Astérix Tome 40 : L'iris blanc. Edition de luxe

Thanos, quand il était petit, c’était le gamin brimé dans la cour de récréation des super héros : harcelé par ses petits camarades, il en a fomenté une haine farouche pour tout ce qui l’entoure.
Conclusion : des qu’il y a moyen de mettre en péril l’humanité, l’univers et plus si affinités, il ne s’en prive pas.

Voilà bien longtemps, Les Célestes donnèrent vie aux Éternels, des créatures dont la mission était protéger la planète et ses habitants.

Pour eux, elle se nomme La Grande Machine - littéralement, d’ailleurs. Pour nous humains, c’est la Terre.

Et Thanos, avec la complicité d’un traitre, au sein des Éternels, est bien décidé à détruire La Machine. Alors, oui : seule la mort est éternelle. Mais à force de ressusciter, les Éternels l’ont oublié…

A partir des personnages qu’avait imaginés Kirby (largement inspirés de légendes et de mythes anciens), cette aventure ouvre une porte intéressante sur les gardiens de notre monde. Le tout avec un trait et une couleur quasi-divines….

Le mangaka japonais avait frappé très fort avec Abara, paru en 2007 : un récit futuriste, aux accents d’Evangelion — les mega-robots en moins. Les gaunas sont des créatures non identifiées et invisibles à l’œil nu dont les apparitions étaient fréquentes à l’époque de la firme quaternaire...

Apparemment, ils se nourrissent d’êtres humains jusqu’à être assez gros pour dévorer des mausolées. Mais ces lieux, que sont-ils véritablement ? Et comment cette humanité a-t-elle réussi à mettre au point les gaunas noirs, manifestement seuls à pouvoir affronter les rivaux aliens ?

Des affrontements de créatures monstrueuses, qui s’exécutent dans un effroyable silence : très peu de paroles, des séquences totalement muettes qui accentuent l’effroi et l’horreur des scènes de massacre. Comment échapper à ces monstres, dont les motivations échappent à toute compréhension ?

Oeivres splendide, sans aucun doute, aussi prenante que complexe. Un défaut cependant : la couverture souple n’est pas très commode pour manipuler le livre. Livre confortablement allongé n’a rien de simple au fil des quelque 400 pages… Dommage.

On s’amusera toutefois de lire les quelques lignes de l’auteur, portant un regard critique plus de 17 ans après la publication au Japon. Et toutes les incompréhensions qu’il relève…

Nous vous avons déjà longuement parlé de l'édition originale de luxe de Cobra lors de notre chronique sur le premier tome. Le volume 2 confirme notre sentiment sur cette réédition qui propose des albums véritablement collectors.

Cobra décide d'écumer la ville à la recherche de son informateur Donneur. Lorsqu'il le retrouve celui-ci lui explique que Tarbeige est une créature végétale qui contrôle les gens en implantant des graines en eux. Voilà qui explique l'attitude de Jane et des danseuses qui l'ont agressé.

Dans ce volume, Cobra va se trouver en très mauvaise posture puisque c'est la première fois qu'il affronte Crystal Boy, un être dont le corps en verre polarisant est immunisé contre tous les lasers et donc contre l'arme secrète de Cobra, le psycho gun.

De quoi ravir les amateurs de Cobra

De l'action bien rythmée, des jolies filles et des combats épiques, on ne présente plus Cobra. On ne s'attardera pas non plus sur les qualités de ce titre mythique. Dans ce volume 2 de l'édition originale de luxe de Cobra, vous retrouverez bien sûr des illustrations d'époque et des informations sur l'oeuvre de Buichi Terasawa.

Le volume 2 ne contient pas de pages en couleurs (toujours en rapport avec les choix du magazine Shônen Jump responsable de la pré-publication de Cobra). Enfin, l'histoire inédite proposée en fin de volume s'intitule Sigma 45. Elle est antérieure à Cobra. Des éléments de cette histoire ont été repris plus tard dans Cobra, on pensera notamment au psycho gun.

Encore une fois, nous recommandons cette édition à tous les amateurs de Cobra et de Buichi Terasawa. Par contre, ceux qui voudraient découvrir ce titre devraient plutôt s'orienter vers l'édition toute en couleur de Taïfu. Celle-ci pourrait peut-être s'avérer plus attractive pour quelqu'un qui ne connaîtrait pas encore l'univers de Cobra.

Cobra, the space pirate, édition originale de luxe, l'arme absolue, volume 2 de Buichi Terasawa est édité par Taïfu. Le volume 2 compte 240 pages pour 12,99 €.

Cobra, the space pirate a soufflé ses 30 bougies l'année dernière. À cette occasion les éditions Taïfu ont lancé une grande réédition de la totalité de cette oeuvre sur papier glacé et intégralement en couleur. Il y a quelques jours, nous vous parlions d'ailleurs du tome 8 de cette édition.

L'éditeur ne comptait pas en rester là et pour fêter dignement cet anniversaire, vous propose une édition originale de luxe de la première saga de Cobra, l'arme absolue. Il s'agit de toute la partie avec les trois soeurs tatouées. Cette édition sur papier glacé comporte des pages en noir et blanc, et d'autres dans les couleurs originales. Elle se réfère à la pré-publication du titre dans le magazine de la Shueisha, le célébrissime Weekly Shônen Jump.

