Les membres du jury du prix Vialatte ont dévoilé, le vendredi 1er octobre, à l’Hôtel Littéraire Alexandre Vialatte, à Clermont-Ferrand, le nom du lauréat pour l'année 2021 : Philibert Humm reçoit la récompense pour son livre Les tribulations d’un Français en France (Éditions du Rocher).
Le 04/10/2021 à 10:30 par Antoine Oury
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Publié le :
04/10/2021 à 10:30
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Comme il le dit lui-même, Philibert Humm écrit des chroniques et des livres « à l'usage de ceux qui veulent aller très loin sans s'éloigner outre mesure ». Auteur des Tribulations d’un Français en France, paru au printemps aux éditions du Rocher, il est également le coauteur, avec son complice Pierre Adrian de La Micheline, un petit éloge des bistrots français, publié en 2021 chez Équateur.
Le résumé de l'éditeur pour Les tribulations d’un Français en France :
Pour Philibert Humm, l'aventure est au coin de la rue. Ça tombe bien, il n'avait pas l'intention d'aller plus loin. En Tintin écrivain et fantaisiste, il aime explorer et découvrir les lieux qui l'entourent. Muni d'une pancarte « N'importe où », il réinvente l'art de l'autostop et se laisse porter, au gré des voitures et des rencontres. Ainsi il nous offre, de la France et de ses habitants, des portraits tendres et poétiques. Dans une parenthèse de liberté qu'il s'empresse de saisir entre deux confinements, il prolonge ses tribulations en van Volkswagen, avec la certitude qu'il peut faire le tour du monde sans quitter la France. Montargis n'est autre que la Venise du Gâtinais, Coutances la Tolède du Cotentin, Chicago un quartier de Toulon, tandis que Rustrel est le Colorado du Luberon. C'est à ces voyages, d'une ville l'autre, que nous invite Philibert Humm, en doux flâneur.
À travers ce choix, le jury a souhaité mettre à l’honneur un auteur jeune au goût déraisonnable pour les récits d’aventures, l’art de la fugue et l’oisiveté des chemins.
2021 est une année particulière pour évoquer Alexandre Vialatte puisqu’elle marque le 50e anniversaire de sa disparition et le 120e anniversaire de sa naissance. Pour mémoire, Alexandre Vialatte fut l’un des plus célèbres chroniqueurs de La Montagne et le plus prolifique avec près de 900 chroniques publiées entre 1952 et 1971. L’année 2021 marque également le 10e anniversaire du prix littéraire Vialatte relancé en 2011, à l’initiative du groupe Centre France, pour rendre hommage à son historique chroniqueur.
Pour mémoire, le jury du prix Vialatte, coorganisé par La Montagne et la Société des Hôtels Littéraires,
est composé de sept membres, à savoir Claudette Vialatte, épouse de Pierre, fils d’Alexandre Vialatte ; Michel Bernard, écrivain, lauréat du prix Vialatte 2020 ; Patrick Besson, journaliste, écrivain ; Jean Brousse, éditeur ; Myriam Entraygues, ex-chargée de mission Foire du livre de Brive ; Jacques Letertre, président de la Société des Hôtels Littéraires et de l’Hôtel Littéraire Alexandre Vialatte, et Florence Sultan, directrice Centre France livres et des éditions de Borée.
Le secrétaire du prix est Jean-Marc Laurent, journaliste, responsable des pages magazine de La
Montagne.
En 2020, le Prix Vialatte avait salué Michel Bernard pour son roman Le Bon sens, paru aux éditions La Table Ronde.
Retrouver la liste des prix littéraires français et francophones
Paru le 05/05/2021
148 pages
Editions du Rocher
15,90 €
3 Commentaires
NAUWELAERS
04/10/2021 à 21:12
Cela donne envie !
Le type de livre que des auteurs plus âgés écrivent en général, donc ici nous avons affaire à une jeune révélation que j'imagine -sans avoir lu son livre, je l'avoue -très intéressante et s'exprimant hors des sentiers (trop re)battus -au propre et au figuré !
Alexandre Vialatte a publié des chroniques autrefois dans «Marie-Claire» tout comme...Daniel Filipacchi, avant la création d'un certain mensuel au succès fracassant !
Peu semblent s'en souvenir aujourd'hui, dans les deux cas.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Aradigme
05/10/2021 à 09:18
Bonjour Nauwelaers,
J'ai lu les premières pages du livre de Philibert Humm, car elles étaient gracieusement mises à disposition. Je dois avouer que je me suis un peu forcé pour aller jusqu'au bout. Je découvre un humour de potache d'un intérêt moyen et une écriture qui évoque l'esquisse maladroite plus que le dessin peaufiné. Je sais que je n'achèterai pas le bouquin. L'idée était intéressante, mais le traitement s'avère à mon sens franchement moyen. Pas mauvais, non, mais médiocre dans le sens premier du terme. Le genre de devoir de vacances qui méritait autrefois un 12/20 et un commentaire du genre "peut mieux faire..." écrit en rouge dans la marge.
Cela dit, j'espère que vous vous portez bien.
Salutations
Aradigme.
NAUWELAERS
06/10/2021 à 21:24
Merci Aradigme pour votre appréciation.
CHRISTIAN NAUWELAERS