#RDVBDAmiens2023 – La valeur de la brique, contrairement à des idées reçues, s’est stabilisée avec le temps. À l’initiative d’un passionné hors norme des petits bouts de plastiques moulés que commercialise Lego, une fresque a vu le jour. Et pas n’importe comment : 550 plaques carrées de 12 cm, pour reproduire un morceau du Zombillenium. Définitivement, ce parc d’attractions…
Le 04/06/2023 à 18:41 par Nicolas Gary
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Publié le :
04/06/2023 à 18:41
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Pour relever le défi, il fallait replonger en enfance, le temps d’une séquence de Lego totalement insolite : construction à l’aveugle, d’un projet collaboratif de 8 m2. Le principe était simple : d’abord, Stéphane Dely, « un frappadingue passionné de Lego », avait ouvert le bal.
En construisant un diorama qui reproduit de l'entrée jusqu'aux tours emblématiques du démoniaque parc d’Arthur de Pins, il avait frappé très fort. Président de l’association Fanabrique, la plus importante consacrée aux petites pièces qui s’emboîtent, il avait déjà enchanté un auteur de BD, sceptique de prime abord.
PODCAST - Le Zombillenium recrute
Il faut reconnaître que son travail sur le Vampire State Building, sur plus 1 mètre de hauteur avait fait sensation. Et qu’un de ses dioramas, présent à Angoulême, acheva de forcer le respect.
Et puis, avec l’aide de Nathalie Choquet en cocommissaire de l’exposition, la reproduction s’est doublée d’une activité plus ludique encore. 550 petits carrés en plastique, sur lesquels installer des briques de formes et couleurs différentes, proposées aux visiteurs de ce 27e Rendez-vous de la bande dessinée d’Amiens. Soit, en effet, quelque 100 à 150.000 pièces à agencer...
Chacune et chacun recevait une fiche, avec une liste de pièces à collecter dans les différents bacs, remplis de Lego. Puis, en suivant les consignes méticuleusement, on place les briques, jusqu’à la dernière. Le sentiment qui en ressort est étrangement mitigé : « Chaque carré apporte une pierre à l’édifice — si je peux dire. Mais de prime abord, ce que l’on a réalisé sur cette petite plaque ne ressemble effectivement à rien », reconnaît Stéphane Dely auprès de ActuaLitté.
« Cependant, c’est ludique, tout le monde s’entraide, se parle : on rigole, on s’agace gentiment, mais les participants restent très concentrés. » ActuaLitté en atteste, pour avoir pris quelque vingt-cinq minutes à réaliser ce morceau d’un ensemble : on rigole bien, loin des modes d’emploi de construction traditionnelle.
Démarrée ce 3 juin, elle posait un premier défi : être achevée le lendemain. Si l’entame fut poussive, plus de la moitiée était complétée ce 4 juin à 13 h, et à 16 h 30, sort une photo triomphante, avec l’auteur, au centre, ravi. La fresque sera à découvrir dans la Hall Freyssinet jusqu'au 25 juin.
Crédits photo : ActuaLitté, CC BY SA 2.0
DOSSIER - 27es Rendez-vous de la BD d'Amiens : 2023
Par Nicolas Gary
Contact : ng@actualitte.com
3 Commentaires
JohnPoule
04/06/2023 à 22:57
Bonjour, suis je le seul à n'avoir quasi rien compris à l'article ?
Marie
05/06/2023 à 08:08
Non, moi non plus.Nous ne sommes hélas pas touchés par la "branchitude".
Fab
06/06/2023 à 00:56
son travail sur l’Empire State Building, sur plus de 1 min 30 s de hauteur ???
Une hauteur en secondes ?? Alors là j'comprends plus rien !