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La consumation. Une métaphore de la pensée littéraire chez Bachmann, Plath et Duras

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Dossier

Les prix littéraires de la rentrée littéraire 2019

Goncourt, Renaudot, Femina, Interallié, Médicis : les prix littéraires rythment la fin de l'année, qu'on le veuille ou non. Instituées depuis un siècle ou jeunes de quelques années seulement, les récompenses sont légion dans le domaine de la littérature : pour certains, ils sont synonymes de petit landerneau germanopratin, pour d'autres, le signe d'une diversité des voix et des écritures qu'il s'agit de valoriser et de récompenser.

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Dossier

Chez Label Emmaüs, des livres à petits prix et de la solidarité

Sur la plateforme Label Emmaüs, un impressionnant catalogue de plus de 2 millions de livres d'occasion est référencé par des personnes en insertion professionnelle. Des livres qui proviennent des dons faits par des particuliers aux diverses structures Emmaüs et ressourceries réparties sur le territoire.

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Dossier

La collection de livres audio chez Actes Sud

AUDIOLIVRE – La lecture à haute voix, par les auteurs ou par les comédiens, fait depuis longtemps partie de la culture d’Actes Sud. Au-delà du livre imprimé, il s’agit de continuer à servir les textes, de les faire découvrir sous une autre forme, celle de l’oralité.

Dossier

L'humeur de la rentrée littéraire

Parce qu’il faut de l’humour pour inventer un moment de l’année où près de 600 romans vont s’affronter pour trouver une place en librairie, rions ensemble.

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Dossier

La librairie et le Label Lir : les raisons de la colère

Une étude réalisée conjointement par le ministère de la Culture et de la Communication, le Syndicat de la librairie française et le Syndicat national de l’édition, le rapport de la mission « Livre 2010 » et celui d’Antoine Gallimard, remis au cours de l’année 2007, ont souligné la fragilité de la situation économique des librairies indépendantes et préconisé de faire du maintien et du développement de ces entreprises une des priorités de la politique du livre. 

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Dossier

Essai littéraire : interroger le monde, en écrivain et écrivant

Il n’y a – fort heureusement – pas que la littérature dans la vie : on trouve des essais aussi. Des ouvrages qui pensent la société, s'appuyant sur les théories de la sociologie, de la philosophie, sur l'Histoire, l'ethnologie ou encore la psychanalyse, ils explorent un sujet avec une approche bien spécifique. Que serait Don Quichotte sans Lydie Salvayre pour redonner une énième vie à l'Hidalgo ?

Extraits

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Critique littéraire

La consumation. Une métaphore de la pensée littéraire chez Bachmann, Plath et Duras

J'entends par consumation un acte excédant les exigences du bon sens, exigences auxquelles se plie l'individu qui voudrait seulement — quelle humilité! — l'accroissement des richesses et du pouvoir. Dans le domaine de la connaissance, la consumation désigne une activité spirituelle irrécupérable en ce qu'elle ne se solde pas par une nouvelle ligne au CV ou une promotion pour penseur patenté. Elle se distingue de la consommation culturelle et protège de son infirmité érudite : le trouble anxieux de qui se goinfre de toutes les grosses Lettres de l'humanisme et peine à les métaboliser. La consumation est irréductible aux conditions du marketing intellectuel visant à la maximisation du rendement, principe dont découle le fameux et malheureux impératif publish or perish. On remarque ces dernières années une prolifération d'appellations conceptuelles branchées qui témoignent de cette marchandisation du savoir. Le consumérisme académique assigne la pensée littéraire à la résolution — supposée "effective" — de problèmes. Ces pseudo-problèmes — on aime qu'ils soient éthiques, politiques ou, encore mieux, économiques — désancrent la littérature de son port d'attache : la vie spirituelle.

08/2019

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Critique

Affect et pensée. Autour d'Ingeborg Bachmann

L'originalité de ce livre réside avant tout dans le fait que s'y développe un savoir affectif dans lequel la pensée ne domine pas l'affect, ni l'affect la pensée. Trop souvent en effet, la science et la philosophie nient le rôle vital de ce dernier — ce à quoi ne font pas exception les études regroupées sous le nom d'affect theory. Toute la difficulté est là, et c'est ce qu'entend réussir cet essai : théoriser l'affect sans, par conséquent, le récuser. Dans sa tentative de le comprendre comme un état essentiellement subjectif, l'auteure se tourne vers l'expression artistique et littéraire, particulièrement celle de l'oeuvre de l'écrivain autrichienne Ingeborg Bachmann. Bachmann elle-même n'a pas théorisé l'affect, mais la variété de ses écrits (une thèse sur Heidegger, dont elle critique la conceptualisation abstraite de l'angoisse, de la poésie, des essais, une pièce de théâtre radiophonique, des romans, des nouvelles) et de ses obsessions (la souffrance, le mal, le virus du crime, les femmes malades, amoureuses, les failles du langage) permettent d'élaborer un savoir affectif, dont Marie-Eve Fleury explore ici brillamment certains aspects, en suivant le fil, parfois rompu, d'une pensée qui se déploie dans un essai fouillé, évocateur et... tout en affect.

