Promenons-nous dans les bois

Pour redorer une image souvent malmenée, Amazon avait choisi d'ouvrir les portes de ses entrepôts en Allemagne. Aucun retour sur cette initiative, et d'ailleurs, un nouveau mouvement de grève est initiée outre-Rhin par le syndicat Verdi. Mais la firme semble décidée à jouer sur une forme de transparence, en offrant de découvrir l'un des deux espaces logistiques de Lauwin-Planque (Nord) ou Montélimar (Drôme).

C’était le grand retour de Leo, alias DiCap' : The Revenant est l’adaptation du livre de Michael Punke, publié en janvier 2015. Il incarne ici un explorateur parti en chasse avec son équipe, dans les années 1820. Le genre de bonhomme qui aime se la mettre avec des ours, et qui généralement s’en sort bien. Mais pas ce coup-ci.

Voilà, voilà, voilà : 2013 touche à sa fin, l'année bascule vers la suivante, et toute la rédaction s'apprête à prendre un repos bien mérité. Enfin, repos... tout est relatif, puisque la trêve des confiseurs n'aura lieu que les 25 et 1er janvier : votre magazine reste actif, et particulièrement vigilant durant les journées à venir. Mais on ne pouvait pas vous laisser aux réjouissances de fin d'année sans un petit cadeau...

Rivière-Brûlée. Petite municipalité bucolique du Québec. Tout débute pourtant sous les meilleurs auspices ce vendredi de la fin août, lorsque trois adolescents, Judith, Abigail et Alexandre, décollent pour leurs journées au grand air. Le projet ? Camper en forêt. 

Le romancier Tanguy Viel a passé l'année scolaire 2011-2012 comme écrivain en résidence au lycée Alfred Nobel de Clichy-sous-Bois. Chaque lundi pendant un semestre il animé des ateliers d'écriture pour les élèves de ce lycée qui dispose de filières générales, technologiques et professionnelles. Le résultat : Ce jour-là, un roman paru en juin aux éditions Joca Seria qui raconte le quotidien de la ville sur une centaine de pages.

Animations jeunesse - Samedi 31 mars 2012 à 16h00 - A la librairie

Animations jeunesse - Samedi 31 mars 2012 à 16h00 - A la librairie

Cette histoire captivante nous plonge dans l'univers fascinant des ateliers d'art, où l'on effleure le seuil pour découvrir l'espace personnel et la splendeur cachée derrière la création. 

Igor est un loup qui vit dans la forêt. Jusque-là, rien d’anormal. Mais c’est aussi un loup qui connaît ses classiques. Pas question pour lui de finir comme ce fameux congénère « avec un fusil pointé sur le museau et des cailloux dans le ventre ».

ROMAN ADO - « Depuis quand tout a commencé à dérailler ? » s’interroge Aireine dans son journal. Jusqu’alors, l’adolescente était heureuse, entre son amour naissant pour Aël, sa complicité avec Éli et une vie de famille sans histoires. Mais depuis quelque temps, les choses ont changé dans la Ville.

Paru chez Casterman en janvier dernier, Dans les bois d’Emily Carroll est un album à la fois sublime et effrayant regroupant sept histoires courtes, déjà récompensé en 2015 par deux Eisner Awards. Une bête sanglante tapie dans les bois, des disparitions soudaines, des plaintes sinistres en plein cœur de la nuit, l’auteur nous plonge dans un univers fait d’ombres et de ténèbres… 

Déclaration de Pierre Dharréville

BONNES FEUILLES - Un jour de septembre, Violette, journaliste à la retraite, n’a plus trouvé de sel à la vie. Seule dans sa maison de campagne, alors qu’elle s’était imaginée entourée d’enfants et de petits-enfants, elle a eu l’impulsion soudaine de disparaître en avalant des somnifères.

Mort en avril 2012, Nicola Pugliese, écrivain et journaliste, ne laisse derrière lui que deux romans dont Malacqua, sous-titrée « quatre jours de Pluie dans la ville de Naples dans l’attente que se produise un événement extraordinaire » . D’abord publié en 1977, le roman tombe, comme son auteur, rapidement dans l’anonymat. Il faudra attendre 2013, un an après la mort de l’écrivain, pour que les éditions Tullio Pironti fassent réapparaître Malacqua dans les librairies italiennes. Fantastique, morne et kafkaïenne, l’oeuvre de cet auteur nous plonge dans la ville de Naples, frappée alors par le déluge et la précarité.

L’association des éditeurs américains a enregistré des chiffres encourageants pour le marché du livre numérique pour le mois de mai 2010.

Les études sur les effets sociaux de la lecture aboutissent toutes à un même constat : la fiction génère une meilleure compréhension de l’autre. Pourrait-elle former des citoyens, en développant le sens civique ? Et renforcer la cognition sociale ? Une nouvelle étude semble le croire. 

