Le Caquet des femmes du fauxbourg Mont-Marthre. Avec la responce des filles du foux-beurg Sainct-Marceau

La communauté scientifique n'échappe pas à l'actuelle vague d'engouement en faveur de la culture pop et notamment des univers Comics et Fantasy. Un intérêt qui semble accompagner les succès commerciaux des adaptations cinématographiques où télévisées d'auteurs comme George RR Martin et Tolkien, ainsi que des productions des maisons Marvel et DC. Un peu à cheval entre les deux registres, Mjöllnir, le légendaire marteau que seul le dieu nordique Thor serait capable de soulever, a été pesé par des savants. Du moins, son poids théorique. 

Cette année, la commémoration de la Grande Guerre s'invite au Salon du livre de Paris. L'organisme de la Mission du Centenaire, notamment, y présente tout un cycle de conférences auxquelles prennent part des historiens, mais également des illustrateurs de BD, des cinéastes et auteurs jeunesse. Au rang de diverses thématiques, centrées sur l'enseignement historique ou encore le tourisme de mémoire, l'espace commémoratif invite en outre le public à passer en revue ces troupes qui ont fait la guerre dans l'ombre : les femmes de 1914-1918.

Le fils des cieux et accessoirement Dieu du Tonnerre reviendra sur les écrans, après un petit temps de repos dans au panthéon des divinités nordiques. Thor, donc, le dieu qui tue - oui, Le Thor tue, c'est connu - revient avec une nouvelle bande-annonce. 

Alfortville, banlieue parisienne. La Seine n’est pas loin, drainant avec elle sa nonchalance et une brume désolante. Un environnement qui convient tout à fait à Éva, taxidermiste, dont l’activité favorite est la suivante : « déprimer ». Oui, déprimer, sauf lorsqu’elle se trouve dans son atelier : là, c’est la concentration qui guide ses gestes. Elle incise, tire, modèle — redonne forme à un animal ou un autre, à la demande de ses clients. Et c’est, la plupart du temps, un véritable plaisir.

Alors que de nombreux débats secouent le monde de l’Education en pleine campagne présidentielle, une nouvelle polémique vient d’être lancée hier par le Figaro concernant la féminisation de l’enseignement. Y aurait-il trop de femmes enseignantes en France ?

Les femmes représentent la plus importante des actions à mener dans la lutte contre l'illettrisme, vient d'annoncer Irina Bokova, directrice générale de l'UNESCO, à l'occasion d'une conférence qui se déroulait aujourd'hui à Paris.

Le parcours littéraire de Tristan Rémy est indissociable des luttes politiques des années 1930. D’origine populaire, il a grandi dans le quartier populaire de la Chapelle, dans le 18e arrondissement de Paris, et est très tôt un collaborateur de la presse de gauche. Il publie régulièrement dans Le Peuple et dans L’Humanité, où il fait paraître un premier conte en 1917 et, dix ans plus tard en feuilleton, son premier roman, Milo de la zone, édité l’année suivante sous le titre Porte Clignancourt dans la collection des « Prosateurs français contemporains » que dirige Jean-Richard Bloch chez Rieder. Au début des années 1920, il se lie d’amitié avec Henry Poulaille, avec qui il milite pour la défense d’une littérature prolétarienne tout en travaillant à la Gare du Nord. 

Pour le moins précoce, Antonine Coullet-Tessier (1892-1983) publie son premier recueil de poésie à l’âge de 11 ans. Intitulé Poésies d’une enfant, il paraît aux éditions Lemerre et est préfacé par le poète François Coppée. Suivront deux autres recueils de poèmes, L’Envolée, en 1911, puis Un Visage à la fenêtre, en 1930, peu de temps après la parution de son premier roman, Marthe Femme seule à la fin de 1929 à La Renaissance du livre. Dorénavant, le roman est le genre qu’elle va privilégier et qui, pendant les années 1930, en fera une des meilleures représentantes du roman populiste. Par François Ouellet

