphère n’ont pas traîné, et, en plus d’avoir été nombreuses, ont souvent été virulentes. Par exemple, une internaute est intervenue, annonçant qu’elle et ses connaissances « rejetaient » J.K. Rowling : « Le message que vous avez capturé n'a rien à voir avec le fait de dire aux femmes de "s'asseoir et de se taire", il demande aux gens d'être prévenants et empathiquesAu nom de presque toutes les femmes cis que je connais, je vous supplie d'arrêter d'utiliser des slogans féministes pour masquer votre fanatisme... »

Une autre réponse souligne l’absence d’interventions de la part de l’autrice autour de l’enlèvement, viol et meurtre de Sarah Everard, responsable marketing de 33 ans – une affaire qui avait suscité l’émotion au Royaume-Uni, comme expliqué par L’Express. Et ajouter : « C'est juste très intéressant qu'elle ne parle plus de violence à l'égard des femmes que pour exclure les femmes trans. »

Source : The Mary Sue

Crédits photos : Daniel Ogren, CC BY 2.0

 
 
 
 
 
 

69 Commentaires

 

Camille

20/07/2021 à 12:53

Les humains sont des mammifères. A ce titre, ils ont un sexe biologique, déterminé par leur ADN, XX ou XY dans plus de 99% des cas. Les adultes humains femelles sont appelées en français des "femmes". Ainsi, seules les adultes femelles peuvent accoucher et subir éventuellement des violences obstétricales. Arrêtez de réduire ce débat à une polémique avec JK Rowling. On se moque de JK Rowling. Sur ce sujet, la plupart des mouvements féministes et lesbiens disent la même chose qu'elle en l'occurrence, et dénoncent les pressions récentes pour interdire de parler de femme pour un adulte humain femelle. Le genre est une construction sociale, qu'on peut contester comme on veut, dont on peut faire ce qu'on veut. Le sexe est un fait biologique. Voir la vidéo du Fou Allié sur le sujet. https://www.youtube.com/watch?v=HhpT4d9IUEo
Sortez de la polémique gratuite, et regardez d'autres mouvements qui disent la même chose :
https://lgballiance.org.uk/endconversiontherapy/
https://www.womensdeclaration.com/fr/
http://www.gettheloutuk.com/blog/category/research/lesbians-at-ground-zero.html
https://www.youtube.com/watch?v=w8taOdnXD6o
Et remettez un peu en cause le discours trans ultraprésent et agressif; qui est financé par des multinationales qui rêvent de la médicalisation massive de la jeunesse : https://frayingthenet.com/2021/05/24/the-business-model-of-youth-transitioning/

NAUWELAERS

20/07/2021 à 20:40

Camille,
Intéressant la fin de votre post !
De gros intérêts financiers sont à l'oeuvre.
CHRISTIAN NAUWELAERS

Aradigme

21/07/2021 à 11:43

Bonjour Nauwelaers,

Je crains que vous mélangiez cause et effet. La cause des trans et ses déviations multiples m"apparaissent depuis des années promues pas la gauche "progressiste" qui ne sait plus quels "droits" abscons revendiquer et empiler les uns sur les autres.
Il se fait que cette idéologie supportée cette gauche extrême développe un marché dont certains profitent.
Ceux qui en profitent ne créent pas le marché. Ils y répondent, tout comme ceux qui fabriquaient autrefois des drapeaux rouges avec la faucille et le marteau.

Salutations
Aradigme

NAUWELAERS

21/07/2021 à 16:04

Bonjour Aradigme,
Quel rapport entre la gauche de Jaurès à Mendes France, et question hommes des médias un Cavanna par exemple, voire un Jack Dion aujourd'hui («Marianne» et oui il est de gauche) qui s'occupe des gens et des conditions économico-sociales-ce qui est lié-de nos vies, et le profitariat gluant et abject de ceux qui tirent les marrons d'un feu mercantile allumé pour faire croire que le sexe n'est pas une réalité ?
Ne me parlez pas de progressisme quand il n'y a que le culte obscène du dieu Pognon.
Ne me parlez pas de gauche avec cela...
Assez d'enfumage honteux et abject.
CHRISTIAN NAUWELAERS

Aradigme

21/07/2021 à 19:06

Bonjour Nauwelaers,

Je crains que vous soyez dans le déni le plus total. Cela dit, je n'ai pu m'empêcher de sourire en lisant cette phase où vous parlez du "profitariat gluant et abject". Cela fleure bon la réthorique stalinienne d'antan, avec ses expressions toutes faites telles que "vipères lubriques"... Avez-vous fait vos classes au PC? Regrettez-vous le bon vieux temps où l'on pouvait envoyer au goulag ceux qui déviaient d'un poil de la ligne du parti? Au fait, considérez-vous comme de gauche tous ces communistes qui ont édifié des systèmes totalitaires un peu partout dans le monde à la sueur de leurs fronts prolétaires?

Salutations souriantes
Aradigme

NAUWELAERS

22/07/2021 à 20:12

Aradigme,
Vous me répondez à moi ou vous vous trompez d'interlocuteur ?
Je ne pige rien du tout à votre réponse, excusez-moi...
Le profitariat, quels que soient les mots: j'approuve ce qu'écrit Camille à ce sujet (le commerce de la transidentité encouragé pour raisons financières) avec des arguments factuels.
Je hais les totalitarismes de droite comme de gauche, c'est tout.
Et les atteintes scandaleuses à la liberté, qui auront toujours toutes les autojustifications possibles à faire accepter aux petits censeurs et néocenseurs à la manque et aux gogos.
Oui dans certains cas le culte effréné du pognon est gluant et abject: mes termes sont ceux d'un citoyen non encarté, et humaniste et fou de liberté.
Si vous ne pouvez ou voulez comprendre cela, ne peux rien pour vous.
Penser librement avec une vision panoptique, c'est une attitude que j'aime et pratique au quotidien.
Que les sectaires de tous bords récitent leurs dogmes comme les bigots d'autrefois faisaient rouler leur chapelet dans leurs mains pieuses...
Bonne continuation quand même.
CHRISTIAN NAUWELAERS

Aradigme

23/07/2021 à 12:14

Bonjour Nauwelaers,

Je réponds à votre première question. A partir du moment où je commence mon message par "Bonjour Nauwelaers", il me semble que je m'adresse clairement à vous.
J'avais remarqué que certaines de vos expressions ressemblaient à de la réthorique stalinienne et je vous avais donc posé une question sur leur origine. Vous m'affirmez avec une certaine véhémence que vous n'avez rien à voir avec le PC, et je veux bien vous croire.
Quant au commentaire de Camille qui affirme que l'idéologie trans est financée par des multinationales afin de développer un marché des hormones et de la chirurgie, permettez moi de rester dubitatif. Elle apporte pour seule preuve de son affirmation une présentation amateur sans grand intérêt.
La réalité me parait plus simple: des groupes d'activistes qui parlent au nom des trans effectuent des pressions sur les adolescents ainsi que sur les entreprises. Certaines y succombent par crainte d'être accusées de "transphobie" et livrent les biens et services requis par les convaincus de ce mouvement. Donc, pour moi, pas de complot des multinationales, juste une nouvelle idéologie qui se répand. Ce n'est pas la première, ce ne sera pas la dernière...

Salutations
Aradigme

PS: ne vous énervez pas quand vous découvrez une opinion différente de la vôtre. On peut très bien en discuter calmement.

Camille

23/07/2021 à 14:30

Bonjour Aradigme,
Je vous recommande la lecture des articles suivants. Je préfèrerais avoir tort sur les lobbys qui profitent de la soif de liberté de nos gosses, convaincus d'agir contre les discriminations en se jetant dans la transidentité.
Les articles ci-dessous sont des articles de journalistes professionnels.
https://tradfem.wordpress.com/2021/07/03/il-est-temps-de-se-mettre-en-colere-lexploitation-dillusions-sur-le-genre-est-en-voie-de-transformer-notre-societe/comment-page-1/#comment-7654
https://womensspaceireland.ie/articles/arc-international-canadas-dark-rainbow/
https://www.theamericanconservative.com/articles/foundations-are-setting-the-transgender-agenda-and-targeting-children/
https://www.spectator.co.uk/article/the-document-that-reveals-the-remarkable-tactics-of-trans-lobbyists
Thomson Reuters, Denton, Iglyo, font du lobbying contre l’autorisation parentale
https://www.iglyo.com/wp-content/uploads/2019/11/IGLYO_v3-1.pdf
https://www.rollonfriday.com/news-content/dentons-campaigns-kids-switch-gender-without-parental-approval
Ferring Pharmaceuticals (labo fabriquant les bloqueurs de puberté) finance un parti britannique à coups de millions
https://www.technicalpolitics.com/articles/puberty-blocker-firm-funded-uks-liberal-democrats/
https://frayingthenet.com/2021/05/24/the-business-model-of-youth-transitioning/
Billionaires Behind The New ‘LGBT’ Movement https://uncommongroundmedia.com/stryker-arcus-billionaires-lgbt/
https://thefederalist.com/2018/02/20/rich-white-men-institutionalizing-transgender-ideology/
https://www.the11thhourblog.com/post/follow-the-money-how-the-pritzker-family-makes-a-killing-from-the-transgender-industry-flow-chart#viewer-98aof

Aradigme

23/07/2021 à 17:23

Bonjour Camille,
Merci pour les liens. Je vais lire ces articles.
Salutations
Aradigme.

NAUWELAERS

23/07/2021 à 14:36

Bonjour Aradigme,
Je ne comprenais rien à votre message, d'où ma question ironique !
Tout dépend du ton du message: quand il est outrancier, c'est irritant...
Pour celui auquel je réponds ce 23 juillet...eh bien je ne prends pas position.
Pas expert sur ces questions qui prennent tant d'importance...
Ce qui se passe en France me préoccupe mille fois plus: des gens sans PS refusés dans les hôpitaux ?
Et s'ils ont un test positif (non vaccinés)...on ne les prend pas en charge?
C'est ignoble et non, je reste mesuré.
Cauchemar.
Bien à vous.

Aradigme

23/07/2021 à 17:34

Bonjour Nauwelaers,
Merci pour ces éclaircissements. En ce qui concerne la nécessité d'un pass sanitaire pour accéder aux urgences, c'est apparemment une affirmation de la députée Martine Wonner et elle a été immédiatement réfutée par les députés de la majorité.
https://www.bfmtv.com/sante/le-pass-sanitaire-exige-a-l-hopital-ce-que-dit-precisement-le-projet-de-loi_AV-202107220148.html
Cela n'aurait en effet guère de sens...
Salutations
Aradigme

NAUWELAERS

24/07/2021 à 19:37

Aradigme (votre message du 23 juillet, 17h34),
Vous déformez ce que j'ai écrit !
Je pensais à des cas NON URGENTS...et absolument rien à voir avec ces déclarations de Martine Wonner (que j'apprends grâce à vous et hors sujet puisqu'elle mentionne les urgences, non concernées et pas dans mon post, mal interprété par vous).
CHRISTIAN NAUWELAERS

NAUWELAERS

24/07/2021 à 20:31

Bonjour Aradigme,
Seconde réponse avec précisions de franceinfo (entre guillemets) à votre message du 23 juillet, 17h34.
Oubliez Martine Wonner et lisez ce qui suit !
«En toute fin des discussions vers 5 heures du matin, le gouvernement est revenu sur deux amendements votés plus tôt. Un nouveau vote a notamment remis l'obligation du pass sanitaire pour les patients non urgents et les visiteurs dans les établissements de santé et maisons de retraite.»
Captez-vous cette ignominie que les gens ne semblent pas encore réaliser ?
Vous vous sentez mal, pas vacciné, pas de passe sanitaire...
Vous devriez passer un test antigénique en urgence...alors que vous vous sentez mal ?
ET SI LE RÉSULTAT EST POSITIF: PAS DE PASSE SANITAIRE QU'IL FAUDRAIT OBTENIR AU PLUS VITE ET ON OSE VOUS REFUSER DES SOINS ET UNE CONSULTATION À L'HÔPITAL ?
Cela est crapuleux et bien entendu, des actions en justice vont de toute évidence commencer...
L'ivresse du pouvoir peut rendre fous(s), la preuve...
On recule les limites de l'infamie: le refus de soins !
Je précise: ma réaction n'est teintée d'aucune couleur politique.
C'est celle d'un citoyen normal, révolté par le fait que l'on taille en pièces la démocratie, sous couvert de débats.
REFUS DE SOINS À L'HÔPITAL...
Et les alcooliques, drogués, outremangeurs, fumeurs (donc fumeuses)etc.
On les «responsabilise» en leur refusant l'accès à l'hôpital ?
Il faut se réveiller...
CHRISTIAN NAUWELAERS

Aradigme

25/07/2021 à 17:39

Bonjour Nauwelaers,

Je propose d'attendre que députés et sénateurs aient fini de débattre et sorti un texte définitif avant de s'indigner (ou pas). Si vous me posez la question, j'estime que le pass sanitaire ne devrait pas s'avérer nécessaire pour se faire soigner (urgences ou cas "normaux").
Par contre, je conçois son utilité pour les visiteurs des ehpad où résident des patients fragiles. Attendons que les élus de la nation arrivent à une conclusion.

