Ma conscience

C’est en 1947 que l’artiste Jean Cocteau (1889-1963) achète, en collaboration avec Jean Marais, cette maison située à Milly-la-Forêt, dans l’Essonne. A partir de ce moment, le poète et dramaturge y résidera jusqu’à sa disparition en 1963. C’est dans ces lieux que de nombreuses créations de Cocteau ont pu voir le jour.

Cette maison, chargée d’histoire, a été acquise par l’homme d’affaires Pierre Bergé en 2002 avec le soutien du Conseil régional d’Ile-de-France et du Conseil général de l’Essonne. Derrière cette transaction, le souhait de faire de ces lieux un espace ouvert au public est ce qui guide la rénovation.

Ce volet de la reprise de l’ultime demeure de Jean Cocteau se traduit par cinq ans de travaux. Il s’agissait de rendre aux lieux leur saveur du temps passé. Les visiteurs pourront ainsi visiter la chambre, le bureau ou encore le grand salon de l’artiste tels qu’ils étaient il y a plus de cinquante ans.

L’intérieur de la maison a été garni d’œuvres ayant appartenu en propre à Jean Cocteau. On pourra y retrouver des Picasso, Warhol, Modigliani, Buffet, Blanche, Man Ray ou bien encore des productions de Cocteau lui-même tant il est vrai qu’il s’est adonné à toutes les formes de la création artistique.

La collection est agrémentée par des photographies, des manuscrits, des lettres, ou encore des journaux qui évoquent les moments importants de la vie et de l’œuvre de Cocteau, que ce soit au cinéma ou au théâtre. Au rez-de-chaussée, une salle de projection diffuse des films de Cocteau mais aussi des reportages sur l’homme qu’il fut.

Un accès aux jardins est également proposé aux visiteurs. D’un côté, on découvre un jardin domestique, dans lequel on peut voir des éléments ayant servi de décor au film La Belle et la Bête. De l’autre, c’est un verger qui offre au public différents points de vue magnifiques.

Vous pouvez retrouver toutes les informations nécessaires à votre visite sur le site de Milly-la-Forêt.

Les Imaginales 2010 commencent dans quelques heures. Nous avons été invité à l'émission animé par Laure Girard sur la chaîne locale Vosges Télévision pour parler littérature jeunesse en général et littérature de l'imaginaire en particulier...

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Terminons la semaine avec un nouvel extrait de l’œuvre d’Aloysius Bertrand (1807-1841). Auteur de pages souvent mystérieuses, ce poète est passé sur le XIX° siècle comme une étoile filante. Je vous propose de relire un extrait de Gaspard de la Nuit. Au livre III, on retrouve « Un rêve ».

Dans cette écriture toujours à mi-chemin entre le romanesque et la poésie, Aloysius Bertrand nous fait pénétrer dans un univers déconcertant à plus d’un titre. Et, ici, plus qu’un rêve, il s’agit surtout d’un cauchemar…

Deux semaines après sa fermeture, la 11e Japan Expo livre enfin les chiffres d’affluence du public pendant les 4 jours qu’aura duré le salon.

Les chiffres de cette année sont sensiblement les mêmes que ceux de l’année passée. Avec 170.000 visiteurs dont 900 journalistes pré enregistrés, l’expo française de la culture japonaise confirme la place importante de l’animation nippone et des mangas dans la culture européenne.

On regrettera cependant que les organisateurs n’ont pas pu atteindre l’objectif des 180.000 visiteurs qu’ils espéraient.

Avec une surface 100.000m² occupés par 600 exposants et de nombreuses programmations (pour un total de 650 heures), la Japan Expo est le 1er évènement de la l’animation en Europe.

C’est déjà 3 évènements qui sont attendus pour l’année à venir avec la Chibi Japan Expo (fin octobre), la Japan Expo Sud (février) et la toute première Japan Expo Belgium (avril).

Restons encore, en ce jour de fête nationale, en terres poétiques. Je vous propose de relire un poème tiré des Fleurs du Mal (1857) de Charles Baudelaire (1821-1867). Il s’agit de la pièce de vers intitulée « L’ennemi ».

Au sein de ce sonnet, le poète rappelle tristement le passage du temps. Adoptant l’image classique du cycle des saisons pour illustrer les différents âges de la vie, Baudelaire bouleverse quelque peu le schéma attendu. On le retrouve, en plein automne, en proie à la douleur…

Si il y a des auteurs que nous suivons régulièrement, en est l'exemple même. Depuis Le mystère Olphite (Atalante), cette jeune auteure connaît un parcours sans faute où les succès et les projets s'enchaînent.