08/2021

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Essais

La maladie comme métaphore. Suivi de Le sida et ses métaphores

Dans La maladie comme métaphore, à partir de métaphores suscitées par le cancer, Susan Sontag analyse aussi bien les sources médicales et psychiatriques que les textes littéraires, de l'Antiquité aux temps modernes, de Keats à Dickens, Baudelaire, James, Mann, Joyce, Mansfield et Auden. Elle démystifie les fantasmes idéologiques qui démonisent certaines maladies et, par extension, culpabilisent les malades. Dans un second essai, écrit dix ans plus tard, Susan Sontag souligne à quel point le sida a réactivé le spectre de l'épidémie dont le monde moderne se croyait débarrassé. Certains en font la "peste" de notre temps, le châtiment infligé par Dieu aux groupes "déviants". Susan Sontag dénonce ce catastrophisme et propose une réflexion extraordinaire d'intelligence et de culture historique, littéraire, philosophique, sur la propension qu'a l'homme à s'emparer d'une maladie pour y greffer les métaphores les moins innocentes. Deux essais complémentaires et éclairants sur les métaphores de la maladie, de l'épidémie, et sur les poids et la puissance des mots.

10/2021

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Critique

Gérard Macé la "pensée littéraire"

Fondée par Michel Minard en 1954, "La Revue des Lettres modernes" est une collection de séries monographiques et thématiques consacrées aux écrivains modernes et contemporains.

03/2022

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Critique littéraire

La musique dans l'oeuvre littéraire de Marguerite Duras

C'est par analogie, le plus souvent, que l'on emploie le vocabulaire musical pour parler de la littérature. Que le commentaire se porte sur le rythme d'un texte ou que l'on évoque la musicalité d'un style, l'analyse en reste au niveau de la simple comparaison sans chercher réellement à dépasser les clivages et à tisser les liens qui permettent de faire émerger la cohérence profonde qui peut exister entre des pratiques si distinctes et si proches. A partir d'une approche délibérément interdisciplinaire, Midori Ogawa propose une étude exemplaire de l'oeuvre romanesque de Marguerite Duras dont l'écriture entretient avec la musique un rapport privilégié, presque de nécessité. Dans un univers où la communication semble si difficile, la musique joue le rôle de métaphore et permet d'exprimer ce qui n'a pas de nom dans la langue, ce qui relève d'une certaine dimension du sensible antérieure au moi, d'un désir d'absolu. Depuis Un Barrage contre le Pacifique jusqu'à L'Amant, la musique investit totalement l'écriture durassienne au point de conférer au mouvement général de l'oeuvre son rythme et sa temporalité, en un mot, sa propre logique. A travers la variation des formes et la récurrence de thèmes essentiels - l'enfance, la douleur, l'amour blessé - la musique dessine les contours d'un univers désolé et désespéré qui emprunte largement à l'expérience personnelle de Marguerite Duras.

02/2002

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Philosophie

La société de consumation. Pour une politique de l'oisiveté

Dans les utopies du XIXe et du XXe siècle, le progrès scientifique et technique allait libérer les hommes de la nécessité de travailler. Aujourd'hui, force est de constater que loin d'en être libérés, nous sommes soumis constamment, y compris dans notre intimité et dans nos loisirs, à la logique du travail. Plus que jamais, nous vivons dans une société de consumation qui se caractérise par une fuite en avant permanente, la destruction gaspilleuse de l'écosystème, le déni de l'appauvrissement matériel et spirituel de la majeure partie de l'humanité. Nous en sommes tous à la fois les complices et les victimes, par notre alimentation, nos divertissements, notre fascination pour les soi-disant "progrès" techniques. Loin de ne rien faire, nous faisons rien : nous répondons à l'injonction du produire-consommer à tout prix, sans réfléchir aux conséquences pour la planète, l'humanité ou nous-mêmes. Et si, justement, ne rien faire était une partie de la solution ? Si l'ennui, le chômage, la paresse n'étaient pas des fautes morales ou des problèmes économiques, mais l'ouverture à de nouveaux possibles de création et d'émancipation. Le livre s'ouvre sur le constat de l'écart existant entre ce que nous attendons du travail et ce qu'il nous offre en réalité. Après la description de cette logique du travail, que l'auteur nomme le faire-rien, le livre propose différents axes de réflexion et possibilités de résistance à cette consumation de l'homme et du vivant. Au faire-rien destructeur et aliénant, l'auteur oppose le ne-rien-faire libérateur.

01/2021

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