Salutations
Aradigme

NAUWELAERS

25/07/2021 à 20:41

Aradigme,
Votre post du 25 juillet, 17h39.
D'accord pour attendre le texte définitif...même s'il n'est valide «que» jusqu'au 31 décembre (...pour le moment !) selon Véran, dans «Aujourd'hui», le samedi 24 juillet.
Les prolongations risquent fort de débouler vers la fin de l'année...
Pas de passe sanitaire, pas de visite en maison de retraite...
Ah bon !
Mais on est obligé d'y être masqué(s).
Si des gens sans PS mais masqués sont interdits d'entrée...quel est le degré de protection alors de ces masques qui sont même rétablis depuis peu à l'extérieur dans certains coins de France ?
Il y a très peu de temps, on claironnait que non, ils n'étaient pas utiles à l'extérieur sauf en cas de foule et de maintien impossible d'une distance d'au moins un mètre -ce qui est vraiment l'exception: sur un marché en plein air ou dans un stade, d'accord...
Maintenant, certains malchanceux doivent les supporter pour marcher en plein air !
Et donc, les masques pourtant imposés et exigés ne suffisent plus pour visiter sa famille en maison de retraite, sans PS.
Tout cela est d'une logique et d'une cohérence totales, selon vous sans doute.
Je pense que les innombrables critiques qui pleuvent sur les politiques sanitaires successives sont souvent dans le vrai.
Loin de ces étoiles jaunes idiotes dont on s'empare pour tenter de flinguer toute opposition.
Des idiots utiles dans toute leur stupidité, qu'on est enchanté(s) de mettre en avant avec l'effet de loupe -fallacieux, la vieille et grossière technique de l'amalgame, le premier outil de tous les racismes et de toutes les stigmatisations (réelles, je précise) - destiné à en faire de parfaits repoussoirs pour ceux qu'il s'agit de convaincre...
Des dérives certes honteuses mais qui ne concernent qu'une petite minorité de demeurés -les porteurs d'étoile jaune, entre autres- qu'il est vil et bas de présenter comme les opposants-types pour tenter de faire passer l'inacceptable...
Macron peut donner des leçons de civisme en Polynésie;qui souffre encore, notamment sur le plan sanitaire -tiens, on s'en préoccupe beaucoup moins ici - des nombreux essais nucléaires français, qui se sont poursuivis jusque sous Chirac.
Il n'empêche que le président parjure -désolé, les déclarations précises et datées et reniées depuis lors existent - tente, avec certes le gouvernement et les responsables, d'empêcher les hôpitaux de s'occuper de gens sans PS qui ont besoin de soins, sauf urgences;et qui décidera de ce qui est ou non urgent ?
C'est déjà abject et moi je n'attends pas, figurez-vous !
Si la maison commence à brûler, on n'attend pas qu'elle soit réduite en cendres pour réagir, Aradigme...
Je vous rappelle ou vous apprends qu'une profession aussi exposée que la police, au contact avec le public, se voit, elle, exemptée de passe sanitaire...
Et c'est déjà acquis et acté !
Deux poids, deux mesures.
Discriminations, clivages créés expressément, mesures qui enfreignent gravement la liberté: pas de PS, pas de voyage en TGV...mais ok pour de courtes distances, le métro et le RER bondés.
Et...votre PS obligatoire ne vous délivre pas du port de ce masque en TGV ou avion, parfois pour des trajets de trois ou quatre heures !
Dans l'autre sens, la joie de respirer dans ce tissu durant des heures...est jugée insuffisante néanmoins puisque sans PS, on ne peut voyager même contraint(s) à ce port du masque.
Jusqu'où cela ira-t-il ?
La vie n'est pas que survie biologique.
Tous les dirigeants ne sont pas des tyranneaux...voyez Boris Johnson qui a décrété que le lundi 19 juillet serait le «Freedom Day» (s'attirant des salves de critiques, je sais, mais dans le sens exactement inverse !).
Si cela vous convient, la politique sanitaire française si souvent au doigt mouillé et de plus en plus autoritariste et aberrante par de nombreux aspects, pas à moi.
Et inutile d'essayer de me classer dans tel ou tel petit tiroir: je suis un homme libre, amoureux de la démocratie, et en désaccord total avec ce qui se passe.
En n'étant pas un complotiste d'extrême ceci ou cela, un “terreplatiste» ou ce que vous voulez...
Ce genre de classification ne me sied en rien du tout et je laisse les laborantins déchaînés à leurs délires et leurs réductions «ad hitlerum»...
Ces manipulateurs omettent souvent de préciser que de nombreux vaccinés également, et si significativement, sont en colère contre le passe sanitaire, malgré leurs deux piqûres !
Bravo à ceux d'entre eux, en possession d'un PS, qui boycotteront malgré tout les lieux où on l'exigera, devant pour cela réorganiser leur vie sociale.
Certaines personnes l'ont annoncé...
Ces gens-là, citoyennes et citoyens de haute volée, ne sont pas des politicards de basse extraction, ni des oligarques tyranniques, ni des gens dévorant leur chapeau d'un bel appétit (la ministre de la Culture, naguère opposée à toute idée de passe sanitaire pour la culture, se tait dans toutes les langues) : ce sont des citoyens, et citoyennes qui résistent dignement et avec toute leur conscience éveillée face à ce glissement terrible, cet effondrement lent mais qui semble inéluctable de notre mode de vie.
Je suis dans leur camp.
Pour le reste, on attendra le résultat final pour terminer cette discussion hautement littéraire (!).
Et avril 2022: non je ne pronostique rien...en espérant un coup d'arrêt à tout ce qui précède (les libertés confisquées ne reviennent que très difficilement, et presque jamais spontanément -tous les sociologues et politologues crédibles le répètent à l'envi).
CHRISTIAN NAUWELAERS

Aradigme

26/07/2021 à 10:50

Bonjour Nauwelaers,

Votre plume me semble bien alerte aujourd'hui. Je me permets de relever deux points dans votre long discours. Vous écrivez à un moment: "votre PS obligatoire". Non, ce ce n'est pas le mien, c'est celui du gouvernement démocratiquement élu.

En ce qui concerne l'obligation d'une vaccination pour entrer dans les ehpad, je me base sur ma formation de scientifique (je suis chimiste et ingénieur biochimiste de formation) pour estimer que cela a du sens si l'on désire éviter que la vie de certains seniors dépendants qui y résident soit tristement abrégée. La vaccination ne suffit d'ailleurs pas. Elle doit se combiner au masque et aux "gestes barrières".
Je vous explique pourquoi. La vaccination constitue pour le système immunitaire l'équivalent d'un exercice pour des forces armées. Elle permet au corps de réagir à un simulacre d'invasion virale et de mettre en place les dispositifs de défense appropriés sans encourir les risques qui accompagnent une vraie infection virale.
La vaccination n'empêche pas de se retrouver contaminé une fois immunisé, mais permet au corps de réagir plus vite et donc de gagner la bataille avant que des dommages importants lui soient causés par le virus. Comme le système immunitaire expérimenté d'un vacciné réagit mieux et plus vite, le nombre de virus qui se développera dans son corps sera réduit.
Ceci génère trois effets: (1) un patient vacciné et contaminé sera moins malade, souvent au point de ne pas s'en rendre compte.(2) Un patient vacciné et contaminé sera moins contagieux. Il dispersera toujours des virus autour de lui, mais en moindre quantité (3) Un patient vacciné et contaminé réduira le temps de résidence du virus dans son corps ainsi que le nombre de reproductions du virus, ce qui réduira la probabilité de voir apparaître un variant.

Comme vous pouvez le constater, le vaccin n'apporte pas une solution à 100%. Il constitue une arme supplémentaire contre le virus, améliore grandement la situation, mais n'exclut pas des contaminations, même s'il en réduit fortement le risque. C'est pourquoi il me parait logique de combiner vaccin, masque et gestes barrière en présence de personnes affaiblies susceptibles de développer des troubles graves, même si elles ont été vaccinées (NB: les vaccins sont moins efficaces sur les personnes âgées au système immunitaire affaibli).

Voilà ma vue de la situation, basée sur les connaissances scientifques dont je dispose au terme d'une longue carrière de chercheur et de développeur de produits pour les labos pharmaceutiques (entre autres).

Salutations
Aradigme

prentyss

21/07/2021 à 03:45

Oh une terf...

Vous confondez sexe biologique et genre, qui est une construction sociale mais bon, c'est habituel chez vous.

Camille

21/07/2021 à 09:21

Je ne confonds pas sexe et genre. Le sexe est une réalité biologique. De tous temps, les mots "femme" et "homme" se réfèrent aux sexes femelle et mâle de notre espèce humaine.
En revanche, le mot "genre" désigne toutes les normes sociales arbitraires attachées aux sexes mâle et femelle. Je ne sais pas ce que c'est une "TERF" (si ce n'est une insulte misogyne ultraviolente accompagnée généralement de menaces de mort ou de viol, du genre "suce ma bite de femme" https://terfisaslur.com/)
Le féminisme a toujours lutté pour affirmer que l'on peut combattre les stéréotypes de genre. Ainsi, la vulgate trans actuelle affirmant que les "sciences biomédicales assignent un sexe à la naissance", et que les humains auraient une "identité de genre profonde" est un contresens épouvantable. Voir l'excellente (et très posée) vidéo sur Sexe et Genre ici https://www.youtube.com/watch?v=HhpT4d9IUEo
Aujourd'hui, les droits des femmes sont menacés puisque la catégorie "femme" est contestée. Les droits des femmes comme adulte humain femelle, c'est ce qui est revendiqué par la déclaration internationale ici https://www.womensdeclaration.com/fr/
Quant aux pressions épouvantables qu'il y a à l'heure actuelle pour pousser le discours trans, demandez-vous à qui elles profitent. Ni aux femmes, ni aux enfants, ni aux lesbiennes, ni aux gays.
En témoignent le film suédois "The Trans Train" (https://www.youtube.com/watch?v=3lMa8ph_Xrs) ou l'explosion triste à pleurer des témoignages de détransitionneurs floués ( des dizaines de milliers sur reddit ici https://www.reddit.com/r/detrans/wiki/support)
Toute cette idéologie virulente des 5 à 10 dernières années profite plutôt à de riches milliardaires du monde médical qui exploitent la crédulité des jeunes qui souhaitent lutter contre les discriminations en incitant d'autres jeunes à des mutilations sans même se rendre compte du crime auquel ils participent. Lisez, vérifiez avant d'insulter les féministes qui luttent pour l'intégrité physique et mentale de leurs gosses.

https://www.theamericanconservative.com/articles/foundations-are-setting-the-transgender-agenda-and-targeting-children/

Thomson Reuters, Denton, Iglyo, contre l’autorisation parentale
https://www.iglyo.com/wp-content/uploads/2019/11/IGLYO_v3-1.pdf

https://www.rollonfriday.com/news-content/dentons-campaigns-kids-switch-gender-without-parental-approval

Ferring Pharmaceuticals (labo fabriquant les bloqueurs de puberté) finance un parti britannique à coups de millions
https://www.technicalpolitics.com/articles/puberty-blocker-firm-funded-uks-liberal-democrats/

https://frayingthenet.com/2021/05/24/the-business-model-of-youth-transitioning/

Billionaires Behind The New ‘LGBT’ Movement https://uncommongroundmedia.com/stryker-arcus-billionaires-lgbt/

https://thefederalist.com/2018/02/20/rich-white-men-institutionalizing-transgender-ideology/

https://www.the11thhourblog.com/post/follow-the-money-how-the-pritzker-family-makes-a-killing-from-the-transgender-industry-flow-chart#viewer-98aof

NAUWELAERS

21/07/2021 à 15:53

Camille,
Ce que vous écrivez est essentiel.
Et l'intégrité physique et mentale des enfants doit être considérée comme une nécessité absolue, au-delà de la cause féministe...
TOUS les enfants y ont droit.
Lorsque les enfants à l'école avaient huit ou dix ans, il y a encore peu d'années, on les laissait encore être de petites filles ou de petits garçons.
Même s'il faut absolument prendre en considération le malaise existentiel des quelques enfants qui ne sont pas à l'aise dans le sexe -pas le genre, le sexe-que l'hérédité leur a attribué !
Les spéculateurs que cela dérange sont des ordures pourries par la religion de l'argent, voilà...
Et des vautours.
Pas gentil pour les vautours peut-être...
CHRISTIAN NAUWELAERS

Sorairo

02/08/2021 à 21:09

Cher Christian,
Femme trans, j'ai été un 'petit garçon' dans l'école d'antan que vous regrettez tant. J'ai mis le doigt sur mon malaise dès mes 10 ans, en 1984, et ai traîné ma transidentité dans un désespoir croissant jusqu'à ma transition il y a 4 ans.
Si vous me croisez, pensez d'ailleurs à prendre votre test génétique, car à moins de discerner les chromosomes à l'oeil nu comme la grande majorité des commentateurs qui brandissent XX et XY à longueur de phrase, vous ne me reconnaîtrez sans doute pas comme un "mâle" - au même titre d'ailleurs que vous ne verrez pas la grande majorité de mes adelphes qui vivent dans leur genre ressenti sans que personne ne le sache.
Quoi qu'il en soit, mon comportement assez éloigné des stéréotypes masculins m'a valu les harcèlements violents tant des garçons qui me traitaient de p. que des filles qui évidemment ne pouvaient savoir que j'étais une des leurs et me voyaient juste comme une sorte d'ovni dont on pouvait faire sa victime dans le joyeux consensus général.
Pour autant, j'ai joué honnêtement et du mieux que je le pouvais le rôle que l'on attendait de moi, jusqu'à passer pour un gentil ours qui restait seul par goût personnel et ne gênait vraiment personne.
Sans doute cela m'a t'il évité aussi les traitements par neuroleptiques voire la lobotomie que l'on a essayée sur mes adelphes précoces - pour rien évidemment : la transidentité n'est hélas pas une maladie mentale mais un handicap physique et jamais aucune personne trans n'a été "guérie" par quelque moyen médical que ce soit. Mais je comprends que notre simple existence puisse mettre mal à l'aise les gens, et qu'il est préférable que nous soyons cachés, de préférence avec des électrodes dans le crâne et bavotant dans des cellules capitonnées pour ne pas pervertir la jeunesse, nous qui ne sommes selon les propos de certains que des imitations malsaines et pitoyables vivant dans le déni et l'illusion que nous pouvons prendre notre vie en main, nous affirmer comme ce que nous sommes et cesser de supporter la honte qui devrait rester notre juste part.
J'ai été une enfant trans, et en ai souffert en silence. Comme j'aurais aimé alors que l'on me reconnaisse avec un sourire et que je puisse vivre la vie que j'aurais dû avoir. Comme mon existence aurait été différente! Et pour autant, jamais je ne pousserai aucune gamine ou gamin dans cette voie. En discuter, oui, soulager la souffrance ressentie à se faire ostraciser par des bien pensants sensibles comme des parpaings, je l'ai fait maintes fois. Mais certainement pas inciter à emprunter dans la légèreté ce chemin pavé d'épines dont les moindres ne sont pas les propos méprisants des gens normés - lesquels sont d'ailleurs repris par certaines âmes simples qui les voient comme les justifications d'actes un peu plus physiques et radicaux : récemment, l'une de mes amies - docteure en mathématiques et pas franchement du type revendicatif - s'est faite sur dénonciation attaquer à la machette dans la banlieue de Lille, tout de même.
Ah, une dernière chose, par pitié, arrêtez de fantasmer sur les agendas LGBT et les richesses supposées des mouvements trans. Y croire est du même niveau que croire au Protocole des Sages de Sion. Nous sommes pauvres comme Job, et moi, petite fonctionnaire à l'Education Nationale, fais partie des plus privilégiées - et de loin. Si vous voulez gagner des sous, vendez plutôt des éoliennes ou des médocs homéopathiques contre le nez qui coule, vous aurez beaucoup moins d'ennuis et beaucoup plus de revenus.
Bien à vous,
Mitsuiro.
PS : au passage, je me contrefiche des déclarations de Rowling qui n'est qu'une auteure médiocre écrivant avec ses pieds et qui n'arrive pas à la cheville d'un Bottero ou d'un De Fombelle - pour comparer ce qui est comparable sans dériver vers les classiques éternels...

Camille

21/07/2021 à 09:36

Vous prétendez que je confonds "sexe" et "genre" qui est une construction sociale. Mais relisez mon message, c'est exactement ce que je dis. Sexe = donnée biologique déterminée par les chromosomes, que la testostérone et l'ablation des seins ne changeront pas.
Genre = normes sociales, qui peuvent être questionnées et renversées sans pour autant mutiler les gosses. https://www.genderhq.org/

Quant à l'insulte TERF, merci de vous en dispenser. Dire que le sexe est une réalité biologique n'est pas transphobe, et c'est le seul "crime" de JK Rowling, qui utilise courageusement sa notoriété pour défendre la catégorie "femme" sans laquelle la défense des droits des femmes (les plus opprimées dans toutes les sociétés) est impossible.

Martin

14/08/2022 à 15:43

Hem. Vos notions de biologie de la sexuation semblent ici plus que datées.
Il existe des femmes cisgenre au caryotype XY. Des femmes XY qui naissent avec une vulve, qui développent des caractère sexuels secondaires féminins à la puberté. Qui sont en accord avec ce sexe féminin qu'on leur a assigné à la naissance, sur la base de l'apparence de leurs organes génitaux externes. Pourtant, elles n'auront pas toute un vagin, et ni utérus, ni ovaires.

Il existe d'autres configurations des 23e chromosomes - X, XXX, XXY, et quelques autres encore, sans parler des personnes dont le corps présente simultanément deux caryotypes, selon la partie que l'on considère. Sans parler des multiples variations qu'il existe parmi l'ensemble des gènes aujourd'hui connus pour avoir une possible incidence au cours du processus de sexuation - gènes qui ne se trouvent pas tous situés sur cette 23e paire.
Au sein du vivant, la variation est la règle. Il existe de multiples causes biologiques à cela. Des causes "normales". Des causes qui participent de la complexité des processus biologiques, qui sont inscrits dans le temps et soumis aux effets du contexte dans lequel ils ont lieu.
Ne parlez pas donc trop vite ni avec trop d'assurance d'un "sexe biologique" binaire, surtout en croyant le distinguer d'un genre social.

L'histoire humaine témoigne des la diversité des corps sexués: des existences intersexes (et transgenres).
En particulier, 70 ans de pathologisations médicales, de "corrections" chirurgicales non consenties, de traitements lourds, invalidant et traumatisant entourées de mensonges médicaux, de honte et de secret, infligées aux bébés et enfants intersexués témoignent de la complexité et de la diversité des corps sexués, et témoignent aussi de l'incapacité de les connaître, les comprendre et accepter leurs existences, lorsque l'on n'a recours qu'aux seuls concepts de "male" et "femelle", de "masculin" et "féminin" qui sous-tendent l'inégalitaire dualité patriarcale. Dans un tel paradigme, quiconque est hors norme est pathologisé, invalidé, pensé comme accident, erreur, défaut, anomalie.

