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C’est certainement l’un des ouvrages les plus dérangeants et déconcertants de cette rentrée littéraire, Enfant de salaud du journaliste Sorj Chalandon. Il officia durant plus de trente-quatre ans auprès du quotidien Libération, avec une plume souvent acerbe. Il contribue aujourd’hui au Canard enchaîné, toujours avec la même fougue et la même persuasion intentionnelle.
Le fleuve Pasvik coule vers le Nord, vers la mer de Barents. Au nord du bout du nord de la Norvège. Sur près d’une centaine de kilomètres, il marque la frontière entre Norvège et Russie. Une zone chahutée lors de la Seconde Guerre mondiale. Une région qui garde la mémoire du fascisme et du communisme, des relations conflictuelles, de la Guerre froide, des antagonismes est-ouest et qui reste encore l’un des premiers points de friction entre les deux blocs…
Début septembre, la newsletter Books By Women annonçait la fin de son aventure éditoriale : conçue pour proposer deux à trois ouvrages, romans, bande dessinée, littérature jeunesse, écrits par des femmes, la lettre était suivie par plus de 2000 personnes. Afin de préserver les archives, ActuaLitté vous proposera désormais de remonter dans le temps, pour (re)découvrir les œuvres présentées.
Nuuk : dans la blancheur du Groenland, avec Mo Malø
Nuuk. Capitale du Groenland. En plein cœur du mois de décembre, le jour ne dure que quelques heures seulement. Après des problèmes personnels importants, le commandant Qaanaaq Adriensen a été ré-intégré par Arne Jacobsen, son supérieur de Copenhague qui, pour valider son aptitude à reprendre du service, lui a mis deux bâtons de taille dans les pieds !
Du cunéiforme aux émojis : la grande histoire de l'écriture
Attention, petite splendeur, en grand format : Vitali Konstantinov (dans une traduction de l’allemand par Hélène Boisson), réalise un album de noir, de blanc et de rouge, pour raconter l’histoire de l’écrit. Somme scientifique vulgarisée avec patience, l’ouvrage se résume assez facilement avec ce dessin de Thoto, dieu égyptien à tête d’ibis, qui manipule (à l’envers) un smartphone. Tout est là : des origines des signes, à la nécessité d’un langage, en passant par la métamorphose des sons… Une merveille.
Les Ensablés - Les quatre éléments (1935) d'André Chamson (1900-1983)
« Mort sont les beaux diseurs/Mais le livre est écrit/Morts sont les bâtisseurs/mais le temple est bâti » (F.Mistral) André Chamson fit un voyage au Japon qu’il relate dans ses souvenirs. Nous avons été naturellement chez les geishas qui ne sont pas ce que l’on peut croire. La fille qui était venue sur le tatami pour allumer ma cigarette m’a dit « Monsieur, j’ai lu votre livre les Quatre éléments ». Les quatre éléments étaient devenus « le soleil, la rivière, la montagne » et je ne sais plus quoi… Par Antoine Cardinale
Le Loup, l'Épée et les Etoiles : les années Lola Lafon
L’auteure de la petite communiste qui ne souriait jamais retrouve les librairies en septembre avec un recueil de textes. Parus pour la majorité dans l’hebdomadaire le 1 et la revue trimestriel Zadig, beaucoup de thèmes passent pour des textes parfois cinglants, parfois tendres, jamais dogmatiques, toujours radicaux, toujours humbles, et colorés d’une profonde nostalgie.
Hanako-kun : pactiserez-vous avec l’espiègle esprit des toilettes ?
L’école Kamome grouille de rumeurs — elle serait hantée par sept esprits différents. Nene Yashiro, élève en seconde là-bas, est encore tombée amoureuse d’un garçon. Puisqu’il paraît que l’esprit qui hante les toilettes des filles exauce les vœux, elle tente sa chance. Mais l’esprit des toilettes a une sacrée personnalité, et un vœu exaucé exige toujours des contreparties ! Voilà Nene embarquée dans un monde qui la dépasse.
Mohican : Éric Fottorino et la paysannerie du Jura
Éric Fottorino a choisi de se confronter au monde rural français pour son 14e roman. Entrepris dès 2015, celui qui fut un jeune journaliste agricole au Monde, raconte le destin d’une terre agricole du Jura et de la famille qui s’y consacre depuis des générations. Une lignée, les Danthôme : des aïeux convoqués par le souvenir, un vieux paysan empoisonné, son frère muet, et un fils, Mo, sacrifié d’une terre familiale qu’il chérit.
