Pantelleria. La dernière île

Giosuè Calaciura

Cette semaine, j’ai lu Pantelleria —La dernière île de Guisuè Calaciura, édité par Notabilia

« Avant, elle n’était pas là, puis elle a émergé - et par son destin, par sa situation géographique et sa place dans l’Histoire, un peu d’ici, un peu de là-bas, tunisienne et sicilienne, Phénicienne et Romaine, Européenne et Africaine, cette île surtout les frais d’une querelle transcendantale. » (26 p.)

L’auteur décrit une île volcanique de sa découverte au XIXe siècle : « Enfermée par la mer dans la très profonde solitude de la Méditerranée, celle-ci a un regard vertical : depuis la terre arrachée avec les ongles au volcan, cultivée avec peine et selon un ordre presque métaphysique, droit jusqu’au ciel qui dans les nuits limpides, montre les cultures serrées, intensives,de ses constellations. Peut-être est-il aussi la métaphore de la condition humaine. » (65 p.)

Ce récit poétique souligne plusieurs phénomènes très contemporains présents sur l'île, et plus globalement sur l'ensemble du globe. On peut citer par exemple la pollution des sols, exploitation de gisement de pétrole excessif, raréfaction des poissons, vagues de réfugiés climatiques... tous causés par des actions de l'homme.

Giosuè Calaclura est né à Palerme en 1960, il vit et travaille à Rome. Journaliste, il écrit aussi pour le théâtre et la radio. Sept de ses romans ont été traduits en français dont Bergo Vecchio.

 

Une michronique de
Julie Mahé

Publiée le
10/07/2023 à 14:55

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Pantelleria. La dernière île

Giosuè Calaciura trad. Lise Chapuis

Paru le 04/05/2023

144 pages

Les Editions Noir Sur Blanc

14,00 €