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Lignes sans réponses. Trois expériences poétiques des limites du langage

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Dossier

Le Tripode : dix ans d'édition indépendante sur trois pieds, sans trembler

Le Tripode incarne l'esprit de la créativité et de l'originalité littéraire. Fondées en 2013 par Frédéric Martin, elles se sont rapidement imposées comme un acteur majeur de l'édition indépendante. À l'occasion de ses 10 ans, la maison d'édition propose de redécouvrir les livres qui ont forgé son identité. 

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Dossier

À vélo, entre les lignes : visiter des librairies, de Paris à Oulan Bator

Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek se sont lancés dans un voyage à vélo à travers l'Europe vers l'Asie, avec pour objectif de mieux comprendre les cultures des différents territoires traversés en explorant leurs librairies. Car ces lieux représentent une porte d'entrée pour raconter chaque pays à travers le commerce de livres.

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Dossier

Double peine : les prisonniers condamnés à un accès limité aux livres

L’accès à la littérature ou à la documentation dans les établissements pénitentiaires s’avère difficile. Outre la censure de nombreux titres dans les bibliothèques des prisons, les détenus se voient également souvent interdire de recevoir des livres, sous prétexte que ces expéditions alimentent le trafic de drogue ou la livraison d’armes.

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Dossier

Nouvelles têtes : les éditeurs suisses jeunesse et BD la jouent collectif

Nouvelles têtes est un projet porté par trois maisons d’édition suisse, axé sur la bande dessinée et la jeunesse. Considérant que l’union fait la force, Antipodes, Helvetiq et La Salamandre ont sorti de leur catalogue le meilleur de leurs ouvrages. Une mise en lumière inédite, où les textes se répondent, exposant des lignes éditoriales variées où se retrouvent les problématiques contemporaines.

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Dossier

Yasmina Khadra : le goût de la liberté

Il est aujourd'hui le romancier algérien le plus lu au monde, et l'un des auteurs francophones les plus traduits sur la planète. Yasmina Khadra est entré dans le Petit Robert en 2014, alors que sortait son nouveau roman, Les anges meurent de nos blessures. À cette occasion, il assurait, comme une poétique de son écriture : « Je suis responsable de chaque mot dans mes livres. Je peux me tromper, mais je ne triche pas. J’explique ce que je crois avoir compris, raconte ce que je crois savoir. »

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Dossier

Auteurs sans éditeurs, éditeurs sans auteurs ? Un podcast en 4 épisodes

Auteurs sans éditeurs ? Éditeurs sans auteurs ? Toute ressemblance avec un article ou un livre déjà paru n’est pas fortuite. D’ailleurs, le papier de Jérôme Lindon n’a pas pris une ride depuis 1998. Arrêtons-nous un instant sur sa conclusion dans les colonnes du monde : « [La] transformation du paysage de l’édition tend inévitablement à priver de toutes chances d’être lues, et par conséquent d’être publiées, les nouveautés d’exception qui ne répondent pas aux critères de valeurs en vigueur au moment où elles voient le jour. Mais qui remarque l’absence d’un auteur inconnu ? »

Extraits

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Critique littéraire

Lignes sans réponses. Trois expériences poétiques des limites du langage

Baudelaire, Hofmannsthal et Michaux font trois expériences poétiques des limites du langage singulières et décisives. Entre rêve et maladie du langage, la quête d'un élargissement du monde aboutit à un déplacement des lignes sans réponses de la poésie à travers un dialogue avec les arts.

12/2019

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Littérature française

Rue des trois limites

Où il est question de repassage zen, d'amours variées, d'enfances multiples, de bières très matinales, de longues nuits d'hiver, de la crise de l'enseignement, de cheval emballé, de bibliothèques poussiéreuses, du tourisme de masse, de fosse septique, de monstres attachants... Comment mettre de l'ordre dans une telle succession d'événements, de projets, d'idées, de voyages, de rencontres, mais aussi de frustrations, de séparations, d'échecs, et surtout leur donner un sens, même quand on est historien de métier ? Il faut dire que le professeur aime les digressions et que les protagonistes ne l'aident guère en l'interrompant sans arrêt, sans compter l'éditeur qui ne se gêne pas non plus pour intervenir.

