Dans la soirée du 19 mai, en clôture du Festival du Livre audio de Strasbourg, l’association La Plume de Paon remettait deux de ses prix à la Médiathèque André Malraux. Le Prix du Public pour la catégorie contemporain qui couronnait cette année Article 353 du Code pénal de Tanguy Viel lu par Féodor Atkine ainsi que le Prix des Lycéens, décerné à Petit Pays de Gaël Faye lu par l’auteur. Les deux ouvrages sont parus chez Audiolib.
Le 23/05/2018 à 10:15 par Fasseur Barbara
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23/05/2018 à 10:15
Le Prix du Public contemporain, c’est le prix des internautes. Ces derniers ont pu voter pour leur titre préféré parmi une sélection de cinq titres présentée sur le site de l’association.
En 2015, Féodor Atkin avait déjà remporté le Prix Plume de Paon des lycéens en prêtant sa voix au roman de Sorj Chalandon, Quatrième mur. L’an dernier, c’était Rue des Voleurs de Mathias Enard lu par Othmane Moumen qui remportait le Prix du public dans la catégorie contemporain.
Le résumé d’Article 353 du Code pénal :
Pour avoir jeté à la mer le promoteur immobilier Antoine Lazenec, Martial Kermeur vient d’être arrêté par la police. Au juge devant lequel il a été déféré, il retrace le cours des événements qui l’ont mené là : son divorce, la garde de son fils Erwan, son licenciement et puis surtout, les miroitants projets de Lazenec. Il faut dire que la tentation est grande d’investir toute sa prime de licenciement dans un bel appartement avec vue sur la mer. Encore faut-il qu’il soit construit. Un formidable huis clos. Une lecture tout en finesse qui décuple l’émotion et met en valeur le style de l’auteur, entre phrasé oral et littérature.
Cette année, c’est avec la lecture de son œuvre qu’il a su conquérir à nouveau le cœur des lycéens. L’an dernier, c’était D’après une histoire vraie de Delphine de Vigan, lu par Marianne Epin qui remportait le prix.
Le résumé de Petit Pays :
Avant, Gabriel faisait les quatre cents coups avec ses copains dans leur coin de paradis. Et puis l’harmonie familiale s’est disloquée en même temps que son « petit pays », le Burundi, ce bout d’Afrique centrale brutalement malmené par l’Histoire. Plus tard, Gabriel fait revivre un monde à jamais perdu. Les battements de cœur et les souffles coupés, les pensées profondes et les rires déployés, le parfum de citronnelle, les termites les jours d’orage, les jacarandas en fleur… L’enfance, son infinie douceur, ses douleurs qui ne nous quittent jamais.
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