Au secours ! : Il me faut de l'argent de poche

L'édition numérique convulsive sera « érotique-voilée, explosante-fixe, magique-circonstancielle ou ne sera pas ». On pourrait ainsi reprendre les mots de Breton, pour évoquer Diadème Publishing, une maison ouverte en 1992 par Cecelia Tan et son mari Corwin. Et qui désormais tente de préserver son fonds de catalogue papier en recourant au numérique.

Voilà trois ans, sa société était laissée pour morte - un véritable retrait du marché érotique par les librairies constaté et seuls Barnes & Noble et Borders persistaient dans l'achat de livres, sur l'ensemble des clients de jadis.

Désormais, Tan publie des romans à tendance paranormal romantique, via Ravenous Romance et à compter de l'automne, une nouvelle série de livres imprimés verra le jour, à travers Red Wheel Weiser.

Depuis 2008, Diademe s'est lancé dans le numérique - un moyen pour trouver un nouveau lectorat, mais surtout capter une nouvelle chaîne de diffusion. À la même époque, Tan se procure un Kindle - et vendre ses livres papier directement pour éviter des frais devenus insupportables. Une mutation salutaire, notamment avec le roman de Francesca Lia Block, Nymph, qui fait partie des meilleures ventes.

Ce n'est pas pour autant que Tan a cédé sur l'imprimé. Et elle reste persuadée qu'il existe encore des acheteurs pour les livres de Diadème, dans cette étrange catégorie de science-fiction érotique. À ce titre, elle a lancé une campagne de levée de fonds - à la manière d'une édition participative pour arriver à 5000 $ qui permettront de lancer Best Erotic Fantasy. Elle s'est ainsi donné jusqu'au 15 mai pour arriver à réunir cette somme, et à l'heure où nous écrivons ces lignes, elle en est déjà à 2150 $. (Circlet.com)

Elle propose également la vente d'un CD commémoratif de 20 ebooks pour 50 $, ainsi qu'une anthologie de 20 ouvrages et sept autres titres exclusifs, ainsi qu'un tee-shirt, pour 100 $.

L’affaire Agnès Saal n’en finit pas d’éclabousser la République que François Hollande voulait exemplaire. Après la note de taxi extravagante que l’ancienne présidente de l’INA avait épongée avec de l’argent public – 40.000 € au compteur – son passage à Beaubourg est maintenant mis en cause. De nouveau des taxis, et pour 38.000 € cette fois. Au moins. 

L’Éducation artistique et culturelle s’impose comme le maître mot pédagogique : jonction entre l’univers scolaire et celui des artistes, l’EAC bénéficie de toutes les attentions. Et d’un financement subtil, mais constamment réévalué pour toucher un large public. Cet outil, c’est le Pass Culture, que la Première ministre souhaite désormais octroyer aux élèves de 6e. D’autant que le Pass est accessible suivant l’âge et sans qu’il soit nécessaire d’être scolarisé.

Nous vous en parlions il ya quelques jours : Marvel a traîné en justice l'auteur Gary Friedrich pour avoir vendu des produits dérivés à l'effigie du Ghost Rider sans qu'il soit propriétaire des droits. La facture s'élève tout de même à 17000 $. Mais l'affaire Friedrich n'est pas un cas à part.

Si on chantait ! revient avec un deuxième tome, toujours au profit du Secours Populaire. Intitulé Prunille Présidente !,  cette année ce sont 14 auteures et auteurs de jeunesse qui se sont prétés à l’exercice pour écrire tour à tour un chapitre de cette aventure en forme de cadavre exquis et soutenir une cause importante.

Le marché du livre universitaire souffre. En tout cas, il alarme, selon les curseurs dévoilés par une étude Ipsos réalisée avec le groupement des éditeurs universitaires du SNE.

Heureuse surprise dans la boîte aux lettres de cette imposante bâtisse d'Hannibal, dans le Missouri : 50.000 $ ont été déposés par un donateur anonyme, au profit du musée et de la maison d'enfance de Mark Twain. La somme va être réinvestie dans la rénovation de la « maison de Becky Thatcher », appelée à devenir un musée sur la vie des enfants au XIXe siècle.

Dix ans après le succès phénoménal de La Liste de mes envies – 1,5 million d’exemplaires, best-seller international traduit en trente-cinq langues, adapté au cinéma et au théâtre – Grégoire Delacourt réussit, avec La Liste 2 mes envies, son pari : le retour de Jocelyne, la mercière d’Arras, encore plus surprenante, plus drôle et plus touchante. 

L'argent, toujours l'argent, ce nerf de la guerre, omniprésent, omnipotent - ou presque… C'est en découvrant tous les pouvoirs que confère cette valeur arbitraire que Douglas Kennedy a commencé à s'inquiéter de son influence sur les gens, des conséquences qu'il peut avoir sur notre vie. Et même - surtout ? - avec nos proches. 

ENTRETIEN – Les vacances estivales – et probablement n’ont-elles pas le privilège de ce fait – voient les ventes de livres de poche s’emballer. Compacts, à petit prix, ces ouvrages fournissent aux lecteurs qui renâclent à adopter les liseuses une solution éprouvée au fil du temps. De petits livres, certes, mais aux grandes conséquences : Olivier Bessard-Banquy, professeur des universités Pôle des métiers du livre Université de Bordeaux-Montaigne, l'évoque avec nous.