Pour le dire autrement, la binarité du "sexe biologique" existe: la preuve, cela fait déjà 70 ans que la société occidentale aujurd'hui mondialisée, sa médecine et sa chirurgie, s'efforcent vainement de le fabriquer en mutilant et torturant les personnes intersexuées. Ainsi qu'en s'en prenant aux personnes transgenres.
Quand l'on creuse cette histoire à la fois sinistre et passionnante, on apprend assez vite que c'est pour des raisons de genre - de sexisme, d'homophobie, de transphobie: de normativité cishétérosexiste, endosexiste: la société patriarcale idéale étant encore et toujours composée exclusivement, ou le plus exclusivement possible, de femmes et d'hommes cisgenres, endosexes, hétérosexuels - que ces pratiques de pathologisation et de "correction" ont été instaurées et se sont répandues.
Les manuels médicaux en usage durant la seconde moitié du XXème siècle et le début du XXIème en témoignent: une fille doit dès la petite enfance avoir un vagin pénétrable pour justifier son existence, et un garçon, ça doit pouvoir bander droit pour pénétrer, et être capable d'inscrire son nom en faisant pipi dans la neige*, sous peine de risquer de devenir gay.

*source: Alice Dreger, "Galileo's Middle Finger", pour l'argument médical de l'écriture en faisant pipi dans la neige; multiples sources disponibles en études de genre, féministes, intersexes, pour l'ensemble du sujet

NAUWELAERS

15/08/2022 à 09:34

Quand je lis du baratin odieux du type «normativité hétérosexiste», je lâche prise...
Largué.
Moi je suis hétéro naturellement et je ne m'en prends qu'au sectarisme et à la novlangue qui condamne des gens qui sont ce qu'ils sont.
Vous voulez faire progresser votre cause: vous en êtes un très, très mauvais avocat.
Cela tourne au délire obsessionnel.
Eh bien, pas question de vous suivre en dépit de vos anathèmes intolérants.
Lisez les posts de Forbane !
CHRISTIAN NAUWELAERS

Martin

16/08/2022 à 14:36

Monsieur Nauwelaers,

ces mots que j’emploie, que vous semblez ne pas connaître, ne sont pas des insultes, ni des termes infâmants pour personne. Ce sont des termes de sciences sociales, de critique féministe, de lutte politique, qui désignent certaines caractéristiques des structures sociales dans lesquelles vous et moi vivons.
Vous avez parfaitement le droit de ne pas en connaître le sens, de vous interroger, et même de demander poliment des explications, voir de râler à raison parce que je n’ai pas fait l’effort d’employer des termes plus communs.
Normativité hétérosexiste : dans notre société, l’hétérosexualité est la norme, et considérée comme naturelle. Quand vous écrivez « moi je suis hétéro naturellement », vous exprimez exactement le fait de votre conformité à cette norme tel que vous le vivez, et le fait que vous y adhérez au moins par défaut. Norme selon laquelle les individus sont supposés être tou.te.s mâles ou femelle, et naturellement désirer sexuellement le sexe « opposé ». A cause de la normativité hétérosexistes, les comportements jugés déviants vis à vis de l'hétérosexualité "naturelle" sont vus comme pathologiques, comme problématiques. La persistance de l’homophobie dans nos sociétés témoigne de la force de cette normativité.
Ce n’est ni odieux ni du baratin, tout au plus du jargon, et cela, vous étiez tout à fait fondé à me le reprocher, vous l’avez d’ailleurs fait en employant « novlangue ».
La novlangue, « C'est une simplification lexicale et syntaxique de la langue destinée à rendre impossible l'expression des idées potentiellement subversives et à éviter toute formulation de critique de l’État, l'objectif ultime étant d'aller jusqu'à empêcher l'« idée » même de cette critique » .
Wikipedia précise que dans l’usage le terme en est effectivement venu à désigner le jargon, mais alors, ‘’novlangue’’ perd alors toute sa charge critique, pour devenir éventuellement un anathème : tout ce qui est qualifié de novlangue se trouvant aussitôt chargé de l’aura radicalement totalitaire repoussante que le terme hérité de 1984. De manière générale, dans un contexte de guerre culturelle réactionnaire, à rebours du sens initial que lui donnait Orwell, ce sont toujours des termes nouveaux, des termes produits par la lutte politique – lutte antiraciste, antisexiste, LGBTQIA+ - exprimant des critiques nouvelles, nommant et qualifiant des faits sociaux qui sont eux très souvent moins nouveaux, qui sont communément disqualifiés comme « novlangue ».

Normativité cishétérosexiste : dans notre société, ça n’est pas seulement le sexisme, l’hétérosexisme qui sont la norme. Cis est un préfixe latin qui s'oppose à trans. Comme dans cisalpin/transalpin.
Etre cisgenre, c’est-à-dire, être du genre qui nous a été attribué à la naissance, sur la base de l'apparence des organes génitaux externes, et de la croyance en un genre fondé sur le sexe, c’est la norme, et cette norme est aussi vue comme naturelle. Les personnes transgenres - qui ne se reconnaissent pas dans le genre qu'on leur a attribué, qui s'affirment d'un genre autre - sont donc pathologisées et disqualifiées. Le cishétérosexisme est toujours la norme par défaut dans notre société.

Normativité endosexiste : endosexe désigne une personne dont le corps sexué correspond aux stéréotypes de l’un ou l’autre des deux sexes que connaît notre société. A contrario, une personne dont le corps sexué ne correspond pas à la norme endosexe est alors intersexuée. Là encore, deux préfixe latins: endo, à l'intérieur (des deux catégories de sexe), inter, entre ces deux catégories.
Etre endosexe est la norme, et cette norme est elle aussi vue comme "naturelle". Les personnes intersexes sont donc socialement pathologisées et disqualifiées: anormales, innommables, impensables dans un cadre de pensée, un paradigme, qui ne connaît et ne peut connaître que des mâles et des femelles - et des exceptions ou des monstres socialement problématiques.

NAUWELAERS

17/08/2022 à 10:24

Martin,
Même des émissions de télévision de grande écoute célèbrent les non hétéros.
Les drag queens etc. («Dressed as a girl»).
Les films.
Plein d'artistes à succès et même dans une manifestation à grand succès populaire comme l'Eurovision !.
Une miss Transgenre au concours de miss France (je ne me prononce pas, j'énonce: si votre sens des nuances éventuel et souhaité peut faire le distinguo).
Vous vivez où en fait ?
En 1970 ?
Ce que je vous reproche, c'est de nier l'évidence.
Oui on peut être naturellement hétérosexuel et ne pas être intolérant contre celles et ceux et «iels» qui ne le sont pas.
Ce n'est pas de «l'hétéronormativité», c'est comme ça que je suis né.
Et je n'en suis pas fier mais certainement pas honteux.
Cela me convient totalement.
Ce qui ne va pas, c'est votre déni des réalités.
Et il y a diverses tendances féministes...heureusement.
Même si ce sont les radicales qui crient le plus fort et parfois disent ou écrivent de véritables énormités.
Ce qui risque de faire du tort aux progressistes authentiques qui ne croient pas nécessaire de verser dans une sorte de triomphalisme agressif et hystérique tout en accusant sans arrêt les autres.
Je m'informe au quotidien, surtout pas uniquement par des forums, et je sais un peu de quoi il s'agit...
Bonne journée.
CHRISTIAN NAUWELAERS

Martin

18/08/2022 à 09:44

Je constate que vous vous méprenez encore, je vais donc essayer d’expliquer mieux.

Vous écrivez :

« Vous vivez où en fait ? En 1970 ? »

Figurez vous que c'est dans cette décennie là que je suis né.
Et que je fais très bien la différence entre ce qu’il est possible de faire aujourd’hui, lorsqu’on est intersexe, et ce qu’il n’était même pas possible de penser alors : comme les autres personnes intersexes de ma génération, je l’ai vécu à la première personne, cette différence a un impact majeur sur ma vie.
Dans les années 70, les mutilations étaient la règle – elles le sont toujours – mais il ne se trouvait alors personne pour les qualifier ainsi: la médecine cishétérosexiste réparait au plus vite les corps sexués qu’elle jugeait défectueux, ratés, anormaux, malformés, ambigus, corrigeait les anomalies, normalisait les monstres, exigeait le secret. Personne de devait savoir, et surtout pas l'enfant lui même. Les personnes grandissaient isolées dans la honte et les séquelles traumatiques.
Les parents, la société, voulaient des mâles et des femelles typiques, ne savaient accueillir que des mâles et des femelles typiques. Les parents avaient peur: que dirait la nounou, ou la tante ou la belle soeur en changeant nos couches?
Nous étions des urgences de genre. Nous étions des "hermaphrodites" !
La médecine cishétérosexiste a progressivement étoffé son catalogue de pathologies du développement génital, face aux luttes, elle a dû changer à la marge son vocabulaire, elle nous perçoit désormais comme des DSD – « désordre » du développement sexuel, les plus généreux disent « différences » – mais toujours comme des urgences de genre: toujours, il ne doit exister que des mâles et des femelles typiques. Aujourd'hui encore, elle répare donc toujours, corrige, normalise celleux qu'elle persiste à juger comme des problèmes.

Le mot mutilation, j’avais 15 ans lorsque je l’ai pensé, c'était le milieu des années 80. J'ai du vivre seul avec. J’ai dû attendre d’en avoir presque 50 pour apprendre que je n’étais pas le seul, que j’étais légitime à le penser, pour comprendre enfin mon histoire, mettre les mots qui convenaient sur les violences qui m’avaient été faites, les conséquences qu’elles ont, avec lesquelles je vis et vivrai ; et pouvoir enfin le dire. Pour apprendre que ce que je vivais était un effacement médical et social, et que cet effacement était le résultat d'une politique de genre. Cette histoire de décennies d'errance est tristement banale pour les personnes intersexes nées dans la deuxième moitié du XXe siècle. Comme l’a justement formulé il y a 15 ans l'activiste Vincent Sarita Guillot, « Nous n’avions pas le droit de dire ce qu’on ne nous avait pas dit que nous étions ».
Pouvoir parler, nommer ce que j'ai vécu, et que tant d'autres vivent, je le dois aux luttes féministes radicales, aux luttes LGBTQIA+. En particulier, je le dois au courage exceptionnel des premières personnes intersexes qui il y a 25 ans ont osé parler publiquement, malgré la chape de honte, de secret, contre les mensonges médicaux qui pathologisent nos corps et effacent nos existences.
Les activistes trans ont été nos premières alliées.

Les mutilations et les tortures médicales au prétexte de « normaliser » les corps intersexués continuent aujourd'hui en France – condamnée 3 fois par l’ONU pour cela depuis 2016 -, et quasiment partout dans le monde. Depuis le milieu des années 2010, un premier pays – Malte ! -, rejoint par une petite poignée d’autres depuis, les condamne officiellement, mais la réalité du terrain est toute autre. Une idéologie hégémonique toujours rigide et étroite, des décennies de pratique médicale, et de pratique du secret et du mensonge, ne s’effacent ni en un jour, ni même en quelques années. Même lorsque cela a été interdit, trop souvent on opère encore, ou on envoie discrètement l’enfant être opéré ailleurs.
Parce qu'il ne suffit pas d'interdire: il faut lever la panique de genre.
Il faut déconstruire les représentations fausses et anxiogènes dans les têtes.
JK Rowling et celleux qui la soutiennent font l'exact contraire.
Pour que les mutilations des enfants intersexes cessent, il faut faire savoir publiquement, massivement, que nos corps sont sains, que la diversité des corps sexués est naturelle, que la biologie complexe des processus de sexuation produit cette diversité normalement, que nous pouvons vivre tels que nous sommes nés, et que si vraiment nous voulons être normalisés, nous saurons une fois suffisamment matures faire un choix librement consenti et éclairé.
Il faut faire savoir que nos identités de genre et nos orientations sexuelles sont diverses, qu'elles nous appartiennent et qu'elles ne sont une menace pour personne.
JK Rowling et celleux qui la soutiennent font le contraire.

Le paradigme médical qui requiert nos « normalisations » a été produit dans les années 50, et il pèse encore de tout son poids - le changement commence à peine, et seulement parmi les plus jeunes médecins et chirurgiens.
En parlant des années 70, vous faisiez donc une erreur généreuse de 20 ans. C'est pire.
Le monde médical, lui, vit encore massivement dans les années 50 face aux corps intersexes. Il n’a commencé à changer timidement, à la marge, que durant les deux dernières décennies, et seulement parce que les personnes intersexes parlent et luttent et ne se laissent pas impressionner par le pouvoir, le déni, les invalidations, les infonctions au silence. Lorsque les premières militantes intersexuées de l’ISNA (intersex society of north america) ont pris la parole à la fin des années 90, et sont allées voir ces chirurgiens qui opéraient les enfants « pour leur bien », pour les informer de ce que vivraient ces enfants en grandissant, des conséquences dramatiques que ces opérations génitales cosmétiques non consenties auraient sur leurs vies d’adultes, sur leur santé, sur leur sexualité, sur leur vie sociale et affectives, elles pensaient que devant le tableau de résultats aussi clairement contraires aux objectifs affichés, les pratiques changeraient. C’est le contraire qui a eu lieu : les chirurgiens alors se sont alors braqués contre leurs victimes, et une grande partie d'entre eux refusent toujours de le faire. La lutte dure donc depuis plus de 25 ans.

Cela, vous pouvez l’ignorer. Je ne le peux pas, je ne le peux plus.

Vous écrivez:

« Ce n'est pas de «l'hétéronormativité», c'est comme ça que je suis né. »

Je n’en doute pas. Ce n’est pas l’hétéronormativité qui vous a fait hétérosexuel. L’hétéronormativité est une croyance. C’est la croyance hégémonique en la "normalité" de l’hétérosexualité. Personne ne vous stigmatisera pour être hétérosexuel, personne ne remettra jamais en doute que vous soyez « né ainsi ». Les institutions sociales ont une longue histoire structurée autour de l’hétérosexualité, qui apparaît comme une évidence inquestionnable, "nécessaire à la reproduction" (souvenez vous des pauvres slogans de la manif pour tous, qui croit parler de biologie quand elle parle de société), et naturelle.
Dans ce contexte, toute autre identité ou orientation sexuelle par contre paraît artificielle, résultant d’un caprice plus ou moins incompréhensible, d'un égarement social, d'un accident regrettable, comme contre nature, et socialement problématique, potentiellement menaçante. Et les corps atypiques sont une menace, une urgence sociale.
Au mieux, on se convaincra qu’elle peut être inoffensive, voir une richesse culturelle, et alors on la tolèrera.

Mais je ne veux pas être « toléré », nous ne voulons pas être « tolérés ».
La tolérance, c’est le pouvoir qui reste tel quel, mais qui garde son gourdin dans sa poche. Il promet juste de l'y laisser.
Et nous connaissons le pouvoir et sa force: nous y avons goûté et y goûtons encore, entre deux "tolérances".
Nos luttes n'aboutiront que lorsque ce pouvoir sera défait, et son gourdin brisé.

« Ce que je n'arrive pas à comprendre, c'est que les homos, trans et LGBT refusent de reconnaître que leurs droits et leur identité sont reconnues plus fort ici et maintenant que ce ne fut jamais le cas dans l'histoire ! »

Vous semblez projeter sur nous votre perception de notre situation : ce que vous croyez en comprendre depuis votre point de vue situé. Le même « argument » est toujours employé contre les combats féministes : c’était pire avant, ou c’est pire ailleurs. Vous ne semblez pas parvenir à concevoir que nous disposons pleinement de facultés de jugement opérationnelles et que nous ne nous exprimons pas inconséquemment. Que nous savons que nos prises de paroles rencontreront au mieux de l’incompréhension, et trop sûrement de l’hostilité.

