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Miguel Benasayag, Bastien Cany

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Ouvrages généraux

Les nouvelles figures de l'agir. Penser et s'engager depuis le vivant

Le monde est devenu complexe. Ce constat, mille fois énoncé sur le ton de l'évidence, est à ce point partagé que plus personne ne le questionne. Mais en quoi les arbres, les villes, les écosystèmes comme l'ensemble des êtres et des choses qui nous entourent, y compris nous-mêmes, se seraient transformés sous la figure de la complexité ? Pour les auteurs, cette complexité ne relève ni d'un récit ni d'une théorie, mais d'une transformation concrète de nos territoires. Plus qu'une grille de lecture, le devenir complexe du monde désigne de profonds changements matériels dans l'étoffe même de la réalité. Comment se manifeste ce caractère matériel ? Quels défis lance-t-il à l'agir ? Alors qu'émergent partout de nouvelles formes de résistance face la destruction du vivant, c'est à ces questions qu'entend répondre ce livre, pour battre en brèche le sentiment d'impuissance qui menace à tout moment de nous rattraper. Plutôt que d'appeler au retour de la figure de l'agir cartésien qui se prétend maître et possesseur de la nature, les auteurs proposent de revisiter la phénoménologie en déplaçant le rôle central qu'elle accorde à la conscience vers les corps. Un pas de côté qui se veut également une proposition pour une nouvelle éthique de l'acte, où la question est moins de savoir comment agir que de comprendre quelles seront les nouvelles figures de l'agir. Un essai engagé et stimulant, explorant les possibilités de renouer avec un agir puissant dans un monde où les phénomènes comme les effets de nos actes sont marqués du sceau de l'incertitude.

04/2021

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Notions

Contre-offensive. Agir et résister dans la complexité

Comment promouvoir un changement social et écologique sans se heurter aux écueils anthropocentristes de l'Anthropocène ? Comment sortir du mode occidental de l'agir linéaire, rationaliste et programmatique, d'un sujet qui se conçoit comme extrait du monde sur lequel il veut intervenir. Bref, comment agir et résister dans et par la complexité ? Poursuivant la réflexion de leurs précédents ouvrages (Les Nouvelles Figures de l'agir, La Découverte, 2019 ; Le Retour de l'exil, Le Pommier, 2019), Miguel Benasayag et Bastien Cany proposent ici de sortir des bibliothèques pour se tourner vers le terreau des pratiques concrètes. S'appuyant sur des pistes développées au sein d'expériences alternatives et radicales en Amérique du Sud mais aussi en Italie, en Belgique et en France, ils tentent de constituer un petit manuel de l'agir dans la complexité. Sans chercher à jouer à la nouvelle avant-garde éclairée, à fournir modèles ou recettes prêtes à l'emploi, ils veulent offrir au lectorat un vadémécum de résistance.

03/2024

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Histoire internationale

Parcours. Engagement et résistance, une vie

L'avenir, qui fut longtemps vécu comme une promesse, presque une poésie, est aujourd'hui chargé de menaces. Pourtant, ici et là, des gens et des peuples recommencent à bouger, sans modèle ni programme, poussés par un désir de liberté... Miguel Benasayag, qui fut combattant dans la guérilla guévariste en Argentine, puis emprisonné des années durant par l'une des pires dictatures d'Amérique latine, vit aujourd'hui à Paris, où il s'est exilé. Philosophe et psychanalyste, il raconte dans ce livre d'entretiens sa lutte en Argentine et en France, complètement à l'opposé de la militance triste, de ce " devoir être ", image rigide et dure, qui continue souvent à caractériser l'engagement. Engagement joyeux, résistance et création, voilà le parcours présenté ici, non comme " une vie passée ", mais comme construit dans des pratiques quotidiennes, loin de cette tristesse et de cette impuissance auxquelles nous contraignent nos sociétés actuelles.

