Dès 1980, l'Académie Goncourt se dote d'une bourse pour soutenir les auteurs de biographie : Jean Lacouture reçoit la première récompense pour son ouvrage François Mauriac, consacré à l'auteur d'Un Nœud de vipères et publié par les éditions du Seuil. Devenu un Prix Goncourt au même titre que le Goncourt de la nouvelle, par exemple, le prix est désormais remis chaque année par les académiciens, au cours d'une cérémonie organisée à Nancy pendant l'événement Le Livre sur la Place.
Créé en 2013, le Prix de la littérature arabe est la seule récompense française distinguant la création littéraire arabe : il salue le roman ou le recueil de nouvelles d'un écrivain ressortissant de la Ligue arabe et auteur d'un ouvrage écrit en arabe et traduit en français ou directement écrit en français.
Le Prix Nobel de littérature récompense chaque année un auteur ou une autrice, depuis 1901. Comme l'a écrit dans son testament le chimiste Alfred Nobel, si un lauréat est choisi, c'est qu'il « a fait la preuve d'un puissant idéal », c'est-à-dire que son œuvre a su rendre de grands services à l'humanité.
Créé par la Fondation d’entreprise La Poste, le prix « Envoyé par La Poste » récompense un manuscrit (roman ou récit) adressé par courrier, sans recommandation particulière, à un éditeur qui décèle, avec son comité de lecture, un talent d’écriture et qui décide de le publier.
La crise sanitaire a contraint les librairies à fermer leurs portes depuis fin octobre dernier. Mais l’envie de lire est toujours là, car les livres sont le meilleur moyen de s’évader, d’apprendre, de se cultiver, de réfléchir, de rire aussi, à tous les âges et en famille.
Goncourt, Renaudot, Fémina, Medicis, Interallié... sans compter les prix qui sont créés par des enseignes, Leclerc, Cultura ou Fnac... Les occasions de faire sauter le champagne ne manquent pas.
Du 7 au 23 mars, le Printemps des poètes ouvre le bal aux vers, en vers, et contre tout. Parce que le goût pour la poésie dépasse amplement le seul plaisir solitaire d’une lecture intime, voici neuf auteurs à redécouvrir, neuf textes, traduits ou en français, dont les échos restent puissants aujourd’hui encore.
Passée en mode « sobriété » pour cause de hausse des prix du papier et surtout d'une inflation galopante, la rentrée littéraire 2023 reste néanmoins fidèle au rendez-vous. Les prix littéraires qui l'accompagnent également, avec un programme bien connu, entre Prix Goncourt, Interallié, Femina ou encore des Deux Magots...
L'épidémie du coronavirus ne sera pas venue à bout d'une tradition bien française, celle des prix littéraires de la rentrée : les centaines de romans publiés en quelques semaines, entre août et octobre, se retrouveront dans les sélections des jurys des différentes récompenses.
Créé en 2010, le Prix littéraire de la Porte Dorée distingue des œuvres de fiction en français qui explorent les thèmes de l'exil, l'immigration, les identités multiples ou l'altérité en lien avec les migrations. En 2022 était lancé le prix BD de la Porte Dorée, qui honore des bandes dessinées revisitant l'histoire des migrations, questionnant les images et les stéréotypes associés, ou abordant les défis de la représentation avec une riche variété de styles et de techniques graphiques.
Qu'on l'apprécie ou non, le Festival international de la bande dessinée d'Angoulême reste l'une des plus grandes manifestations du monde consacrées à la bande dessinée.
Mi-janvier, le prix Maison de la Presse a lancé son édition 2023, en dévoilant sa présidente : Tatiana de Rosnay. Organisée désormais par le groupe NAP, il s’agit de la 54e édition de la récompense.
Imaginé et créé par la Fondation La Poste en 2015, le prix Envoyé par La Poste récompense un manuscrit (roman ou récit) adressé par courrier, à un éditeur qui décèle un talent d’écriture et qui décide de le publier.
Goncourt, Renaudot, Femina, Interallié, Médicis : les prix littéraires rythment la fin de l'année, qu'on le veuille ou non. Instituées depuis un siècle ou jeunes de quelques années seulement, les récompenses sont légion dans le domaine de la littérature : pour certains, ils sont synonymes de petit landerneau germanopratin, pour d'autres, le signe d'une diversité des voix et des écritures qu'il s'agit de valoriser et de récompenser.
Depuis son inauguration en 2014 par le Service des bibliothèques & archives de Lausanne, responsable de la stratégie littéraire, le Prix du livre de la Ville de Lausanne s'est consacré pendant une décennie à soutenir les auteurs de Suisse romande et leurs fidèles lecteurs. Une odyssée littéraire qui promet de perdurer !
Les éditeurs planchent depuis des mois, les auteurs ont réécrit leurs livres... et voici le grand moment : la présentation des nouveautés aux libraires. Alors, quoi de bon à se mettre sous la dent ?
