Marc-Alexandre Oho Bambe, dit Capitaine Alexandre, a été désigné lauréat du Prix Louis Guilloux 2018 ce jeudi 13 septembre, par un jury composé de lecteurs et lectrices des bibliothèques d'Erquy, Pleudihen-sur-Rance, Ploeuc-l'Hermitage, Plouha et Saint-Nicolas-du-Pelem, dans les Côtes-d'Armor. Le prix lui sera remis le 19 octobre à 18h30 à la médiathèque Louis Guilloux de Ploeuc-l'Hermitage.
Le 13/09/2018 à 15:53 par Antoine Oury
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13/09/2018 à 15:53
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Marc-Alexandre Oho Bambe (Lamiot, CC BY-SA 4.0)
Marc-Alexandre Oho Bambe est le lauréat de la 34e édition du Prix Louis Guilloux dans sa nouvelle version de prix des lecteurs. En effet, à partir de cette année, dans un souci de démocratisation des pratiques de lecture et d'écriture, le Conseil Départemental des Côtes d'Armor a redéfini son organisation.
Son premier roman Diên Biên Phù (Sabine Wespieser) faisait partie des 10 ouvrages sélectionnés par un comité composé dont les membres sont des représentants de la chaîne du livre de la région (lectrice, librairie, auteur, éditeur, médiateur...).
Le résumé de l'éditeur pour Diên Biên Phù :
Vingt ans après la défaite des troupes françaises à Diên Biên Phù, en mai 1954, Alexandre, un ancien soldat, revient au Viêtnam sur les traces de Maï Lan, la femme qu'il a follement aimée. L'horreur et l'absurdité de cette guerre sont vite apparues au jeune homme qui, pour échapper à un mariage de convenance, avait cédé à la propagande colonialiste. Au coeur de l'enfer, il va pourtant faire la connaissance des deux êtres qui modèleront celui qu'il est devenu, un journaliste engagé dans les luttes anticoloniales : Maï Lan, et " son sourire aux éclats d'arc-en-ciel ", et Alassane Diop, son camarade de régiment sénégalais, qui lui a sauvé la vie lors de l'attaque d'un pont et dont il épaulera la lutte pour l'indépendance de son pays. Avec ce roman vibrant, intense, rythmé par les poèmes qu'Alexandre a pendant vingt ans écrits à l'absente, Marc Alexandre Oho Bambe nous embarque dans une histoire d'amour éperdu, qui est aussi celle de la rencontre d'un homme avec la vérité de ses sentiments et de ses combats.
Prix littéraire inauguré en 1983 par le Conseil général des Côtes-d’Armor, le Prix Louis Guilloux récompense chaque année une œuvre de langue française traduisant la « dimension humaine d’une pensée généreuse, refusant tout manichéisme, tout sacrifice de l’individu au profit d’abstractions idéologiques ». Pour cette édition 2018, le Prix Louis Guilloux est devenu un prix de lecteurs.
Les 9 autres romans en lice étaient les suivants :
Les Spectateurs — Nathalie Azoulai — P.O.L
Un arbre en mai — Jean-Christophe Bailly — Seuil
Prenez soin d’elle — Ella Balaert — Des femmes Antoinette Fouque
Simon — Jocelyne Desvechère — P.O.L
Une verrière sous le ciel — Lenka Hornakova-Civade — Alma
Un océan deux mers trois continents – Wilfried N’Sondé — Actes Sud
Taqawan — Éric Plamandon — Quidam Éditeur
La faute à Saddam — Samira Sedira — La brune au Rouergue
L’empire du mensonge — Aminata Sow Fall — Le Serpent à plumes
Par Antoine Oury
Contact : ao@actualitte.com
1 Commentaire
Phatal
13/09/2018 à 19:42
Trop content pour mon compatriote et frère de plume pour cette récompense méritée ! Un grand bravo également à tous les neufs autres participants.