Juliana Léveillé-Trudel, Catherine Meurisse et Coralie Bickford-Smith : Books By Women
Début septembre, la newsletter Books By Women prenait fin. Mais en accord avec sa créatrice, ActuaLitté propose de retrouver les archives de ces chroniques, dans un exercice de remontée dans le temps. « Nous n’aurons plus rien d’autre à faire, plus rien que pleurer le jour défunt. Du temps passera. Du temps seulement. Et du temps va venir. Du temps viendra. Où nous ne saurons plus du tout nommer ce qui nous unira. Le nom s’en effacera peu à peu de notre mémoire. Puis, il disparaîtra tout à fait. » (Marguerite Duras, Hiroshima mon amour)
Paula Hawkins : Celle qui brûle et celles qui se consument...
Londres. Par un matin banal, est retrouvé mort sur sa péniche, Daniel, un jeune homme. Sa voisine le découvre poignardé. Et autour de lui, plusieurs figures féminines gravitent, inquiétantes. Ce nouveau roman de Paula Hawkins poursuit la veine de La fille du train et Au fond de l’eau. Parce qu’un mort, pour trois femmes, cela fait toujours beaucoup…
EXTRAITS
Si maintenant j'oublie mon île. Vies et mort de Mike Brant
"La vie est une errance, Moshé. Comment l'ignorerais-tu, toi dont les parents ont achevé leur périple européen dans le port de Marseille ? Ils voulaient partir, quitter cette première terre de maudissement, reconstruire, ailleurs. Que reconstruit-on qui a été détruit à ce point ? Laminé ? Désintégré ? " Peu nombreux se souviennent d'une chanson de Mike Brant intitulée Un grand bonheur. C'est un seul vers de cette chanson, "Si maintenant j'oublie mon île", qui a touché Serge Airoldi au point de prendre la plume. Agé de huit ans au moment du suicide de la star, l'auteur revient sur le parcours meurtri qui va de Moshé Brand, l'enfant du rêve israélien, à Mike Brant, la star de variété des années 197à, jusqu'à son suicide en 1975. Sous un texte attachant et sensible, il fait redécouvrir la fragilité d'un homme à qui tout réussissait.
Martha se voit demander par son père, Kurt, en phase terminale d'un cancer, de l'amener de Hanovre jusqu'en Suisse, dans une clinique de suicide assisté. Mais ne conduisant plus, traumatisée par un accident, Martha sollicite Betty, son amie depuis vingt ans, qui consent à les accompagner. Or, le but du voyage se révèle bientôt un prétexte à d'autres desseins. L'odyssée burlesque alors engagée se prolonge en Italie, et ce n'est plus seulement Martha qui explore les voies de libération d'une histoire douloureuse, mais Betty. Entravée par le legs symbolique d'un beau-père tromboniste et menteur, elle aspire à se recueillir sur sa tombe. Le roman de la route devient alors polar. De Berlin aux Cyclades, Betty et Martha, à l'aube de la quarantaine, cherchent un père, des pères, et se déprennent du regret des occasions manquées. Dans une langue innervée d'un humour acide et d'une gouaille mélancolique, Lucy Fricke mène ses héroïnes, soudées par les confidences et l'alcool, au fil des rebondissements et des rencontres, vers une vie délestée.
En poste dans une société pétrochimique, un jeune saoudien observe avec mépris les ambitions d'ascension sociale de ses collègues et de son entourage. Pour dissimuler sa mélancolie, il s'isole pour lire Hemingway, Thomas Mann, Knut Hamsun, Tanizaki ou Murakami, et pour écrire ses pensées, à la façon de Kafka dans son Journal. Mais au moment où il se dit qu'il n'a finalement pas grand-chose à dire, un changement irrévocable survient qui va bouleverser sa vie. Ce premier roman de l'écrivain saoudien Aziz Muhammad, publié en 2017, est l'un des plus remarquables de la littérature arabe de ces dernières années.
Si l'on s'en tient aux faits, l'auteure passe la nuit du 7 au 8 mars 2020 au musée du Louvre, section des Antiques, salle des Cariatides, avec un sac en bandoulière dans lequel il y a, entre autres, une barre de nougat illicite. Les faits, heureusement, ne sont rien dans ce livre personnel, original, traversé d'ombres nocturnes et de fantômes du passé, de glissades pieds nus sous la Vénus de Milo, ce livre joyeux et mélancolique, qui précise vite son intention : "Je suis venue ici cette nuit pour redevenir la fille de mon père". Quel père, en fait ? Celui, biologique, né en 1951 dans un village du Monténégro, alors une partie de la défunte Yougoslavie, qui vient à Paris par amour, par fuite, pour voir le Louvre, une ville dans la ville, un père qui ne sait pas bien parler le français et voit tout en noir et blanc. Celui, plus probable, le père exilé à qui l'on a dit que "sa fille ne parlera jamais français" , l'esthète-pilleur qui se promène l'air de rien avec sa fille Jakuta au Louvre, et lui demande, lui transmet en héritage : "Et toi, comment t'y prendrais-tu pour voler la Joconde ? " . En effet : comment ? Même si l'auteure exprime que "la honte vous rassemble bien mieux que le reste" , il serait aisé, après la lecture, d'affirmer que l'amour, celui réciproque d'un père pour sa fille unique, vous rassemble et vous tient debout. Comme la Vénus de Milo, les siècles durant.
