Années 1950. Le décor : Blancheville, village du sud de la baie de Somme. La brume, la pluie, et les fantômes qui peuplent ce coin de terre qui côtoie la mer. « En haut de la falaise, la morsure du vent était vive, comme l’éclat de l’eau et l’appel du vide ; en contrebas, les vagues fleurissaient en volutes d’écume, et leur murmure s’élevait vers le cimetière marin, mêlé aux cris des goélands. » Michel contemple le paysage, le cœur lourd : en lui, l’âme de celle qu’il a aimé avec une passion dévorante. Celle qu’il ne pourra jamais oublier.