D'un côté, on a un cyberlibraire qui dispose d'un catalogue de 145.000 titres, de l'autre un modèle qui s'est ouvert au format ePub et qui pourrait finalement présenter les meilleurs atours, à long terme. Surtout si l'intention est dans le choix.
Car, de fait, cette mise à jour, même si elle implique plusieurs manipulations, contrairement à l'immédiateté de la lecture avec un Kindle, ouvre le Reader à des dizaines de milliers de titres, non seulement ceux du catalogue de Sony, mais également d'éditeurs indépendants. Ce que le DRM du Kindle empêche complètement.
Mettons que l'on achète pour une somme X mais conséquente de livres, au format ePub. On peut les transférer à l'envi d'une bibliothèque numérique à l'autre, en laisser des copies, bref, plus de problèmes. La chose est impossible avec les verrous installés sur le Kindle et pour le coup, si l'on dépense la même somme en livres sur le site d'Amazon, on pourra récupérer ses ouvrages en cas de changement matériel, mais uniquement en restant chez Amazon...
Une situation qui, à long terme, rendrait le Kindle trop exclusif. D'autant que si le cyberlibraire propose à la vente le format Mobipocket que nombre de lecteurs supportent, ils sont bien moins nombreux que les fichiers estampillés Kindle.
Alors quoi ? Si l'avènement de l'ePub, en ce qui s'adaptera potentiellement à toute machine sur laquelle il sera téléchargé ou inséré tire l'industrie et surtout le lecteur vers cette orientation, la mainmise qu'Amazon tente de garder sur son marché n'est pas des plus prometteuses... Pour autant, il semble bien que l'avantage soit au Kindle, qui se serait vendu à 240.000 exemplaires.