PODCAST – Monsieur Morris a trouvé nos coordonnées sur internet, et nous abreuve ainsi régulièrement de ses commentaires. Pas toujours très cléments ni compréhensifs à l'égard du monde moderne. Loin des turpitudes parisiennes et de la bienséance germanopratine, il s'en prend, cette semaine, aux chroniqueurs du oueb...
Le 02/12/2022 à 11:20 par La rédaction
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02/12/2022 à 11:20
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Acerbe et biberonné au vitriol, Monsieur Morris nous revient en grande forme pour ce début du mois de décembre : l'esprit de Noël et les fêtes de fin d'année, certainement...
ActuaLitté : Monsieur Morris, on pensait vous avoir dégoûté de nos ondes, mais vous revoilà… Quel bon vent vous amène ? Une tempête, peut-être ?
Monsieur Morris : Salut, gamin. Je voulais te demander un truc. Même si tu utilises une appli de ton téléphone pour retrouver les clés que tu as posées tu ne sais plus où, il te reste certainement un peu de mémoire personnelle sous les cheveux, non ? Tu te souviens d’Apostrophes, l’émission de Bernard Pivot. Sur Antenne 2, comme on disait à l’époque ?
ActuaLitté : Euh… oui, tout de même…
Monsieur Morris : Bon, c’est bien. T’es un peu moins inculte que ce qu’on pouvait craindre. Tu te souviens de l’ambiance ? On applaudissait, on en redemandait ! Les auteurs causaient de leur livre, s’invectivaient, picolaient de temps à autre. Le père Pivot, lui, y travaillait les textes en profondeur ! Pas question de la lui faire à l’envers : il savait poser la question piège. Ça, c’était de la critique, ça donnait envie de lire ! Et puis en librairie, ça facilitait un peu le commerce...
Bon, je sais : y a pas eu qu’Apostrophes ! Il a fait des petits le Pivot. Comme Field dans ta chambre, Ça balance à Paris, Café Picouly… Et non, n’en rajoute pas, tu vas m’agacer ! Tu me diras qu’il reste toujours La Grande librairie. Mais déjà avec Busnel, c’était pour insomniaques en manque de somnifères.
ActuaLitté : Merci de nous aider à nous faire de nouveaux amis, Monsieur Morris…
Monsieur Morris : Non, si je te dis ça, c’est parce qu’au hasard de mes pérégrinations sur la toile, je suis tombé sur la relève. Version oueb : Amélie t’Apostrophe ! Regarde, c’est sur le téléphone intelligent…
ActuaLitté : Ah, Vous avez découvert Instagram ? Approchez-vous, je ne vois pas sur l'écran. Ah… YouTube… Et vous êtes aussi parvenu à télécharger l’application ?
Monsieur Morris : Gaffe, pitchoun : si tu me charries, je t’enterre sous l’intégrale de Christian Jacques ! Surtout que ça te concerne toi aussi !
Oui, oui, méfie-toi ! Maintenant, ce sont des Youtubeurs et Youtubeuses qui font journalistes littéraires, mon p’tit pote ! Pis y’a du niveau hein : quand ils tombent sur un livre époustouflant, plutôt que d’en faire un résumé avec un avis posé, ils se collent un slip sur la tête !
Les Field, Ardisson, Durand et consorts doivent s’en bouffer le marque-page : fallait y penser ! Se coiffer d’un caleçon ! T’imagines le Pivot en train d’attraper un joli slip kangourou à fleurs pour s’en servir de couvre-chef tout en déclarant à Umberto Eco : « Ce bouquin, là, Le pendule de Foucault, c’t’un putain de pavasse ! Y déboîte, ma gueule ! Y’a tous les mots là où il faut ! Comment que je t’ai hyppé, gros ! »
ActuaLitté : Eh bien, c’est le vocabulaire de la critique contemporaine…
Parce que t’y as compris un truc, toi ? Ben non, bien sûr ! Et moi non plus.
