Période reconnue comme propice à la lecture, l’été et son flot de congés approchent à grands pas. Ce sont cependant avant tout les lecteurs jeunes et occasionnels qui se montreraient les plus actifs, indique une étude du réseau Babelio, menée auprès de ses membres.
Le 23/04/2019 à 10:30 par Clément Solym
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23/04/2019 à 10:30
Les 12-24 ans seraient donc les plus grands croqueurs de livres durant la période estivale : près de 78 % d’entre eux affirment lire plus durant l’été que le reste de l’année. Et il en va de même pour les lecteurs occasionnels, autour de 66 %.
Les grandes vacances représentent entre 1 et 3 semaines pour 70 % des personnes interrogées — 37 % en prennent 2 et 20 % en prennent 3. Et l’optimisme est alors de mise : entre 3 et 5 ouvrages accompagnent 56 % des vacanciers — seul 1 % affirme en embarquer plus de 20. À mettre en relation, certainement avec ce même 1 % qui dispose de plus de 2 mois de congés.
Car en réalité, ils sont 48 % à admettre qu’ils embarquent trop plus de livres qu’ils n’en liront — contre 30 % qui les lisent tous, et 22 % qui en achèteraient même d’autres. En revanche, immanquablement, c’est avant le départ que l’on fait ses emplettes : 90 % achètent leurs livres en amont.
La période la plus propice est d’ailleurs le mois de juin ; 45 % des lecteurs anticipent leurs achats à cette période, contre 21 % en mai et 13 % en juillet. Août représente 1 % des achats. De même, 56 % des lecteurs affirment ne pas céder à l’achat de dernière minute.
Leur panier moyen est compris entre 30-39 € pour 16 %, 40-49 pour 11 % et 50-59 € pour 23 %. Et, conformément à la tendance globale de ces dernières années, c’est le poche qui est privilégié : 73 % du petit format est acheté pour les vacances, quand il ne représente tout de même 58 % le reste de l’année.
Chose intéressante, le numérique est aussi prisé durant l’été, pour les avantages de transport qu’on lui connaît : 12 % d’achat pour la période des vacances, contre 9 % durant l’année. Le grand format en revanche passe de 34 % des achats au cours de l’année à 15 % pour les vacances. Espace de bagage disponible oblige…
Toutefois, si le gain de place est avancé pour expliquer le poche, c’est aussi le prix qui joue, pour 44 % des répondants. Le numérique, lui, est surtout avancé pour des questions de format. Mais également, chose amusante, pour ne pas abîmer son livre papier au bord de la piscine. Gare tout de même, un lecteur ebook qui fait le grand plongeon risque de ne pas en ressortir indemne.
Mais alors, que lire durant les vacances ? Des choses légères ? Pas spécialement : les livres de détente concernent 47 % des répondants, de même que la longueur du texte n’est pas un critère de choix, affirment 78 % des sondés.
C’est en revanche le thème du livre qui servira d’impulsion, pour 70 % des lecteurs, contre le résumé qui en touchera 48 %, ou le nom de l’auteur, critère assez important pour 41 %. Chez les jeunes lecteurs, tranche 12-17 et 18-24, la couverture est importante : ils sont autour de 46 % à s’y montrer sensibles.
Parmi les genres prisés pour l’été, le polar est le plus plébiscité, suivi de la littérature française contemporaine et la littérature étrangère. Imaginaire, feel good et romance suivent.
Chose en revanche remarquable, l’été s’avère propice à l’audace : 63 % des répondants assurent découvrir de nouveaux auteurs durant la période. Et seulement 20 % donnent rendez-vous à leurs écrivains favoris annuellement. De même, 26 % profitent de leur temps, pour relire des ouvrages connus.
Dernier point, des plus rassurants : les lecteurs acceptent de se faire embarquer ! Ils sont 58 % à ne pas savoir par avance ce qu’ils emporteront dans leurs valises. La porte est grande ouverte !
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