Je saute à votre conclusion. Vous parlez de vos passions.

J’en ai aussi, nous en avons toutes et tous. Et beaucoup d’autres luttes sociales m’importent depuis... depuis des décennies – toutes celles dont j’ai connaissance, en fait. Tou.te.s les militant.e.s et activistes intersexes ou trans que je connais sont engagé.e.s sur plusieurs luttes, tou.te.s sont solidaires et impliquées pour d’autres causes. Mais ce n’est pas ici le lieu d’en parler. Ailleurs, je vous parlerais d’animalisme, de décolonialité, d’anarchie, d’anticapitalisme, de luttes ouvrières, de féminisme, de libération de l'enfance, de neuroatypisme, du désastre climatique, et de bien d’autres luttes encore.

Mais pas ici.

Lorsque des personnes aussi influentes que JK Rowling propagent des représentations aussi grossièrement fausses, infâmantes, effrayantes : hostiles et lourdes de conséquences des personnes non conformes aux yeux des croyances hégémoniques de genre et de sexe, et alors que je vis et que je sais que des millions d’autres trans et intersexes vivent aussi les conséquences de ces représentations fallacieuses de qui nous sommes et de nos luttes, ce n’est certainement pas le moment pour moi de venir parler ni de mes hobbies, ni d’autres luttes qui me sont chères.
Ici, c’est le lieu de venir rétablir les faits, de venir déconstruire les mensonges répandus sur nous, contre nous, de rappeler que ce qui est dit sans nous est dit contre nous; et de contribuer depuis mon expérience vécue à défendre celleux qui pâtissent et pâtiront encore – excusez le gros mot, mais désormais, je considère que je vous l’ai expliqué, et il nous permet d’exprimer, ramassé en un seul terme ce que nous subissons – du même cishétérosexisme normatif.

NAUWELAERS

18/08/2022 à 11:02

Martin,
Réponse finale dans le sens de «ultime».
-On peut être en désaccord avec les propos de Rowling sur les femmes et les trans.
Ce qui me donne la nausée, c'est cette mentalité abjecte d'hallali en ligne pour la détruire socialement.
Savez-vous que Rowling est à nouveau ou encore menacée de mort suite à son soutien à Rushdie ?
Non, la fin ne justifie pas les moyens.
Je ne suis pas d'accord.
Si cela vous laisse indifférent avec approbation tacite même fausse, votre parole devient moins audible.
Vous devez vous désolidariser de ces pratiques à vomir.
-Vous ne répondez qu'à moi, moi, moi, moi...
Il y autres que moi sur ce forum et il ne faut pas vous adresser qu'à moi seul.
Alors que vos obsessions ne sont pas les miennes.
-Si vous avez d'autres convictions (moi j'en ai mais pas l'écriture pseudo-inclusive), vous auriez intérêt au contraire à en faire état.
Vos posts et autres du même genre d'autres personnes intersexes donnent l'impression pénible de gens incapables de penser à autre chose que les obsessionnelles questions de genre.
C'est pénible et les obsessions étalées sans arrêt suscitent le rejet.
C'est comme cela pour tout le monde et vous ne changerez pas cela.
-Les mutilations de personnes intersexes, on n'en parle pas dans la presse généraliste.
Ce n'est pas ma faute et il faut que la presse s'en empare.
Alors alertez les grands journaux, les médias avec des faits que des journalistes dignes de ce nom vérifieront et dénonceront s'il y a lieu.
Inutile de m'envoyer à moi des foules de liens scientifiques.
Le grand public ne prendra jamais le temps -qu'il n'a pas -de s'y intéresser.
Il faut une info grand public et non spécialisée seulement.
C'est une base mais qui doit ensuite percoler dans l'info générale.
-En attendant, on est inondés de pubs inclusives, de séries télé inclusives, de films inclusifs, de cérémonies inclusives, d'articles grand public glorifiant les drag queens, sorties de la marginalité et triomphantes.
Et les transgenres.
Disney est un moteur énorme de cette cause alors qu'un autre correspondant osait dénoncer une malheureuse princesse de Disney qui embrassait un hétéro !
Cela sent l'intolérance à rebours qui est contre-productive.
Donc la balle est dans votre camp et je ne vais plus passer mon temps à répéter à l'envi ce que vous ne voulez pas lire.
Je pense enfin qu'il y a un vrai mouvement pour «informer» de jeunes enfants -je parle bien de tout jeunes élèves -sur des questions de genre dont jamais on ne nous parlait si tôt et jamais pour attaquer frontalement notre identité sexuée de départ.
Cela s'appelle: du prosélytisme scandaleux avec un esprit de secte totalitaire.
Vous défendre ou défendre les autres, les victimes, contre ces odieuses avanies dénoncées par vous mais pas par la presse généraliste, c'est pleinement justifié.
Se livrer à du prosélytisme scolaire tel que décrit ci-dessus est nauséabond.

Vous me parlez de cause, mais c'est votre mot à vous.
Mes convictions: on ne doit pas plonger de jeunes enfants dans les affres de ces questions de genre qui sont de trop à l'école jusqu'à un certain âge.
Quel âge ?
Je n'en sais rien.
Mais l'entrisme de ces questions existe bel et bien et c'est inadmissible.
Ce sont des faits et non des fantasmes.
Les enfants ne vont pas à l'école pour cela.
Pour finir: arrêtez vos grands mélanges de confusion.
Je suis totalement opposé aux maltraitances que vous dénoncez et qui devraient faire les gros titres des journaux !
L'époque n'a jamais été aussi favorable pour dénoncer cela.
Le terrain est mûr: arrêtez de m'écrire à l'infini et alertez les médias, vous.
Envoyez-leur à eux et non à moi tous les liens que vous voudrez.
Et j'ai tout exprimé de A à Z, à vous de comprendre ou non.
J'arrête ici, tournez-vous enfin vers d'autres interlocuteurs ou pensez enfin à autre chose à la fin !
Stop obsessions et en les étalant, vous faites fuir tout le monde.
Je vous mets en garde et je n'irai pas plus loin, on a fait le tour pour vous et moi et ce site est un site littéraire, rappel utile.
Bonne chance à vous et changez de registre, de direction ou faites ce que vous voulez mais moi, j'arrête -j'ai cent autres sujets dont je veux m'occuper et la vie est courte.
J'adore les jours où je ne sais même plus que les questions de genre existent !
CHRISTIAN NAUWELAERS CITOYEN et c'est tout et ras-le-bol de tous ces qualificatifs !

NAUWELAERS

17/08/2022 à 10:53

Martin,
On tourne en rond.
Je suis pour la tolérance mais dans tous les sens.
Mais non à des présupposés du style «stéréotype hétéronormatif»...
L'hétérosexualité est un fait naturel qui n'est pas un stéréotype.
C'est ce mot-là qui est une création intellectuelle s'inscrivant dans le cadre d'un certain discours général.
Et on peut parfaitement questionner et relativiser ce discours qu'on veut imposer comme une religion nouvelle.
Assez de religions.
Cette novlangue me dérange.
CHRISTIAN NAUWELAERS

Sorairo

17/08/2022 à 14:31

Cher Christian,
L'hétérosexualité est un fait naturel. L'homosexualité l'est tout autant. De même que la transidentité, l'intersexualité...
Toutes ces notions ont une validité égale et existent depuis l'aube des temps.
J'irai jusqu'à vous accompagner lorsque vous dites que l'hétérosexualité cisgenre (oups, désolée, de la novlangue soviético-orwelienne!) est la "norme". Car la notion même de "norme" est très humaine : elle signifie simplement que les plus nombreux décident de la supériorité définitive de leur unique vision et l'imposent définitivement à tous. Tel est le sens du terme.
C'est très compatible, en fait avec la "tolérance" dont beaucoup se rengorgent. Car "tolérer", c'est juste laisser faire avec un tantinet de condescendance... jusqu'à ce que l'on change d'avis.
Ce qui va évidemment un peu à l'encontre de toute prétention à l'humanisme...
Ce que souhaitent les LGBT, c'est plutôt l' "acceptation". Et là, il y a encore du chemin à parcourir...

NAUWELAERS

17/08/2022 à 22:14

Mais Sorairo,
Ce que je n'arrive pas à comprendre, c'est que les homos, trans et LGBT refusent de reconnaître que leurs droits et leur identité sont reconnues plus fort ici et maintenant que ce ne fut jamais le cas dans l'histoire !
Cette passion de la victimisation, c'est cela qui est une cause de rejet et non une transphobie, une «haine» imaginaire (sauf chez certains fanatiques) ni rien !
Ouvrez les yeux et arrêtez de vous plaindre enfin...
On a l'impression que rien n'existe dans le monde sauf vous, vous, vous vous !
Et les autres, vous y pensez ?
Votre combat est encore à mener dans des pays où ces droits ne sont pas reconnus voire persécutés.
Mais ne mélangeons pas tout...!
Et la vie ne s'arrête pas aux questions de communautarisme sexuel.
Moi j'ai des passions qui me font vivre, très loin de tout cela !
CHRISTIAN NAUWELAERS

Martin

18/08/2022 à 09:51

En fait, je crois qu'il y a une question que vous pourriez, devriez vous poser.

A vous même.

La réponse ne me concerne pas, je ne vous la demande pas.

Cette question, que vous n'avez cessé de m'adresser de façon plus ou moins directe, et à laquelle j'ai longuement répondu, la voici:

Que venez vous défendre ici? Quelle est cette cause?

Sorairo

18/08/2022 à 11:12

Cher Christian,

Les rodéos dans les cités sont interdits par la loi, mais il y en a tous les soirs deux rues après la mienne.

La vitesse est limitée sur autoroute, mais sitôt passé le radar automatique, les automobilistes accélèrent.

J'ai été insultée, maltraitée, sans l'ombre d'un motif, y compris par des représentants de l'état, et je m'estime heureuse de n'avoir pas été agressée à la machette comme l'une de mes amies. Ou renvoyée de mon poste comme une autre à l'annonce de sa transition.

La loi punit mais ne protège pas. Ce qui protège, c'est le consensus, et le consensus s'obtient par l'éducation.

La haine n'est pas le fait des fanatiques, mais des personnes ordinaires qui la banalisent par des paroles ordinaires. Qui disent au victimes de se taire, elles qui n'ont jamais été victimes de rien.

Et lutter contre cette banalisation est un combat de tous les jours. Local et nécessaire.

Croyez-vous réellement que je n'ai d'autre passion que celle de me plaindre sur internet?

Voyons Christian, vous qui vous dites "vivre très loin de tout cela", sur ce simple fil, vous avez posté dix fois plus de volume que moi... et j'aimerais tellement ne pas avoir eu à envoyer une seule ligne, pour consacrer le temps à le faire à de plus gratifiants loisirs...

NAUWELAERS

18/08/2022 à 12:00

J'ai posté à l'infini suite aux posts incessants de Martin !
Oui moi j'ai d'autres problèmes et je n'en fais pas étalage.
Ce site est un site littéraire et non un grand entonnoir où tout le monde doit venir étaler sa vie et ses problèmes et difficultés.
Pour rappel: des personnes qui regrettent vivement leur changement de genre, c'est comme pour les victimes des effets secondaires des vaccins.
On assimile leur parole à des mensonges, à des sites conspirationnistes d'extrême droite, etc.
Sinon, pour l'ultime fois: toutes les maltraitances contre toutes les personnes intersexes ou appelez-les comme vous voulez, contre les trans, les LGBT, les hétéros, les asexué(e)s, les enfants (y compris leur voler leur enfance, c'est crapuleux) sans oublier les animaux...cela m'est insupportable.
Comme ces rodéos urbains glorifiés dans un film par une jeune cinéaste évidemment portée aux nues dans la presse !
Cela m'est intolérable mais ActuaLitté n'est PAS un forum sociétal et qu'on arrête d'étaler ses problèmes ici.
OK pour le faire ailleurs y compris dans la presse mais ne m'écrivez plus.
C'est soûlant maintenant.
J'arrête ici et il y a d'autres gens que moi sur ce forum qui devient fou.
En clair, je tire le rideau car il faut savoir dire stop, en dépit de ma longue patience.
Bon vent à vous et portez-vous bien et bonne chance pour ces avanies qui sont pénibles et insupportables -j'en suis très conscient et il est inutile de vouloir me conscientiser à ce sujet.
Vous perdez votre temps jusqu'à ce que je devienne votre nouveau commissaire de quartier ou le nouveau ministre de l'Intérieur !
Adressez-vous à qui de droit, Sorairo, loin de ce forum qui déborde à l'infini mais STOP.
Un nouveau post à moi, cela sera du harcèlement et je répondrai comme à quiconque harcèle les autres.
Évitez pour que je puisse vous conserver un minimum de respect et choisissez d'autres gens à qui écrire, merci !
CHRISTIAN NAUWELAERS

Forbane

21/07/2021 à 09:37

Merci pour la clarté et l'évidence de votre propos.
Je n'ai rien à ajouter.

Martin

03/08/2022 à 09:01

Comme toutes celles et ceux qui viennent essayer de discréditer les personnes trans en assénant au calme, tranquilles, avec une certitude en béton armé: "le sexe biologique est vrai", ou "le sexe biologique est réel", J. K. Rowling est au mieux très mal renseignée sur l'existence des personnes intersexuées, et des individus intersexués au sein des espèces sexuées.
Afficher publiquement son ignorance de la complexité de la biologie du processus de sexuation, ainsi que de la part que prend le genre comme ordre social et comme idéal binaire produisant une lecture réductrice et binaire de "la biologie", sans s'exposer à risquer d'en subir la moindre conséquence, est un privilège.
Les personnes intersexués n'ont pas ce privilège. Pour nous, l'ignorance et la désinformation hégémoniques ne sont pas une option. Pour notre malheur, nous naissons dans un monde genré qui croit et veut quoi qu'il arrive continuer de croire en la biologie de sa binarité. Au moment de notre vie où nous sommes les plus vulnérables, pour une partie d'entre nous, nos corps expriment déjà visiblement cette complexité de la biologie, et la richesse de la diversité des sexuations qui en est la conséquence nécessaire et inévitable. Pour une partie d'entre nous, nos naissances sont donc un démenti flagrant de cette croyance dominante, hégémonique en un monde binaire ou n'existeraient que des "hommes" et des "femmes" typiques: et face à nous, les croyants paniquent. Les parents et la société attendent un genre et donc il faut produire d'urgence cette apparence de sexe typique qui le justifieront, les médecins doivent trancher. Littéralement.
Pour d'autres, le démenti a lieu plus tard dans l'enfance, ou à la puberté. D'autres enfin n'apprendront jamais qu'iels ne correspondent pas aux stéréotypes de sexuation dite "mâle" ou "femelle".
Mais nous représentons environ 2% des naissances: plus de 13000 naissances par an en France.

Aux yeux des personnes considérées comme typiquement sexuée, cette richesse et cette diversité n'apparaissent jamais, leur sexuation leur paraît simple, évidente - et pour la majorité d'entre elle, leur genre leur sera aussi invisible. Pourtant, une exploration biologique poussée de leurs corps - de leur caryotype, génotype, taux d'hormones..., et des comparaisons de ces explorations entre elles témoigneraient aussi de leur diversité, mais elle ne sont pas faites: puisque ces personnes sont vues comme "normales".
Au nom de l'idéalisme cishétérosexiste, endosexe, et des deux idéaux types qu'il a construit, une partie des sexuations sont elles perçues, construites comme "différentes", elles ne sont pas seulement atypiques, au nom de considérations sociales, elles sont toujours pathologisée. Une grande partie des personnes dont la sexuation est socialement considérée comme atypique se voit donc infliger parfois dès les premiers jours de vie des chirurgies et des traitements médicaux de "correction" et de "normalisation" qui sont autant de thérapies de conversion. Ces "normalisations" visent à effacer nos différences, à nier que nous soyons nés ainsi - à "corriger", "normaliser", effacer ce que nous sommes, puisque socialement il n'est pas envisagé que puissent exister des individus qui ne soient ou ne paraissent typiquement mâles ou femelles.
Ces normalisations chirurgicales et médicales lourdes, ainsi que les examens, "soins" et explorations médicales génitales répétées, - il ne s'agit presque jamais d'une seule chirurgie, mais de plusieurs, parfois jusqu'à des dizaines, tout au long de l'enfance et de l'adolescence - ont des effets dévastateurs et définitifs: perte plus ou moins complète de fonctionnalité génitale, traumatismes psychologiques profonds, stérilisation, santé physique détruite et dépendance à vie à des traitements hormonaux...
Ce vécu spécifique de stigmatisation, pathologisation et de déni de nos droits humains élémentaires - droit à l'intégrité corporelle, à l'autonomie de nos choix - mène une partie de celleux qui le subissent à assumer publiquement la politisation de ce vécu intersexe.

