IMAGE ET POLITIQUE. Actes du colloque des rencontres internationales de la photographie Arles 1997

Séminaire des Rencontres internationales de la photographie d'Arles

Du 9 au 11 novembre, prochain, se tiendront à Arles trois journées organisées par le Collège International des Traducteurs Littéraires d'Arles, l'École Nationale Supérieure de la Photographie, la Fondation Arno Schmidt de Bargfeld, autour de l'écrivain allemand Arno Schmidt.

Arles devrait accueillir un Centre de la photographie patrimoniale

La pluie, en vacances, n’a pas le charme de celle qui tombe à Paris, un samedi de novembre. A Paris, je marche avec la mélancolie du poète et la perspective heureuse d’aller bientôt me réfugier, comme un héros de Sautet, dans un  bistrot où je boirai un café crème. Il bruinait sur Belle-île, et les couleurs du port de Palais, si nettes, si vives, par temps de soleil avaient à cette heure matinale le sinistre des décors abandonnés. Les vacanciers allaient, vaguement ennuyés et ennuyés de l’être, de magasins en magasins. Que faire ? Par chance, un vide-grenier était organisé au bout de la rue Carnot qui monte vers la citadelle Vauban. Nous y allions, vêtus de cirés blancs, parmi d’autres cirés blancs, tâchant de rire, d’être en vacances. Bien m’en a pris. Une association finançant la castration des chats (sic) proposait sous des bâches détrempées une multitude de livres qui puaient la cave humide et la poussière. J’y allais, à la recherche de mes ensablés. Et c’est ainsi que je suis tombé sur un livre de Jean-Louis Curtis « Un jeune couple », paru en 1967 chez Julliard, au temps de Sagan.

La quatrième édition des Rencontres internationales de la bande dessinée s'est choisi pour thématique le patrimoine et la transmission de la BD. Deux journées de rencontres permettront d'aborder non seulement les méthodes, pratiques et outils, mais aussi de nouvelles approches théoriques et analytiques pour renouveler entièrement la perception et le traitement du patrimoine de la bande dessinée.

Personne ne niera qu'Internet est un formidable réservoir de créativité et de contenus, mais il peut être difficile de savoir exactement ce qu'il est possible d'utiliser sans risques ou non. Plusieurs dizaines d'institutions patrimoniales du monde entier, dont des musées et des bibliothèques, ont donc choisi de rejoindre Unsplash, une gigantesque base de données d'images et de photographies totalement libres de droits.

Pensée par Jack Lang et conçue par l’architecte Roland Castro en 1990, la Cité de la BD et son Vaisseau Moëbius, qui abritent l’unique musée entièrement dédié au 9e art en Europe, n’ont cessé de se renouveler et d’expérimenter pour renforcer leur action et devenir un acteur majeur de la politique nationale en faveur de la bande dessinée.

Jusqu'au 29 mai prochain, graphisme et politique s'invitent à l'Hôtel national des Invalides, à Paris. Organisée par la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC) et l'Institut International d'Histoire Sociale dans le cadre de la Fête du Graphisme, l'exposition Internationales Graphiques présentera un ensemble de 170 affiches politiques dévoilées entre 1970 et 1990, et réunies pour la première fois.

Reportées à deux reprises, par une grève des transports puis par la pandémie de coronavirus, les quatrièmes Rencontres internationales de la bande dessinée se dérouleront finalement en novembre prochain, les 16 et 17. Elles aborderont la bande dessinée sous l'angle du patrimoine, à travers l'histoire des arts, la patrimonialisation et la transmission.

Débutées le 13 novembre, les rencontres littéraires internationales organisées par la Maison des Ecrivains Etrangers de Saint-Nazaire se poursuivent en région parisienne avec, notamment, la remise des prix de traduction Laure-Bataillon mardi 18 novembre au CNL et une dizaine de rencontres littéraires avec des écrivains étrangers jusqu'au 21 novembre dans différents lieux de la capitale et en banlieue.

Située à Angoulême, la Cité regroupe non moins qu'un musée de la bande dessinée, une bibliothèque patrimoniale, une autre publique, une maison des auteurs, un cinéma, une librairie et... une table à dessin (nom savant pour le restaurant du lieu).

« Arles est culturellement divisée en deux clans : les Capitani-Nyssen et la fondation Luma. Et la guerre est déclarée depuis longtemps. » Ainsi résumées, les choses sont expédiées, mais pas forcément plus claires. Il semble pourtant qu’un jeu se profile, où la famille Capitani tente de consolider sa position, et plus encore, celle de la maison d’édition qu’elle dirige : Actes Sud. 

Les évolutions et étapes de chaque mesure législative discutée au sein du Congrès américain de 2003 à 2012 sont désormais accessibles au public. Une initiative qui s’inscrit dans une volonté de transparence du gouvernement envers les citoyens des États-Unis et le reste du monde. 

