Le Prix Clarens du Journal intime récompense chaque année une œuvre qui s'inscrit dans ce genre littéraire précis. En 2023, le philosophe français Marc Crépon est distingué pour son Journal de Moldavie 1987-1988 ; juillet 2022, publié par les éditions Verdier.
Le 01/12/2023 à 10:45 par Antoine Oury
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01/12/2023 à 10:45
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Journal de Moldavie, 1987-1988 ; juillet 2022 de Marc Crépon (Verdier) a remporté assez largement le Prix Clarens du Journal Intime 2023, dès le premier tour de scrutin, par 7 voix contre 1 seule aux Lettres d’À l’est d’Eden - Journal d’un roman de John Steinbeck (traduit par Pierre Guglielmina, Seghers).
De 1987 à 1989, Marc Crépon est coopérant dans la République de Moldavie, qui fait alors encore partie de l’URSS. Son courrier étant systématiquement ouvert, ses conversations téléphoniques sur écoute, il tient un journal. Il y couche ses réflexions et craintes, face à un système totalitaire et dominateur. En juillet 2022, à l'occasion d'un passage en Moldavie, rouvre son journal pour le compléter.
Le jury du prix Clarens du Journal intime réunissait cette année Daniel Arsand, Monique Borde, Michel Braud, Blandine de Caunes, Béatrice Commengé, Colette Fellous, Gilbert Moreau (président du jury) et Robert Thiery.
Marc Crépon, né en 1962, est directeur de recherches au CNRS et professeur de philosophie à l’École normale supérieure. Il est l’auteur de nombreux ouvrages de philosophie autour des questions de la violence, des langues et de la traduction.
Le prix Clarens du Journal intime 2022 avait été décerné à Journées 1925- 1944 de Georges Séféris, traduction du grec et préface de Gilles Ortlieb, Le Bruit du temps.
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Paru le 13/04/2023
224 pages
Editions Verdier
19,00 €
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Red MacFarlane
04/12/2023 à 23:15
Marc Crépon à fait-la un magnifique travail. Une réflexion qui permet d'engager un débat constructif sur les maux qui ravagent les communautés humaines un peu partout dans le monde. Ce qui se passe en ce moment même au moyen Orient le montre à l'envi. Ce sont encore une fois la peur et la haine de l'autre qui l'on emporté.