Mon enfant de Berlin

BONNES FEUILLES RENTREE - Benjamin d’une fratrie de sept enfants, Chen Tienwong a dû quitter son village natal, Yongjing, parce que son homosexualité était une honte pour les siens. 

RentreeLitteraire23 - À quarante-quatre ans, Katja se sent comme perdue au milieu d’un grand lac : son fils envolé, un mari malade, une carrière d’écrivaine qui bat de l’aile...

RentreeLitteraire23 - « En quelques trimestres j’avais tourné casaque. Les Français m’évitaient, avertis par leurs parents des risques de mauvaise influence qu’ils couraient à me fréquenter. Pire, mes bulletins scolaires, ombre bien obscure, me qualifiaient de décadent et d’insolent. Devenu inapte à représenter ma classe, je laissai les professeurs m’achever lors du dernier conseil de l’année. On comparait mon apogée scolaire à la Renaissance ; un bon souvenir qui ne reviendrait jamais. » 

« J’aime mon corps, je le protège. Il est à moi, personne n’a le droit d’y toucher si je ne veux pas », affirme une petite fille. Il n'est jamais trop tôt pour apprendre aux enfants que leur corps leur appartient. Un livre coup de coeur. 

#Tripode10ans - « Un jour en la forêt maître Gundrup un enfant trouva. / "Qu’il est beau ! Qu’il est fort ! Il sera tout à moi." / Céans recueilli, nous lui enseignons l’art de la chasse / Comment tombe la pauvre proie en la nasse...

Pour la rentrée littéraire, les éditions Métailié propose une nouvelle traduction d’un classique sur la Seconde Guerre mondiale : Hôtel Berlin 43, de Vicki Baum, traduit de l’anglais par Cécile Wajsbrot. Ecrit quelques années avant la fin de la guerre, ce roman d’anticipation raconte avec réalisme la violence de cette année de guerre. 

AVANT-PARUTION – On connaissait le goût de Marc Levy pour la jeunesse, et pour les voleurs — spécialement les voleurs d’ombres. Inspiré de son best-seller Le voleur d’ombres paru en 2010, surgira prochainement Le petit voleur d’ombres, en deux tomes. De courts récits à découvrir dès 8 ans, enrichis des illustrations de Fred Bernard.

BONNES FEUILLES - « Ils sont peu nombreux, ceux qui ont le courage de transgresser l’interdit et de se comporter comme l’un des patriarches de ma discipline, Leo Spitzer, qui, un jour, comme un ami le trouvait assis à son bureau et le saluait de ces mots : 'Tu travailles ?', eut cette réponse digne d’être méditée : 'Moi, je travaille ? Mais non, je jouis !' »

HIVER2024 – Avant tout chimiste et figure du mouvement Pop art au XXème siècle, le designer Louis Durot achève un roman autobiographique sur son enfance durant la Seconde Guerre mondiale, où la vie lui a échappé de peu dû à un train arrêté.

BONNES FEUILLES - Premier roman poétique, Lulu est un conte pour tous les amoureux de la liberté et du grand Bleu. Enfant singulier et solitaire, élevé par une mère célibataire, maladroite, étouffante, malmené par ses camarades de classe, il trouve refuge sur les bords du littoral.

BONNES FEUILLES - Des mots bleus. Ceux qui rendent les gens heureux. Une histoire d'amour sans paroles. Thomas parle à peine mais reproduit vingt-cinq sons d'animaux. Axelle sort rarement sans ses protections anti-bruits. Il y a aussi Marie, Arthur, Marius, Romain, Svetlana et Maléna. 

AVANT-PARUTION – Maria Montessori était bien consciente du rôle essentiel des parents dans l’éducation de l’enfant. C’est pourquoi elle a toujours accepté de répondre à leurs questions, en donnant des conférences qui leur étaient dédiées, à l’occasion de formations ou de congrès destinés aux professionnels.

BONNES FEUILLES - Avec son fils Léo, Ghyslène Marin, puisant aux sources de son propre passé, signe un roman où la fiction se mêle à l’histoire. Il donne chair au drame vécu par des milliers d’enfants déplacés entre 1962 et 1984 vers des communes dépeuplées de la métropole, dont la Creuse.

À l’opposé d’un manuel didactique, ce petit recueil de saynètes dédramatise la question du consentement et la liberté de choix chez l’enfant. Faut savoir dire non !, d'Agnès Rosenstiehl, sera publié par Albin Michel Jeunesse le 1er février prochain.

BONNES FEUILLES - Il récupérait la suie du grand poêle à bois du magasin-bureau de poste, qu’il mêlait à sa salive pour en faire son encre, et dessiner la vallée de son enfance, au nom de jardin. Et bien après qu’il eut quitté la Garden Valley et son enfance, il ne cessa d’y revenir, pour dessiner, encore et sans fin, le théâtre de sa mémoire. 

BONNES FEUILLES - La lumière de la déesse offrira une porte de salut... Jadis, Engélion, l’astre sacré illuminait le ciel lors de la Levée. Aujourd’hui, la tombée de la nuit annonce l’avènement des Damnés.

