Les mères qui blessent. Se libérer de leur emprise pour renaître

ESSAI – Anne-Laure Buffet, dans son dernier ouvrage, intitulé Les Mères qui blessent, se libérer de leur emprise pour renaître nous livre un écrit d’une qualité remarquable. Ce qui frappe, tout d’abord, c'est la construction de la pensée de l’auteur. Puis vient le regard tout à fait particulier qu’elle porte sur le thème qu'elle analyse avec acuité, aborde, décrit, et découpe quasiment au scalpel.

Un club de lecture néerlandais, Hergé Genootschap, réunissant des fans de Tintin, avait eu la mauvaise surprise de découvrir un courrier de la société Moulinsart. Cette dernière, qui règne d’une main de maître sur les intérêts des œuvres d’Hergé réclamait un million d’euros à l’association, pour avoir utilisé des images tirées des bandes dessinées. Manifestement, il y a une justice en ce bas monde.

Mi-avril, le Conseil Supérieur de la Propriété Littéraire et Artistique a reçu le rapport sur l’interopérabilité, tant attendu. Ce principe faisait alors « converger droits des créateurs et des utilisateurs ». Or, dans le cas du livre numérique spécifiquement, le CSPLA constate une « insuffisance », impliquant que le législateur se bouge. Et propose d’amender un projet de directive européenne allant dans ce sens.

Jusqu’où peut aller une mère pour faire revenir à la vie son enfant happé par une faucheuse aussi injuste que cruelle ? Quel sacrifice peut-elle consentir ? Dans un album saisissant, les argentins Laiseca et Chimal signent deux contes macabres effroyables et fascinants, sublimés par les encres de Nicolas Arispe.

Il y a un mois maintenant, la ville de Tathra en Australie subissait les assauts destructeurs d’un feu de brousse. L’incendie, probablement dû à une défaillance électrique, aura endommagé voire réduit en cendres plusieurs centaines d’hectares de quartiers résidentiels, terres agricoles et réserve forestière. Pour aider les habitants à surmonter ces temps difficiles, l’auteure Jackie French fera don de ses livres pour remplir leurs nouvelles bibliothèques.

Le web semantique pour ceux qui ont peur de ne pas comprendre

Bill Chocottes, le héros qui avait peur

De qui a peur le grand méchant loup ?

Ces pères qui n'aiment pas forcément leurs enfants

Un festival citoyen s'ouvre à tous, transformant Arles en un laboratoire vibrant de réflexion et d'expérimentations sur les pensées écologiques. Cette cinquième édition, qui se déroulera du 26 août au 1er septembre 2024, marque un événement unique en France. 

Chaque année, le prix Bad Sex, comme son nom l'indiquerait presque, récompense un livre dans lequel une scène à très haute portée érotique fait un véritable flop.

Des mères qui se battent pour leurs enfants, en particulier quand il s'agit de mères célibataires, l'histoire de l'Amérique en est remplie. Mais en l'occurrence, l'histoire qui suit vaut son pesant d'amour et de protection maternels...

Spécialisés dans l'édition de fac-similés de manuscrits, les Saints pères reviennent avec Vingt mille lieues sous les mers. L'œuvre la plus lue de Jules Verne apparaît enfin au grand jour grâce à cette impression d'une grande qualité et limitée cependant pour ce premier tirage à 1000 exemplaires (189 €).

Le Rapport Racine fait couler beaucoup d’encre : 140 pages d’un constat sans précédent sur la crise des artistes-auteurs. Le tout assorti de mesures ambitieuses. Seront-elles mises en application ? C’est la question. Publiques depuis une semaine, ces préconisations font déjà l’effet d’une bombe dans le paysage de la création française. Et le jeu de chacun se dévoile plus clairement.

« Aujourd’hui, pour les jeunes générations, je suis un homme du siècle dernier, un condensé du siècle d’anarchie révolutionnaire ; je n’intéresse qu’à titre de curiosité. Une momie dans son sarcophage voilà ce qu’est devenue la Barbe-bleue de sa province. » 

Ecrire sur la peur ! Sur ses peurs ! Voilà ce que Les Allusifs avaient proposé à Claire LEGENDRE dans le cadre d’une collections spécifique d’ouvrages qui finalement n’a pas vu le jour mais dont le thème a cependant guidé les mots de cet essai.

Avoir un reader ne sert pas qu'à se procurer en deux trois clics les derniers best-sellers à la mode. Nos amis anglo-saxons en profitent pour remettre au goût du jour les livres pour pré-ados qui ont naguère connu un grand succès. Les titres en question ne nous disent pas grand chose en France, mais cette nouvelle semble en réjouir plus d'un, notamment avec la version numérique de the Baby-Sitters Club.

CHRONIQUES ANTI-ISOLEMENT de L’ÂME DES PEUPLES — Vue de mon balcon, du dixième étage, la ville n’a pas changé. Le même enchevêtrement hétéroclite de constructions plus ou moins disgracieuses qui taillade le ciel bleu de Mexico. Et pourtant, au ras du sol, c’est évident. Le coronavirus agit comme un révélateur visuel des inégalités.

Pour attirer la chalande - et moins le chaland, qui achète peu de vêtements pour ses enfants - la société Littlewoods, spécialisée dans les fringues et l'ameublement, vient de présenter une intéressante étude. Celle-ci dit, en substance, que l'habitude de lire des histoires à ses enfants avant qu'ils ne s'endorment fond plus vite que les glaces du pôle. 

Attributor : La firme qui fait peur et qui convainc !

À l'époque, on savait comment s'amuser : le 7 février 1910, une bande dépenaillée d'artistes décide de monter à bord du bateau de guerre britannique HMS Dreadnought pour y prendre un peu de bon temps aux frais de la princesse. Une lettre d'un des farceurs vient d'être exhumée, détaillant toute l'opération, de haute volée.

Alexandre Galien est auteur de polars. Comme d’autres, il ne comprend pas la fermeture imposée des librairies à l’occasion de ce nouveau confinement bien étrange. Il a opté pour une forme de non fiction, dans une lettre adressée à Emmanuel Macron. Peut-être parce que l’injonction « Lisez » s’applique à tous…

Entre ces riches qui optent pour l’immobilier tant à Paris, qu’à New York, Emmanuel Macron baptisé « président des riches » aux mesures qui leur seront favorables, 2018 se présente comme une joyeuse année pour certains. Mais ces gens ne sont rien, en regard des riches oisifs de Stephen Leacock. 

Traverser les frontières avec ses propres contenus numériques sera désormais possible. Après les négociations menées en février dernier, ayant abouti à un premier accord, les Européens voient validé le dispositif de portabilité pour les œuvres dématérialisées. Mais pas simplement. 

Les premières frayeurs sont pour bientôt. La maison d'édition de livre jeunesse Nobi nobi, spécialisée sur le Japon, publie Le Monstr'ouille le 13 juin 2013. Ce livre original est dédié aux enfants qui ont peur du noir ou peur du bruit au moment du coucher, et plus largement, à toute personne qui préfère le rire plutôt que les larmes.

À l’heure où les droits des auteurs se réduisent comme peau de chagrin sous les coups de boutoir de réformes de plus en plus inégalitaires. 

Ces auteurs qui publient plus vite que leur ombre…

Ce 9 janvier, les correcteurs avaient donné rendez-vous devant les bureaux du Syndicat national de l’édition. Une manifestation gentiment encadrée par les forces de police — mais c’est connu, « les correcteurs, ça fait peur ». Le rassemblement intervient alors que les organisations salariales reprenaient les négociations avec le SNE.