Figure-toi que j’en ai trouvé quelques-uns qui ont listé, dans leurs « émissions », les classiques qu’ils avaient lus. Y en a même un qui clame, avec honnêteté, il faut le lui reconnaître, que : « L’Étranger, je l’ai lu. Enfin, j’ai commencé. Mais c’est chiant… Je le compte quand même ? »
L’étranger ? Chiant ? Écoute, Proust soporifique, je peux l’entendre : je ne renâcle pas à y perdre mon temps pour trouver rapidement le sommeil…
ActuaLitté : Allons, Monsieur Morris, c’est la nouvelle génération et vous nous rejouez la querelle des Anciens et des Modernes, en vieil acariâtre. Leurs codes vous échappent, voilà tout.
Monsieur Morris : Donc à ton sens, Monsieur le Journaliste de la Littérature, c’est devenu ça, débattre autour d’un livre ? Ce n’est plus tenter de comprendre ce que l’auteur exprime du réel à travers son œuvre ? NI s’interroger pour savoir si 1984 est une dystopie, ou simplement une vision futuriste de notre monde ? La tragédie de l’histoire, l’ambiance sociétale... tout ça, c’est mort ?
Alors toi aussi tu valides que, dorénavant, on passe à la version : « Regardez comme la couv’ déchire ! Elle est juste wahooo ! faites-moi confiance, lisez-le ! »
Non ! Rassure-moi ! Faire une lecture critique d’un ouvrage, ce n’est pas juste devenu bazarder l’objet-livre comme si les mots n’importaient plus, si ? Non, parce qu’ils ne se filment pas que pour éructer à leurs followers un amphigouri de ressentis : ils démarrent au déballage du colis avec hurlements, façon trompettes de Jéricho ! Et alors s’il y a des goodies avec…
Note bien que ce n’est pas vraiment leur faute à ces apprentis pédants magnifiques décérébrés en quête d’un peu de gloire. Mais la conclusion, c’est Warhol qui la tire : toutes les quinze minutes meurt une célébrité ! Avec une affolante constance ! Ah si seulement les éditeurs arrêtaient de les éreinter avec des livres…
ActuaLitté : Ce n’est pas si simple, M. Morris. La crise de la presse, le besoin de visibilité. Chacun tente de trouver des solutions…
Monsieur Morris : Hé, ho, arrête ! À l’heure où l’on devrait faire gaffe à nos arbres, c’est moralement indéfendable de déforester pour un tel résultat ! Moi, je te dis que l’erreur vient de l’époque : montrer son nombril a plus de sens que se creuser la cervelle.
Au début, sur la toile, ça publiait des chroniques sur des blogs. Note que, dans le tas, il pouvait y avoir du niveau. Ensuite, d’autres sont arrivés avec des photos : mais je te rassure, juste la couverture d’un roman mis en scène avec des froufrous et des roses ! Fini le texte critique, place à la punch-line !
Mais ce n’était pas assez, on ne les voyait pas ! À l’étape actuelle, faut qu’ils s’exhibent, qu’ils nous introduisent dans leur petit chez eux ! Et comme argumenter autour d’un texte c’est fatigant, accroche-toi Jeannot, ils ont créé de la bombasse qui déboîte, de la plume qui coule, du thriller qui tabasse et même, comme je l’ai évoqué tout à l’heure, du slip olympique ! On a glissé du quant-à-soi éclairé à l’abrutissement des masses.
Et les commentaires de Bernard Pivot ont cédé la place aux onomatopées de Bernadette Pivote sur son siège…
Ô rage, ô désespoir… Tiens, je préfère ne pas imaginer ce que sera le prochain incrément ! Mais tu vois, que ces gens soient perçus comme la relève, je ne dirais pas que c’est un échec : j’espère que ça va pas marcher…
Crédits photo : Antenne 2 / Apostrophes
23 Commentaires
Sophie
02/12/2022 à 13:20
:-D
Délicieux !
jujube
03/12/2022 à 05:33
Où peut-on acheter le délicieux caleçon?