BONNE FEUILLES - « Tout n’était qu’illusion. Un masque que Victoire attachait sur son visage au début de la journée pour se convaincre qu’elle était capable de mettre un pied devant l’autre. Mais au fond, lorsque la nuit arrivait, il se fracassait en mille morceaux. »

BONNES FEUILLES - Un livre phénomène en Italie vendu à plus de 300.000 exemplaires sur une fraternité à toute épreuve. Ce premier roman familial de Mazzariol sonne comme un éloge à la différence.

AVANT-PARUTION – Les pédagogies alternatives interrogent notre propre éducation, celle que nous souhaiterions pour nos enfants et la réalité de la situation éducative. Elles annoncent une autre façon d’éduquer, d’enseigner, de comprendre les apprentissages et illustrent cette volonté d’incarner une autre façon de penser l’éducation pour créer de nouvelles relations entre parents et enfants.

BONNES FEUILLES - Arrivée de Casablanca en Suisse italienne, une jeune femme, enceinte sans être mariée, confie son nouveau-né à l’Elvezia, une veuve habitant un village de montagne. Cet enfant, c’est le narrateur. Il raconte ses premières années, égrène ses souvenirs de petit garçon, d’adolescent, puis de jeune adulte, confronté malgré lui à son identité complexe. 

RentreeLitteraire2023 - Malgré cette sorte de douceur ou de réserve élégante, entre nous la drôle de guerre n’avait jamais cessé. Et il y avait par-dessus tout cette habitude d’être ailleurs, un ailleurs sans véritable endroit où personne, pas même mes frères aînés, me disais-je, ne tentait de le suivre, ne sachant dans quelle direction le chercher.

BONNES FEUILLES – Depuis près de vingt ans, Bérengère Cournut écrit des romans qui explorent l’absence, la disparition. Après De pierre et d’os, et son étonnant succès (200 000 lecteurs à ce jour), elle réussit une nouvelle fois l’invraisemblable : mêler le chant à la prose pour dire en souriant la douleur, associer le quotidien aux rêves pour réinventer avec force un chemin de vie.

BONNES FEUILLES - Les jumeaux Sethis et Mina : ces deux-là, quand ils ont une idée en tête, rien ne les arrête ! Ils ont des rêves plein la tête : malheureusement, leurs parents ont d’autres projets ! Entre deux papyrus, les jumeaux tombent sur une drôle d’invention qui pourrait changer leur destin…

Rentréelittéraire2023 - « Plus jeune, dévoré d’ambitions, je m’imaginais devenir reporter. L’intransigeance en étendard, j’allais traquer l’injustice et ouvrir les yeux d’un monde anesthésié. On est un peu con à vingt ans. »

BONNES FEUILLES — C'est dans les tumultueuses années 1990 de Tbilissi, période souvent appelée "les années sauvages", l'histoire de Le Verger de poires prend vie. En toile de fond, une Géorgie naissante et indépendante et « L'Ecole des idiots », un établissement datant de l'ère soviétique, accueillant des enfants aux besoins spécifiques et d'autres, orphelins ou laissés pour compte en raison de difficultés économiques.

BONNES FEUILLES — Des millions d’enfants orphelins, abandonnés, déplacés, réfugiés peuvent être dénombrés en Europe après la Seconde Guerre mondiale. Perdus pendant une évacuation ou un exode, restés seuls après la mort d’un parent, ayant survécu à un génocide, ils sont livrés à eux-mêmes avant d’être pris en charge. 

BONNES FEUILLES – Le récit d’un été passé à découvrir les multiples lacs qui quadrillent et entourent Berlin, en suivant le tracé imprévu d’une femme de lac en lac. Il y en a seize à explorer et, au bout du voyage, la mer Baltique. Les images défilent comme une rétrospective d’un Berlin bucolique, loin des axes urbains et des lieux communs. 

AVANT-PREMIÈRE – Sur Internet, à la télé ou dans la rue, les enfants sont exposés aux problématiques des migrations. Ce sujet fort d'actualité se retrouve dans la collection des Petits livres : les enfants migrants, abordé par le biais de vraies questions d'enfants traitées sous forme de petites BD. Le livre répond ainsi aux questions des enfants, faisant écho à des situations de leur quotidien. 

BONNES FEUILLES – « T’arrive-t-il de t’inquiéter à cause de tes soucis ? Ce sont de vilaines bêtes qui détestent te voir heureux. Mais, en suivant quelques étapes simples, tu peux t’en débarrasser pour de bon ! » Dans une traduction de Lily Clervil, voici le nouvel album de Rachel Rooney et Zehra Hicks, pourfendeuse de petites et grandes peurs...

BONNES FEUILLES - Quand faire le deuil de son enfance implique de faire celui de l’enfance que sa propre mère n’a jamais eue. Samuel Dock livre un récit poignant sur l’enfance maltraitée, ses saccages, la reconstruction et la puissance du lien filial.