À l’abri de la pluie, dans un café parisien, Claire Lajeunie nous raconte son dernier roman, son dernier documentaire, son dernier sujet : les femmes SDF. Journaliste et réalisatrice, elle a toujours privilégié les sujets des marginaux et des laissés-pour-compte : documentaires sur les « bébés secoués » pour France 2, ou encore sur « les nouvelles mères courages » pour France 3, ont marqué sa carrière. Le 29 septembre prochain, sera diffusée sur France 5 sa dernière immersion sur « des femmes invisibles ». Mais cette fois-ci, et pour la première fois, Claire Lajeunie a écrit un livre, intitulé Sur la route des invisibles. Un récit qui lui permet « de raconter tout ce que je n'ai pas pu mettre dans le reportage ».​"Ce n'est pas un livre de journaliste, mais un livre personnel"

La Directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova a annoncé les deux lauréats de la première édition du Prix UNESCO pour l'éducation des filles et des femmes. Le Prix a été remis à la Direction du service de l'éducation de la petite enfance du ministère de l'éducation et de la culture indonésien et à l'Organisation zimbabwéenne « the Female Students Network Trust », en reconnaissance de leurs projets novateurs.

Bourg-la-Reine fait son Salon du livre, avec le Verger des Muses

La petite fille aux cheveux roux a été mentionnée pour la première fois dans la bande dessinée Peanuts de 1961, sans avoir jamais été réellement représentée. Dans le monde de Charles Shultz, le personnage de Charlie Brown en est pourtant fou amoureux, et par conséquent, n’a jamais eu le courage de lui parler. 

Que ne ferait-on pas pour promouvoir le livre et la lecture ? Toutes les idées sont bonnes à prendre. Et pourquoi pas proposer des shows avec des stars de l'effeuillage burlesque qui liraient un livre de leur choix toutes nues devant une assemblée captivée ?

Elles en avaient marre. Alors plutôt que de ronchonner, elles ont pris en main l’histoire, et sont parties « à la recherche des héroïnes ». Alice et Éléonore s’agaçaient de ne trouver que des histoires où les femmes n’occupaient qu’une place de quasi accessoires. Et quand elles ont trouvé la solution, 1001 Héroïnes s’est imposé.

La servante du SeigneurOù on va PapaVeuf

Une nouvelle étude tend à étayer l'idée d'un lien entre les désordres mentaux et la créativité. Cette idée ne date pas d'hier. Plusieurs chercheurs américains ont cherché à montrer l'influence que peut avoir la bipolarité dans le processus créatif. Kay Redfield Jamison, psychologue américaine elle-même bipolaire, avait publié en Touched With Fire en 1993 (le livre n'a malheureusement pas été traduit en français à ce jour) qui traitait précisément de ce sujet.

Une fois encore, Stephenie Meyer, pas vraiment en manque de presse durant la promotion de son film Austenland, s'en prend à Fifty Shades of Grey, assurant qu'elle n'ouvrira pas le livre. Mais surtout, qu'elle ne donnera aucun conseil pour le casting à E.L. James. Le livre est tout simplement « trop cochon » pour elle, et Meyer explique qu'elle n'aime pas la littérature érotique ni même la romance traditionnelle.

Le 14 octobre prochain, la maison de vente Coutau-Bégarie présentera aux enchères une partie de la bibliothèque de la famille de Montmorency, une des maisons les plus célèbres de la noblesse française. 74 lots sont annoncés, dont un manuscrit estimé entre 40.000 et 50.000 €, L’Éducation d’un prince chrétien, d'Érasme, remontant à la première moitié du XVIe siècle.

Si la soirée du 31 décembre est encore en cours d’élaboration, peut-être l’UNESCO peut-il aider les plus vaillants. En effet, l’organisation a présenté sa liste de 64 villes désormais intégrées au Réseau des villes créatives. 

ROMAN ÉTRANGER - Un nouveau roman d’Orhan Pamuk, plutôt court cette fois, c’est toujours un enchantement. Ce conte initiatique mêle un vieux puisatier, une jeune femme à la Wolinski et les mystères des relations père fils au travers de mythes cousins d’Occident et d’Orient sur le meurtre du père - ceux d’Œdipe dans les épopées grecques antiques et de Sohrab dans le Livre des rois du poète persan Ferdousi. Initialement publié chez Gallimard, La femme aux cheveux roux est désormais disponible en Folio.