Monsieur Morris
03/12/2022 à 12:09
C'est de la fabrication exotique.
A la réflexion, je vous suggère plutôt du très bon produit autochtone fabriqué et commercialisé par "Le Slip Français".
Moins minimaliste. Plus étoffé dans le concept.
En clair, wahooo y déboîtent... Ils sont ......rhôôôôôôô!
Faites-moi confiance, achetez les!
Monsieur Morris
jujube
03/12/2022 à 16:15
Merci Monsieur Morris, je vole vers "Le Slip Français" tous deniers dehors!
France
03/12/2022 à 17:23
Certains mettent leur slip sur la tête, d'autres sont à côté des leurs pompes. N'est ce pas Monsieur Morris
Lucas
03/12/2022 à 17:26
Merci infiniment pour cet article très bien étayé et argumenté, qui défonce les créateurs de contenus, sans que nous n'ayons rien demandé ;)
Purrfectbooks
03/12/2022 à 18:34
Ok boomer.
Ce qui est assez délicieux, c'est d'une part de vous voir parler au pluriel tout en citant toujours la même youtubeuse, d'autre part de lire les termes "nouvelle génération" alors que ladite youtubeuse a 46 ans.
En attendant, cette personne donne le goût de la lecture à énormément de gens, de toutes les générations, et n'est-ce pas là le plus important ? Rassurez-vous, on a également des débats sur l'Histoire, la sociologie, la politique... Ce n'est pas parce qu'on utilise un langage châtié qu'on ne sait pas réfléchir.
Mais restez dans votre aigreur, la jeune génération peut très bien se passer de vous et de M. Pivot !
Vincent
03/12/2022 à 18:53
Il y avait un roman sorti en 2017 sur la critique littéraire à l'heure d'internet et de YouTube : "BettieBook" de F. Ciriez. Très bien senti, drôle, assez barré.
Aude
03/12/2022 à 21:14
Mais quelle honte cet article.
Chacha
03/12/2022 à 21:21
C’est grâce à des gens comme vous que la lecture pourrait être vouée à l’échec. Vous ne donnez ni envie de vous lire, ni de s’intéresser à la littérature si elle rend aussi pédant et hargneux que vous.
L’important n’est-il pas plutôt de donner envie de lire ? De donner goût à la lecture ?
Donc sous prétexte que les mots n’ont pas plus de 12 lettres et qu’on n’a pas un master en littérature on ne devrait pas partager nos avis sur nos lectures ? On devrait se considérer analphabètes et sans aucun sens critique ?
C’est beau de parler quand on y connaît rien, peut être que vous devriez relire vos classiques en effet, et apprendre la tolérance et la curiosité plutôt que de cracher votre venin à tout va.
Ça ne m’étonne pas que le niveau de la France régresse quand on voit ce genre de mentalité.
Brigitte Henry Bulpa
03/12/2022 à 21:38
Bonsoir Monsieur,
j'ai bien connu les pédants , souvent sous alcool ou autres drogues qui s'écoutaient parler dans des émissions dont ils considéraient les auditeurs comme de pauvres attardés qui ne connaissaient rien à leur monde de pseudo- intellectuels mais qu'ils devaient tolérer afin de justifier leur scandaleux cachets.
Ce ne sont pas eux qui m'ont redonné le goût de lire; ce ne sont pas eux qui m'ont fait sourire et passer de bons moments en partageant leur énorme appétit de découvrir des oeuvres qui leur procurent des émotions; ce ne sont pas eux qui m'ont permis de dévoiler et discuter mes sentiments concernant des découvertes littéraires avec d'autres passionnés de tous âges et tous milieux; ce ne sont pas eux qui sacrifient de nombreuses heures à répondre gracieusement à mes interrogations de lecteurs...
