Hélène Ménard, Pierre Sauzeau, Jean-François Thomas

Dans son essai "Un bon écrivain est un écrivain mort", Jean-Pierre Enard insistait sur le fait qu'un roman, comme le cinéma, le théâtre, la peinture ou n'importe quel autre mode d'expression, s'apprend. Ce qui ne signifie pas qu'il s'enseigne (...) Le langage, c'est comme le bois ou la pierre: un matériau. Écrire, c'est le travailler. On admet qu'un sculpteur apprenne sa technique. Et qu'un acteur fasse de la gymnastique ou place sa voix avant de monter sur scène. C'est pareil pour l'écrivain. Il doit s'exercer.

La mort est  une condition nécessaire mais non suffisante pour faire un bon écrivain. Enard en est la preuve: il est mort, c'était un bon écrivain, mais il n'est toujours pas considéré comme méritant une redécouverte. Faute de chance, seulement. Parce que ses livres valent d'être lus. Ce ne sont pas des grands crus, plutôt de la catégorie agréable des rosés, des blancs frais, avec de la buée sur le verre, qu'on boit avec plaisir en été à la terrasse des cafés, avec l'impression fugace d'être heureux.

Je viens de rentrer de Normandie, et pour fêter nos retrouvailles, chers lecteurs, je vous invite à mieux connaître Jean-Pierre Enard. Je ne le dirai jamais assez: s'il n'y avait pas des maisons d'édition courageuses, comme Finitude, implantée à Bordeaux, ou le Dilettante, rue Racine à Paris, le rayon littérature de Joseph Gibert finirait par ne plus comporter que les grands classiques et des livres très récents (aussitôt publiés, aussitôt oubliés). Oui, aussitôt oubliés. Finitude a le courage de rééditer des textes "anciens" et oubliés, de Raymond Guérin et André Vers, notamment, mais aussi ceux du très oublié Jean-Pierre Enard, mort  jeune lui aussi (comme Calet, Forton, Gadenne etc.), à 44 ans à la fin des années 80.

L’Institut français vient d’annoncer la nomination de Jean-François Guéganno au poste de directeur pour le département de la Communication et du Mécénat. Ce dernier jouit d’une longue carrière dans les affaires internationales et renoue par la même occasion avec l’Institut où il fut déjà responsable du mécénat entre septembre 2004 et août 2007. 

Le Collectif SavoirsCom1 a lancé le projet d’un calendrier de l’avent tourné vers le partage des savoirs. Chaque jour, durant le mois de décembre, une personnalité dont l’œuvre entrera dans le Domaine public est mise en avant. Aujourd’hui, retour économique avec John Meynard Keynes, présenté par Jonathan Keller.

Rencontres / Débats - Jeudi 30 mai 2013 à 19h30 - A la librairie

L'enfant contient en lui déjà tout l'avenir qui sera le sien: comme si la vie était un tissu plié que les jours lentement déploient. Cette phrase résume le roman de Jean Gaulmier : Hélène, la belle libanaise, est dès l'enfance condamnée à la solitude, d'où le titre Hélène ou la solitude de ce roman magnifique, lu dans la fièvre, et que je recommande au lecteur. Roman mélancolique, poétique, dont les mots, la douceur, me poursuivent encore, et qui raconte le Liban et la France de la première moitié du vingtième siècle.

Roman fleuve, roman monde, Hélène ou la solitude de Jean Gaulmier avait il y a quelques années déclenché l’enthousiasme de notre ami et fondateur des Ensablés, Hervé Bel. Son engouement a suscité l’envie d’un éditeur, en l’occurrence les éditions de la Belle Étoile, de republier cet ouvrage. Que cet éditeur soit ici remercié d’avoir fait confiance au goût d’un lecteur pour prendre un tel pari. Doublement remercié même, car ce roman mérite assurément de sortir du petit cercle des amateurs éclairés auxquels il était jusqu’alors confiné pour être désormais disponible auprès d’un public plus large. Par Carl Aderhold, écrivain.

Jean-Pierre Filiu Les meilleurs ennemis ; une histoire des relations entre les Etats-Unis et le Moyen-Orient t.1 ; 1783-1953

Le premier Prix Jean-Lacouture, qui récompense chaque année une ou un journaliste francophone dont le livre s’inscrit dans l’héritage de l’œuvre de l'écrivain et journaliste bordelais, salue Thomas Snégaroff, pour son livre Putzi, consacré au pianiste d'Hitler, Ernst Hanfstaengl.

