Le Prix Hans-Christian-Andersen, considéré comme une des plus prestigieuses récompenses dans le domaine de la littérature jeunesse, a été décerné à l'Autrichien Heinz Janisch et au Canadien Sydney Smith. 12 personnalités du monde entier étaient en lice pour ce « petit » Prix Nobel de Littérature...
Ce lundi 8 avril, depuis la Foire du Livre jeunesse de Bologne, l'association IBBY (International Board on Books for Young People) a décerné ses Prix Hans-Christian-Andersen, dans deux catégories, l'une pour les auteurs et l'autre pour les illustrateurs.
Côté auteur, l'Autrichien Heinz Janisch a été couronné, qualifié de « maître de la forme courte, dont les récits accordent une place à l'imagination des lecteurs ». Né en 1960, il a été publié en France chez Minedition (Till l'Espiègle, avec Lisbeth Zwerger, traduit par Diane Clément) et Belin (Moi pour m'endormir..., avec Helga Bansch, traduit par Sylvia Gehlert).
Même si un grand nombre de ses œuvres sont humoristiques, parfois même absurdes, il apporte un élément philosophique à ses écrits, qui rend souvent ses livres profonds.
– Jury de l'IBBY
Également journaliste pour la radio, Janisch est aujourd'hui l'un des auteurs pour la jeunesse les plus connus d'Autriche. Il a commencé à écrire en 1982.
Côté illustration, le Canadien Sydney Smith remporte le trophée. Né en 1980 en Nouvelle-Écosse, il est retourné vivre dans cette province canadienne après plusieurs années passées à Toronto. D’après le jury de l'IBBY, ses œuvres sont « comme des récits visuels ou des ritournelles, ce qui fait écho à ses déclarations, selon lesquelles il écoute avant de créer des histoires ».
Il a recours à des techniques en apparence très simples pour raconter, ce qui dénote une pratique continue de la narration. Ces personnages modestes mais authentiques sont aussi sympathiques que gentils. Il utilise la couleur pour faire entrer la nature, les parfums et les événements dans chacun de ses livres.
– Jury de l'IBBY
Smith a été largement publié en France. Citons, entre autres, Je parle comme une rivière (avec Jordan Scott, traduit par Shaïne Cassim, Didier Jeunesse), Tu te rappelles ? (traduit par Rose-Marie Vassallo, Kaléidoscope), Perdu dans la ville (traduit par Rosalind Elland-Goldsmith, Kaléidoscope) ou encore Le jardin de Baba (avec Jordan Scott, traduit par Michèle Moreau, Didier Jeunesse). Ce dernier album a récemment reçu le Prix Sorcières, dans la catégorie Carrément Beau Maxi.
Le jury du prix, cette année, réunissait Evelyn Arizpe (Mexique/Royaume-Uni), Brenda Dales (États-Unis), Sabine Fuchs (Autriche), Diana Laura Kovach (Argentine), Shereen Kreidieh (Liban), Bettina Kümmerling-Meibauer (Allemagne), Jaana Pesonen (Finlande), Tan Fengxia (Chine), Pavle Učakar (Slovénie) et Morgane Vasta (France). La présidence a été confiée à Liz Page.
12 auteurs et illustrateurs étaient en lice pour ce Prix Hans-Christian-Andersen, remis tous les deux ans. En 2022, le Prix Hans-Christian-Andersen avait été décerné à Marie-Aude Murail, pour la catégorie Auteurs, et Suzy Lee (Corée du Sud), pour la partie Illustrateurs.
Par Antoine Oury
Contact : ao@actualitte.com
Paru le 17/03/2016
24 pages
Minedition
11,00 €
Paru le 26/01/2011
24 pages
Belin
12,70 €
Paru le 05/04/2023
48 pages
Editions Didier
14,90 €
Paru le 01/09/2021
52 pages
Editions Didier
14,90 €
Paru le 21/02/2024
48 pages
Kaléidoscope
14,00 €
Paru le 29/01/2020
48 pages
Kaléidoscope
13,00 €
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