L'éditeur de bandes dessinées américain DC Comics, principal concurrent de Marvel Comics, se voit accusé de machisme par les fan(e)s de comics.

Warner Bros vient de donner son feu vert à un remake du film Sa Majesté des mouches de Peter Brook réalisé en 1965 et tiré du roman de William Golding publié en 1954. Cette nouvelle version verra toutefois la fameuse bande échouée sur l'île composée uniquement de filles, contrairement à l'histoire originale, dans laquelle les nombreux enfants n'étaient que des garçons.

Le 5 mai à l’hôtel des ventes d’Alençon devait avoir lieu une enchère exceptionnelle. Confié au commissaire priseur Patrice Biget par un particulier, un ensemble de quatre manuscrits datant du XIIe et XIIIe siècles provenant de l’abbaye du Mont Saint-Michel devait être proposé à la vente. Seulement, l’État a revendiqué le recueil comme étant le sien, interdisant purement et simplement la vente.

Les 199 manuscrits du Mont-Saint-Michel, qui font partie du Fonds Ancien de la Ville d’Avranches depuis 1791, ont été numérisés page après page. La numérisation lancée en 2011 par la ville d’Avranches et l’Université de Caen avait pour objectif de créer une bibliothèque virtuelle de l’Abbaye du mont Saint-Michel.

Figure du symbolisme, le poète Saint-Pol-Roux (1861-1940) a marqué la poésie de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle. Celui qu’on appelait « le Magnifique », tombé amoureux de la Bretagne, s’était fait construire une imposante bâtisse aux allures de petit château sur les hauteurs de Camaret, dans le Finistère, face à l’océan.

Tous les dix ans, la prestigieuse revue littéraire Granta publie sa liste des « Best Young British novelists », autrement dit une sélection des jeunes romanciers britanniques les plus prometteurs. Et comme ils ont le don de repérer les talents de demain, figurer sur la liste apparaît comme un premier pas vers la consécration.

Une bibliothèque de manuscrits existe au Mont-Saint-Michel dès la fin du Xe siècle, sous l’impulsion des moines bénédictins qui s’y installent en 966. Plus tard, la bibliothèque abrite aussi des livres imprimés. Pendant la Révolution française, les 3.550 livres de la bibliothèque de l’abbaye, dont 299 manuscrits, sont confiés à Avranches, alors chef-lieu de district. Ils font désormais partie du patrimoine de l’État. Voici un résumé de leur histoire aussi mouvementée que fascinante.

Parfois malheureusement quelque peu oublié, le poète symboliste Saint-Pol-Roux est pourtant au cœur de la création littéraire foisonnante de la fin du XIXème siècle et de la première partie du XXème siècle. Dans sa dernière livraison d’octobre 2018, le Bulletin des Amis de Saint-Pol-Roux propose une reconstitution de la bibliothèque de celui qu’on appelait aussi « le Magnifique ». Voici donc une porte d’entrée tout aussi accessible que captivante pour faire connaissance avec ce poète né à Marseille en 1861.

En novembre 1937, dans un article de l’hebdomadaire Vendredi, Pierre Bost imagine, avec cette ironie qui lui est propre, sa rencontre avec un lecteur de romans préoccupé par la situation européenne. Le lecteur n’a pas la conscience tranquille, car il vient de lire un excellent roman qui ne traite ni de politique, ni de guerre ou des grands événements. N’est-il pas inconvenant d’apprécier un tel roman, de s’installer confortablement dans l’univers d’un drame sentimental ouvrier alors tout va si mal en Europe ? Mais Bost rétorque : la politique, les guerres, les finances, laissons cela aux journaux, et ne ratons surtout pas l’occasion de lire ce roman, car — et c’est là le titre de l’article — « il n’y a pas tant de bons livres ».