; ils nous encerclaient, se nourrissant de notre chair, quasi invulnérables, dotés d'une volonté implacable et d'un but unique : manger
Le 19/08/2008 à 11:00 par Clément Solym
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19/08/2008 à 11:00
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C'est en 1968 que le monde entier prit conscience de la catastrophe . 'Ils', ce sont les morts-vivants. Ou zombies. Et sans retracer la généalogie de ces créatures, plutôt souvent sujettes à la tuméfaction qu'à l'adulation, il convient de leur rendre hommage. Dailleurs...
En 1968, George Roméro devenait ainsi M. morts-vivants, avec 'La nuit des morts vivants', film qui fera date dans le cinéma d'horreur. Depuis, on a vu tout et n'importe quoi. Au cinéma, comme en littérature. Jusqu'à Jean-Pierre Andrevon. En 2004, 'Zombies, un horizon de cendres' paraît chez Belial et Pocket vient d'avoir l'excellente idée de le rééditer. Parce que pour ceux qui l'ignorent (et j'en faisais partie avant de découvrir ce livre), c'est une perle.
Au commencement, il y eut la résurrection, et les morts sortaient de leurs tombeaux, de terre, des arbres, de partout. Et les morts marchaient, poussant çà et là des 'HA-HOUUUUUU' torturés d'adolescents romantiques en pleine crise affective. Et de l'affection, ils en réclamaient, s'approchant des humains, tentant de les toucher, de retrouver un peu de chaleur. Mais cela faisait désordre : des morts qui envahissent les rues, ce n'est pas bon pour le tourisme. Heureusement, le mal était mondial.
Puis, ils ont décidé qu'ils avaient faim. Et les premières images à la télévision les ont montrés en train de manger un chien. Sauf qu'au goût, rien ne vaut la chair humaine. Alors, la résistance s'est instaurée, comme toujours, chez les vivants : l'Homme tient à défendre son territoire et contre les agressions, se mobilise toujours. Pourtant, le narrateur a d'autres chats à fouetter : sa fille et sa femme se sont barrées, le lendemain d'une soirée un peu violente.
Comment réagir face à l'invasion ? Et l'envahisseur n'est-il pas devenu surnuméraire ?
Oui. Un scénario qui tiendrait sur un ticket de métro en somme. Et pour pousser le vice, un ticket de métro à moitié griffonné. Voire écrit avec un feutre grosse pointe. Mais quelle qualité ! Aucune réelle surprise, aucun rebondissement qui ne soit inattendu... et pourtant quel pied, cette lecture ! Pas besoin d'aimer le genre mort-vivant, ici les amateurs d'hémoglobine et de massacres organisés au fusil d'assaut resteront en grande partie sur leur faim.
Il règne un ensemble de détail, une profusion de clins d'oeil qui transportent dans un monde dont l'humain se fait progressivement déloger au profit des morts revenus nous bouffer. C'est le parcours d'une survie tranquille, observée par un être absent, comme étranger à ce qui se déroule ici. Et ce regard qui nous loge directement dans son cerveau, dans son analyse de la situation, transforme une atmosphère dramatique en un étrange cirque désespéré.
Et pour ne jamais tomber dans la lassitude, le lecteur est invité à prendre part, parce que l'on sait qu'il connaît déjà les zombies et qu'il n'y a aucune raison pour qu'on lui raconte ce qu'il sait déjà. Alors, ça se lit comme qui rigole, et l'étau se referme progressivement sur notre narrateur et nous, pris au piège de cet univers.
C'est bon de se faire peur de la sorte. C'est bon de se trouver entre des mains qui savent comment vous fiche la trouille correctement. Et donner un souffle de simplicité inattendu à quelque chose qui au cinéma ne vit plus que par des effets spéciaux ruineux.
Retrouvez Un horizon de cendres, sur Place des libraires.
Par Clément Solym
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