Le crabe

Pour Khaled Hroud, les romanciers sont à l’avant-garde du débat d’idées :

Un acteur du printemps arabe vient d'être récompensé par une institution. Et après la remise du Nobel de littérature à Thomas Tranströmer,  dont le comité semble avoir quelque peu écarté le sujet, ça fait du bien.

Dans le cadre de la Journée mondiale de la langue arabe, créée en 2012 par l’UNESCO, l’Institut du Monde Arabe (IMA) organise pour la cinquième année consécutive une fête pour célébrer l'arabophonie. Du 13 au 15 décembre prochains, seront proposés aux visiteurs ateliers, rencontres, spectacles et cours d’initiation à la langue. 

La salle de vente Rops, située à Namur en Belgique, avait prévu de présenter dimanche des pièces rares ayant appartenu à Hergé. Mais vendredi, vers 15 heures, un homme a profité de l'ouverture d'une vitrine pour voler la pièce maîtresse de l'ensemble, un exemplaire du Crabe aux pinces d'Or de 1944.

Créé par la Fondation Jean-Luc Lagardère et l'Institut du monde arabe, le Prix de la littérature arabe en arrive à sa deuxième édition. Avant la sélection finale, qui sera dévoilée en septembre prochain, une première présélection de dix-sept titres vient d'être présentée.

Prix du roman arabe, remis à l'Institut Monde Arabe

Le Prix de la littérature arabe 2016, créé par l’Institut du monde arabe et la Fondation Jean-Luc Lagardère, a été décerné à Inaam Kachachi pour son roman Dispersés, publié par les éditions Gallimard en décembre 2015 dans une traduction de François Zabbal.

Alfonse Donatien fait des ravages, cloîtré et prisonnier dans l’asile de Charenton.

L'écrivain britannique Jim Crace vient de publier son nouveau roman, Harvest. Le magazine

Le 3 mai prochain, le Tribunal de première instance de Tunis rendra son verdict dans le procès de Nabil Karoui, DG de Nessma TV. Au mois d'octobre dernier, la chaîne de télévision diffusait l'adaptation cinématographique Persépolis de Marjane Satrapi et récolait les foudres d'une partie de la population pour une scène où la petite Marjane s'en prend à Dieu.

Selon l'AFP, à l'occasion du 20e Salon francophone du Livre de Beyrouth, un prix spécial va être attribué par un jury d'étudiants arabes à l'un des romans en compétition pour le prix Goncourt. Ce prix, intitulé « Choix de l'Orient 2012 », sera décerné à l'occasion de la visite du jury du Goncourt à Beyrouth ce mardi, pour annoncer les quatre ouvrages restant en compétition.

L'auteur jordano-palestinien Ibrahim Nasrallah a été désigné lauréat du Prix international de la fiction arabe pour l'année 2018, qui salue son roman The Second War of the Dog (Arab Scientific Publishers). Auteur, peintre et photographe, Ibrahim Nasrallah a déjà reçu un grand nombre de récompenses pour son œuvre, dont le prix littéraire Al-Uweis en 1997 aux Émirats arabes unis.

Le Prix de la littérature arabe 2019, créé par l’IMA et la Fondation Jean-Luc Lagardère, a été décerné à l’écrivain égyptien Mohammed Abdelnabi pour son roman La Chambre de l’araignée, traduit de l’arabe (Égypte) par Gilles Gauthier et paru aux éditions Sindbad (Actes Sud). 

Le 13e Prix international de la fiction arabe a été décerné, ce 14 avril, à l'écrivain algérien Abdelouahab Aissaoui pour son livre The Spartan Court (La Cour de Sparte, Eddiwan El Isbarti en version originale), publié par les éditions Dar Mim. La cérémonie de remise du prix, qui devait se dérouler dans le cadre de la Foire du livre d'Abou Dabi, a bien entendu été annulée.

L'écrivain libanais Rabee Jaber a remporté le Prix international de la fiction arabe 2012 pour son ouvrage Les druzes de Belgrade, qui raconte la vie d'un chrétien condamné à l'exil après la guerre civile à Beyrouth, rapporte AP. L'auteur avait déjà été nominé pour recevoir ce prix en 2010 pour son livre America.

