En 2021, le 13e du Prix Pèlerin du livre de témoignage a récompensé Mademoiselle Caroline et Célia pour leur travail, Le journal de Célia, une infirmière au temps du Covid, publié aux éditions Vuibert. Catherine Lalanne, rédactrice en chef du Pèlerin, le décrit comme « un témoignage poignant qui rend hommage à tous les soignants sur le front de la pandémie ».
« Au Pèlerin, nous croyons au pouvoir du récit pour comprendre la marche du monde, aux vertus de la narration individuelle pour faire société », a déclaré Catherine Lalanne. « Chaque semaine, nous donnons la parole, dans nos colonnes, aux héros du quotidien dont la générosité discrète, le courage dans l'épreuve, la solidarité face à l'adversité, aiguisent notre humanité. »
Résumée d’après l’éditeur :
Célia est une jeune infirmière de 27 ans qui a vécu la première vague de la pandémie du Covid : elle raconte dans cette BD ce qui l’a marquée, émue, mise en colère aussi, alors que partout en Europe et dans le monde, les professions soignantes sont malmenées, pressurisées, épuisées par cette crise sans précédent.
En donnant la parole à une profession qu’on entend peu, et pourtant en première ligne, ce témoignage raconte l’inquiétude, la fatigue, l’abattement certains jours, mais aussi la solidarité, le professionnalisme, les moments ironiques et drôles parfois de la vie des équipes de soignants.
Pour la cinquième année, le prix “En chemin” récompense le meilleur récit de marche ou de voyage. Cette catégorie distingue celles et ceux qui cheminent à la rencontre d’eux-mêmes et des autres, en quête de sens, de spiritualité ou de guérison. La mention spéciale a été attribuée à Charles Wright et son roman Le chemin des estives, publié aux éditions Flammarion.
Retrouvez l'interview de Charles Wright dans les pages du Pèlerin en avril prochain, à l'occasion du Forum des Chemins, qui aura lieu du 8 au 10 avril 2022.
Résumé d’après l’éditeur :
« Partout, il y avait trop de bruit, trop de discours. Un jour, j'en ai eu marre de cette frénésie et je suis parti. Certains vont chercher le bonheur en Alaska ou en Sibérie, moi je suis un aventurier de la France cantonale : je lorgne du côté d'Aubusson, du puy Mary et du plateau de Millevaches... » Sans le moindre sou en poche, misant sur la générosité des gens, un jeune aspirant jésuite s'échappe de la ville et de la modernité avec le désir de renouer avec l'élémentaire.
Il s'offre une virée buissonnière à travers les déserts du Massif central. Une petite promenade de sept cents kilomètres à pied. Le chemin des estives, récit de ce voyage, est une ode à la désertion, à la liberté, à l'aventure spirituelle. On y croise les figures de Rimbaud, de Charles de Foucauld, mais aussi des gens de caractère, des volcans, des vaches. Au fil des pages, une certitude se dessine : le bonheur est à portée de main, il suffit de faire confiance et d'ouvrir les yeux.
Pour rappel, en 2020, le Prix Pèlerin du livre témoignage récompensait le livre de Kausalya Shankar, Au nom de Sankar, disponible aux éditions Fayard.
Retrouver la liste des prix littéraires français et francophones
Paru le 26/05/2021
128 pages
Vuibert
14,90 €
Paru le 27/01/2021
355 pages
Flammarion
21,00 €
Commenter cet article