Lors de la soirée organisée à l’UNESCO, plus de 400 personnes s’étaient retrouvées pour célébrer la Journée du Manuscrit Francophone. À l’occasion de l’édition 2015, près de 150 auteurs étaient présents, représentant 35 nationalités. Une célébration, certes loin des sentiers battus que connaît l’édition traditionnelle, mais qui n’en fut pas moins émouvante.
Le 28/10/2015 à 14:32 par Cécile Mazin
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28/10/2015 à 14:32
« L’objectif de la Journée du Manuscrit est de donner la même chance à tous les auteurs d’ouvrir les portes de l’édition et de se faire connaître dans tout l’espace francophone. » Et cette année encore, la Journée a rempli sa mission : offrir à des centaines d’auteurs de pouvoir publier leur livre, et embrasser la difficile carrière d’écrivain.
En trois ans, cette manifestation a clairement su démocratiser la publication de livres pour les auteurs de la francophonie créant ainsi une journée internationale pour la création littéraire. Chaque auteur participant a pu concrétiser un rêve, disposer enfin d’un exemplaire de son livre : reste désormais à passer par le truchement des lecteurs, qui s’enthousiasmeront ou non pour la lecture qui leur est proposée.
La Journée du Manuscrit ne fait aucune fausse promesse : elle est avant toute chose un moment partagé par des auteurs indépendants, qui ont souhaité s’engager dans l’écriture. Ils disposent alors, le temps d’une soirée, d’un moment privilégié. Mais tout reste à faire. Il faudra promouvoir son ouvrage, convaincre les lecteurs, savoir se vendre. Bien entendu, les livres pourront être commandés en librairie, ainsi que par internet, vendus en format papier ou numérique.
Henri Mojon, président des Editions du Net et Vanessa Modely, ambassadrice pour la paix à l'UNESCO
En choisissant cette année d’introduire un Grand Prix, décerné à l’un des trente ouvrages retenus par le jury, la JDMF a également apporté une nouvelle dimension. Le livre de Pauline Pucciano, Titania 2.0 est devenu l’emblème de la manifestation, et le représentant d’un événement avant tout rassembleur, autour du livre.
« Davantage qu’une journée du manuscrit, il s’agit d’un événement qui honore la francophonie, et offre sa chance au plus grand nombre, parmi 274 millions de personnes, pourvu qu’il sache écrire », écrivait Isabelle Kévorkian, auteure et spécialiste du marketing éditorial.
L’édition 2014 s’était déroulée à l’Institut français de Dakar, avec le concours du ministère des Affaires étrangères. Pour 2016, rendez-vous est à prendre à Abidjan.
Au centre, Son excellence Denise Houphouët-Boigny, ambassadrice de Côte d'Ivoire à l'UNESCO
Nous proposons également les discours de chaque intervenant, tous venus à la tribune pour réaffirmer l’importance de la lecture, et la primauté du livre, dans la lutte contre l’extrémisme et l’intolérance.
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