L'écrivain a reçu cette récompense, saluant l'ensemble de sa carrière, qui sera remis à l'occasion de la finale du Prix Campiello 2021, le 4 septembre à l'Arsenal de Venise. Il est décerné depuis 2010 par la Fondation Campiello à une personnalité éminente de la culture littéraire italienne contemporaine. Ses précédents lauréats sont Alessandro Baricco (2020), Isabella Bossi Fedrigotti (2019), Marta Morazzoni (2018), Rosetta Loy (2017), Ferdinando Camon (2016), Sebastiano Vassalli (2015), Claudio Magris (2014), Alberto Arbasino (2013), Dacia Maraini (2012), Andrea Camilleri (2011) et Carlo Fruttero (2010).
Le 13/08/2021 à 11:30 par Federica Malinverno
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13/08/2021 à 11:30
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Le prix, qui en est à sa 59e édition, est organisé par la Fondazione Il Campiello – Confindustria Veneto. Fin mai, le jury, présidé par Walter Veltroni, a désigné les cinq finalistes du prix Campiello 2021 (parmi environ 300 candidats).
Voici les auteurs et autrices de cette « cinquina » : Andrea Bajani avec Il libro delle case (Feltrinelli) ; l’auteur et traducteur Paolo Nori avec Sanguina ancora (Mondadori) ; Paolo Malaguti avec Se l’acqua ride (Einaudi) ; Giulia Caminito avec L’acqua del lago non è mai dolce (Bompiani) et Carmen Pellegrino avec La felicità degli altri (La Nave di Teseo).
Del Giudice est né à Rome en 1949 et est considéré comme l’un des plus importants écrivains contemporains.
Comme le souligne Walter Veltroni, président du jury du prix Campiello 2021, Del Giudice a fait preuve dès son plus jeune âge « d’un regard original sur les choses et d’une sélection méticuleuse et rigoureuse des mots. Ces mots qui ont été les compagnons de sa vie et dont le choix et la disposition avaient impressionné Italo Calvino, qui avait été frappé par son roman Lo stadio di Wimbledon [Einaudi, 1983, traduit par René de Ceccatty par les éditions du Seuil en 2018, Ndr]. Del Giudice a su fréquenter la légèreté — selon le sens que Calvino lui-même attribuait à ce terme — en mélangeant avec la profondeur d’un voyage permanent, animé par le doute et la curiosité. Il a écrit des livres passionnants et cultivés, et a exploré l’univers des sentiments humains et celui, seulement apparemment lointain, de la technologie et de la mécanique.
Del Giudice a toujours eu une passion pour le vol, presque une histoire d’amour, à laquelle il a consacré une série de nouvelles, rassemblées dans Staccando l’ombra da terra (1994) [six récits consacrés au thème du vol, publiés en France par les éditions du Seuil en 1996, Ndr], qui constitue un joyau de sa production (...) Et le prix, qui est véritablement une récompense pour l’ensemble de sa carrière, honore avec une immense affection l’une des principales figures de la vie littéraire, culturelle et civique de notre époque. »
En plus du Prix Campiello pour son œuvre, il a reçu de nombreux prix, dont le Prix Viareggio Opera Prima en 1983, et à deux reprises, en 1994 et 1997, il a été sélectionné pour le Prix Campiello. En 2002, il a reçu le Prix Feltrinelli de l’Accademia Nazionale dei Lincei pour la fiction.
Crédit photo : DR
Par Federica Malinverno
Contact : federicamalinverno01@gmail.com
Paru le 03/05/2018
220 pages
Seuil
18,00 €
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Pierre Maury
14/08/2021 à 04:30
J'ai le souvenir d'avoir lu "Le stade de Wimbledon" traduit par René de Ceccaty, mais en 1985 et paru chez Rivages. Le Seuil n'a fait que le reprendre (et d'abord en collection Points).