L'Omerta chez les flics - Chroniques de la discrimination ordinaire

Conférence ordinaire pour personnages ordinaires

BONNES FEUILLES - Le racisme, au mieux, est dénoncé. Il est trop peu raconté : ses effets au quotidien, ce qu'il produit de violences et d’humiliations, de vies ravagées ou empêchées.

EDITO — L’horloge marquera 23 h 58, ce 31 décembre, et dans toute la France, on entendra un immense soupir de soulagement collégialement poussé. Il viendra de toutes les librairies, qui cette année encore, boucleront leur année in extremis. Positivement, s'entend. Avaient-elles, comme la cigale de la fable, chanté toute l’année ? Pourtant, il semble bien que non…

« Tous les êtres humains appartiennent à la même espèce et proviennent de la même souche. Ils naissent égaux en dignité et en droits et font tous partie intégrante de l’humanité », spécifie la Déclaration sur la race et les préjugés raciaux de l'UNESCO de 1978. Depuis, l’Organisation se veut à l’avant-garde de la lutte contre le racisme. 

L'avenir du studio Ghibli reste encore incertain, suite à une restructuration et à un simili départ à la retraite du cocréateur Hayao Miyazaki, mais son impact sur la culture japonaise et sa diffusion internationale n'est plus à prouver. L'animatrice Hitomi Tateno a rédigé le compte-rendu de son existence chez Ghibli : elle a passé un quart de siècle au sein du studio.

L'État de l'Indiana a dévoilé, la semaine passée, une modification substantielle de sa législation sur la liberté religieuse. Les sociétés du territoire n'ont désormais plus le droit de refuser leurs services aux personnes en se basant sur l'orientation sexuelle ni d'autres discriminations de type ethnique ou religieuse. Un changement presque ahurissant, tant il semble ancré dans un monde archaïque.

BANDES DESSINEES - Paris, 1912. Le 36 quai des Orfèvres est en effervescence ; un assassin particulièrement sadique sévit dans la capitale. Tandis que l’enquête de la crim’ piétine, l’inspecteur Pierre Caillaux, le fils du ministre de l’Intérieur tout juste sorti de l’école de police, est envoyé au quatrième sous-sol.

Ce sont finalement 12 mois d’exclusion qui ont été infligés à l’ancien agent de la police aux frontières (PAF), Sihem Souid, auteur du livre Omerta dans la police. Au printemps dernier, le conseil de discipline avait proposé 18 mois, dont six avec sursis. Pour les avocats de l’auteur, la décision du ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, contribue, ni plus ni moins, à

Omerta dans la police : un livre pour inspirer le législateur ?

Les discriminations ont la peau dure, mais Le Diable Vauvert pourrait bien les égratigner à coups de fourche : la maison d'édition s'associe avec la librairie Fontaine aux Livres de Vauvert (Gard) pour la première édition du Festival In/Différences, contre les discriminations, et plus particulièrement le racisme pour cette année. Et ce alors que la région est désormais représentée dans les médias par un député FN, Gilbert Collard.

Le ministre de l’intérieur, Claude Guéant, a confirmé l’exclusion temporaire de Sihem Souid, une ex-agent à la police aux frontières (PAF), pour avoir écrit un livre très critique envers la police, a-t-on appris lundi 25 juillet de sources proches du dossier. Sa suspension devrait lui être officiellement notifiée ce matin.

« Une plongée dans la tête d’un héros perturbé. » Laurent Tuel, réalisateur du film Le combat ordinaire a voulu rester fidèle à l’univers des bandes dessinées du même nom. Son film adapté de la série de 4 ouvrages de Manu Larcenet raconte l’histoire de Marco, un jeune photographe de guerre en panne d’inspiration rongé par des crises d’angoisses, et qui s’efforce de reconstruire sa vie. 

En avril dernier, les révélations de Médiapart avaient provoqué un fameux séisme — au moins dans le secteur de l’Imaginaire. Mettant en cause l’ex-directeur de Bragelonne, Stéphane Marsan, le média alignait les témoignages dénonçant un comportement « déplacé ». Un an plus tard, le festival Les Utopiales — une des références pour les littératures de l’Imaginaire — présente une charte de conduite.

Serait-on à la naissance d'un racisme entre les deux communautés belges ?

Elle travaillait comme adjointe de sécurité, publié un livre au Cherche Midi pour raconter les traitements qu'on lui avaient réservés, puis s'était vue suspendue de ses fonctions à la fin de l'année passée. Pour Sihem Souid, la situation continue de s'envenimer.