Une nouvelle fois, le Service du Livre et de la Lecture du ministère de la Culture lance un appel aux collectivités pour proposer un soutien financier destiné aux opérations de signalement, de conservation ou de valorisation des collections patrimoniales des bibliothèques. L'appel à projets court jusqu'au 18 mars 2022.

Visé par une enquête portant sur des éléments de son dernier livre, Veba Geceleri, le romancier turc Orhan Pamuk se retrouvait une nouvelle fois menacé par la justice, prouvant qu'un Prix Nobel de littérature ne garantit pas la sérénité. Dans un surprenant retournement de situation, le ministre de la Justice turc est intervenu auprès de la Cour de cassation du pays pour faire cesser les poursuites.

Littérature et argent semblent au premier abord ne pas faire bon ménage. Considérons d’un côté un art immortel, propre à mettre à nue les tréfonds de l’âme humaine, et de l’autre un grossier outil mercantile, source de bassesse et de mesquineries routinière. Mais une brève plongée dans l’histoire des lettres suffit pour mettre à jour les liens étroits qu’entretiennent certaines œuvres avec des considérations pécuniaires.

Pour les Français de l'étranger, la pandémie mondiale et les mesures de confinement qui l'accompagnent ont été synonymes d'un certain isolement, avec l'impossibilité parfois plus importante de se fournir en contenus culturels. Le réseau de l'Institut français vient à leur secours en ouvrant plus largement les accès à Culturethèque, sa bibliothèque numérique.

Le Notepad-card vient au secours de votre mémoire

L'impression à la Demande au secours de McClellan

Le très mystérieux street artist Banksy, un des artistes les plus cotés du monde, pourrait intervenir pour empêcher la fermeture de 17 bibliothèques dans la ville de Bristol, au Royaume-Uni. Le maire de la ville, Marvin Rees, envisageait en effet de supprimer 1,4 million £ du budget des bibliothèques pour tenter de colmater le déficit de Bristol, mettant dans la balance le fonctionnement de 17 établissements.

Victor Hugo sauverait Notre-Dame pour la seconde fois

Créée en 2003, l'Association L'Autre livre s'est donnée pour mission de « résister à la marchandisation du livre », ainsi qu'œuvrer à la défense de « l'exception culturelle, la pluralité et la diversité face à la concentration croissante de l'édition ». Dans ces circonstances, l'association a souhaité ne pas se rendre au Salon du livre de Paris, pour deux raisons, tant économiques que politiques. Le message est clairement exprimé dans un courrier dont ActuaLitté a pu prendre connaissance.

UkraineUnderAttack — Depuis une semaine, des milliers de volontaires se sont lancés dans une véritable course contre la montre pour archiver les sites web ukrainiens. L’initiative, intitulée Saving Ukrainian Cultural Heritage Online (SUCHO, Sauver le patrimoine culturel ukrainien en ligne), réunit des bibliothécaires, archivistes, chercheurs et programmeurs dont les efforts sont coordonnés pour identifier et archiver les sites à risque, le contenu numérique et les données des institutions culturelles ukrainiennes, alors que le pays est attaqué.

La célèbre place du Capitole de la ville de Toulouse aurait dû accueillir, du 11 au 13 mai 2012 la sixième édition du Festival de la bande dessinée. Mais faute d'argent, les organisateurs ont dû procéder à l'annulation de l'événement.

L’autrice de livres jeunesse québécoise Nadine Descheneaux a lancé ce vendredi 10 avril le hashtag #Jelisbleu pour encourager les consommateurs de la province canadienne à acheter des livres localement. Un projet qui est suivi désormais avec attention...

Entre l’idée qu’un lecteur se forge des personnages, les choix opérés pour le casting des films et ce qu’une intelligence artificielle propose… il y a de belles probabilités que personne ne soit d’accord. Et si personne n’a raison, les différences deviennent somptueuses — ou grotesques — lorsqu’on met les résultats face à face. Alors, Gandalf, Aragorn, Legolas et Frodon, à quoi ressemblent-ils, conçus par la machine ?

Impossible de parler d’un livre pareil qui, à chaque phrase, à chaque ligne, change de direction et détruit les repères.

Microsoft au secours des langues en danger de disparition

Voler au secours des université de France : quelques pistes

Vous vous réveillez un matin, et ça vous tombe dessus : impossible de se concentrer sur la moindre ligne d'un livre, chaque page vous semble insurmontable et les chapitres, insipides... Que vous arrive-t-il ? Vous n'avez plus envie de lire, tout simplement. Le diagnostic établi, attaquons-nous au mal : voici une série d'étapes simples, à suivre scrupuleusement, pour retrouver le goût de la lecture. Au boulot !

Le Prix Fémina des Lycéens 2020, Ce qu’il faut de nuit, de Laurent Petitmangin, sera adapté au cinéma par Delphine et Muriel Coulin. Avec À la hauteur, elles signent leur 3e long-métrage, après 17 filles, nominé au César 2012 du meilleur premier film, et Voir du pays, adapté du roman publié par Grasset en 2013 de Delphine Coulin. Au casting, Vincent Lindon, et Lucien de Rubempré dans l'adaptation cinématographique d'Illusions perdues de Balzac, Benjamin Voisin.

La fermeture des commerces dits « non essentiels » entraîne la mise à l’arrêt de l’activité d’une large part des 160 000 commerces et restaurants d’Ile-de-France. Cette situation est dramatique pour la survie de ces entreprises qui emploient environ 600.000 personnes sur le territoire francilien.