Jean-Pierre Otte publie aujourd’hui un nouveau livre de poèmes : L’immunité merveilleuse (un titre très ottien!) aux éditions Sans -Escale dirigées. Par Jean Doutrepont

Commémorer les 40 ans de la mort de Georges Perec par une performance collective, voilà ce que proposent Pierre Ménard, Emmanuel Vaslin, Thomas Baumgartner et Hélène Paumier. Ils donnent rendez-vous à qui le veut sur Twitter le 3 mars prochain pour une « Tentative d’épuisement d’un lieu planétaire ».

Le Président de la Fondation Pierre Lafue, Antoine Hinfray, et son Jury, présidé par Nicolas Ivanoff, ont décerné le 45e Prix d’Histoire de la Fondation Pierre Lafue à Hélène Dumas, pour son ouvrage Sans ciel ni terre - Paroles orphelines du génocide des Tutsi (1994-2006) publié aux Éditions La Découverte.

Harry PotterJean-François Ménard

Cette 7e semaine de livre (12 au 18 février) fut dominée par la littérature française. Trois écrivains sont en tête du classement : Jean-Christophe Rufin fait un bon de 12 positions pour se loger à la première place avec D'or et de jungle (12.995 ventes) ; derrière lui, Thomas Schlesser vend 12.473 exemplaires des Yeux de Mona ; enfin, en 3e position, Sylvain Tesson confirme qu'il est un des auteurs de cette rentrée d'hiver — 11.185 ventes pour Avec les fées.

Par un arrêté du 15 octobre 2015, publié au JORF n°0247 du 24 octobre 2015, le président du Conseil Supérieur de la Propriété littéraire et artistique, Pierre-François Racine, est reconduit dans ses fonctions. Le conseiller d'État honoraire est à la tête de l'instance consultative depuis 2012.

L'écrivain et professeur Pierre Jourde a reçu ce matin le Prix Jean Giono 2013 pour son livre La première pierre, publié par les éditions Gallimard. Dans ce livre, l'auteur revient sur les réactions d'une partie des habitants du village d'Auvergne dont il est originaire suite à la parution d'un de ses précédents romans, dans lequel l'action était localisée dans le hameau.

Le journal Marianne révèle l'existence d'un livre, écrit par Jean-Marie Le Pen en 2013, et non publié. Celui qui a été exclu de son propre parti, le Front National, y relaterait des anecdotes sur Giscard et Chirac lors des élections de 1981 et 1988. Mais il y critiquerait surtout le changement de style opéré au sein du parti politique qu'il avait fondé en 1972. Avec l'aide étonnante de l'actuel maire de Béziers, Robert Ménard, pourtant proche du FN. De quoi provoquer de nouvelles polémiques... 

C’est pourtant bien ce que j’aurais aimé pouvoir faire, mais alors, mon bavardage aurait presque été aussi long que ce petit livre de Jean-François COULOMB !

CINEMA - On sait peu de chose, finalement, sur le réalisateur du Fabuleux destin d’Amélie Poulain, Délicatessen, La Cité des enfants perdus, Alien Résurrection, Un long dimanche de fiançailles… L’homme n’est pas un habitué de la rubrique people, et se fait plutôt discret. Jean-Pierre Jeunet a décidé de révéler un peu de lui-même dans un ouvrage, au titre en clin d’œil au Je me souviens de Perec.

Roman hors-norme, monstre-maudit, Jérôme de Jean-Pierre Martinet  paru en 1978 au Sagitaire, bénéficie d’une nouvelle réédition chez Finitude qui défend ce livre à part depuis une décennie. Il peut arriver qu’une œuvre  vienne à éclore trop tôt. Mais trop tard, jamais ! A vous de découvrir la violence et la pureté d’un texte qui a gardé le goût du grandiose, du morbide et de la sédition. De la littérature comme outre-genre.

Homme d'église mais aussi écrivain, Jean-Pierre Nortel vient de s'éteindre à l'âge de 85 ans. Passionné par le théâtre, il avait adapté le Journal d'un curé de campagne de Georges Bernanos, tout en proposant aussi à la scène ses propres créations, rapporte La Croix.

Pierre-Jean Rémy : diplomate et écrivain prolifique

autant d'attraits que la correction de copies d'élèves du bac, l'élaboration d'une mayonnaise

Il paraîtrait que le chien est le meilleur ami de l’homme.

; ils nous encerclaient, se nourrissant de notre chair, quasi invulnérables, dotés d'une volonté implacable et d'un but unique : manger