04/2019

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Psychologie, psychanalyse

Mon expérience des états-limites

Les états ou cas-limites, les borderline. comme les désignent les auteurs anglo-saxons, ont conduit de nombreux psychanalystes à parler d'une nouvelle clinique ", irréductible à celle des névroses dites classiques. En effet, les patients borderline n'entrent pas dans le cadre nosographique usuel qui différencie nettement le champ des névroses et celui des psychoses: ils se situent entre les deux, à la frontière, une frontière extrêmement fragile. Ils mettent aussi en question la plupart de nos repères : le sentiment d'une identité personnelle relativement stable, la séparation tranchée entre l'espace du dehors et celui du dedans, la distinction entre fantasme et réalité. En conséquence. le psychanalyste qui a, comme Harold Searles. une longue expérience des cures de borderline est amené à penser autrement l'interprétation et le silence. le transfert et l'usage qu'on peut, qu'on doit faire du contre-transfert. La technique orthodoxe ne saurait plus avoir cours. Les lecteurs de L'effort pour rendre l'autre fou savent que le Dr. Searles est à mille lieues de l'image que l'on se fait souvent du psychanalyste : un personnage neutre, impavide, hors d'atteinte. Ils le retrouveront ici profondément impliqué et n'hésitant pas à le montrer. comme porté, lui aussi, aux limites de ce qui s'éprouve et s'échange d'intense

04/1994

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Poésie

Cubes poétiques. (Lignes de vie)

Lignes de vie déposées en strates successives qui racontent notre histoire ; lignes noires ressurgies du passé, comme autant de traits traversant le ciel blanc des pages de notre existence ; lignes du creux de nos mains témoignant de notre destinée ; lignes de portées musicales pour occuper la vie, oublier l'ennui et la mort ; lignes de sécurité des marins, des grimpeurs, des funambules qui donnent un sens, sauvent et rattachent à cette vie... Donner sens à une vie, c'est la ligne directrice de ce recueil de poésie utilisant 42 quadratures articulant, les uns avec les autres, les miroirs jointifs d'un titre, d'une musique thématique, d'un poème versifié et d'un haïku : les Cubes poétiques. L'ensemble du recueil n'est pas seulement le tracé d'un parcours plus ou moins sinueux de vie et d'affects mais c'est aussi une aventure ingénieuse et érudite dans les failles, interstices de la langue, suscitant curiosité et bonne humeur y compris à travers les zones plus sombres d'une histoire individuelle rapportée avec une certaine grâce. La dimension réflexive ne manque pas à ces poèmes qui conservent cependant l'étonnement d'une enfance à ce monde.

05/2019

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Ethnologie et anthropologie

Croyance, langage et expérience

Convoquant un large éventail de disciplines, l'anthropologue Needham livre une réflexion sur la croyance (belief), et conteste l'usage irréfléchi du terme par les ethnologues, comme si les croyances de l'Autre allaient de soi. Incapable d'exprimer, au cours d'un rêve, la proposition " je crois en Dieu " dans la langue d'une population de Bornéo, les Penan, Rodney Needham entame une longue réflexion sur la croyance, qui vise à répondre à ce double questionnement : " La croyance est-elle une expérience ? ", et plus largement, " la capacité de croire constitue-t-elle une ressemblance naturelle entre les hommes " ? Derrière cette interrogation, auquel il répond in fine par la négative, se profile une critique de l'usage irréfléchi du concept par les ethnologues, comme si les croyances de l'Autre allaient de soi. En s'appuyant sur Wittgenstein, Needham dissèque le concept, aussi bien à travers l'histoire lexicale du terme anglais " belief ", intraduisible dans d'autres langues, que par l'examen d'écrits philosophiques qui, de Hume à Kant, n'ont pas conduit à une compréhension stable et convaincante de la notion, ou encore par une tentative poussée mais infructueuse de délimiter des critères de croyance. Convoquant un large éventail de disciplines, l'ouvrage est d'autant plus essentiel à l'anthropologie en ce qu'il contribue, au-delà de la question de la croyance, à une entreprise de contestation de l'idée d'une universalité a priori des modes et catégories de la pensée humaine, déjà mise en lumière par Lévy-Bruhl. Cette première traduction en français proposée par Pierre Clanché restitue, dans une langue très fluide, toute la dimension sémantique de ce texte d'une grande richesse.