03/2001

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Philosophie

Penser la liberté. La décision, le hasard et la situation

Aujourd'hui, le conformisme réaliste s'est substitué au mythe du progrès. Et il est vrai que la logique déterministe qui sous-tendait ce dernier est définitivement brisée. Le psychanalyste et philosophe Miguel Benasayag s'attaque ici aux questions qu'implique ce problème. Aujourd'hui, le constat est devenu banal : les idéologies qui fondaient l'engagement individuel et les luttes collectives pour l'émancipation se sont effondrées. Le conformisme réaliste s'est substitué au mythe du progrès. Et il est vrai que la logique déterministe qui sous-tendait ce dernier est définitivement brisée. Comment sortir de ce constat circulaire et désespérant sans produire de nouvelles illusions ? Comment construire une philosophie et une praxis de la liberté émancipées de " l'idée de progrès " ? C'est à ces questions difficiles que s'attaque ici le psychanalyste et philosophe Miguel Benasayag, poursuivant le travail de réflexion critique engagé dans ses ouvrages précédents, publiés à La Découverte : Utopie et liberté (1986) et, avec Edith Charlton, Critique du bonheur (1989) et Cette douce certitude du pire (1991). Pour y répondre, Miguel Benasayag analyse les deux grandes ruptures historiques qui marquent à ses yeux l'évolution de l'idée de liberté. La première est la " rupture nominaliste " qui, à partir du XIIe siècle, jeta les bases du mythe du progrès et de la modernité : c'est par elle que l'homme se constitua en sujet capable de regarder l'univers comme un objet, et fit de la connaissance le moyen de l'émancipation ; la seconde est la " grande crise de 1900 ", qui marque l'effondrement de ces catégories modernes et l'origine de la crise actuelle des valeurs : la pensée déterministe est alors triplement mise ne cause, par la découverte freudienne de l'inconscient, par la physique quantique et par l'irruption de l'indécidable en mathématiques. Au terme de ce parcours historique et philosophique, l'auteur explore les pistes d'une rationalité nouvelle, dégagée de toute téléologie. Faute de pouvoir " faire l'Histoire ", les hommes doivent penser ce qu'ils peuvent faire dans l'Histoire. En un mot : penser la liberté !

02/1994

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Critique littéraire

Cette douce certitude du pire. Pour une théorie critique de l'engagement

Cette douce certitude du pire est la seule qui reste dans cette époque qui proclame haut et fort la fin des utopies et de l'histoire. Les autres certitudes - surtout celle des lendemains qui chantent - ont disparu ; et nos contemporains s'accommodent volontiers du discours post-moderne pour lequel le monde et la vie ne changeront plus, et le pire est devenu acceptable. Cette douce certitude du pire est la seule qui reste dans cette époque qui proclame haut et fort la fin des utopies et de l'histoire. Les autres certitudes - surtout celle des lendemains qui chantent - ont disparu ; et nos contemporains s'accommodent volontiers du discours post-moderne pour lequel le monde et la vie ne changeront plus, et le pire est devenu acceptable. C'est ce discours que récusent les auteurs de cet essai, qui poursuit et élargit le travail engagé dans leurs livres précédents (Utopie et liberté, Critique du bonheur). Leur pari est de penser une nouvelle théorie de l'engagement qui prenne en compte et dépasse les échecs des théories fondées sur le mythe du progrès et l'historicisme téléologique. Pour cela, les auteurs interrogent cet étonnant retournement qui a fait du sens commun le seul critère de véracité et de sérieux des opinions : comment les modèles majoritaires sont-ils structurés dans et par le sens commun ? Comment celui-ci contribue-t-il à rassurer les individus en les protégeant contre toute incertitude ? Comment les philosophes des différentes époques ont-ils analysé ce phénomène ? Et surtout, comment concevoir une pensée critique qui puisse s'articuler de façon constructive au sens commun ? Un essai vivifiant, résolument à contre-courant de l'air du temps.

09/1991

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Ouvrages généraux

Le retour de l'exil. Repenser le sens commun

L'Occident s'est construit sur le rêve, devenu cauchemar, d'une rationalité capable de congédier définitivement les pulsions, de contrôler les affects et domestiquer les corps. De ce geste est née la modernité, à partir de laquelle l'homme s'est séparé de l'ensemble auquel il appartient. Bref, le rationalisme nous a conduits à une vision virile et conquérante de ce continent noir que nous avons nommé " nature ". L'époque qui s'ouvre marque le retour de l'exil. Après avoir écrasé et ignoré la fragilité du vivant, nous la voyons faire irruption dans notre quotidien sous les traits d'une pandémie et d'un écocide. Nous sommes liés et ne pouvons plus prétendre, en toute impunité, exister depuis un point de vue abstrait, de nulle part. La fragilité est expérience, non savoir hors-sol. A nous d'en tirer les leçons, d'inaugurer une pensée et un agir qui intègrent cet autre de la rationalité, qui n'est ni l'irrationnel des relativismes identitaires ni l'hyper-rationalité de la machine algorithmique, mais un savoir qui se tisse au plus proche de nos sensations, de nos émotions et du vécu du corps. Le temps est venu de réactiver le sens commun.

02/2021

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