Evidemment, le langage de notre chroniqueuse ne ressemble en rien aux parisianismes de ces bobos prétentieux; évidemment, elle ne nous reçoit pas chez Castel, habillée par Armani avec un sac Chanel!
Mais nous, Monsieur, on s'en moque . On apprécie même! Oui son naturel, sa franchise, sa gouaille, ses soucis familiaux (qui sont les mêmes que les nôtres)... tout cela nous convient, ne vous en déplaise.
Votre ironie ne nous a pas fait sourire; elle nous a simplement répété que certains se pensent d'un autre monde... et bien restez-y!
Cordialement et sincèrement.
Brigitte Henry- Bulpa
Actualisant
03/12/2022 à 22:13
Ce qui m'étonne, profondément, c'est que la Team PremierDegré intervienne avec autant de force sur un papier volontairement satirique, sans même s'apercevoir qu'il s'agit d'un billet d'humeur complètement et volontairement barré.
Et qui – comme le précédent... – se moque sans haine ni vulgarité.
Celles et ceux qui se sentiraient visé(e)s auraient tout intérêt à lever la tête, plutôt, comme le suggère M. Morris, de se regarder le nombril. Voire de l'exhiber !
Merci en tout cas, moi, j'ai ri.
Archie
06/12/2022 à 19:35
Alors le papier est raté si son intention n'a pas été clair. Ça arrive même au meilleur, rassurez vous. Voyez London avec Martin Eden.
Maddlie
03/12/2022 à 22:46
Mais à quel moment instagrammeurs ou bookstagrammeurs se sont proclamés journalistes littéraires ?
Je fais partie des bookstagrammeurs qui donnent leur avis sur les livres lus , émettre son avis est un droit , non ? Alors si cela permet à d'autres personnes de découvrir certains romans ou même simplement de se mettre à lire par envie , où est le mal monsieur ?
Ces émissions dont vous parlez, franchement, la plupart des gens n'ont aucune envie de les regarder sauf pour s'endormir. Voir des personnes utiliser, certes de grands mots , pour dénigrer certains genres littéraires et certains auteurs (qu'ils n'ont même pas lu d'ailleurs) et par conséquent certains lecteurs je dis non merci !
Clairement, vous parlez de Séverine, il y a une personne derrière vos propos mais vous n'avez rien compris ! En quoi mettre une touche d'humour pour signaler une lecture fascinante rabaisse le monde de la littérature plus que des personnes comme vous ? Et vous d'ailleurs, combien de personnes avez-vous convaincu de lire des romans? Des personnes qui, peut-être, avait perdu le goût de la littérature ?
Séverine ne s'est jamais proclamée "journaliste littéraire" mais tout ce que je vois ici c'est que le poids qu'elle prend petit à petit dans la vente de certains romans, ou de la non-vente d'autres romans, en émettant son avis à l'air de déranger ! Et j'en suis bien heureuse !
Honte à vous de dénigrer des passionnés qui parlent de livres quelque soit le vocabulaire utilisé !
Parce que rappelez-vous monsieur, que nous ne sommes pas payés pour émettre nos avis qui sont de fait honnêtes !
Alors non, nous ne faisons pas parti de l'élite de la haute société et Oui notre vocabulaire est familier mais il a l'avantage d'être compris de tous ... ah non pardon... sauf de vous !
Nicolas Gary - ActuaLitté
04/12/2022 à 15:50
Bonjour,
La précision est loin d'être inutile, et les multiples réactions alignées le démontrent.
Votre commentaire prête des intentions totalement hors de propos et mensongères – et plus spécifiquement celle de viser une personne, avec laquelle je me suis expliqué.
Vous n'avez pas ri ? C'est regrettable : peut-être d'autres sujets vous amuseront plus. Desproges le disait fort bien : "On peut rire de tout. Pas avec tout le monde."
Or, voyez à quel point nous avions l'intention de nuire : tous les commentaires ont été validés, sans distinction. Même le vôtre.