Vingt-six élèves de CM2 de Seine-et-Marne viennent d'étrenner le tout nouveau programme d'éducation à l'environnement de l'Agence des espaces verts de la Région Île-de-France (AEV), en partenariat avec l'Education nationale, lancé ce mercredi en forêt régionale de Ferrières.

Un incendie criminel détruit une école des Clayes-sous-Bois

Danielle, m'a dit: "Est-ce que tu connais Jean Meckert?" Non, bien sûr, je ne connaissais pas. Elle m'a regardé avec une certaine consternation, la même sans doute que doit prendre mon visage lorsque quelqu'un me dit ignorer le nom de Guérin. Puis elle a dit: "Lis-le, tu ne regretteras pas". De fait, je ne regrette pas, et c'est un nouvel ensablé qui revoit le jour. De retour à Paris, j'achète "Nous sommes tous des assassins" et regarde internet.

La sortie en salle de The prodigies : La nuit des enfants rois directement inspirée du livre de Bernard Lenteric a été annoncée pour le 25 mai prochain. Le film est réalisé par Antoine Charreyron (qui a travaillé sur galactic football) et produit par Onyx Films & Fidélité Films.

Quoi de plus intime qu'une histoire de famille ? Quoi de plus banal, sans doute, que les anecdotes qui passent de génération en génération ? Mais quoi de plus universel, surtout ? Avec Bons baisers de Limón, Edo Bernes, jeune dessinateur costaricien signe un premier album inoubliable, tissé dans le plus fragile des fils, celui des histoires intimes, qui recoud et détricote les familles et leurs drames.

Un enfant roulant dans les bois sème par inadvertance les couronnes entassées dans la remorque de son vélo. Un jour, une souris en découvre une, la coiffe sur sa tête et, répondant aux animaux qu’elle croise, affirme être le roi. Le subterfuge fonctionne à merveille, jusqu’à ce que certains découvrent d’autres couronnes et se proclament à leur tour rois et reines dans une allégresse partagée de tous, à l’exception de l’ours qui n’en a trouvé aucune.

Comme souvent avec les romans de Maria Ernestam, le lecteur se glisse volontiers et aisément dans l'histoire puis, progressivement, il est confronté à des personnages tout en nuances, intrigants plus qu'immédiatement attachants ou d'emblée sympathiques.

Paru au mois d'avril 2007, le roman « Les semelles de bois » est passionnant. Lorris Murail arrive à nous rendre captivant un sujet – la Libération de Paris en 1944 – souvent connu des lecteurs au travers des quelques chapitres de leurs manuels d'Histoire.
Loin de certaines « légendes » sur la Libération où tous les Français étaient des résistants, l'auteur nous montre du doigt ce qui a été si souvent transformé avec le temps : les résistants de la dernière heure, les collabos qui, sentant le vent tourner, se mettent à crier « Vive de Gaulle ! » et les héros qui ne sont pas toujours ceux que l'on croit…
Au milieu de l'Histoire, c'est la petite histoire qui démarre : celle de Clément, un adolescent qui essaye de survivre dans ce Paris occupé par « les boches » grâce à quelques petits trafics sans grande importance. C'est aussi l'histoire de sa rencontre avec Liberté, une belle jeune fille qui ne rêve que d'intégrer le « Parti » et du moment où les chars russes entreront dans Paris.
Faux-semblants et découvertes d'autres vérités sont les leitmotivs des cinq mois que dure l'action du roman, mais c'est aussi l'histoire d'un garçon amoureux qui ferait absolument tout et n'importe quoi, au mépris du danger, pour conquérir sa belle révolutionnaire.
Au moment de l'apprentissage de cette sinistre période, « Les semelles de bois » est un livre remarquable qui permet de voir d'une autre manière les faits des livres d'Histoire…

BONNES FEUILLES - Appelez cela comme vous voulez, un pied-à-terre, une bicoque, un abri, une cambuse, Alain Guyard, lui, philosophe forain, nomme sa cabane au fond des bois un « mazet », lieu de confort mesuré, de mœurs frugales et de songeries profondes. 

 Jérémy Wagstaff est consultant sur les nouvelles technologies (Wall Street Journal, BBC). Il y a peu, il écrivait que l’ebook avait émergé, que le monde changeait, et qu’il était temps d’en finir avec notre penchant pour le vieux livre racorni.

France 2 annonce le tournage, du 12 octobre au 10 novembre, en Auvergne–Rhône-Alpes, d'une adaptation télévisuelle du roman La Fille dans les bois, de Patricia MacDonald. L'ouvrage a été publié en France en 2018 aux éditions Albin Michel, dans une traduction de Nicole Hibert.