Le Prix de la littérature arabe 2022 est décerné à l’auteur tunisien Yamen Manai pour son roman Bel Abîme (Éditions Elyzad). Le lauréat du Prix sera reçu à l’Institut du monde arabe le 3 décembre dans le cadre des rencontres littéraires « Une heure avec… ». Une mention spéciale est attribuée à l’écrivain soudanais Hammour Ziada pour son roman Les Noyées du Nil (Éditions Sindbad / Actes Sud), traduit de l’arabe par Marcella Rubino et Qaïs Saadi. 

Créé en 2013, le Prix de la littérature arabe représente l'une des rares distinctions littéraires françaises qui mettent en lumière la création littéraire arabe. Cette récompense, dotée d'une somme de 10.000 €, vise à promouvoir l'œuvre d'un écrivain originaire et/ou ressortissant d'un des pays de la Ligue arabe, auteur d'un ouvrage rédigé en français ou traduit en français, publié dans l'année précédant le prix. En 2023, pour la première fois, il s'accompagne d'un Prix de la littérature arabe des lycéens.

La sélection de cette nouvelle édition met à l’honneur la grande richesse de la littérature arabe, à travers les romans d’écrivaines et d’écrivains issus de divers pays (Algérie, Égypte, Irak, Koweït, Liban, Syrie). Et elle souligne la qualité des traductions et la diversité des sujets abordés, portées par l’engagement de maisons d’édition. Pour cette édition, huit ouvrages ont été présélectionnés et seront proposés au jury.

Du 12 au 18 décembre 2016, l'Institut du monde arabe, à Paris, fêtera la langue arabe, qui reflète par sa modernité un monde arabe contemporain en pleine mutation. À l'occasion de la journée mondiale pour la langue arabe, célébrée par l'UNESCO le 18 décembre, l'Ima propose une semaine d'événements.

On en pince aux enchères pour le Crabe d'or : 372.000 €

La société Moulinsart vient de publier, en forme de supplément au quotidien belge Le Soir un album qui présente toute l'histoire de l'album Le Crabe aux pinces d'or, rapporte ActuaBD. On retrouve ainsi ce titre tel qu'il parut pour la première fois au fil des jours dans le quotidien Le Soir en 1940.

Les éditions Sindbad, fondées par Pierre Bernard en 1972, profite d'un anniversaire pour renouveler leur ambition : rendre accessible aux francophones la littérature arabe contemporaine, comme ses grands classiques et ceux de la Perse. En 1995, la maison est rachetée par Actes Sud qui enrichit le catalogue de quelque 400 titres, dont près de 300 traductions couvrant une majeure partie des territoires du monde islamique. À l’occasion de ce demi-siècle d’existence, Sindbad se pare d’une nouvelle collection jeunesse et bilingue.

L'auteur et journaliste libyen, Mohamed Alnaas, a remporté ce 22 mai, à Abou Dhabi, le Prix international de la fiction arabe (IPAF) pour son premier roman, Du pain sur la table de l'oncle Milad. Il est le premier libyen à recevoir ce prix qui récompense chaque année un auteur contemporain de langue arabe. L'écrivain recevra 50.000 $ (environ 47.000 €), sera soutenu à l'international et son livre sera traduit en anglais. En attendant un possible projet de traduction en français.

Jean-Marie Le Clézio, prix Nobel de littérature 2008, a déclaré vendredi que la littérature était faite pour donner des maux de tête et non pas pour les soigner.

Pour sa deuxième édition, le Prix de la littérature arabe a été décerné à Mohamed al-Fakharany pour son roman La Traversée du K.-O. (Seuil, février 2014, 216 pages, 18 €). Traduit de l'arabe (Égypte) par Marianne Babut, cet ouvrage nous plonge dans les désillusions des habitants d'un bidonville situé à proximité du Caire.

6 livres sont encore en lice pour le Prix international de la fiction arabe, une des plus importantes récompenses littéraires du monde arabe. Le lauréat ou la lauréate du 13e Prix international de la fiction arabe sera connu le 14 avril 2020, la veille de l'ouverture de la foire internationale du livre d'Abou Dabi.