Si une hirondelle ne fait pas le printemps, la pluie de romans et de nouveautés qui s’abat sur le monde du livre dès la fin du mois d’août fait bien la rentrée – littéraire, tout du moins. Entre les best-sellers que l’on attend chaque année comme un rendez-vous et les primo-romanciers que l’on a hâte de découvrir, se glissent ces oeuvres qui sauront surprendre. Oyez, oyez : la rentrée littéraire 2022 arrive.
Les 3 et 4 juillet 2022, le Syndicat de la librairie française (SFL) convie les libraires à Angers pour sa 6e édition des Rencontres nationales de la librairie. Premier rendez-vous professionnel suivant les confinements et autres adaptations dues à la pandémie, son programme reviendra logiquement sur ce moment, mais aussi sur d'autres préoccupations du métier.
Quelques semaines après l'élection présidentielle qui a reconduit Emmanuel Macron à l'Élysée pour un nouveau mandat de cinq ans, les élections législatives recomposeront l'Assemblée nationale. Les députés, à la fois législateurs et contrôleurs de l'action de l'État, s'intéressent assez logiquement à la culture et au livre.
L'Association des Bibliothécaires de France invite les professionnels à se retrouver et à débattre à l'occasion de son congrès annuel, organisé en 2022 à Metz. Avec une question provocante pour aiguiller la réflexion : quand les librairies sont devenues essentielles, les bibliothèques sont-elles indispensables ?
Pour débattre et mobiliser autour de la question écologique et de la sauvegarde de la planète «Points Terre» une collection d'essais en poche pluraliste, engagée et interdisciplinaire. Face à l’urgence climatique, face aux défis majeurs que posent l’entrée dans l’anthropocène et la sauvegarde de la planète, la collection de poche « Points Terre » se propose d’ouvrir un espace d’échanges, d’analyse et de questionnements autour de la question écologique.
Cette année, le LEC Festival nous emmène sur « la route du Danube », chère à Emmanuel Ruben. Éloignés des lecteurs depuis longtemps, la tentation de l’ailleurs a été forte. Que ce fleuve soit un pont entre nous et les peuples qui le bordent ! Stephan Zweig montre dans Le Monde d’hier combien nos destins sont liés. Les invités nous raconteront l’Histoire et des histoires, ils nous inviteront à écouter leur musique.
Déposée auprès de la présidence du Sénat en février dernier, la proposition de loi de la sénatrice d'Ille-et-Vilaine Sylvie Robert relative aux bibliothèques et à la lecture publique a pour ambition d'inscrire les missions des bibliothèques dans la loi.
Il est aujourd'hui le romancier algérien le plus lu au monde, et l'un des auteurs francophones les plus traduits sur la planète. Yasmina Khadra est entré dans le Petit Robert en 2014, alors que sortait son nouveau roman, Les anges meurent de nos blessures. À cette occasion, il assurait, comme une poétique de son écriture : « Je suis responsable de chaque mot dans mes livres. Je peux me tromper, mais je ne triche pas. J’explique ce que je crois avoir compris, raconte ce que je crois savoir. »
Rendez-vous incontournable de la vie culturelle française, la rentrée littéraire vient avec son lot de parutions, mais aussi de prix et de récompenses. Salutations du jury ou importantes sommes d'argent à la clé, les prix les plus convoités ne sont pas forcément ceux que l'on croit...
« C’était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d’Hamilcar ». Il suffit de ces quelques mots pour que l'imaginaire immédiatement se déclenche, convoquant images et mythes, langueur et Histoire, Orient et littérature. Publié en 1862, le roman de Flaubert retrace l’attraction fatale entre Salammbô, prêtresse de Tanit et Mathô, chef des mercenaires révoltés contre l’opulente Carthage. Jusqu'au 19 septembre prochain, et dans le cadre des célébrations du bicentenaire de la naissance de l'écrivain, le Musée des Beaux-arts de Rouen accueille une exposition conviant tous les arts, traces de l'incroyable postérité de cette oeuvre.
Ils se compteront encore par centaines, dès la fin du mois d’août, ces romans embarqués entre rapides et récifs, pour la rentrée littéraire. Il y a les livres des grosses pointures, qui roulent déjà des mécaniques, les bouquins inattendus, que l’on attend de découvrir, et toute la horde des sacrifiés sur l’autel du manque de place en librairies, du trop, de l’encore trop. Bref, la rentrée littéraire 2021 s’avance.
Si l’on résume hâtivement – et maladroitement – la littérature tchèque à Milan Kundera, c’est bien souvent par une méprise culturelle. Michal Fleischmann, ambassadeur de la République tchèque en France, abordait cette question différemment : « La littérature tchèque est une pensée. Une pensée, une voie de la littérature européenne venue de la profondeur d’un peuple au centre de l’Europe. » Voici un large dossier, destiné à parcourir, avec un spectre élargi, les oeuvres et les êtres.
La rentrée littéraire, en 2021 comme les autres années, constitue un événement dans le milieu du livre. Le temps de quelques semaines, les romans, français ou étrangers, deviennent le centre de l'attention. Les médias y participent largement, avec de nombreuses sélections et mises en avant.
La Team était spécialisée dans la diffusion d’ebooks, spécifiquement de romans transformés en version numérique. L’une de leurs grandes marottes était d’ailleurs de procéder à la numérisation d’ouvrages que les éditeurs ne commercialisaient pas en format ebook. Mais ils étaient aussi qualifiés, en regard du Code de la propriété intellectuelle, de pirates.
