Mohamed Ben Mansour

Enfin un écrivain venant des « quartiers »

La situation s'est à nouveau dégradée, à Gaza, où les affrontements entre les forces armées israéliennes et le Hamas islamiste se font au détriment des civils. En quelques jours seulement, plus de 200 Palestiniens ont trouvé la mort, au cours de bombardements de l'armée israélienne. Aux pertes humaines s'ajoutent des destructions de quartiers entiers : la librairie Samir Mansour, à Gaza, n'est plus que décombres.

L'archipel  francophone des Comores inaugure son premier roman en langue locale, Mtsamdu Kashkazi, kusi Misri, qui signifie Saison des pluies et saison sèche en Egypte.

Pour la quatrième reprise, Mohamed Benchicou se heurte à un problème de censure dans le pays dont il est originaire, l'Algérie. Cette fois, c'est pour Le Mensonge de Dieu, à paraître le 5 mai, aux éditions Michalon.

La Fondation Simone et Cino Del Duca - Institut de France soutient pour la 4e année consécutive la Chaire d'écrivain en résidence de Sciences Po à travers une subvention d'un montant de 50.000 euros. 

La librairie de Samir Mansour, véritable institution dans la bande de Gaza, avait été totalement pulvérisée lors d'une frappe israélienne, le 18 mai 2021. Résonnait alors l'un des derniers conflits en date à Gaza. Près d'un an plus tard, la plus importante librairie de l'enclave palestinienne, sous blocus depuis 2007, rouvre ses portes. Un nouvel établissement bien plus grand que le précédent, financé grâce à un important élan de solidarité à l'échelle internationale. 

Le professeur émérite d'histoire de la pensée islamique à la Sorbonne, Mohamed Arkoun, est décédé le 15 septembre 2010 à Paris. Et pour lui rendre hommage, le maire de Paris, avait proposé de rebaptiser la bibliothèque Mouffetard-Contrescarpe, située dans le Ve arrondissement. 

En 2018, Ahmed Mansoor s'est vu infliger une peine de prison de 10 ans, qui faisait déjà suite à plusieurs années d'arrestations et de surveillance par les autorités. Poète et blogueur, il est coupable, aux yeux des autorités des Émirats arabes unis, d'avoir appelé à des réformes et au respect des droits de l'homme.

La librairie de Samir Mansour, véritable institution dans la bande de Gaza, a été totalement détruite par une frappe israélienne le 18 mai dernier lors du dernier conflit à Gaza. Grâce au financement participatif sur la plateforme gofundme, le libraire a reconstruit, à 90%, un nouveau magasin trois fois plus grand que le précédent. La librairie 2.0 s'apprête à ouvrir à la fin du mois.

Né Cassius Clay, il était devenu Mohamed Ali après sa conversion à l’islam. Figure légendaire de la boxe à travers le monde, il était devenu le champion du monde poids lourds, mais derrière l’athlète hors du commun, un homme s’est révélé, capable de mener des combats héroïques. Tout à la fois homme de spectacle, poète et penseur engagé, Mohamed Ali fut une figure majeure des sportifs du XXe siècle. 

Disparition de l'écrivain marocain Mohamed Leftah

Après De purs hommes, roman qui traite de l’homosexualité en Afrique, Mohamed Mbougar Sarr revient avec un des romans les plus remarqués de la rentré littéraire. La plus secrète mémoire des hommes est paru aux éditions Philippe Rey. Un roman en lice pour la plupart des grands prix littéraires : Goncourt, Fémina, Renaudot et de l’Académie Française. Le sujet : la quête d’un auteur mythique, TC Elimane...

EcrireAvecSciencesPo – Sciences Po s’est associé avec le podcast qu’anime Aurélie Levy, Écrire, et le magazine ActuaLitté, pour la création d’une série de podcasts originaux. Pour poursuivre la série d’émissions Écrire avec Sciences Po, Aurélie Lévy est allée à la rencontre de Mohamed Mbougar Sarr, qui occupe la chaire d’écrivain en résidence à Sciences Po. 

