Pour son livre Un si grand désir de silence (éditions du Cerf), Anne Le Maître a obtenu le Prix littéraire de la liberté intérieure, ce lundi 25 septembre, à Paris. L'autrice a reçu sa récompense deux jours plus tard, à la librairie parisienne La Procure, en présence d'Alexandre Jardin, parrain du prix.
Le 29/09/2023 à 11:40 par Antoine Oury
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29/09/2023 à 11:40
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Organisé en partenariat avec les librairies La Procure, le réseau RCF et le groupe Ouest-France, le Prix littéraire de la liberté intérieure a salué Anne Le Maître pour son livre Un si grand désir de silence (éditions du Cerf).
Créée en 2018, la récompense salue « un écrit original, que ce soit un essai grand public, un témoignage, un roman, du théâtre ou encore une biographie autour de valeurs spirituelles, de dialogue et de tolérance » qui sont celles portées par l'émission Le Jour du Seigneur, diffusée chaque dimanche sur France 2.
Dans un monde qui bruisse et nous divertit, le livre d’Anne Le Maître nous offre de nous poser, nous reposer dans la profondeur silencieuse de la vie. On se surprend à nager et à plonger avec délectation dans ces pages et à découvrir l’hôte intérieur de nos histoires.
– Frère Thierry Hubert, producteur CFRT/Le Jour du Seigneur
« Un livre qui va vous entrainer dans une qualité de présence au monde à laquelle vous n’êtes absolument pas habitué », a souligné Alexandre Jardin, parrain du prix et président du jury, au sujet du livre de la lauréate.
Anne Le Maître est professeure d'histoire-géographie, aquarelliste et autrice, elle a également publié plusieurs carnets de voyage ou d’itinérance urbaine ainsi que des essais où la réflexion se mêle à la poésie (Sagesse de l’herbe, Transboréal).
L'émission Le Jour du Seigneur du 1er octobre prochain accueillera Anne Le Maître et Alexandre Jardin, invités ensemble pour évoquer le prix et l'ouvrage lauréat.
Anne Le Maître succède à Patrick C. Goujon, récompensé en 2022 pour Prière de ne pas abuser (Éditions du Seuil).
Retrouver la liste des prix littéraires français et francophones
Photographie : Alexandre Jardin et Anne Le Maître
Paru le 20/10/2022
183 pages
Cerf
18,00 €
9 Commentaires
Philippe Perrot
01/10/2023 à 22:48
Globalement le SLENCE est chose positive, sauf quand l'Église en abuse pour taire ses turpitudes ,
Gregorio-Eusebio
04/10/2023 à 14:01
En effet, l'autrice concede, tout au plus, que le SILENCE peut être DÉNÎ, ce qui est un peu "court", tant les turpitudes cléricalistes sont nombreuses dans tant de domaines
Philippe Perrot
04/10/2023 à 16:31
Oui, Gregorio. Malheur aux victimes des silences ecclésiaux ! Voilà ce que nous dit très fort le silence des fraternités turpitidineuses.
Gregorio-Eusabio
05/10/2023 à 11:10
J'ai préféré ne pas préciser les turpitudes de qui ? de quoi ? Puisque l'autrice n'en parle pas. Les voies que vous suggérez, Philippe, sont, hélas, plus que probables. On comprend mieux que François ait qualifié le cléricalisme de "mal absolu". Ce livre n'en est pas exempt à presque chaque page ; d'où le soutien unanime qu'il reçoit de la part des cléricalistes de tout poil ?
Philippe Perrot
07/10/2023 à 07:58
...les cléricalistes ayant fait main basse sur L'Église/Institution, contraignant les vrais frères en Christ à aller vivre ailleurs la Bonne Nouvelle. Oui, le cléricalisme est bien le "mal absolu" ; il n'est qu'a voir les références historiques, géographiques, philosophiques, poétiques, artistiques, littéraires...d'Anne Le Maître pour s'apercevoir à quel point elle en est pétrie, gâchant ainsi un authentique talent. Le Prix de la Liberté Intérieure usurpe son vocable.
Gregorio-Eusebio
08/10/2023 à 09:11
Prix de la Servitude Institutionnelle ? Autant bien nommer les choses, pour ne pas ajouter au malheur du monde.
Philippe Perrot
08/10/2023 à 22:13
...Ou Prix des Trente Deniers.
Gregorio Eusebio
17/10/2023 à 00:48
Le Prix 2022 avait été attribué à Patrick C. Gougon pour "Prière de ne pas abuser". Et pourtant ils ont abusé, tant et tant abusé, tant et tant persévéré. L'abus pour l'iÉglise romaine - comme la démontré le rapport de la C.I.A.S.E. - est systémique et pas seulement dans le domaine de la pédocriminalité. De tout cela Anne Le Maître fait silence ; ça méritait bien un Prix ! !
Philippe Perrot
17/10/2023 à 08:30
Errare ecclesium est...perseverare diabolicum. Le Prix pourrait aussi s'appeler " Prix du Malin" ou " Prix du Prince de ce Monde"... tout sauf " Liberté intérieure" !