C'est en fin de matinée que le livre de , Dans les yeux d'Anouch. Arménie, 1915 (Gallimard jeunesse), a été consacré par le jury du Prix Gulli.
Le jury était composé de personnalité dont le parrain était Antoine de Caunes, il y avait également Timothée de Fombelle, Jiann-Yuh Wang, Caroline Eliacheff, Adélaïde de Clermont-Tonnerre, Caroline Cochaux, Natacha Polony et la chanteuse Joyce Jonathan.
C'est un beau roman que le jury a voulu récompensé et pour Roland Godel, il avoue que c'est son livre le plus intime. En effet, c'est d'après les écrits de sa grand-mère que l'auteur a composé son « histoire romancée ». Dans son discours, lors de la remise du prix, l'auteur a confié à l'assemblée présente qu'il avait voulu « raconter [cette] histoire sans trahir sa grand-mère ».
Anouch, treize ans, est Arménienne et vit en Turquie. En 1915, la population arménienne est chassée de chez elle, entassée dans des camps et exterminée massivement. Pour Anouch et sa famille commence un long et terrible exode. Ils parviennent à demeurer clandestinement en Turquie et s'organisent tant bien que mal pour survivre. Seul rayon de lumière dans cette terrible épreuve, Anouch rencontre Dikan, un garçon avec lequel elle se lie. Mais les deux amoureux sont bientôt séparés : Dikan et les siens sont arrêtés et déportés... Anouch s'accroche au fol espoir qu'il est toujours vivant et qu'elle le reverra un jour.
Nous avons voulu savoir comment Roland Godel recevait ce prix :
Comme dit plus haut, Antoine de Caunes était le parrain de ce prix 2015, nous sommes allé également à sa rencontre pour lui demander comment s'était passé la sélection de ce roman et si cela avait été difficile à départager d'avec les quatre autres titres en lice :
Petit bonus, était présente la chanteuse Joyce Jonathan présentée comme la « benjamine » du jury. Si nous partons du principe que la littérature jeunesse actuelle a démarré il y a une quinzaine d'années, la chanteuse de 25 ans s'est retrouvée rapidement dedans, nous sommes allés lui demander ses premiers souvenirs de littérature jeunesse :
À la fin de la remise de prix, Natacha Polony a pris la parole en célébrant la « richesse de la littérature jeunesse » que le choix entre les cinq livres avait été « plus difficile que l'année dernière » et par conséquent, il fallait « encourager les autres titres nommés ».
En l'occurence : Blue Bird par Tristan Koëgel (Didier Jeunesse)
Max et les poissons par Sophie Adriansen (Nathan)
Memor : le monde d'après par Kinga Wyrzykowska (Bayard Jeunesse)
Un caillou sur le toit par Colin Thibert (Thierry Magnier)
Merci Natacha, vos propos font chaud au cœur…