Ce 28 janvier, Colette aurait eu 150 ans. Et depuis quarante années, les éditions des femmes - Antoinette Fouque mettent à l'honneur les écrits de Colette à travers leur collection de livres audio, La Bibliothèque des Voix. L'occasion de retrouver les femmes qui, au fil du temps, ont prêté leur voix pour que vivent les textes de l'autrice.
« Quelle erreur pour une femme d’attendre que l’homme construise le monde qu’elle veut, au lieu de le créer elle-même. » Cette phrase d’Anaïs Nin prend toute son ampleur en littérature, où après des siècles où les grands écrivains n’ont parlé qu’à leur semblable du sexe masculin, l’ancien « sexe faible » a aujourd’hui pleinement sa place. Des femmes fortes, sensibles, engagées et/ou artistes, qui font vibrer leurs voix singulières et caractéristiques.
Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles — ou de nouvelles qu’on préférerait meilleures. Il fallait bien que la rédaction tente d’offrir un moment de pause humoristique. Et même si les librairies sont fermées, et qu’il devient plus difficile de se procurer des nouveautés, pas question de renoncer à la découverte de livres, d’auteurs, de coups de coeur.
Née le 13 juin 1969 à Nancy, Virginie Despentes fait une entrée fracassante en littérature avec Baise-moi, un premier roman écrit en quelques semaines, provocateur et dérangeant, qui devient, grâce au bouche-à-oreille et à une exposition médiatique inattendue, un succès. Après deux autres romans, l'adaptation cinématographique de son premier livre, réalisée avec Coralie Trinh Thi, termine d'asseoir sa réputation d'auteure féministe et jusqu'au-boutiste.
Un roman, recommandé aux adolescents de 15 ans (et plus), a subi les foudres du ministère de l'Intérieur : dans un arrêté signé ce 17 juillet, l'ouvrage a été frappé d'interdiction de vente aux mineurs. Motif ? Des contenus pornographiques, interdits par la loi.
La lecture à haute voix de livres, en totalité ou sous forme d‘extraits, est considérée comme une “représentation”, et tombe de facto sous le coup du “droit de représentation”. Jusque-là, ce droit était géré par une société d‘auteurs, la SACD, mais depuis le 1er janvier 2016, et sans que grand monde en ait été informé, la gestion du droit de lecture est passée dans l'escarcelle de la SCELF, une société d'éditeurs.
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