Le Chef du Département fédéral de l'intérieur Alain Berset a dévoilé lors de la soirée de remise des Prix suisses de littérature les noms des deux auteurs et du traducteur honorés pour l'ensemble de leur carrière.
Le 21/02/2014 à 10:31 par Cécile Mazin
Publié le :
21/02/2014 à 10:31
Alain Berset, Verena Schindler-Wunderlich, Matteo Terzaghi, Rose-Marie Pagnard, Urs Allemann, Paul Nizon, David Bosc, Roland Buti
© Adrian Moser / BAK / OFC / UFC / FOC
Philippe Jaccottet et Paul Nizon ont ainsi été consacrés par les Grands prix suisses de la littérature, et Christophe Ferber a reçu le prix spécial de traduction.
Présidé par Dominik Müller, le Jury fédéral de littérature a fondé son choix sur le critère du rayonnement de l'oeuvre au-delà des régions linguistiques et des frontières du pays. Les lauréats reçoivent un prix de 40 000 francs chacun.
Philippe Jaccottet
Né en 1925 à Moudon (Vaud), il fait ses études à Lausanne, puis vit à Paris, avant de s'établir à Grignan (Drôme, France) en 1953 où il vit toujours. Il traduit du grec ancien, de l'allemand, de l'italien et de l'espagnol, notamment des œuvres de Homère, Platon, Hölderlin, Rilke, Mann, Ungaretti, Gongora et Musil. Il a reçu de nombreuses distinctions prestigieuses pour son œuvre poétique (dont le Grand Prix Schiller en 2010), traduite dans une vingtaine de langues. Ses œuvres de création sont rassemblées dans un volume de la collection de la Pléiade, qui parait aujourd'hui même.
Paul Nizon
Paul Nizon est né à Berne en 1929. Il étudie l'histoire de l'art, l'archéologie classique et la germanistique à Berne et à Munich. Après son doctorat, il travaille comme assistant scientifique au Musée d'histoire de Berne puis comme critique d'art à la Neue Zürcher Zeitung. Ecrivain indépendant depuis 1962, il s'installe à Paris en 1977. Parmi ses publications les plus connues on citera: « Canto » (1963), « Stolz ou le cœur froid » (1975), « L'Année de l'amour » (1981), « Dans le ventre de la baleine » (1989) et « La Fourrure de la truite » (2005).
Christoph Ferber
Né en 1954, il passe son enfance à Sachseln (OW) et étudie la slavistique, la philologie romane et l'histoire de l'art à Lausanne, Zurich et Venise. Il rédige une thèse sur le symbolisme russe. Il travaille ensuite comme traducteur indépendant. Il traduit des textes de l'italien, du russe, du français, du polonais et du bulgare. Ferber travaille pour la Neue Zürcher Zeitung et pour les anthologies poétiques des Editions Suhrkamp, Schwabe und S. Fischer ; jusqu'en 2010 il enseigne à l'Université de Catane. Il vit en Sicile.
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