La notion de "dimorphisme sexuel" au sein d'une espèce ne signifie pourtant pas qu'elle serait exclusivement et normalement composée de "males" et de "femelles" typiques: mais seulement qu'elle comporte en nombre significatif des individus à nos yeux suffisamment physiquement différenciés pour y constituer sur la base de cette apparence des "mâles typiques" et "femelles typiques". Mâle et femelle, masculin et féminin ne sont pas des essences, mais des concepts et des normes sociales. La lecture étroitement binaire, délibérément réductrice, de "la biologie" est un produit du genre, c'est cette lecture qui nous pathologise, qui fait de nous des personnes intersexuées. Cette lecture sociale de nos corps sexués le fait toujours à partir d'une conception téléologique de la sexuation, et en employant les termes de cette téléologie: malformations, défauts, désordres, différences du développement sexuel, qui sont stigmatisant et pathologisant. Dans cette lecture téléologique, les concepts et les idéaux typiques sont conçus comme préexistant le processus de sexuation, qui s'efforcerait d'y aboutir - et échouerait parfois, aboutissant à des aberrations, des monstres, des erreurs de la nature. La tératologie est la conséquence de la téléologie.
Cette lecture binaire ne connaît et ne veut jamais connaître que deux types, et exclut donc comme pathologique toute sexuation qui n'entre pas dans ses catégories étroites. Mais la biologie ignore les types idéaux et la téléologie:

la variation est la norme au sein du vivant, y compris au sein des espèces sexuées.

Quand les personnes, qui de leur propre aveu, revendiquent un "Féminisme Radical Excluant les personnes Trans", un 'Trans Exclusionary Radical Feminism" (et si un tel engagement politique est mal vécu, il est heureusement possible d'en changer), parlent toujours sans complexe, comme le fait J. K. Rowling avec tout le poids de sa célébrité, "d'effacer" les femmes, ou de "vrai sexe biologique", ou de "sexe biologique réel", ou affirment qu'on ne peut être que soit mâle, soit femelle, iels affichent en toute décontraction leur ignorance des connaissances et des recherches contemporaines concernant la biologie de la sexuation.
S'entêter, s'acharner à vouloir toujours penser et présenter la sexuation en des termes aussi scientifiquement inappropriés que le sont ceux de l'idéalisme binaire du genre et du sexe, en des termes socialement aussi lourds de conséquences pour la vie d'autres personnes, est un choix politique, et un choix éthique. Ce choix mène à caractériser certaines sexuations comme atypiques et à justifier sur ce fondement leur rejet et leur déshumanisation: c'est sur ce prétexte et lui seul que les personnes intersexuées sont déchues des droits humains élémentaires qui protègent les personnes endosexes.

Dans leur obsession à chercher à discréditer et stigmatiser les personnes trans sur la base des croyances dominantes et des représentations hégémoniques du sexe et de la biologie de la sexuation, les TERFS traitent la centaine de millions de personnes intersexuées qui existe de par le monde, qui sur la base de ces mêmes représentations et croyances sont stigmatisées, pathologisées, souvent mutilées, torturées, toujours socialement niées et effacées, comme leur paillasson.
L'idéalisme "biologique" et la désinformation scientifique répandus par la propagande TERF nient le fait de nos existence, nie nos luttes, rendent nos corps, nos vies, nos combats inintelligibles.

Iels ne devraient vraiment pas faire ça, ça n'est pas bon pour iels.

Sorairo

03/08/2022 à 15:54

Très belle réponse, Martin. Eclairante, documentée et sensible. Mais personne ne la lira, il est plus simple d'asséner des mensonges 'évidents' que de les réfuter avec une argumentation intelligente. Ou de balancer des listes interminables de sites webs aux financements douteux allant de l'anti-trans au catho ultra en passant par le conspirationnisme primaire, que de chercher de vraies sources scientifiques...

Martin

11/08/2022 à 10:20

Merci de votre réaction ;-)

J'ai au moins déjà été lu par vous, ce n'est pas rien.
Au stade ou nous en sommes, jeter des bou...ssoles à la mer vaut aussi le coup d'être tenté.
Je m'efforce donc parfois d'écrire et poster ce que trop longtemps je n'ai pas eu l'occasion de lire, qui m'aurait alors été précieux, et qui pourrait l'être à beaucoup d'autres: l'essentiel de la difficulté à être intersexe tient d'abord à l'effacement social et épistémique du fait de nos existences.
Les occasions de poster où l'on ne s'y attend pas sont donc la norme - nous ne sommes attendus nulle part! - j'ai moi même rencontré les informations les plus déterminantes pour moi sur l'intersexuation sans les avoir cherchées. J'ai appris depuis la banalité de ce parcours d'errance, qui peut être long - jusqu'à des décennies.

Si ne serais ce qu'une seule personne en retire quelque chose, cela n'aura pas été vain!

NAUWELAERS

11/08/2022 à 13:12

Martin,
L'info entre guillemets sous ce message date d'hier, le 10 août.
Pourquoi ignorer que les droits des personnes LGBT sont maintenant pris en compte partout ?
En France, en Belgique...
Pas dans les pays où les persécutions continuent mais ici votre cause a gagné.
Y compris dans les médias audiovisuels et tout le monde peut le voir.
Arrêtez le déni et vivez votre vie, loin de l'autoflagellation toxique.
Vous serez bien mieux !
C'est le vivre ensemble et arrêtons de monter communautés de tous genres contre autres communautés.
Moi cela m'insupporte.
Bien à vous et bonne chance, vous n'avez qu'une vie et cela seul compte.
CHRISTIAN NAUWELAERS

«LGBT : et pourquoi pas un siège au Conseil de Sécurité de l’ONU ?»

Martin

13/08/2022 à 00:33

Et si vous commenciez donc par accepter de lire et d'apprendre, plutôt que de vous empresser de venir avec paternalisme me recommander de me taire - tout en faisant étalage de votre ignorance?

Je l'ai déjà écrit, mais vous me contraignez à le réécrire:

Les personnes intersexuées ne sont pas vos paillassons.

Vous ne devriez vraiment pas oser parler de ''vivre ensemble'' en nous piétinant aussi ostensiblement, encore moins en nous enjoignant d'accepter de passer nos vies à essuyer vos semelles.
ça n'est pas bon pour vous.

NAUWELAERS

13/08/2022 à 12:44

Et si vous lisiez ce que j'ai véritablement écrit au lieu de faire étalage de votre mauvaise foi invraisemblable ?
Jamais je ne vous ai enjoint de vous taire.
Il se fait que je suis en total désaccord avec vous, que j'ai le droit de l'exprimer et que le paternalisme n'a strictement rien à voir avec ce désaccord.
Pas possible, je me pince...
Vous avez parfaitement le droit de vous exprimer.
Et moi aussi.
Voilà.
Vos jérémiades déplacées deviennent agaçantes au possible, désolé.
J'attends les accusations gémissantes et totalement fausses -pour ce qui me concerne -de transphobie, etc.
Je pourrais les écrire à votre place mais je m'abstiendrai.
Salutations.
CHRISTIAN NAUWELAERS

NAUWELAERS

23/08/2022 à 21:25

Martin,
Je crois que vous êtes cinglé, ni plus ni moins.
Ne peux rien pour vous.
CHRISTIAN NAUWELAERS

Martin

14/08/2022 à 15:52

Etes vous seulement capable de me dire avec quoi, précisément, de ce que j'ai posté, vous êtes en désaccord?
De citer complètement une phrase, un paragraphe, de reformuler vous même mes propres arguments, et de formuler les contre arguments sur lesquels vous prétendez appuyer ce "désaccord"? Un désaccord incapable d'exposer précisément la thèse qu'il prétend contredire, et comment il s'y prend pour le faire, ça n'est pas un désaccord. C'est du vent. Ce n'est que du bruit avec la bouche, ou avec le clavier, mais pour autant, cela n'est pas pour autant dépourvu de conséquences.

Parce que venir seulement "exprimer votre désaccord" avec les faits des existences intersexuées sur la seule et unique base de votre sentiment d'avoir bien le droit de le faire, autrement dit, sur la base de votre plate ignorance concernant le contenu factuel de mon commentaire, ça n'est pas une "opinion" cantonnée au monde des opinions. Les idées sont aussi matérielles: elles produisent des effets, et celleux qui prennent comme vous la peine de venir les avancer et les promouvoir le font pour que cette expression soit agissante.

Ni l'existence factuelle de nos vies, de nos corps et encore moins de la manière dont la société endosexiste et fanatiquement cishétérosexiste nous traite ne sont matière à "accord" ou "désaccord": nous ne sommes pas une question d' "opinion". Mais vous semblez vouloir fortement que cela puisse être le cas.
Venir se dire "en désaccord" avec les faits de nos existences intersexuées, cela se peut: mais alors, cela s'appelle du déni, de l'invalidation, et c'est soit une rhétorique délibérément hypocrite et hostile que les personnes intersexuées connaissent déjà trop bien - soit une forme d'inconséquence grotesque d'arrogance et de certitude, qui vient en renfort de cette même hostilité, et que nous connaissons tout aussi bien, sinon mieux encore.
Expliquez moi donc que vous ne faites pas celà: je suis curieux de vous lire!

En attendant cela, comme JK Rowling, et comme d'autres personnes qui sont venues commenter ici, vous y avez donné à lire que vous ne savez littéralement pas à quel point la biologie des corps sexués, le processus biologique de sexuation ne connaissent pas l'étroite et rigide binarité de votre idéologie. Grand bien vous fasse, si cette méconnaissance n'impacte pas votre vie quotidienne.

Seulement, le monde ne s'arrête aux frontières de l'ignorance de personne.

Nous sommes plus nombreux que vous ne l'imaginez à naître et vivre au-delà de votre horizon étroit. Les êtres vivants sexués sont bien plus divers, leurs corps, leurs sexuations sont bien plus diverses que ne permettent de le penser le paradigme endosexiste. La biologie de la sexuation est tout sauf simpliste, et les découvertes de l'endocrinologie, la génétique et l'épigénétique contemporaines ne cessent de rendre apparentes des complexités jusqu'ici ignorées.
Nous sommes des personnes. Des personnes intersexes, des personnes transgenres, parfois les deux.
Et nous savons pour le vivre comment un monde binaire qui ne veut connaître que les mâles et les femelles que le patriarcat a idéalisé nous traite, et combien il ne veut pas que cela soit nommé, soit dit, soit connu. Combien il tient à nous invalider, nous pathologiser, nous délégitimer.

Vous venez faire chorus avec ce monde, et me dire que tout va bien ( "les LGBT sont pris en compte") et que je ferais mieux de vivre tranquille ma vie, avec ce ton d'assurance que confère la certitude aveugle d'être soi même dans la norme, d'être soi-même légitime: on ne saurait être plus ouvertement, ostensiblement paternaliste, ni exposer le voeu de me voir retourner au silence.
Mais vous n'assumez pas vos propres écrits: vous essayez de vous persuadez que face à vous, l'on gémirait des accusations fausses!

Apprenez qu'on ne vit paisiblement ni avec des mutilations génitales infligées par la société et sa médecine au nom de notre différence pathologisée, ni avec les multiples autres traumatismes infligés - agressions sexuelles et viols perpétrés médicalement, légalement, souvent à répétition durant des années, au nom de notre impossible écart à ses normes, au nom de la panique de genre face à nos corps sexués, au nom de la nécessité de nous "corriger", dans la société même qui continue de pathologiser et d'infliger les mêmes traumatismes et les mêmes mutilations aux personnes intersexuées qui continuent d'y naître et d'y grandir,.
Mais vous qualifiez cela de jérémiades déplacées, et vous les jugez agaçantes!
Ah oui, le fait de nos existences, le récit de ce que la société nous fait vous agace!
Vous êtes bien à plaindre!
Vous allez devoir subir pire que nos opinions: vous allez devoir subir le fait de nos existences et de notre parole politique, parce que nous ne cesserons pas d'être et de manifester nos existences pour vous épargner cet agacement.

Faut-il donc vraiment vous l'écrire en toutes lettres?
Ne comprenez vous vraiment pas que je n'écris pas ces lignes particulièrement pour moi: rien ne me rendra jamais ce que le cishétérosexisme, l'endosexisme hégémonique, socialement structurant, m'ont pris, rien n'effacera ce qu'ils m'ont fait subir, ni ce qu'ils ont pris et fait subir à des millions d'intersexués de par le monde depuis les années 50.
Ne comprenez vous vraiment pas que j'écris pour contribuer à amener notre commune société à se regarder en face, et pour que les plus jeunes intersexués ne subissent plus, dans les traumatismes, la honte et le secret, ce que cette société a pratiqué depuis 70 ans, ce que j'ai subi et tu pendant 40 ans, ce qu'elle continue à faire et ne veut pas arrêter de faire? Pour que les personnes cisgenres, endosexes, ne subissent plus de police des genres et des corps?
Ou bien comprenez vous très bien, trop bien que j'écris ceci pour que le confort autosatisfait d'un idéalisme binaire Procuste cède la place au courage de connaître et reconnaître les existant.e.s dans leur irréductible diversité. Y compris la légitimité de l'existence des personnes transgenres, non binaires, agenres.

Ayez le courage d'assumer vos "opinions" cishétérosexistes et endosexistes, ou ayez celui d'apprendre à les taire quand on vous expose combien votre ignorance y cautionne l'oppression d'autrui.
Ayez le courage de vous mettre tout simplement à commencer d'apprendre de ce que vous ne connaissiez pas: sachez que si vous preniez cette décision, personne ne vous en voudrait.

Si de cela aussi vous n'avez pas conscience, je ne peux que vous plaindre.


Vous concluez votre message ainsi:
"LGBT : et pourquoi pas un siège au Conseil de Sécurité de l’ONU ?"

J'ai un petit cadeau pour vous.
Une citation:
"la Théorie du Genre est la nouvelle idéologie qui sert ouvertement de référence à l'ONU et à ses diverses agences en particulier l'OMS"
Ce sont littéralement les premières lignes de la préface donnée par Tony Anatrella, prètre et psychanaliste, à l'ouvrage "GENDER La controverse", publié en 2011 par le Conseil Pontifical pour la Famille.

NAUWELAERS

15/08/2022 à 09:29

Martin,
Vos problèmes ne sont pas de la faute des hétéros.
Des types comme moi ne vous ont rien «pris» du tout et si certains se comportent mal contre les trans, LGBT et autres, c'est de leur faute.
Et je les condamne.
Sur le plan institutionnel et dans nos pays (pas partout) et même jusqu'au niveau de l'Europe, vos droits SONT reconnus.
Il n'y a de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
Je compte sur vous pour ne pas comprendre, en dépit du soutien d'Elisabeth Borne en personne.
Ci-dessus entre guillemets une nouvelle que je n'ai PAS écrite, c'est une info !
Vous m'attribuez à moi une info que je ne fais que relayer...!
«LGBT : et pourquoi pas un siège au Conseil de Sécurité de l’ONU ?»
«Cishétérosexiste»: épargnez-moi votre novlangue absurde sur le fond comme sur la forme.
Non ce n'est pas drôle
Vous êtes le roi de la confusion mentale, désolé.
CHRISTIAN NAUWELAERS

Martin

16/08/2022 à 14:59

Vous vous méprenez. Je n’ai jamais écrit que « c’est la faute des hétéros ». J’ai parlé de structures sociales, d’idéologies, dans lesquels nous sommes toutes et tous pri.se.s, quelle que soit notre orientation sexuelle, notre genre, notre corps sexué.
Sur le plan institutionnel et dans nos pays, votre avis sur l’état des droits LGBTQIA+, qui ne vous affectent pas personnellement puisque vous êtes « naturellement hétéro », c’est juste votre avis. Vous avez le droit d’en avoir un. Vous avez même le droit de l’exprimer, et vous ne vous privez pas de le faire.
Si, pour des raisons qui vous regardent, vous décidez unilatéralement que votre avis de personne « naturellement hétéro » plus ou moins informée doit prévaloir sur celui des personnes qui vivent « l’état des droits » en question, qui en supportent les conséquences, et qui sont elles, au vu de ce qu’elles vivent, d’avis de lutter pour leurs droits et leurs conditions d’existences ; et que votre avis est que ces luttes sont superflues puisqu’elle n’ont plus lieu d’être et que celleux qui les mènent sont un problème, cela devient tout autre chose.