En effet, le magazine propose à chaque numéro, un chapitre en couleur de l'une de ses séries. La saga de l'arme absolue a bénéficié de ce traitement de faveur pour trois de ses chapitres. De plus, dans l'édition originale de luxe, vous aurez droit à des petits textes de présentation de l'oeuvre et de l'auteur, des illustrations d'époque et en fin de volume une histoire inédite de Buichi Terasawa.

L'histoire :

Le premier volume s'ouvre bien entendu sur le réveil de Cobra. Pour faire cour, un homme Johnson, décide de passer son dimanche dans une entreprise qui vend des rêves. Des rêves si intenses que l'on en garde une impression de réalité. Là, il rêve qu'il est Cobra, un pirate de l'espace. À son réveil, il s'aperçoit que ce n'était pas un rêve mais un souvenir. Les péripéties de Cobra, le pirate de l'espace vont pouvoir commencer...

Une ambiance plus rétro

Ce premier volume de l'édition originale de luxe est un vrai bijou. Le texte en préface est une petite mine d'informations. Nous ne reviendrons pas sur la grande qualité des dessins et du scénario de Terasawa. Les couleurs originales donnent un petit côté pulp et rétro pas désagréable du tout et permettent d'envisager Cobra d'une façon légèrement différente. Il faut savoir que Buichi Terasawa a été très influencé par les pulps et le rétro.

Enfin, l'histoire en fin de volume se nomme Doichi yo aoku nare (ce que l'on pourrait traduire par Reviens à la vie, mon pays). Une histoire de science-fiction sur fond de considérations écologiques. L'influence de Tezuka, qui fut le maître de Terasawa quelque temps est très claire dans ce titre. Le mangaka a d'ailleurs reçu pour celui-ci une mention lors du 13e prix Tezuka organisé par le magazine Weekly Shônen Jump.

Cobra, the space pirate, édition originale de luxe, l'arme absolue volume 1 de Buichi Terasawa est édité par Taïfu. Et vous serez ravis par ses 232 pages de bonheur pour 12,99 €.

Une adaptation d'un album d'Astérix et Obélix au cinéma est toujours un événement. Et a chaque fois le nombre d'entrées est impressionnant : Astérix et Obélix contre César (Claude Zidi) a totalisé 8,7 millions d'entrées, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (Alain Chabat) 14 millions, et le troisième volet, Astérix aux Jeux olympiques (Forestier et Langmann), un peu moins suivi en a réalisé 6,8 millions. Si l'on cumule le nombre d'entrées des trois films en Europe on arrive tout de même à 65 millions.

Il est donc évident que les aventures des irréductibles Gaulois attirent de nombreux producteurs, Thomas Langmann en tête. En effet, c'est à lui que l'on doit l'idée de l'adaptation de cette BD au cinéma et il est le producteur des trois premiers volets. Il a donc proposé aux éditions Albert René (détenues par Hachette) un projet pour un quatrième film. Ce serait une adaptation du Tour de Gaule et Christophe Barratier (réalisateur des Choristes) serait aux commandes.

Seulement, cette fois-ci il n'est pas seul sur le coup. En effet, la société Fidélité Productions de Marc Missonnier et Olivier Delbosc, lorgne aussi sur une adaptation d'un album d'Astérix mais cette fois il s'agirait d'Astérix chez les Bretons et le réalisateur du Petit Nicolas, Laurent Tirard, serait derrière la caméra.

Enfin, un dernier concurrent vient de se jeter dans l'arène, il s'agit de Luc Besson avec sa société EuropaCorp. L'album qu'il souhaiterait porter au grand écran n'a pas été révélé mais il pourrait bien prendre lui-même en main la réalisation de cet opus selon le JDD.

Chacun des trois concurrents aurait remis un petit résumé de son projet aux éditions Albert René la semaine dernière. Celles-ci devraient trancher dans les semaines à venir après consultation d’Albert Uderzo et d’Anne Goscinny bien-sûr. Quoi qu'il en soit, les droits d'adaptation devraient s'élever à 2 millions d'euros mais pourraient être assortis d'une option sur un éventuel cinquième film Astérix.

Le choix des armes

Pour convaincre, les trois producteurs ont des atouts qu'ils vont certainement mettre en avant. Thomas Langmann pourra certainement compter sur le soutien d’Albert Uderzo étant donnée sa position de producteur historique d'Astérix. De plus, le producteur s'est donné les moyens de gêner considérablement ses concurrents en faisant signer un contrat d'exclusivité à Clovis Cornillac et Gérard Depardieu (les interprètes d'Astérix et d'Obélix). Une information qui aurait été confirmée par Cornillac.

Fidélité Productions de son côté peut s'appuyer sur le grand succès de l'adaptation du Petit Nicolas (5,3 millions d'entrées) et aurait le soutien d’Anne Goscinny. Quant à Luc Besson, il bénéficie d'un prestige international, d'une société de production habituée aux grosses productions, et se trouve actuellement auréolé du succès du deuxième volet d'Arthur et les Minimoys.