Sabine
03/12/2022 à 23:21
Cher Monsieur et oui je ne vois citerai pas par votre prénom ou pseudo car vous êtes juste un personnage qui ne va pas jusqu'au bout de celui-ci en choisissant l'anonymat alors que tout bon chroniqueur assume la sienne qu'elle soit élogieuse ou non.
Vous mentionnez Monsieur Pivot, n'oublions pas qu'il a reçu de sacrés gugusses qui ont fait sa notoriété.
Qu'une youtubeuse choisisse de faire la sienne en mettant un slip sur sa tête afin de définir ses coups de coeur ma fois, je préfère nettement cette deuxième pratique humoristique et nettement plus saine (le slip est propre)
Auteurs, youtubeurs, lecteurs, nous avons tous besoin les uns des autres, la boucle est bouclée.
Alors sachez cher Monsieur que ce soir, j'aborde fièrement le slip tel le drapeau de la victoire pour une "certaine" youtubeuse qui contrairement à vous êtes reconnue dans le milieux alors que vous-même n'êtes pas capable de répondre autrement qu'avec un sobriquet.
Je vous salue bien .. bas.
Une slipeuse
Nicolas Gary - ActuaLitté
03/12/2022 à 23:21
Bonjour
Cet article est une satire, une fiction et un sketch.
De manière volontairement très exagérée et décalée, il parodie un environnement, donc grossit des traits réels pour jouer sur les codes.
Prendre au sérieux Monsieur Morris, s'en offusquer ou ne pas envisager de second degré dans cette fausse interview revient à lui donner raison.
Merci d'en tenir compte avant de se ruer sur les commentaires pour chercher à redresser des torts qui n'existent pas.
Nicolas Gary - directeur de ActuaLitté
Aude
04/12/2022 à 10:42
Je n’ai rien contre la satire, la parodie et l’humour qu’il soit noir ou non. Bien au contraire.
Et pourtant là vous vous en prenez à travers cet article à UNE personne en citant ses mots, sa façon d’être et sa communauté, sans chercher à savoir réellement qui se trouve derrière la caméra. C’est tellement facile. Il y aurait eu plusieurs exemples, plusieurs personne visées cela serait peut-être passé, mais là cela passe pour une attaque visée et personnelle qui n’a pas lieu d’être. Et en plus la booktubeuse en question n’est même pas nommée, il n’y a pas beaucoup de courage là dedans.
Critiquer les booktubeurs et youtubeurs, c’est critiquer toute une communauté qui rend pourtant la lecture accessible à toute une classe sociale qui ne se reconnaît pas dans les émissions de M. Pivot et M. Busnel. L’important n’est-il pas de pouvoir donner l’accès à la lecture avant tout ? Ou alors peut-être voulez-vous que la lecture reste un loisir élitiste pour pouvoir parler de Proust entre vous ?
Moi je retourne sur YouTube.
Maddlie
04/12/2022 à 11:48
Merci mr le directeur de cette précision inutile. Je vais donc vous préciser à mon tour que ce n'est pas au personnage fictif "mr morris" que je m'adressais mais bel et bien à celui qui a écrit tout ceci. Car cet "humour" ne m'a pas fait rire , ni aucun de nous .
Je n'ai vu que ce qui se cache derrière. Donc non en parlant je ne pense pas "donner raison à mr morris " mais j'espère juste que vous saurez vous mettre deux secondes à ma place pour tenter de comprendre ce que j'ai ressenti en lisant ceci.
Et pardonnez-moi mais s'attaquer à une personne bien précise en reprenant mot pour mot ses propos pour tenter de la rabaisser vous appelez ça une parodie ?
Certes vous n'avez pas cité son nom mais tout ceux qui la connaissent ont immédiatement reconnu de qui vous parliez, nous sommes très nombreux, et non nous n'avons pas rit car derrière votre "humour" vous émettez des pensées que vous avez eu .