Cishétérosexiste : aucune novlangue ici - au pire, du jargon -, et je vous ai déjà expliqué dans mon autre réponse. Cis, trans, préfixes latins. Cisalpin, transalpin, cisgenre, transgenre. Cissexisme: sexisme qui stigmatise le fait de ne pas être cisgenre. Le cissexisme pathologise et disqualifie les personnes trans.

Enfin, vous vous méprenez derechef : je ne vous ai évidemment pas attribué la paternité de l’info que vous avez relayé.
J’ai bien noté, par contre, que vous aviez jugé pertinent de la relayer.
Et c’est à ce jugement de votre part que j’ai répondu.

JFC

20/07/2021 à 15:11

« elle affirmait que seules les femmes avec des menstrues méritaient ce nom, point»
C'est faux et vous déformé ses propos par votre militantisme.

«En décembre 2019, J. K. Rowling affiche son soutien à Maya Forstater, une chercheuse britannique ayant été licenciée après avoir affirmé que personne ne pouvait « changer son sexe biologique ». Selon Rowling, la scientifique aurait été injustement licenciée pour avoir simplement déclaré que « le sexe [était] réel ». À la suite de son soutien public, l'auteure est à son tour accusée de « transphobie » par certains fans et médias biaisés totalement obsédé par le genre.

Le tweet original est ‘People who menstruate.’ I’m sure there used to be a word for those people. Someone help me out. Wumben? Wimpund? Woomud?

Opinion: Creating a more equal post-COVID-19 world for people who menstruate
https://twitter.com/jk_rowling/status/1269382518362509313

NAUWELAERS

20/07/2021 à 20:41

Ces polémiques incessantes sont insupportables quand on voit tout ce qui nous afflige dans la réalité d'aujourd'hui !
CHRISTIAN NAUWELAERS

Etienne Denis

20/07/2021 à 22:12

« Une autre réponse souligne l’absence d’interventions de la part de l’autrice autour de (...) » ---> Affirmer que JK Rowling n'a rien à foutre de la violence envers les femmes en utilisant un argument aussi faible est risible. Actuallité ne devrait pas reprendre de telles niaiseries sans les contextualiser.

Au fait, est-ce que JK Rowling a dit que les femmes trans ne sont pas des femmes? Si j'ai bien compris, son « crime transphobe » consiste à dire qu'on devrait utiliser le mot « femme » quand 99,999% des personnes concernées sont des femmes.

Athanase45

20/07/2021 à 22:42

JFC a parfaitement raison de pointer que vous avez déformé les propos de JK Rowling. Elle ironisait sur l'emploi d'une périphrase "people who menstruate", faisant semblant de s'interroger, avec des mots inventés mais proches de "woman", sur le nom que l'on pouvait attribuer à cette "catégorie" en apparence impossible à désigner plus directement. Mais sa phrase n'interdisait pas à des femmes trans de se considérer et d'être considérées comme des femmes, avec ou sans menstrues.
C'est devenu une tactique de certaines minorités d'enrôler dans leurs combats des personnes célèbres, à leur insu, pour doper l'audience de leurs thèses à l'aide de polémiques inventées de toutes pièces. Mais la ficelle est un peu grosse.

NAUWELAERS

20/07/2021 à 23:49

Athanase45,
Peut-on sortir de ces obsessions qui ne mènent absolument nulle part ?
Mais cela concerne et passionne qui ?
CHRISTIAN NAUWELAERS

Camille

21/07/2021 à 09:30

Cela concerne tous les parents de tous les gosses enrolés dans cette idéologie sans se rendre compte que leur dysphorie de genre est surement due à leur homosexualité, ou autisme, ou ...
Ce débat se déroule à bas bruit, et a l'air de concerner TERF contre TRANS autrement dit deux signes inintéressants.
Non, le nombre de transitions médicales de jeunes filles mineures a été multiplié par 1500 à 4000% cette dernière décennie en occident. C'est irréversible et dangereux. C'est ce qui remplace l'anorexie mentale. Et l'ignorance de la plupart des gens (qui était la mienne il y a 2 mois) rend ce crime possible. On se dit que ca ne concerne que les trans. Mais ... ils mutilent nos gosses! gosses mal dans leur peau face à l'adolescence, au covid, à la crise climatique, et qui se réveillent 5 à 10 ans plus tard, horrifiés par ce qui leur est arrivé...
https://post-trans.com/
Les parents (https://genspect.org/) , les féministes (https://www.womensdeclaration.com/fr/), les homosexuels (https://lgballiance.org.uk/endconversiontherapy/) , et les professionnels de santé (https://segm.org/) s'organisent. Mais le lobby trans a beaucoup d'argent et des relais médiatiques considérables. L'immense majorité du camp "progressiste" de gauche (dont je suis ...) pense que pou être anti-discriminations il faut être pro-LGBT , sans voir le profond antagonisme aujourdhui entre les droits des jeunes homosexuels (à préserver leur intégrité physique) et le mouvement trans.
Si des gens ordinaires pouvaient s'intéresser à tout cela, cela aiderait nos enfants...

Abel

20/07/2021 à 23:58

L'inclusivité est importante. Ceci est un fait. Les personnes intersexes existe en ce monde. Lorsque l'on est une personnalité connue, qui est plus ou moins près de la communauté LGBTQ+ ou qui a témoigné plusieurs fois son envie de l'être, certaines responsabilités sont de mise et jk Rowling a prouvé mainte et mainte fois sont côté transphobe au courant des dernières années de part sa es tweet sur les menstruations, les nombreux commentaires qui s'en sont suivi, les pins relié a un site transphobe, le nouveau roman d'un tueur en série qui se déguise en femme pour en tué d'autre. Elle se cache sous son masque de féministe pour justifié ses propos transphobe et ça me désole de voir autant de commentaires ignorant sur la simple existence de personne trans.

Aradigme

21/07/2021 à 10:36

Bonjour Abel,

Vous écrivez pour débuter: "L'inclusivité est importante. Ceci est un fait."... Euh non, c'est une opinion. Respectable, certes, mais une opinion. Un fait, c'est un élément matériel bien circonscrit.

Quant à JK Rowlings, elle a simplement rappelé qu'un mâle transformé en une imitation de femelle par traitement hormonaux et opérations chirurgicales reste un mâle, car son ADN, au coeur de chacune de ses cellules, reste celui d'un mâle avec un chromosome X et un chromosome Y. Cela, par contre, c'est un fait, pas une opinion.

Salutations
Aradigme

Laure

21/07/2021 à 15:33

Camille confond ses croyances avec des faits scientifiques. Elle cherche juste à distiller sa haine sous couvert d une rétorique de pseudoscience en réduisant la réalité à sa convenance. Et elle connait mal la réalité et la diversité des femmes et des personnes transgenres. Alors elle brode. Un peu de reflexion http://www.macabann.com/fr/la-cabane-de-yvan-besnard/textes-et-idees/chroniques-du-xxi-siecle/1298-est-ce-que-les-transgenres-sont-malades

NAUWELAERS

21/07/2021 à 17:36

Laure,
Désolé mais c'est Camille qui a raison.
Arrêtez de parler de «haine» absolument imaginaire !
CHRISTIAN NAUWELAERS

Sorairo

02/08/2021 à 20:23

Honnêtement, avez-vous jeté un oeil sur les sources de Camille? Leur panel s'étale de l'orienté au franchement complotiste... le plus drôle étant le reddit detrans qui avoue lui-même que la grande majorité des "témoignages" de détransitions qu'il reçoit sont des fakes...

Adrien F.

21/07/2021 à 10:07

Ouai fin après faut appeler un chat, un chat hein.. Et les trans pas content me parler pas et vivons notre meilleur vie chacun dans son coin, ils n'acceptent déjà pas le genre qu'ils ont à la naissance faudrais pas s'attendre à se qu'ils acceptent que la science dit, leur sexe est celui correspondant à celui de leur genre à leur naissance.

AD

21/07/2021 à 14:04

L'article semble sous-entendre que les accusations de transphobie contre J.K Rowling ne sont le fait que de quelques tweets. Il serait bon de noter qu'elle a écrit tout un billet, assez long qui plus est, à ce sujet sur son blog : https://www.jkrowling.com/opinions/j-k-rowling-writes-about-her-reasons-for-speaking-out-on-sex-and-gender-issues/ Elle a clairement du mal à accepter que les femmes trans sont des femmes et les assimile des prédateurs envers les femmes. Si ce n'est pas de la transphobie, alors dites-moi ce que c'est.

Aussi, il faut peut-être arrêter de croire en un lobby trans qui contrôlerait tout dans l'ombre. On se calme sur les théories du complot, il faudrait peut-être se renseigner sur les conditions réelles des personnes trans (en France et ailleurs) : taux de suicide élevé, violences médicales et refus de soin, agressions, discriminations à l'emploi, pour trouver un logement,... Il est complexe d'accéder au processus de transition (suivi médical très lourd, etc). Les enfants ne sont pas des victimes qui transitionnent sur un coup de tête, c'est n'importe quoi de dire ça, et si les statistiques augmentent c'est peut-être qu'on vit dans une société plus ouverte : fait dont on devrait se réjouir plutôt que de le brandir comme la preuve d'une mode ou tendance éphémère. La notion de transidentité ne date pas du siècle dernier et est très ancienne dans les sociétés humaines !

Enfin, la notion de sexe biologique n'est pas non plus si exempt de construction sociale que ça. Je vous renvoie à cet article : http://uneheuredepeine.blogspot.com/2011/09/le-sexe-est-bien-une-construction.html

Camille

21/07/2021 à 17:02

Je réponds à AD mais aussi à Laure. Je respecte les personnes trans en tant que personnes. Je respecte leurs droits, leur dignité, leur légitimité à vivre en paix, sans être discriminées à l'embauche, dans une recherche de logement, l'accès à la santé, et tout autre droit. Et je respecte le droit des adultes à choisir, en toute connaissance de cause, de quelle manière ils et elles souhaitent mener leur vie et utiliser leur corps.
Et d'ailleurs, si la transidentité n'est pas une maladie, et peut se décider sur simple autodétermination, alors je respecte le droit à la transition hormonale et chirurgicale des adultes, sur le même plan que la chirurgie esthétique, non remboursée par la sécurité sociale, du coup.

Mais je crois que la liberté des uns s'arrête où commence celle des autres.
La dysphorie de genre est le plus souvent transitoire, et le plus souvent liée à l'homosexualité ou l'autisme, pas à la transidentité. Ainsi, la liberté des trans de défendre leur choix de vie s'arrête là où commence la liberté des enfants homosexuels à prendre le temps de comprendre la cause de leur dysphorie avant d'entamer une transition hormonale irréversible et dangereuse pour la santé.

Je comprends également que pour une personne qui a fait le choix en toute liberté d'être trans, il est très dérangeant d'entendre parler de lobbys financiers poussant à la transition médicale. Mais c'est une réalité. De même que l'explosion des détransitions de jeunes femmes souvent lesbiennes ou autistes. https://post-trans.com/

De nombreuses personnes trans (https://www.gdalliancecanada.com/ ou https://www.genderhq.org/ par exemple) ont une position modérée, reconnaissent que
-> la transition médicale ne peut pas concerner des enfants et adolescents pas encore matures psychiquement
-> le sexe est une réalité biologique, chromosomique, et que femme = adulte humain XX, et que par conséquent, JK Rowling n'a rien dit de transphobe
-> la transition médicale est une aventure difficile qui doit être murement réfléchie.
-> une personne FtM est une femme qui a choisi de faire une transition, une personne MtF est un homme qui a choisi de faire une transition.
Ce n'est pas transphobe de dire cela. C'est factuel. Les faits sont têtus ...

Ah oui, dernière chose. Merci de ne pas dysqualifier systématiquement les personnes qui ne pensent pas comme vous. Qui sont possiblement des scientifiques, ou des féministes, ou des citoyen.nes, ayant passé de nombreuses heures, jours, semaines à lire et réfléchir à ces questions Ce n'est pas transphobe de ne pas penser comme vous. C'est la diversité de la pensée humaine.
La démocratie, le fait de vivre en société nécessitent d'apprendre la tolérance. Aujourd'hui, la violence vient de l'activisme d'une frange extrémiste du mouvement trans (une fois encore, de nombreuses personnes trans sont tout à fait capables de discuter et raisonner logiquement et posément, dans le respect de leurs interlocuteurs.).
https://christinedelphy.wordpress.com/2020/08/28/insulte-terf-des-feministes-menacent-de-mort-des-femmes-vlog/
Depuis quand peut-on menacer de mort des femmes juste parce qu'elles revendiquent de toujours pouvoir nommer femme la catégorie adulte humain femelle ?
Depuis quand n'a-t-on plus le droit de dire que les hommes n'ont pas leurs règles ? que seules des femmes peuvent avoir leurs règles ? (sans contresens logique SVP, ça ne veut pas dire que toutes les femmes ont des règles, juste que les hommes n'auront jamais de règles)

NAUWELAERS

21/07/2021 à 17:32

Camille,
Et moi je me permets de vous répondre: vous avez raison de A à Z.
L'extrémisme a toujours tort, et peut parfois se révéler infiniment toxique et dangereux.
Merci de nous faire part de votre lucidité et de votre humanisme évident pour tout le monde.
Ou presque...
Je ne suis pas du tout d'accord avec quiconque s'identifie à ce «presque», mais ce sont les tonneaux vides qui font le plus de bruit (notamment sur les réseaux parfois mais pas toujours sociaux !).
Bien à vous.
CHRISTIAN NAUWELAERS

Camille

22/07/2021 à 01:00

Merci de votre soutien. Si vous saviez à quel point nos enfants sont menacés... j'ai la peur au ventre!
Regardez et médiatisez les documentaires suivants :
The train trans, documentaire suédois
https://www.youtube.com/watch?v=sJGAoNbHYzk
Dysphoric documentaire 1 à 4
https://www.youtube.com/watch?v=w8taOdnXD6o
https://www.partage-le.com/2018/11/26/les-enfants-trans-il-est-temps-den-parler-documentaire-realise-par-stella-omalley/
Ainsi que les sites de GENSPECT, SEGM, post-trans, GenderHealthquery, GD Alliance Canada, LGB Alliance, Get the L out UK, AMQG, Womensdeclaration, Résistance lesbienne, observatoire de la petite sirène, ... tous ceux qui luttent contre cette idéologie qui détruit nos enfants.