Récemment lauréate du Prix des Incorruptibles 2010 avec le tome 1 de La quête des Livres-monde (Intervista), Carina Rozenfeld revient avec la suite, Le livres des lieux... Rencontre.

Retour aux grands classiques aujourd’hui avec un poème de Charles Baudelaire (1822-1867) qui aurait dû se retrouver dans notre petite bibliothèque depuis bien longtemps… Je vous propose de relire sa pièce de vers intitulée « Les Phares », tirée du recueil Les Fleurs du Mal (1857).

Au sein de ce poème, Baudelaire propose de nous conduire dans l’exploration des chefs-d’œuvre de l’art pictural. En compagnie du poète, nous voyageons dans les univers de Rubens, Léonard de Vinci ou Michel-Ange.

Petits mouvements financiers, nous apprend la société La Pergamena, qui vient d'acquérir les librairies tessinoises de la société Valora. Ainsi, confirme Romandie News, les établissements Melisa de Lugano, Grancia et Locarno passeront sous l'égide de la coopérative La Pergamena, alors qu'elles appartenaient à leur ancien propriétaire depuis 1999.

Selon Valora SA : « La Pergamena est un successeur idéal », qui ajoute : « La coopérative assurera la continuité du commerce des livres au Tessin. »

Concrètement, la librairie, papeterie et maison de la presse Melisa possède donc deux filiales qui se trouvent à Tessin et Grancia - on parle de la Suisse, là, hein, pour ceux qui sont perdus. Mais la partie de la Suisse qui est la plus accolée à l'Italie, en fait. D'où les noms à consonance... bref.

Valora avait l'an passé dû licencier 22 personnes, sur les 74 que compte la société.

Désormais, Frédérico Nizzola, cofondateur de La Pergamena, sera seul à la tête de l'ensemble - et l'ajoutera donc aux quelque 80 kiosques dont il dispose déjà.

L'an passé, à peu près à la même date, le groupe Mondadori faisait part de furieux et grattouilleux résultats sur son premier trimestre, avec une perte de 1,8 million €, alors que les signaux étaient au vert en 2008, avec un bénéfice de 17,7 millions €.

La holding Fininvest, qui détient à 50,1 % le groupe - et qui est entièrement détenue par Silvio Berlusconi - va pouvoir cependant se réjouir de ce que les résultats sont aujourd'hui bien meilleurs.

Dans un communiqué, le groupe indique que « la tendance à la baisse des investissements publicitaires s'amenuise et l'on assiste même à un renversement de cette tendance dans certains secteurs ».

Pour le premier trimestre, le groupe affiche un résultat en hausse avec un bénéfice de 2,4 millions €, nettement plus revigorant que les chiffres avancés l'an passé donc. Cependant, l'horizon n'est pas rose pour autant puisque la société voit son chiffre d'affaires diminuer de 2,8 % pour se porter à 344,7 millions €. Corollaire, l'action elle-même perdait 0,48 % à 2,59 €.

Pour autant, le plus grand éditeur de livres et de journaux d'Italie ne va probablement pas s'arrêter dans sa restructuration. Les réductions de coûts opérées depuis un an portent manifestement leurs fruits. « La situation s'est améliorée par rapport à la fin 2009 », constate le groupe. Oui, mais voilà : la visibilité est encore trop mauvaise pour prendre des risques, et il est trop tôt pour annoncer une solide reprise.

Le résultat de ce premier trimestre reste par ailleurs impacté par le récent rachat du club de livre Mondolibri, que Bertelsmann a vendu au groupe pour 6,75 millions €. Un moyen efficace pour disposer d'un maximum de points de ventes, puisqu'il s'agit de librairies réparties un peu partout dans le pays...

Terminons la semaine avec un texte de Bossuet (1627-1704). Connu principalement pour son activité de prédicateur, voici un extrait d’un de ses plus célèbres sermons. Il s’agit de celui qui porte sur la mort (1er point).

Pour figurer la mort et pour rappeler à tout homme qu’il doit sans cesse avoir à l’esprit que la mort est inéluctable et qu’elle peut être prochaine, Bossuet use d’un lyrisme certain. Il fait tour à tour appel à l’intelligence du public, à son imagination et à sa sensibilité.

Terminons la semaine en poésie avec, aujourd’hui, un nouvel extrait de l’œuvre de Charles Baudelaire (1821-1867). Il s’agit du poème « Le Cygne », tiré des Fleurs du Mal.

Dans la section Tableaux parisiens du recueil, « Le Cygne » occupe une place particulière. Dédié à Victor Hugo, ce poème reprend le thème cher à Baudelaire de l’exil du poète sur terre, que l’on retrouve également dans « L’Albatros ».