« Traduire, c’est trahir », selon l’adage italien, mais sans eux, pas de livres venus d’ailleurs dans les mains des lecteurs. Traductrices et traducteurs, penchés sur des textes antiques ou des publications plus récentes, ont enrichi les bibliothèques de leurs apports. Coauteurs de ces œuvres, souvent oubliés, voici un dossier qui rend hommage à un métier essentiel.
Le coup de feu est lancé : plusieurs centaines de romans sortiront en librairie ces prochaines semaines et jusqu’à la fin du mois d’octobre. En soi, rien d’étonnant. Mais la rentrée littéraire marque une période bien spécifique — au sein d’une année qui aura été mondialement chamboulée.
Portrait de Roselyne Bachelot en ministre de la Culture
Né le 3 janvier 1892 en Afrique Sud, J.R.R. Tolkien est aujourd'hui reconnu comme l'un des plus importants écrivains de fantasy. Auteur de la trilogie Le Seigneur des Anneaux, il a créé autour de celle-ci tout un monde, des langues, une histoire, différents peuples et races, ainsi qu'une mythologie qui, tous, ont inspiré d'autres œuvres et créateurs.
Depuis la création du prix Goncourt, devenu une véritable référence, et la certitude de multiplier les ventes du roman lauréat en libraires, les prix littéraires animent toutes les passions. En France, les cinq cadors – Goncourt, Femina, Médicis, Renaudot et Interallié – sont les seuls qui semblent avoir une véritable incidence sur les achats.
L'épidémie du coronavirus ne sera pas venue à bout d'une tradition bien française, celle des prix littéraires de la rentrée : les centaines de romans publiés en quelques semaines, entre août et octobre, se retrouveront dans les sélections des jurys des différentes récompenses.
Goncourt, Renaudot, Femina, Interallié, Médicis : les prix littéraires rythment la fin de l'année, qu'on le veuille ou non. Instituées depuis un siècle ou jeunes de quelques années seulement, les récompenses sont légion dans le domaine de la littérature : pour certains, ils sont synonymes de petit landerneau germanopratin, pour d'autres, le signe d'une diversité des voix et des écritures qu'il s'agit de valoriser et de récompenser.
Né en 1922, Stanley Martin Lieber, alias Stan Lee, avait en tête, dès son plus jeune âge, l'écriture d'un « grand roman américain » : sa carrière en tant qu'auteur et éditeur lui aura permis de participer à la construction d'un véritable empire du divertissement, Marvel Comics.
Créé en 1874, le syndicat rassemblant les éditeurs de livres français devient le Syndicat national de l'édition à la sortie de la Seconde Guerre mondiale, en 1947, et réunit rapidement plusieurs centaines de maisons d'édition. La structure permet d'organiser l'action collective, notamment auprès des pouvoirs publics, mais aussi de mettre en œuvre des campagnes de promotion du livre et de la lecture au niveau national.
On ignore si l’intelligence artificielle décidera d’écrire Guerre et Paix ou Les Misérables, mais les scientifiques y travaillent d’arrache-pied. L’évolution du livre et de l’édition passera par les travaux de chercheurs, qui demandent) des robots d’engloutir des livres... pour écrire de nouvelles histoires.
Le Parrain, Les Dents de la mer, Raisons et sentiments, Le Seigneur des Anneaux, la saga Harry Potter, Le Nom de la Rose, Orange mécanique, Vol au-dessus d'un nid de coucou, Le Guépard, Lettre d'une inconnue... Tous ces films ont un point commun, celui d'être des adaptations de romans ou de sagas littéraires...
Événement international, la Foire du Livre de Francfort réunit chaque année pendant 5 jours, 7 500 exposants de 106 pays et près de 278 000 visiteurs. Cette manifestation emblématique accueille notamment 9 000 journalistes du monde entier, un millier d’auteurs et 600 agents littéraires.
Batman, Superman, Wonder Woman, Green Lantern, Aquaman, et les vilains Harley Quinn, Lex Luthor, Ra's al Ghul ou encore le Joker... La galerie des personnages de DC Comics donne le vertige tant les identités sont fortes et les profils variés : la maison d'édition américaine, créée en 1934 par Malcolm Wheeler-Nicholson, un ancien militaire, n'était pourtant pas spécialisée dans les super-héros à ses débuts.
Marvel : un nom qui incarne à lui seul le concept de super héros. Créée en 1939, la maison d’édition a connu plusieurs identités avant de devenir le groupe multimédia que l’on connaît aujourd’hui. D’abord Timely Comics, puis Atlas Comics, Marvel prend ce nom au début des années 1960, une décennie décisive dans l’histoire de la bande dessinée américaine…
Venu au monde dans le 7e arrondissement de Paris, le 16 juin 1925, au sein d’une famille noble, Jean d'Ormesson s'engagea tardivement, de son propre aveu, dans l'écriture, trop occupé qu'il était à lire. Il publie son premier ouvrage, L’amour est un plaisir, en 1956, aux éditions Julliard, mais son livre La gloire de l’Empire, en 1971, lui vaut une reconnaissance littéraire avec le Grand Prix du roman de l’Académie française.
Trois sœurs et un frère : à eux quatre, les enfants Brontë auront révolutionné la littérature britannique, chacun à leur manière. Nés entre 1816 et 1820, ils font partie d'une famille de six enfants, tous élevés dans un climat paisible, tourné vers la culture et l'éducation, sous la responsabilité de Patrick Brontë et Maria Branwell.