Forbane

22/07/2021 à 10:03

A ce titre, je veux témoigner de ce qu'ont vécu mes propres voisins, parents d'une adolescente victime d'un viol à 14 ans. Cette jeune fille, traumatisée par ce qu'elle avait subi, ne pouvait plus supporter d'être une fille, d'avoir un corps de fille.
Elle a commencé à suivre une psychothérapie mais on ne sait trop comment (ses parents ne le savent pas), a commencé d'être approchée par ce qu'il faut bien appeler le lobby trans, afin de changer de sexe, qui lui a fait croire qu'ainsi elle viendrait à bout de tous ses problèmes et qu'une psychothérapie en l'espèce ne servait à rien.
A partir de là, elle a coupé les ponts avec ses parents, sa famille, ses amis, s'est jetée dans les bras de ce lobby qui a opéré sur elle un véritable lavage de cerveau tout comme savent si bien le faire les sectes qui ont l'art et la manière d'isoler leur victime fin d'avoir entièrement barre sur elle.
Aujourd'hui, elle est un homme d'âge adulte et elle le regrette profondément. Non seulement elle reste toujours traumatisée par le viol dont elle a été victime à l'adolescence, mais à ce traumatisme viennent s'ajouter ceux d'avoir été manipulée par un groupe et d'être devenu un homme.

Fort heureusement, il semble qu'on commence ici et là à se rendre compte de la réalité et de l'ampleur du problème.
Les jeunes sont fragiles par définition, un Etat digne de ce nom a le devoir de les protéger de tout ce qui attente à leur intégrité psychique et physique.

NAUWELAERS

11/08/2022 à 12:56

Forbane comme je vous comprends et d'autres faits d'actualité récents vont dans le même sens.
Mais quand une réalité avérée gêne, certains la nient ou font semblant de l'ignorer.
Bien à vous.
CHRISTIAN NAUWELAERS

Martin

19/08/2022 à 09:27

Je ne vous réponds que parce que vous êtes venu et revenu vous exprimer avec insistance ici, et réitérer encore et encore vos assertions mal ou non informées à propos des personnes trans, intersexes, de leurs luttes respectives, des luttes LGBTQIA+. Et vous m’y contraignez encore.
Moi aussi, j’aimerais faire autre chose. Et je ne répondrai certainement pas à tout ce que vous avez dit.
La Loi de Brandolini est dure, mais c'est la loi. (et votre moteur de recherche favori est votre ami)

Personne ici n’a menacé JK Rowling.
Personne ici n’invite à s’en prendre à elle d’aucune façon, ni à qui que ce soit d’autre d’ailleurs. Personne ici n'encourage, ne cautionne, ne laisse entendre que de telles pratiques seraient bienvenues.
Mais vous venez la défendre face à moi comme si c’était ce que qu’il se passait. Donc, que cela soit clair: les attaques inacceptables dont JK Rowling a été l’objet ne sont pas le fait des personnes qui interviennent ici. Et je n'ai pas à comparaître dans ce faux procès que vous venez m'intenter.

Par ailleurs, vous me reprocher de parler de genre sur un site consacré à la littérature.
«Ce site est un site littéraire et non un grand entonnoir où tout le monde doit venir étaler sa vie et ses problèmes et difficultés. »
Mais on parle ici de ce qu’une autrice parmi les plus médiatiques de ce début de XXIeme siècle a pris l’habitude de faire de sa notoriété, qu’elle emploie à propager ce qu’elle ne veut ni comprendre ni connaître du genre et du sexe. Ce qu’elle tweete avec insistance depuis des années a des conséquences toxiques sur la vie de millions d’anonymes qui n’ont aucun des moyens dont elle dispose pour se défendre. Je suis l’un de ces anonymes. Si JK Rowling "a des difficultés" à comprendre le genre, les luttes trans, les luttes LGBT, qu'elle s'instruise, plutôt que de tweeter son ignorance.
Que celleux qui apprécient JK Rowling cessent donc de venir cautionner la même ignorance navrante et toxique sur ces mêmes sujets, qu’iels l’enjoignent à cesser de s’exprimer à tort et à travers sur ces questions, qu'iels l'enjoignent à s’informer, à s’éduquer auprès des personnes qui les vivent.
Et personne ne sera plus contraint de devoir lui répondre longuement.

Vous me faites longuement la leçon sur la visibilité de la cause intersexe. Vous imaginez la connaître assez bien déjà pour en comprendre mieux que moi l’histoire militante, les enjeux, les spécificités.
Vous ne devriez pas faire ça. Ni à propos de cette cause, ni à propos d’aucune autre que vous ne vivez pas à la première personne.
Croyez bien que j’ai à peine effleuré le sujet dans mes quelques commentaires ici. Et que j’en apprends tous les jours. Que ma curiosité est insatiable.
Ce temps que vous dépensez si aisément à venir donner des leçons de savoir vivre et de savoir lutter, vous pourriez en consacrer ne serait-ce qu’une partie à vous instruire vous-même sur l’infinie diversité, l’infinie complexité du monde.

Et Sorairo, qui parvient à être plus sobre et succincte que moi, vous a très, très bien répondu. Je répète ici ses mots très justes.

« La loi punit mais ne protège pas. Ce qui protège, c'est le consensus, et le consensus s'obtient par l'éducation.
La haine n'est pas le fait des fanatiques, mais des personnes ordinaires qui la banalisent par des paroles ordinaires. Qui disent au victimes de se taire, elles qui n'ont jamais été victimes de rien.
Et lutter contre cette banalisation est un combat de tous les jours. Local et nécessaire. »

Ce que vous décidez de faire de mes posts ici est de votre responsabilité. J'ai pris le temps d'expliquer, de préciser, de définir pour vous les termes que j'emploie. Et je vais continuer à prendre ce temps, ici ou ailleurs, face à vous ou à d'autres. Je ne peux parler aux fanatiques, mais je n'ai pas d'autres choix que d'essayer de parler aux personnes ordinaires. Et tant pis si vous ne me lisez plus, une autre personne ordinaire le fera peut être.
Si vous ne voulez pas tenir compte de ce que j'écris, si vous ne voulez rien en apprendre, il ne faut pas venir me reprocher de ne pas l'avoir posté au bon endroit. Mes mots sont sous vos yeux, ils vous sont personnellement adressés: peut on imaginer meilleur endroit?

Les accusations de « prosélytisme sectaire » sont odieuses et hypocrites. Ne les reprenez pas à votre compte.
Un progressiste ne devrait jamais faire ça.
Les questions de genre, nous y sommes tou.te.s plongé.e.s dès la plus petite enfance – dès avant la naissance. Ça commence avec la question aux parents « fille ou garçon ? Rose ou bleu pour la layette ? ». Nous vivons dans une société littéralement obsédée par le genre, fondée sur un ordre de genre, qui police et réprime sans cesse les genres dès avant la naissance - jusqu'au point où, par exemple, certaines formes d'intersexuations potentielles sont in utero l'objet de traitements médicaux "préventifs" lourdement dommageables pour la santé de l'enfant, et je me tiens à votre disposition pour vous proposer des sources sérieuses -, mais qui refuse obstinément de se voir elle même à l'oeuvre.
Quand une personne est cisgenre, hétérosexuelle, et que son corps sexué est considéré comme typique, dans cette société, son propre genre ne lui est pas plus perceptibles que ne l’est l’air qu'elle respire, que ne l’est l’eau pour un poisson, et cela doit certainement être une absence de sensation très confortable. Elle "est" son genre. Point. Vous éprouvez être "naturellement" un homme hétérosexuel, c'est ainsi que vous le vivez, et cela n'est pas contestable. JK Rowling éprouve très certainement être "naturellement" une femme.
L’existence des enfants intersexes et ou trans, des personnes LGBTQIA+ ne font que rendre visible un phénomène qui n’épargne personne. Le genre est partout, tout le temps - mais, quand on est dans la norme, on ne le perçoit pas, on coïncide avec lui. Alors sitôt qu'une personne queer devient visible, c'est le choc.
Pour nous au contraire, le genre a la densité et la rugosité d’un mur contre lequel l’ensemble de l'ordre social tient à nous pousser de toutes ses forces, en permanence. Vous n'avez pas le bon numéro de sécurité sociale, pas la bonne lettre sur la carte, pas la bonne apparence physique, pas le bon prénom, pas le bon pronom, pas le corps sexué qu'il faut, pas la bonne sexualité, la liste est infinie... – et cette même société nous fait alors le reproche de le voir, de le connaître, de le dire, d'y penser! Et cet ordre social hypocrite nous accuse de sectarisme et de prosélytisme.
Nous voulons une société où la même fluidité et la même insouciance de genre soit possible pour tou.te.s. Où l’anatomie ne soit plus un destin pour personne. Ou l'avenir de chacun.e soit ouvert. Une société sans police ni ordre de genre. Vous y auriez votre place pleine et entière.
Les personnes cisgenres, hétérosexuelles, endosexes y seraient probablement encore la majorité. Mais elles y auraient conscience de leur genre. Les bébés intersexués y seraient accueillis avec la même joie que les petits garçons et petites filles typiques. Personne ne paniquerait, personne ne les pathologiserait. Iels pourraient même choisir des chirurgies génitales esthétiques une fois suffisamment mûrs pour le faire en connaissance de cause. Les personnes trans auraient inconditionnellement accès aux mêmes soins aux mêmes conditions de maturité et de connaissance. Le consentement éclairé serait la règle.
Promouvoir la connaissance et le consentement éclairé!
Quel terrifiant sectarisme! Quel scandaleux prosélytisme!

Vous parlez de « progressisme », mais à vous lire, vous n'êtes venus dans cette discussion que pour y demeurer en permanence centré sur votre personne et elle seule: sur votre perception agacée du vécu des autres, sur votre perception des personnes différentes de vous, et des perturbations que leurs luttes pour exister, ou la visibilité de leurs existences entraînent ou pourraient entraîner dans vos habitudes.

Le progressisme, je ne crois pas que cela soit garder obstinément le nez fixé sur son nombril, se boucher les oreilles, se plaindre du bruit et réclamer que l'on se taise ou que l'on parle autrement, ou ailleurs ou d'autre chose, lorsque juste à côté de vous on crie que l’on lutte pour exister.

NAUWELAERS

19/08/2022 à 10:03

Désolé, je décroche de vos obsessions.
Pas lu, ne peux plus.
Insupportable.
Il y a d'autres interlocuteurs et correspondantes.
Adressez-vous ailleurs, Martin.
J'ai ma vie à vivre.
Ce que vous en pensez m'indiffère totalement.
Ce site est un site littéraire.
CHRISTIAN NAUWELAERS

Fabienne

01/10/2023 à 03:46

En effet Christian, IMPOSSIBLE !
Ici, incompréhensible lecture, et aggravée par cette nouvelle écriture : "iels" et "celleux", comme si la "langue de Molière" n'était pas déjà et assez malmenée, n'est-ce pas ? L'Académie française y voit "un péril mortel" pour la langue française.

Il semblerait que décidément, "tout va à vau-l'eau", là et ailleurs, comme prévu.

Je cite :
-"Toujours commencer par aider l'esprit à mieux s'adapter au corps avant de commencer à modifier le corps pour s'adapter à l'esprit."

= Transidentité ... Transgenrisme ... Transsexualité ... ET ... donc ... Transhumanisme.

NOUVELLE NORMALITE - NOUVELLE SOCIETE + NOUVELLES LOIS -NOUVEL ORDRE MONDIAL - NOUVELLE RELIGION MONDIALE -NOUVEAU MONDE -NOUVELLES CRISES -NOUVELLES POPULATIONS -NOUVEAUX VIRUS + NOUVEAUX "VACCINS" -NOUVELLES GUERRES + NOUVELLES ARMES -NOUVELLES TECHNOLOGIES -NOUVEAUX MENSONGES ... etc... ETC ... (liste bien trop longue). Tant de nouveautés !!! MAIS pour combien de temps encore ... ???
La Grande Réinitialisation / la Grande Tribulation, bientôt à notre porte ?

Lapaquerette. Com

09/02/2023 à 21:38

C'est une histoire font je n'ai pas d'avis même si je ne to l'aire en aucun cas le transphobisme

Pierre

15/02/2023 à 20:42

Au niveau du Boycott, combien représente ce mouvement transphile ? 1%, 0,1%, 0.01% de la population ou moins. Bigre, ça va être violent !

Jawad 77

24/07/2023 à 04:35

Ca va se retrouver comme le boycot de la coupe du monde au Qatar ;)

Pain au chocolat

07/12/2023 à 16:48

J’aimerais tant parler a J.K Rowling je la trouve super et douée ( j’adore Harry Potter )

Pour J.K Rowling :
Continuez ! N’abonniez pas ce fameux garçon à lunettes ( ni ses amis ) tout les fans sont avec vous et continuez ! On vous soutient vous, et votre Harry Potter !
Ne lâchez RIEN ❤️

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#ActuaLittéAime : un mille-feuille hardi

C’est un 28 juillet 1794, pardon un 10 thermidor an II que Robespierre perdit la tête. Depuis personne n’est tombé d’accord sur ce qu’était cet homme, mais une chose est certaine, il était hardi !

29/07/2023, 10:00

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#ActuaLittéAime : un mille-feuille fragile

La fragilité d'une révolution réside dans l'équilibre précaire entre une aspiration au changement et la nécessité de maintenir, au minimum, une cohésion sociale. Ce corps, qui intègre le multiple, se fracture toujours dans les périodes de guerre. Et que dire de la civilisation, cette dynamique de la complexité, délicate comme les gestes d'une ballerine, et exigeante comme la poigne d'un corset...

23/07/2023, 10:00

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#ActuaLittéAime : un mille-feuille insulaire

Une île volcanique entre l'Italie et la Tunisie : « Enfermée par la mer dans la très profonde solitude de la Méditerranée, celle-ci a un regard vertical : depuis la terre arrachée avec les ongles au volcan, cultivée avec peine et selon un ordre presque métaphysique, droit jusqu’au ciel qui dans les nuits limpides, montre les cultures serrées, intensives,de ses constellations. Peut-être est-il aussi la métaphore de la condition humaine. »

08/07/2023, 10:35

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#ActuaLittéAime : un mille-feuille tempétueux

La tempête de Mario Neri est un beau paysage dans lequel la détresse est affective. Chez Jean Eustache, l'ouragan est soit sourd, soit volubile, caché derrière un flot de paroles. Tyst veut en sortir de l'orage : « Me perdre dans un autre monde. Si cet autre monde doit être de ma fabrication, la démence vaut mieux que de coûteux psychotropes. »

01/07/2023, 10:00

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#ActuaLittéAime : un mille-feuille déroutant

Marcin Kania est sans doute un assassin... Un matin, le visage tuméfié, il se rend à son groupe de discussion tourné vers la sortie de la dépendance. Il n’avait pas bu depuis quasi deux ans... Déroutant, mais pas moins que la dégaine de Taj et ses aventures intersidérantes. Sorte de Pierre Richard extraterrestre et immémorial, il cumule les ennuis comme d’autres les collections de papillons.

24/06/2023, 09:00

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Jack Kirby, condamné à rester dans l'ombre de Stan Lee ?

Ce vendredi 16 juin sortait sur la plateforme de streaming Disney+, un documentaire sobrement intitulé Stan Lee. Ce dernier retrace la vie et la carrière de celui que l’on considère comme le père fondateur de l’écurie Marvel. Cependant, cette production en oublie un autre acteur essentiel dans la naissance de cette immense industrie : Jack Kirby. Sa descendance a d’ailleurs pris soin de remettre les points sur les i...

20/06/2023, 09:43

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#ActuaLittéAime : un mille-feuille chocolaté

Il y a la femme chocolat d'Olivia Ruiz et le jeudi saveur chocolat de Michiko Aoyama. Nous voilà transportés dans le petit café Marble de Tokyo auprès de ses fidèles visiteurs. Dissimulées au fond d’une ruelle, les trois tables menues de bois brutes suffisent à accueillir tout un véritable écosystème. Mme Cacao y vient chaque semaine pour rédiger une longue lettre en anglais…

17/06/2023, 10:00

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#ActuaLittéAime : un mille-feuille combatif

Combative, il aura fallu que Rose Valland le soit à la recherche des milliers d'œuvres d’art spoliés. La linguistique serait-elle un combat ? Quand il s'agit de remettre en question les clichés déclinistes proférés à propos de la langue française par des incompétents, visiblement. C'est enfin la lutte en commun quand des femmes mettent au jour le comportement d'un ancien roi du Paf : PPDA...