La Tunisie a perdu l'un de ses découvreurs de talents littéraires. Ce lundi 14 octobre, l'historien et l'éditeur tunisien Mohamed Masmoudi, fondateur de Sud Editions et Doremail, est décédé à l'âge de 79 ans après un long combat contre la maladie. Avant de créer sa propre maison d'édition, l'homme d'affaires avait entre autres été directeur des publications à SNED et directeur général fondateur de la Maison arabe.

Une pétition vient d'être lancée pour attirer l'attention sur la situation de l'écrivain qatari Mohammed al-Ajami, condamné à la réclusion à perpétuité pour un poème. Malgré les manifestations d'Amnesty International et du PEN, le gouvernement n'est pas revenu sur sa décision : la Biennale internationale des poètes en Val-de-Marne déplore des accusations abusives et un procès à huis clos, et demande à François Hollande d'intervenir.

Hier soir, fut remis avec beaucoup d'émotion, le prix RFO 2010. L'occasion de poursuivre les hostilités mondaines et autres petites joyeusetés de ce genre, au coeur même de la communauté germanopratine. Passionnant !

Le 18 mai dernier, la librairie Samir Mansour était détruite par des frappes israéliennes. Symbole culturel de la ville, la boutique abritait près de 100.000 ouvrages sur deux étages. Aujourd’hui, des dons d’argent et de livres affluent du monde entier pour redonner une seconde vie au lieu.

Décès de Mohamed Arkoun, grand savant et esprit libre

Algérie : Mohamed Benchicou à nouveau frappé par la censure

C’était à Kinshasa, le 30 octobre 1974. Pour les amateurs de boxe, probablement est-ce là le match de poids lourds parmi les plus prestigieux au monde. Sur le ring, deux légendes : Mohamed Ali et George Foreman. Un sous-titre à cette rencontre : The Rumble in the Jungle. Grondement dans la jungle, avec ce double sens de rumble, signifiant aussi baston. Un moment d’exception dans l’histoire du sport. 

BONNES FEUILLES - Hishâm est marchand de livres anciens au Caire. Jeune homme solitaire et fragile, il est habité par des manuscrits et des personnages d’autres temps.

Accusé de négationnisme, Mohammed Salmawy riposte

« Étranger, danger », clamait, hilare, cet étudiant en droit originaire d’Afghanistan, inscrit à l’université de Genève, dans un élan d’autodérision et d’ironie. Imaginait-il alors que, bien des années plus tard, Fnac lui donnerait raison ? L’agitateur culturel a en effet décidé de classer le roman de Mohamed Mbougar Sarr, Prix Goncourt 2021, dans les meilleures ventes de… littérature étrangère. WTF ?

Les National Book Awards comptent parmi les plus fameuses distinctions littéraires des États-Unis. Ces prix saluent notamment le travail des traducteurs et traductrices, ainsi que les œuvres qu'ils apportent au monde anglophone. La sélection 2023, dans la catégorie des traductions, a fait une place à David Diop et Mohamed Mbougar Sarr.

Décès de l'éditeur égyptien Mohammed Madbouli

Les jurés du prix Goncourt ont fait leur office, bourreaux de la rentrée littéraire, chargés d’élire le roman qui connaîtra plusieurs centaines de milliers d’exemplaires de vente. Philippe Claudel en tant que secrétaire général, a annoncé le lauréat 2021, comme toujours très attendu. Mais cette fois, les réseaux sociaux s’en sont mêlés, provoquant une consternation et froncements de sourcils sur la toile.

Pour sa deuxième édition, le Prix de la littérature arabe a été décerné à Mohamed al-Fakharany pour son roman La Traversée du K.-O. (Seuil, février 2014, 216 pages, 18 €). Traduit de l'arabe (Égypte) par Marianne Babut, cet ouvrage nous plonge dans les désillusions des habitants d'un bidonville situé à proximité du Caire.

Sur les huit textes retenus par le jury, il ne pouvait en rester que deux. Ainsi, Mohamed El Khatib et Nathalie Papin deviennent respectivement lauréat du Grand Prix de Littérature dramatique et lauréat du Grand Prix de Littérature dramatique jeunesse 2016.