BONNES FEUILLES – Les personnages de Robert Cullen ne sont pas des héros extraordinaires, mais des gens communs dont la vie change de manière inattendue. À travers trois histoires courtes, l'auteur explore les thèmes de l'espoir, de la peur et de la mémoire, examinant le point de rupture entre la réalité et l'inconnu. 

Les épreuves des concours, vecteurs de discrimination selon Chatel

Jeune cuisinier talentueux, Yôichi aide ses parents dans leur modeste restaurant familial. Ils accueillent Genjirô Murata, un grand critique gastronomique, qui décide de donner sa chance au petit chef. Yôichi va alors entamer son ascension, sublimant chacun de ses bons petits plats, afin de devenir un véritable Chef ! 

L'auteure de Omerta dans la police, publié en octobre 2010 au Cherche Midi n'est pas vraiment sortie de son affaire. Suite à la publication du livre, dénonçant plusieurs exactions dans le milieu policier, elle fait l'objet d'une véritable vendetta.

Mouseland, histoire initialement écrite par l’homme politique canadien Clarence Gillis et racontée sur les ondes de la CBC par son ami Tommy Douglas. Librement inspiré du célèbre discours de Tommy Douglas en 1944, cet album drôle et tendre met en scène de délicieuses petites souris gouvernées par des chats. Bienvenue dans Les chroniques du Confiné !

Richard Mollet, le directeur exécutif de la Publishers Association, équivalent du Syndicat National de l'édition outre-Manche, quittera prochainement son poste pour devenir responsable des relations avec les gouvernements européens au sein du groupe Reed Elsevier — ou plutôt RELX Group. Il occupait son précédent poste depuis 5 ans.​

Ce 26 novembre, le Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil ouvrira ses portes. Et il n'est pas une année sans que les affiches choisies par les organisateurs ne suscitent l'interrogation – voire les polémiques. 2014 ne dérogera pas : l'œuvre d'Audrey Calleja, choisie pour l'affiche du Salon, provoque depuis quelque temps des discussions autour... d'un problème de sexisme. Quid ?

Dans un communiqué largement diffusé hier, Didier Pasamonik, qui dirige le site ActuaBD.com faisait état d'une déplorable situation. Les organisateurs du Festival de la BD d'Angoulême ne souhaitaient manifestement pas l'accréditer pour la manifestation, et le journaliste déplorait de se retrouver mis à l'index. 

Éducation et discrimination : Darcos et la Halde sur le coup

ChroniquesDuConfine – Moment propice pour s’évader, et passer un tendre moment avec vos bambins… qui commencent (ou pas ?) à vous taper sur les nerfs ? Graham est un renard rêveur et trouillard. Il porte un short et un t-shirt, il habite à la campagne. Un jour, sa mère lui demande d’aller chercher le pain à la boulangerie. Ça va lui faire une promenade, AU GRAND AIR !

ENTRETIEN – Quarante années de cotisations viennent de s’envoler pour les artistes-auteurs : mieux, elles n’ont jamais existé. En effet, l’Agessa, leur organisme de sécurité sociale, a tout bonnement oublié de collecter les cotisations. Ils seraient 190.000 concernés, depuis 1975, selon le rapport de Bruno Racine. Effarant.

L’actualité récente a mis le vélo sous les feux de la rampe. La grève des transports de Décembre et Janvier derniers incite des milliers de cyclistes à enfourcher leur bécane pour se rendre au travail, au mépris de la pluie et des frimas hivernaux. Les programmes des candidats aux élections municipales font la part belle au vélo dans les grandes métropoles françaises.

Les vides greniers organisés chaque dimanche dans les bourgs berrichons sont une de mes distractions estivales: chiner une mazette fleurie ou un coquetier, marchander un meuble bancal et crasseux, farfouiller dans des piles de livres à l'affût d'un auteur ensablé... C'est ainsi qu'au milieu de romans de R. Sabatier, des San Antonio et des Editions du Fleuve Noir, je découvrais un broché jauni, aux pages mal massicotées datant de 1925. Le patronyme de l'auteur ne m'était pas inconnu Paul Lombard... A l'évidence, il s'agissait d'un homonyme. Il me paraissait  hautement improbable que le célèbre avocat ait pu publier un roman en 1925. L'extrait du catalogue en quatrième de couverture (Colette, Barbusse, Dorgeles, Renard ..) et l'éditeur me parurent de bon aloi. Je marchandais ma trouvaille pour une dizaine de centimes d'euros.