La fille qui navigua autour de Féérie dans un bateau construit de ses propres mains
Le 25/05/2016 à 13:31 par Fred Ricou
Publié le :
25/05/2016 à 13:31
Marronnier des Histoires Sans Fin, un marronnier étant en langage journaliste un article qui se retrouve dans l'actualité chaque année, le festival des Imaginales vient d'annoncer tous ses prix et nous attendions, justement le prix jeunesse pour parler des prix remis par les collégiens, les lycéens et les scolaires.
Cette année le lauréat catégorie jeunesse d'un des événements francophones les plus importants concernant la littérature de l'imaginaire revient à un livre que nous avions adoré, il y a quelques mois, une histoire que nous avions qualifiée de lewiscarollesque avec un titre à rallonge des plus poétiques : de Catherynne M. Valente.
Nous sommes à la fois heureux que ce titre gagne parce que nous l'avons aimé, mais il encourage une petite maison que nous apprécions tout particulièrement : les éditions Balivernes. Bravo à l'auteure, bravo à l'éditeur.
Au début du mois de mai, c'est Victor Dixen, un habitué des Imaginales qui remportait le prix des collégiens avec son roman paru dans la collection R, Phobos. 40 collèges de la région ont participé au prix pour faire gagner cette histoire de téléréalité dans l'espace ou amour et science-fiction se côtoient.
Le récent prix des écoliers des Imaginales a remit une distinction cette année au livre de Jean-François Chabas, Le lutin du cabinet noir (École des loisirs).Six classes de CM1/CM2 ont participé pour élire ce roman parmi trois.
Edgar est régulièrement puni par ses parents qui l'enferment dans un placard pour le calmer et le faire réfléchir à ses bêtises. Au moment où débute l'histoire, La famille vient de s'installer dans un immense appartement biscornu. Les punitions continuent et Edgar se fait enfermer dans un cabinet noir. Seulement ici, la pièce est déjà habitée, par un lutin.
Dernier prix, plus habituel, celui des lycéens qui cette année a choisi d'honorer LeSeptième Guerrier-Mage de Paul Béorn (Bragelonne).
J'ai pillé, brûlé, tué. Puis j'ai déserté l'armée la plus puissante du monde. Je voulais être libre, vivre la belle vie loin de cette foutue guerre… Mais voilà que je dois défendre un village de paysans contre cette même armée dont je portais les couleurs. Des milliers de soldats sont en marche.
Paul Béorn, interrogé par le site du festival en a expliqué la genèse : « L'idée générale du roman traînait quelque part dans un coin de ma tête depuis des années : un livre sur la liberté, celle de soi, celle des autres, celle d'être la personne que l'on a vraiment envie d'être et non pas celle que d'autres voudraient que nous soyons. »
Cette année encore, une belle sélection pour les Imaginales qui se tiendra ce week-end à Épinal du 26 au 29 mai.
Par Fred Ricou
Contact : fred.ricou@leshistoiressansfin.com
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