10/06/2023, 10:00

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Oxfam VS J.K. Rowling : transphobie or not to be 

Organisation internationale à but non lucratif, Oxfam International est aujourd’hui dans la tourmente. Dans le cadre de leur campagne du mois des fiertés « Protect the Pride », l’organisme a fait un faux pas qu’Internet n’est pas prêt de lui pardonner. Une courte vidéo, postée sur leur compte Twitter, montrait un personnage en colère ressemblant à J.K. Rowling portant un badge TERF…

07/06/2023, 18:09

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#ActuaLittéAime : un mille-feuille révolutionnaire

On est en 1792, et Célénie est une jeune fille de la noblesse traquée. Au cours d’un trajet en voiture, sa mère est tuée par des sans-culottes... C'est la Révolution ! Ici, elle est violente, chez Martine Delerm, elle est plus intérieure, mais non moins puissante : il s'agit de devenir soi, enfin presque...

03/06/2023, 10:00

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Livres et créateurs à l'honneur : TikTok lance ses Book Awards

On ne présente plus le réseau social TikTok et son mot-dièse #BookTok. Dans la continuité du succès autoproclamé, la plateforme se lance dans l’aventure des prix littéraires pour le Royaume-Uni et l’Irlande. De quoi mettre encore plus en avant les titres, auteurs, contenus et créateurs de la communauté.

23/05/2023, 11:54

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#ActuaLittéAime : un mille-feuille féminin

Cette semaine, quatre filles et femmes : Astra l'imprévisible, passée de petite fille manipulatrice et manipulée à femme bienveillante et indépendante, pour le meilleur et pour le pire... Mais aussi Elsa, ancienne révolutionnaire désormais considérée comme une terroriste...

20/05/2023, 10:00

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La Grande Librairie, sage comme une image

Cette semaine, quelques leçons de sagesse dans La Grande Librairie ! Et si la littérature nous montrait des chemins ? Aujourd’hui, plus que jamais, n’en a-t-on pas besoin ? Et qui mieux que cinq écrivains - romanciers, poètes ou philosophes - pour nous guider dans les méandres de la pensée ?

18/03/2024, 11:51

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Sur France Culture, Christine Angot et Gabriel García Márquez

La programmation littéraire de la semaine prochaine sur France Culture conserve sa diversité habituelle, mélangeant nouveautés, œuvres classiques, romans, essais, débats et interviews. Voici les prochaines émissions de la station de radio publique.

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Deux romans d'apprentissage féminins dans Au bonheur des livres

Les invitées de Guillaume Durand cette semaine dans Au bonheur des livres ont des opinions divergentes sur l'utilisation du mot « écrivain » ou « écrivaine », mais elles écrivent toutes deux de puissants textes sur les femmes, leur condition et leur destin.

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Livres et cinéma : la France se tourne vers Taïwan

La Société Civile des Éditeurs de Langue Française (SCELF) et la Taiwan Creative Content Agency (TAICCA) ont annoncé une collaboration pour renforcer les liens entre la France et Taïwan dans le domaine de l'adaptation de livres au cinéma et à la télévision.

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Le gangster devenu romancier : Loïc Lery, une rédemption

Loïc Léry, du flingue au stylo est un documentaire, où l'ancien criminel partage son histoire peu commune. Pour lui, la prison a été un lieu de rédemption et de réflexion, marquant ainsi sa transformation d'un gangster en écrivain. Découvrez le portrait sans filtre de l'auteur du polar Le Gang des Antillais.

13/03/2024, 10:26

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Le best-seller d'Agnès Martin-Lugand, L’Homme des Mille Détours, adapté en série

La société de production Elephant a acquis les droits pour adapter en audiovisuel le dernier roman d'Agnès Martin-Lugand, L’Homme des Mille Détours, publié en septembre 2023 chez Michel Lafon. Pour ce projet, l'écrivaine sera impliquée à divers niveaux du processus d'adaptation.

11/03/2024, 16:04

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Stephen King et Nabokov sur France Culture 

La programmation littéraire de France Culture pour la semaine prochaine reste fidèle à elle même, toute en variété : des sorties récentes, des classiques, des romans, de la poésie, des débats, des entretiens. Voici les émissions à venir sur la radio du service public.

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Bienvenue en Amerzone : l'héritage de Benoît Sokal

Microids et Microids Studio Paris annoncent L'Amerzone - Le Testament de l'Explorateur et en présentent les premières images à travers une bande-annonce. Ce remake du jeu d'aventure culte, conçu par Benoît Sokal, le créateur de la célèbre saga Syberia, sera disponible sur PlayStation 5, Xbox Series X|S et PC en 2024.

08/03/2024, 09:00

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Les Guetteurs : Ishana Shyamalan adapte le livre d'A.M. Shine

Paru en 2021 aux éditions Head of Zeus (Bloomsbury), mais toujours inédit en français, The Watchers, d'A.M. Shine, a inspiré le scénario du premier film d'Ishana Shyamalan, la fille du célèbre réalisateur M. Night Shyamalan. Le long-métrage sera en salles le 5 juin 2024.

07/03/2024, 12:46

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Vercingétorix, Jeanne d'Arc, Henri IV... Une série retrace l'histoire de France

Le mercredi 6 mars débutait le tournage de la série documentaire-fiction Notre Histoire de France, avec Tomer Sisley. Cette série traversera plus de seize siècles d'histoire française, de la Gaule antique à la Renaissance, en 6 épisodes de 52 minutes répartis sur trois soirées de France 2.

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Des histoires du cinéma cette semaine Au bonheur des livres

Au bonheur des livres met en lumière le cinéma ce 8 mars, à 23h, avec Guillaume Durand comme hôte, qui invite deux éminents auteurs célébrant le cinéma chacun à sa manière : Nicolas Seydoux avec Le cinéma, 50 ans de passion, publié par Gallimard, et Karol Beffa pour Bernard Herrmann, paru chez Actes Sud.

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Un roman de Patricia MacDonald adapté sur France 2

France 2 diffusera le 27 mars prochain La fille de l'assassin, un téléfilm adapté d'un roman de Patricia MacDonald, La fille sans visage (Albin Michel). Carole Kornmann réalise ce film de 90 minutes, dont le scénario est cosigné par Natalie Carter et Eve de Castro.

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Vivre d'amour et de liberté, dans La Grande Librairie

Cette semaine, La Grande Librairie explore les thèmes de l'amour et de la liberté à travers les yeux de romanciers, penseurs et artistes. Ils nous guident dans la quête universelle de comprendre comment aimer de manière plus épanouie.

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Livres et lectures prennent vie à la radio, avec France Culture

Les programmes littéraires de France culture pour la semaine du 4 au 10 mars proposeront comme toujours discussions, rencontres et interviews. Poésie, fiction, politique, société, histoire et culture seront au rendez-vous.

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Al Pacino jouera le Roi Lear de William Shakespeare

À 83 ans, l'acteur américain sera à l'affiche d'une nouvelle adaptation du Roi Lear de William Shakespeare. Pour l'accompagner, Jessica Chastain jouera la fille ainée, Goneril. Le film est réalisé par Bernard Rose (Frankenstein, 2015).

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Netflix : le manga culte Parasite adapté en récit original

Parasyte : The Grey, future adaptation en prise de vue réelle de Netflix, s'inspire du manga culte, Parasite, de Hitoshi Iwaaki, qui s'est vendu à plus de 25 millions d'exemplaires dans plus de 30 régions et pays. Située dans un nouveau lieu avec de nouveaux personnages, la série, disponible sur la plateforme américaine à partir du 5 avril prochain, s'inscrira dans l'univers de sa source, mais proposera un récit inédit.

29/02/2024, 16:50

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Apple amorce une adaptation du Neuromancien, de William Gibson

Réputé inadaptable, maintes fois annoncé, et annulé dans la foulée, Le Neuromancien, premier roman culte de l'auteur américain William Gibson, doit désormais devenir une série Apple TV+ en 10 épisodes. Un duo de créateurs sera chargé d'adapter ce récit fondateur du cyberpunk à l'écran.

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Au printemps, Tchoupi s'enfuit de Paris pour la campagne

La nouvelle série T'choupi à la campagne sera disponible en exclusivité dans le cadre de l'émission jeune public Okoo, et sur France 5 pour célébrer l'arrivée du printemps. Elle sera diffusée dès le mercredi 6 mars sur Okoo, puis le samedi 9 mars sur France 5. Un départ de la ville pour explorer des contrées isolées et verdoyantes...

28/02/2024, 12:50

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La torture blanche, de Narges Mohammadi, sur France TV

Journaliste et autrice iranienne, Narges Mohammadi est enfermée depuis plusieurs années pour ses prises de position en faveur des droits des femmes et, plus généralement, de la démocratie. En 2022, elle publie White Torture, qui réunit plusieurs de ses entretiens avec des détenues, afin de dénoncer les conditions dans les prisons iraniennes. Une version audiovisuelle de cette enquête sera diffusée par France TV.

28/02/2024, 12:37

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Qui pour diriger la nouvelle série Harry Potter ?

L'année dernière, Warner Bros annonçait le développement prochain d'une série Harry Potter en 7 saisons, directement inspirée des livres, dont la diffusion s'étendrait sur près d'une décennie. La production serait actuellement en recherche de showrunners, et 3 noms semblent se détacher dans la course.

28/02/2024, 12:11

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Un tableau peu connu du monde littéraire sous l’Occupation

Le Silence de la mer, une édition dans la Résistance est un documentaire de 52 minutes à voir le vendredi 22 mars à 23h10 sur France 5. Elle promet de transporter le téléspectateur dans le Paris de l'Occupation, afin d'explorer une facette méconnue du milieu littéraire de cette époque troublée.

27/02/2024, 18:02

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Ouest-France acquiert une belle part de Lire Magazine  

Latitude Magazines, branche d'Ouest-France, acquiert 35% des parts de la société EMC2, éditeur de Lire Magazine. La collaboration préexistante entre Lire Magazine et Ouest-France, concrétisée par la publication exclusive d'articles sur la plateforme ouest-france.fr par les journalistes de Lire, s'était enrichie avec la création du supplément numérique Livres en décembre, une initiative commune des deux rédactions, dédiée à l'univers littéraire.

27/02/2024, 16:13

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Netflix n'adaptera pas Les Chroniques de Kane de Rick Riordan

Netflix annule son adaptation en long-métrages de la série de livres Les Chroniques de Kane, de Rick Riordan, célèbre pour sa saga Percy Jackson et les Olympiens. C'est l'auteur lui-même qui a annoncé l'arrêt du projet, en réponse à une interrogation d'un admirateur sur le site de critiques et de notation de livres Goodreads.

27/02/2024, 14:53

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Game of Thrones : une trilogie cinématographique avortée

D.B. Weiss et David Benioff, les deux showrunners de Game of Thrones, sont de retour avec l'adaptation d'un autre classique de la littérature de genre : Le problème à trois corps. À cette occasion, ils sont revenus pour le Wall Street Journal sur leur expérience auprès de HBO, et éclairent quelques mystères sur la fin de la série culte, qui avait déçu la plupart des fans.

27/02/2024, 12:03

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Destin Daniel Cretton aux commandes d'un film Naruto

Quand Netflix ne se charge pas de donner vie aux mangas cultes, Hollywood s'engouffre dans la brèche. Le studio Lionsgate confirme l'entrée en production d'une adaptation de Naruto, série de Masashi Kishimoto paru entre 1999 et 2014. La réalisation est confiée à Destin Daniel Cretton, qui s'est déjà distingué chez Marvel.

27/02/2024, 10:43

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En immersion chez les prostituées, avec Maryse Choisy

Maryse Choisy est une journaliste et écrivaine française du siècle dernier. Elle se fit notamment connaître avec ses enquêtes immersives intitulées Un mois chez... Dans Un mois chez les filles, elle retranscrit son infiltration dans le monde de la prostitution parisienne. L'ouvrage est au coeur d'un reportage de France Télévisions.

26/02/2024, 17:28

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Héritage, racines et identité dans La Grande Librairie

Comment compose-t-on avec ses origine, son histoire, ses bagages ? Comment se construire avec (ou contre) ce qui nous est donné ? À l’heure des injonctions à vivre et penser selon une certaine idée de l’appartenance ou de l’identité, cinq écrivains, dramaturges ou romanciers, se penchent sur ce sujet, ô combien d’actualité, avec Augustin Trapenard.

25/02/2024, 09:08

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Sylvain Tesson et Annie Ernaux sur France Culture

Le programme de la semaine prochaine s'annonce chargé. Des auteurs et autrices bien implantés dans le paysage littéraire français seront les invités de France Culture. Mais la littérature ne s'arrête pas là : de nouvelles plumes ouvrent les perspectives et les pensées sur les lectures d'aujourd'hui. Le déroulé des émissions est à retrouver ci-dessous.

23/02/2024, 14:57

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Luc Besson prépare une nouvelle adaptation de Dracula

Quelques mois après son retour en demi-teinte, Luc Besson prépare le tournage d'un nouveau film. Il s'agit d'une adaptation du roman de Bram Stoker, Dracula. Caleb Landry Jones, qu'on retrouvait déjà dans Dogman, hérite ici du rôle principal. Christoph Waltz devrait également être à l'affiche du film, le reste du casting n'a pas encore été dévoilé.

23/02/2024, 12:38

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Netflix sort une nouvelle adaptation du Salaire de la peur

Plus de 70 ans après l'adaptation du roman de Georges Arnaud par Henri-Georges Clouzot, et 47 ans après celle réalisée par William Friedkin, c'est au tour de la plateforme américaine de réinterpréter Le Salaire de la peur. Une aventure angoissante et humaine, incarnée cette fois par Franck Gastambide, Fianso, Ana Girardot et Alban Lenoir.

22/02/2024, 18:00

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Ce vendredi, Alain Finkielkraut à la pêche au Bonheur des Livres

Le philosophe sera l'invité de l'émission littéraire animée par Guillaume Durand, à l'occasion de la parution de Pêcheur de perles. Ce vendredi, elle s'intitulera, Perles de culture, leçons de vie.

22/02/2024, 16:52

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Le 13 mars, Olivier Norek et Nicolas Lebel font mentir tout le monde

Après le succès de Tout le monde ment, diffusé en France en août 2022 sur France 2, Olivier Norek récidive avec une deuxième partie, cette fois accompagné par Nicolas Lebel au scénario. Le téléfilm est programmé pour le mercredi 13 mars prochain à 21h10, sur France 2.

22/02/2024, 10:42

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Soljenitsyne, SCUM Manifesto, Maus sur Arte : ces livres qui font trembler

Arte diffuse à l'écran et sur son site la deuxième saison de la série documentaire Avant/Après, explorant de créations marquantes, qui ont saisi leur époque par une once de subversivité. Un programme tout en littérature, de trois œuvres majeures, provocatrices, qui se conjuguent encore au présent.

21/02/2024, 14:27

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Après le livre, Emmanuelle Cosso raconte Florent Pagny à la télé

Avec Pagny par Florent, les éditions Fayard ont réalisé un des succès de l'année 2023. Paru en avril, l'ouvrage s'est écoulé à plus de 180.000 exemplaires — voire 200.000 si l'on compte la version « collector » (chiffres Edistat). La romancière Emmanuelle Cosso, pour ce livre, a accumulé une centaine d'heures d'entretiens, bientôt au cœur d'un documentaire.

21/02/2024, 12:41

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Nos vies en l'air : silence, un thriller tourne

Du 19 février au 12 avril, à Paris et à Tours, la série « Nos vies en l'air » est en cours de tournage, adaptée du roman de Manon Fargetton, paru aux éditions Rageot en 2019.

20/02/2024, 15:26

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La Grande Librairie : quand les écrivains (s')inventent des vies

Cette semaine, La Grande Librairie explore les secrets quant à la création des personnages. Créés de toutes pièces, inspirés d'histoires antérieures, réelles ou non, les manières de concevoir et mettre en récit une vie autre que la sienne... Au long de l'émission, ces thèmes seront abordés auprès de cinq auteurs et autrices, ce mercredi.

19/02/2024, 14:31