Au-delà des contrées du crépuscule

Dans un pays toujours très en retard en matière d’égalité des sexes, ce roman écrit par une féministe décrit le quotidien d’une Japonaise qui travaille tout en s’occupant de sa famille. 

Un livre Un vin : Philippe Nicholson face au Dena Dela

Les bibliothèques, des évolutions, centrées sur l'humain

Cet ouvrage, destiné à une jeune public à partir de 12 ans avait tout pour séduire. Un auteur renommé, une histoire, en apparence, réaliste et touchante, avec une pointe de fantaisie et des personnages attachants dont un jeune garçon de 11 ans. Et pourtant, au final, le roman est assez décevant, à la fois pour les enfants, qui le trouveront sans doute démodée, d'un autre temps, sans lien véritable avec leur quotidien et pour les parents, vite lassés par le style morne et l'absence de profondeur, de sensibilité.

Dimanche 28 octobre, je signais mes livres au Salon du livre de Carhaix, sur le stand des libraires. J'ai regardé autour de moi. Voisines sympathiques, des copains et des copines sur ce stand ou sur d'autres. Et j'ai vu ce que j'avais déjà remarqué chez mon éditeur, ou chez d'autres. Nous étions entre vieux ! Moyenne d'âge du stand : la soixantaine.

Nous continuons cette série avec une saga dédiée aux jeunes filles. Son succès planétaire a déjà remplacé les derniers tomes d'Harry Potter dans la mémoire de bien des lectrices, et pourtant, les vampires de Stephenie Meyer sont fusillés par la critique : style d'écriture banal, scénario facile, et j'en passe. Le premier reproche fait à Twilight concerne cependant l'image des vampires qu'elle véhicule à travers Edward Cullen, un végétarien qui brille au soleil, joue au base-ball en famille le dimanche et va au lycée alors qu'il est âgé de plus d'un siècle.

La librairie espagnole, Casa Del Libro, intensifie donc son approche du monde numérique. Après avoir lancé l'an passé une librairie en ligne, et un lecteur ebook, le Tagus, ce sont quatre nouveaux appareils qui sont commercialisés, dont une tablette. Et surtout, accélère plus encore ses prises de position.

J’ignore d’ailleurs comment vous avez fait, mais l’un des livres de chez Grasset qui nous ont le plus marqués a été justement écrit par Chateaureynaud, L'autre rive, que vous citez en remerciement

Miroir, miroir en bois d'ébène... dis-moi quelle conférence de presse fut la plus irréelle. Certainement celle organisée dernièrement par les éditions J'ai lu et ses auteurs cryogénisés, et rien n'y fera d'envoyer un chasseur dans les anciens frigos de Paris. Les différents protagonistes s'en sont enfuis depuis, et une partie d'entre eux a dû retrouver la raison. Néanmoins, les caméras aventureuses des Histoires sans fin n'ont rien loupé de la déjante, ou si peu.

À l'origine publiées dans le San Francisco Chronicle, les Chroniques de San Francisco (Tales of the City en VO) d'Armistead Maupin sont entrées de plain-pied dans la littérature américaine. Déjà adaptées à la télévision entre 1993 et 2001, les Chroniques feront leur retour sur Netflix, qui reprendra le fil et une partie du casting de la série originale.

Une nuit d’hiver, dans une chaumière. Réveillée par les cris de son frère, encore bambin, la petite Yana accourt à ses côtés et, d’une comptine chantée à mi-voix, tente de l’endormir. L’instant suivant, c’est toute sa vie qui bascule. Une silhouette ailée, évanescente, se penche sur le berceau. Une autre créature la chasse, s’empare de l’enfant, disparaît. « Était-ce une illusion ? Un mauvais rêve ? » Ce n’est finalement que le début de tout.

NOUVELLES NOIRES - Romancier et scénariste à succès, Franck Thilliez est définitivement un « touche-à-tout », il le prouve en signant ici un recueil de douze nouvelles. La nouvelle éponyme est exclusive, les autres viennent d’« horizons » différents et sont parues sous plusieurs formats et supports (en version numérique, dans des revues, dans de précédents recueils, etc.).

Lors d'une rencontre au TimesCenter (à New York) dans le cadre des TimesTalks, le réalisateur Guillermo Del Toro a fait part des projets sur lesquels il aimerait se lancer.

Hugo, Les Chants du crépuscule, Mon âme a plus de feu...

Au début, il n’y a rien d’autre que cette question : « Pourquoi ? ». Encore et encore, en boucle dans son esprit. Tandis qu’elle s’éveille et regarde autour d’elle, c’est un sentiment d'incompréhension, de doute, d’inquiétude qui l’enserre. Puis, soudain, cette étrange certitude : il est temps de partir. De se mettre en mouvement. « Maintenant, elle se souvient de ce pour quoi elle doit se lever, c’est comme cela, elle doit se lever, car c’est aujourd’hui qu’elle quitte la maison. »

Fondé en 1955, le Prix des Libraires sélectionne des ouvrages sur l’ensemble de la production littéraire française. Fidèle à l’esprit des fondateurs, Gustave Barry, Jacques Van Moe, Georges Mea et Jean Bannier, le jury actuel sélectionne des auteurs francophones qui n’ont pas encore obtenu de prix littéraires majeurs. Trois ouvrages et romanciers restent en lice pour l'édition 2017 du Prix.