Paris est non seulement une grande capitale culturelle (plus de 1000 événements ont lieu chaque jour), mais c’est aussi la capitale qui rassemble le plus grand nombre de centres et d’instituts culturels étrangers. C’est ainsi qu’en 2002, 31 centres culturels ont répondu à l’appel de Robert Desbiens, directeur du Centre culturel canadien, afin de créer ensemble et sur une base pérenne, le Forum des Instituts Culturels Étrangers à Paris (FICEP), le seul et unique réseau d’instituts culturels étrangers au monde.
Une étude réalisée conjointement par le ministère de la Culture et de la Communication, le Syndicat de la librairie française et le Syndicat national de l’édition, le rapport de la mission « Livre 2010 » et celui d’Antoine Gallimard, remis au cours de l’année 2007, ont souligné la fragilité de la situation économique des librairies indépendantes et préconisé de faire du maintien et du développement de ces entreprises une des priorités de la politique du livre.
Créé en 2002 par la chaine de magasins spécialisés dans la culture Fnac, le Prix du roman Fnac fait partie des premiers prix de la rentrée littéraire. Pendant l’été, 400 adhérents et autant de libraires Fnac s’immergent dans les centaines de romans de la rentrée littéraire, qu’ils apprécient en toute indépendance, contribuant ainsi à une première sélection de 30 ouvrages.
Il est aujourd'hui le romancier algérien le plus lu au monde, et l'un des auteurs francophones les plus traduits sur la planète. Yasmina Khadra est entré dans le Petit Robert en 2014, alors que sortait son nouveau roman, Les anges meurent de nos blessures. À cette occasion, il assurait, comme une poétique de son écriture : « Je suis responsable de chaque mot dans mes livres. Je peux me tromper, mais je ne triche pas. J’explique ce que je crois avoir compris, raconte ce que je crois savoir. »
Depuis sa création en 2002, le festival des Imaginales a su s'imposer comme l'un des rendez-vous majeurs des Littératures de l'imaginaire. Des milliers de passionnés se rassembleront à Épinal, du 25 au 28 mai prochain, pour découvrir les derniers ouvrages de science-fiction, fantasy, horreur...
Du 15 janvier au 15 mars 2022, les cinq romans en lice pour le Prix des lecteurs de la Ville de Lausanne 2022 vous sont offerts en lecture libre. Découvrez, lisez, votez !
Créé en 1955, le Prix des Libraires est porté par une association réunissant des libraires indépendants. Chaque année, la récompense, décernée au mois de mai ou juin, vient saluer un roman écrit en français. La particularité du prix est de permettre à tous les libraires indépendants de faire entendre leur voix...
Prix annuel, créé en 1914, le Grand Prix de l'Académie française vient récompenser l’auteur du roman que l’Académie a jugé le meilleur de l’année. Doté de 10.000 € depuis 2016, il est habituellement décerné à la fin du mois d'octobre, au cœur de la rentrée littéraire.
Du 19 au 22 janvier, les Nuits de la lecture joueront avec des récits parfois très inquiétants. Organisé par le Centre national du livre, cet événement s’accompagne d’une bibliographie illustrant la thématique de l’édition 2023, La Peur. Et pour débuter, voici douze ouvrages de littérature jeunesse.
Le Prix littéraire de la Porte Dorée récompense un roman ou un récit écrit en français traitant du thème de l’exil. Depuis 2022, il s'accompagne d'un Prix BD. Les deux récompenses bénéficient d'une dotation de 4000 €.
Créé en 1926 par des journalistes et des critiques littéraires qui s'ennuyaient en attendant les choix des jurés du Prix Goncourt, le Prix Renaudot s'est depuis fait une place de choix au sein des prix littéraires de la rentrée. Il emprunte son nom à Théophraste Renaudot (1586-1653), journaliste et médecin français, connu comme le créateur de la presse et de la publicité françaises...
Créé en 1930, le Prix Interallié fait partie des fameux prix de la rentrée littéraire : il est remis chaque année, au cours de l'automne, à un roman français. Le prix n'est pas doté financièrement, et il est décerné au sein du Cercle de l'Union interalliée, cercle social parisien fondé en 1917.
Créé en 1989 sous l’appellation Prix Novembre, le Prix Décembre a été pensé comme un anti-Goncourt, un de plus : la récompense entendait se démarquer de par sa sélection initiale, mais aussi son choix de lauréat. Pensé et doté, à l'origine, par Michel Dennery, il fut ensuite soutenu par Pierre Bergé, se nommant alors Prix Décembre.
Créé en 2016 par Le Livre sur la Place et Groupama, le Prix Stanislas du premier roman récompense le talent d’un auteur d’un premier roman publié à la rentrée de septembre. Dix ouvrages de la rentrée littéraire sont sélectionnés au cours de l'été, le nom du lauréat est connu à la fin de celui-ci, avant que la récompense ne soit remise au cours du Livre sur la Place.