15 mai 1892 : toute la presse nationale et internationale est réunie sur la Grand’Place de Roubaix. C’est que ce dimanche, le fauve va faire son entrée en mairie. Il s’appelle Henri Carrette et ce sont ses ennemis qui l’ont baptisé ainsi. Celui qui fut successivement crieur de journaux, libraire, kiosquier, après avoir été tisserand à « l’otil », puis ouvrier, cabaretier/libraire, gérant de journaux, proscrit, militant syndicaliste, militant politique s’apprête à devenir maire de Roubaix.