11/2022

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Critique Poésie

De l'expérience poétique

Depuis le jour où, adolescent, il a été saisi par un sonnet de Baudelaire, John E. Jackson n'a cessé de s'interroger sur ce qu'est la poésie dans l'espoir d'en dégager les qualités distinctives chez des écrivains que tout oppose a priori. Qu'y a-t-il en effet de commun, notre émotion de lecteur mise à part, entre les chansons du troubadour Jaufré Rudel et le minimalisme inquiet d'un Samuel Beckett ? entre François Villon, celui de la "ballade pour prier Nostre-Dame" , et un Paul Celan qui, écrivant après Auschwitz, profère une sorte de louange à Personne ? et même entre Sapho et Labé, Ronsard et Rückert, Racine et Goethe, Hölderlin et Dante, Eliot, Apollinaire, Shakespeare, Bonnefoy ou Mallarmé ? Aussi familier que Jackson soit de cette constellation de poètes, l'énigme foncière de la poésie lui résiste ; elle mérite néanmoins qu'il y ait consacré le gros de ses efforts d'interprète, ne serait-ce que pour reconnaître l'énormité de la dette affective contractée auprès de ces oeuvres qui l'ont accompagné toute sa vie. Dans les différents chapitres de ce nouvel essai, Jackson appréhende plusieurs facettes du mystère. Dans le premier, intitulé "Musiques du sens" , il fait l'hypothèse que la musique des mots prend le relais de notre désir de compréhension frustré "en instituant des modes de signification qui révèlent des dimensions allusives ou imageantes du langage que la parole ordinaire a tendance à recouvrir ou à masquer" . Dans un deuxième chapitre, convaincu qu'un poète est avant tout une voix, il s'efforce de la définir : "elle n'est pas, ou pas seulement, une façon de parler, elle est l'accent particulier qu'une dimension presque insaisissable donne à cette façon, une modulation qui fait frémir les mots mais sans se laisser réduire à eux" . Il constate ensuite que la poésie, aussi bien médiévale que moderne, a toujours eu besoin des dieux, et se penche sur les raisons de ce nécessaire souci de la transcendance avant d'aborder la question difficile de la réalité que le poème est en mesure de cerner. Bien loin d'être un pur miroir de la psyché de son auteur, la poésie se nourrit pour lui "d'une ambition ontologique qu'il convient d'analyser même si c'est pour reconnaître en elle le caractère inachevable d'une dialectique de l'objectif et du subjectif" . Cet essai vaut par aussi pour l'émouvante profession de foi critique à laquelle Jackson se livre in fine ; cet art de la lecture qu'il défend exige précision et respect de la parole du poète : "Ce qu'il importe de se rappeler quand on cherche à interpréter de la poésie, c'est que celle-ci, quand elle est authentique, n'est jamais que la recherche d'une réalité ou d'une vérité dont son auteur dispose d'autant moins qu'il n'a, précisément, que son poème pour la chercher lui-même. ''La réalité, écrivait Paul Celan, n'est pas. La réalité demande à être cherchée et conquise. '' L'acte de l'interprétation ne peut être, au mieux, qu'une tentative seconde".

03/2023

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