Pinocchio, une sombre version de Guillermo del Toro au cinéma

Ce fut à coup sûr l’un des grands romans de la rentrée littéraire 2016 ! Jean-Baptiste Del Amo, qui nous avait tant remués avec un de ses précédents romans, le sel (encore une histoire de famille), retrace dans Le règne animal l’histoire de cinq générations d’une famille de paysans gersois devenus éleveurs porcins.

Le groupe Mondadori est de plus en plus intéressé par une expansion dans le secteur de l'édition de livres. Le 7 novembre, en effet, l'autorité antitrust a approuvé l'acquisition de De Agostini Scuola. Le 22 novembre, le groupe basé à Segrate a signé un accord avec De Agostini Editore pour l'achat de 50 % de DeA Planeta Libri. 

Depuis 2003, le Prix du Sénat du Livre d’Histoire rend hommage aux historiens, jeunes auteurs, chercheurs ou historiens confirmés. Face à Claire Andrieu, l'autre finaliste de cette édition 2022, c'est donc Camille Lefebvre qui remporte le prix pour Des pays au crépuscule - Le moment de l'occupation coloniale, publié chez Fayard. 

BONNES FEUILLES - En marge d’une civilisation déchue, une femme sans passé fait corps avec la forêt pour assurer sa survie. Survivre à tout prix est harassant. C’est une surveillance constante, une discipline qui laisse peu d’espace à la sensibilité. Elle en a assez. Quand les probabilités sont contre vous, l’unique règle consiste à ne pas lutter en vain, question d’élégance. Accepter la défaite, accueillir la vie qui vient et laisser le courant glisser sur vous jusqu’à ce qu’il se lasse.

En l’espace d’une dizaine d’années, un tiers des points de vente de livres de l'Archipel aura disparu. Les commerces seraient victimes d’une double évolution sociale : la consommation d’internet en croissance constante et la diminution de la population. Depuis 2010, le pays voit en effet le nombre d’habitants diminuer.

Le crépuscule des Dieux, O :: La malédiction de l'Anneau

L’Insouciance. Un joli titre de roman en cette rentrée littéraire. Dont Sagan déplorait qu’elle fût le sentiment inspirant notre vie, mais ne disposant guère d’arguments pour se défendre. Un titre qui ne manque pas de résonner face à la menace terroriste actuelle. D’adversité il est question dans le nouveau livre de Karine Tuil, surtout. De terrorisme ? Également. Son dixième après le très remarqué L’invention de nos vies, finaliste malheureux du Prix Goncourt 2013. 

« Mensonges et absurdités »

Rentreelitteraire23 - Nous connaissons tous les fables de La Fontaine. Nous en avons appris à l’école, de multiples ouvrages leur ont été consacrés, elles font partie de notre patrimoine. Mais que sait-on des autres textes de l’écrivain, lettres, contes, poésies ? De La Fontaine lui- même ? 

Du 17 au 19 novembre, la Feria del Libro Digital à Madrid

Le Salon international du Livre (Salone internazionale del Libro) de Turin, après la dernière édition déplacée à l’automne à cause de la pandémie, est prêt à revenir au printemps avec sa nouvelle édition : il se tiendra au Lingotto du 19 au 23 mai, sur une surface de 110 mètres carrés. Il sera le plus grand jamais organisé. Voici les principales nouveautés. 

Oxford, décembre 1650. Anne Green, accusée d'infanticide, vient d'être pendue. Son cadavre est livré à la Faculté de Médecine afin d'y être disséqué. Un des étudiants, Robert, s'apprête à assister à cette leçon d'anatomie, lorsqu'il croit voir bouger la morte. Bègue, il ne peut pas se faire comprendre facilement, mais les médecins présents constatent rapidement, eux aussi, des mouvements oculaires chez le cadavre. Des signes de vie chez la jeune femme, le signe d'une volonté divine ? N'avait-elle pas clamé son innocence en se remettant à Dieu pour juger du crime dont on l'accusait?

Inspiré d'un fait réel qui défraya la chronique dans l'Angleterre du XVIIè siècle, ce très bon roman visite tour à tour deux consciences : celle d'Anne Green, qui tente de se réveiller, et celle de Robert, qui lutte pour vaincre son handicap. Il montre comment fonctionnait la société de l'époque, où la noblesse et la bourgeoisie avait tout pouvoir, mais il montre également les débuts de la médecine moderne.

Un roman à lire, absolument !