Après DC qui a décidé de sortir simultanément les versions numériques et imprimées de ses 52 titres relancés, c'est au tour d’Image Comics de renforcer sa politique numérique.

Les élections présidentielles approchent à grands pas, et la culture fera nécessairement partie du programme des différents candidats. Reste à savoir quelle sera son importance dans le discours des présidentiables : la Scam, Société civile des auteurs multimédia, organise le 9 mars prochain ue journée de réflexion autour des questions culturelles.

Comme le rapporte The Bleeding Cool, Eric Stephenson d'Image Comics a annoncé la semaine dernière la mise en place d'une nouvelle politique interne à la maison spécialisée dans le roman graphique d'outre-Atlantique, en matière de ré-impression. Celle-ci devrait concerner, tout au moins, les épisodes 7 et 8 de Saga. D'autre part, l'éditeur a annoncé une autre déclaration à venir, au sujet de la gestion des décisions d'impression. 

La filiale d'Amazon, AmazonCrossing, s'est enorgueillie en mai dernier d'avoir ajouté à son catalogue de titres traduits l'ouvrage du Français Tierno Monémembo, The King of Kahel. Eh bien la politique de traduction va s'internationaliser plus encore...

Sous les parrainages de Pierre Ouzoulias, sénateur des Hauts-de-Seine, et Sylvie Robert, sénatrice d’Ille-et-Vilaine, tous deux vices-présidents de la Commission Culture, Éducation et Communication du Sénat, une colloque revient, le 5 septembre prochain, sur l'accès aux archives et le « secret défense ».

Le parcours littéraire de Tristan Rémy est indissociable des luttes politiques des années 1930. D’origine populaire, il a grandi dans le quartier populaire de la Chapelle, dans le 18e arrondissement de Paris, et est très tôt un collaborateur de la presse de gauche. Il publie régulièrement dans Le Peuple et dans L’Humanité, où il fait paraître un premier conte en 1917 et, dix ans plus tard en feuilleton, son premier roman, Milo de la zone, édité l’année suivante sous le titre Porte Clignancourt dans la collection des « Prosateurs français contemporains » que dirige Jean-Richard Bloch chez Rieder. Au début des années 1920, il se lie d’amitié avec Henry Poulaille, avec qui il milite pour la défense d’une littérature prolétarienne tout en travaillant à la Gare du Nord. 

C'est au Barbican, rapporte l'AFP, que l'on pourra découvrir cette étrange exposition de figurines, qui ont été réalisées entièrement par les mains de l'artiste canadien Geoffrey Farmer. Depuis trois ans ce dernier travaille à la constitution de l'expo The Surgeon and the Photographer. 

Docteure d’État en science politique, Isabelle Veyrat-Masson dirige le laboratoire communication et politique du CNRS. Elle est l’auteure de plusieurs publications sur l’histoire et la télévision, parmi lesquelles Quand la télévision explore le temps. Membre du bureau de la Société pour l’histoire des médias, elle participe aussi comme experte à de nombreuses émissions de radio et de télévision et assure une chronique régulière sur France Culture. 

L'agence régionale du livre Provence-Aples-Côté d'Azur vient de proposer un rapport complet sur les politiques publiques du livre dans la région. Elle propose, à travers une collecte de données établie par l'Arcade (Agence des Arts du spectacle Paca), une analyse fournie par l'ARL PACA. « Éclairage sur les politiques publiques du Livre : qui finance quoi ? où ? combien ? pour qui ? », tout est précisé.

Les quatre représentants des grandes organisations professionnelles du livre viennent de signer une tribune dans Le Monde concernant le livre numérique. Fort heureusement, ces gentils garçons l'ont intitulée «

Premier prix de photographie professionnelle lancé en France, il fait sortir de l'anonymat les photographes et les aide à déployer leur influence auprès du grand public à travers la presse et l'édition. Aujourd'hui le jury a annoncé, à la BnF, que Juliette Agnel est la 68e lauréate.

Olga Shirnina, traductrice d'origine russe, est aussi une coloriste passionnée : elle ne sème pas de couleurs dans les pages des bandes dessinées, mais plutôt dans les albums de photographies en noir et blanc. Un travail qui mêle dextérité et précision historique, et qui la conduit parfois à croiser des icônes littéraires russes, comme Tchekhov, Tolstoï ou Boulgakov...

Importée depuis le vocabulaire musical par Mikhaïl Bakhtine, la notion de polyphonie définit l’ambition du roman moderne à faire entendre les consciences caractérisées et individualisées de ses personnages. Cette notion sera au cœur d’un colloque à venir ces 1er et 2 octobre, Livres de voix. Narrations pluralistes et démocratie.