Encore une fois mr, vous ne parlez pas là d'une star ou de n'importe quelle personne connu dans le monde entier mais d'une mère de famille qui s'autorise juste à partager sa passion avec ses mots et auprès de qui de nombreuses autres mères de familles, mais aussi des jeunes, des grands-mère etc... aiment se retrouver pour partager la même passion et pouvoir en parler librement avec nos mots justement , dans une bonne ambiance, sans risque qu'on viennent se moquer de nous.
Voilà "l'environnement" auquel vous venez de toucher et voilà ce qui , personnellement, m'a blessé.
jujube
05/12/2022 à 06:16
Moi, comme un bon élève, je me suis plutôt rué sur "Le Slip Français" que me conseillait Monsieur Morris.
Y ai trouvé mon bonheur: deux pimpants caleçons en pure laine de guanaco (l'hiver peut être rude avec les coupures d'électricité annoncées), l'un pour la tête et l'autre pour le popotin.
J'ai laissé le deuxième intact pour parer les basses températures. Mais j'ai pratiqué, sur le premier, deux petites fentes qui me permettent de continuer à lire aisément tous mes livres.
Bien entendu, j'ai donné un nom à mes chéris: Slipilou et Slipouli.
Un bien joli cadeau pour Noël, pas vrai?
B.J.
04/12/2022 à 09:12
Qu’est-ce qu’une satire ? C'est un écrit dans lequel l'auteur fait ouvertement la critique d'une époque, d'une politique, d'une morale ou attaque certains personnages en s'en moquant. Voilà ce que l’on trouve comme définition : critiquer ou attaquer en ce moquant.
Et, effectivement, c’est bien le cas ici. On critique méchamment, on se moque violemment, on attaque ouvertement.
Mais finalement, on s’en fout, non ?
Chacun fait, fait, fait c’qui lui plaît, plaît, plaît (et oui, chacun ses références, pardonnez mon inculture).
Je vous laisse volontier Bernard et ses invités parfois d’un goût douteux qui m’ont rarement (jamais)donné envie de lire.
Je retourne écouter Bernadette. Elle ne se prétend ni journaliste littéraire, ni critique. Juste elle te parle de bouquin avec émotion et enthousiasme. Elle peut commettre quelques maladresses mais elle, au moins, elle te donne envie de lire.
Ah, j’oubliais, j’ai lu ”L’étranger” et en vrai, y’a tous les mots là où il faut ! Il m’a deboité la gueule bro !
Archie
06/12/2022 à 19:34
Sans intérêt !
Une youtubeuse aussi débile soit elle ne représente pas toute la pluralité de ceux qui tentent d'exprimer, plus ou moins maladroitement, leur amour du livre. Essentialiser sera toujours l'argument phare du crétin.
Bref, en suivant le précepte du musée imaginaire du con qui était ministre, il me semble que les gens ont le droit de trouver Camus chiant, comme je trouve Dickens infantilisant et Wilkie Collins bien trop sous estimé (c'est pour ton petit cul mon poto).
Bref, on sera d'accord qu'être critique est un métier... Sans intérêt si il n'est que vitriol.
Rip le second degré
14/12/2022 à 15:17
Le monsieur critique une globalité, une incapacité à la réflexion, aux argumentations autre que les "moi j'aime, moi j'aime pas". Il critique le nivellement par le bas (suffit de voir la gueule de l'éducation nationale), et vous, vous lui répondez, mettons nous un slip sur la tête en soutien. En démontrant, par votre absurdie, qu'il touche exactement du doigt le sujet, qu'il voulait dénoncer.
Sérieusement... bravo, c'est limite magistral.
Les "nous", pour info, vous ne parlez qu'en votre nom faut pas l'oublier quand même. Je ne sais toujours pas qui est cette youteubeuse (et j'en ai rien à faire). Vous avez raison, sur un point, un seul. Restez entre vous. Il y a encore des gens pour regarder Pivot ou Chancel, sur l'Ina. Pour les autres, on a la cul ture qu'on mérite.