Homme sombre auteur d'une oeuvre solaire, humaniste ne cachant pas sa misanthropie, chantre de la vie obsédé par la mort, amateur de femmes foncièrement misogyne, apologiste de l'amour et implacable observateur des misères de la vie conjugale, pourfendeur de l'hypocrisie sociale mais avide d'honneurs, athée en quête de Dieu, Juif tenté par l'antisémitisme, doux et tyrannique, Albert Cohen (1895-1981) est, comme il le dit lui-même un " mariage miraculeux de contradictions ". Ce livre part à la recherche de cet homme ambivalent, personnage haut en couleur du roman de sa vie.
Ce livre est écrit sous la forme d'un dialogue entre Nathalie Sarraute et son double qui, par ses mises en garde, ses scrupules, ses interrogations, son insistance, l'aide à faire surgir "quelques moments, quelques mouvements encore intacts, assez forts pour se dégager decette couche protectrice qui les conserve, de ces épaisseurs ouatées qui se défont et disparaissent avec l'enfance". Enfance passée entre Paris, Ivanovo, en Russie, la Suisse, Pétersbourg et de nouveau Paris. Un livre où se dessine l'oeuvre à venir, d'une sonoritéunique à notre époque.
Conçu comme une redoutable machine narrative, Temps sauvages nous raconte un épisode-clé de la guerre froide : le coup d'Etat militaire organisé par les Etats-Unis au Guatemala en 1954, pour écarter du pouvoir le président légitime Jacobo Árbenz. Ce nouveau roman constitue également une sorte de coda à La fête au Bouc (Gallimard, 2002). Car derrière les faits tragiques qui se déroulent dans la petite République centroaméricaine, le lecteur ne manquera pas de découvrir l'influence de la CIA et de l'United Fruit, mais aussi du ténébreux dictateur de la République dominicaine, Trujillo, et de son homme de main : Johnny Abbes García. Mario Vargas Llosa transforme cet événement en une vaste fresque épique où nous verrons se détacher un certain nombre de figures puissantes, comme John Peurifoy, l'ambassadeur de Washington, comme le colonel Carlos Castillo Armas, l'homme qui trahit son pays et son armée, ou comme la ravissante et dangereuse miss Guatemala, l'un des personnages féminins les plus riches, séducteurs et ambigus de l'oeuvre du grand romancier péruvien.
Ruoššabáhkat, "chaleur russe", c'est comme ça qu'on appelait ce vent-là. Ruoššabáhkat, c'est un peu l'histoire de la vie de Piera, éleveur de rennes sami dans la vallée de Pasvik, sur les rives de l'océan Arctique. Mystérieuse langue de terre qui s'écoule le long de la rivière frontière, entre Norvège et Russie. Deux mondes s'y sont affrontés dans la guerre, maintenant ils s'observent, s'épient. La frontière ? Une invention d'humains. Des rennes norvégiens passent côté russe. C'est l'incident diplomatique. Police des rennes, gardes-frontières du F5B, le grand jeu. Oui dérape. Alors surgissent les chiens de Pasvik. Mafieux russes, petits trafiquants, douaniers suspects, éleveurs sami nostalgiques, politiciens sans scrupules, adolescentes insupportables et chiens perdus se croisent dans cette quatrième enquête de la police des rennes. Elle marque les retrouvailles - mouvementées - de Klemet et Nina aux confins de la Laponie, là où l'odeur des pâturages perdus donne le vertige. Olivier Truc nous raconte le pays sami avec un talent irrésistible. Il sait nous séduire avec ses personnages complexes et sympathiques. Et, comme dans Le Dernier Lapon et La Montagne rouge, il nous emmène à travers des paysages somptueusement glacés.
Sonnets d'amour et autres poèmes
Cette anthologie réunit les plus beaux poèmes des Amours, qu'elle complète par des incursions dans d'autres recueils de Ronsard. Entre tradition et renouvellement du genre, dans un style bas ou au contraire raffiné, le poète convoque toutes les facettes du désir pour célébrer ses muses, jusqu'à leur donner vie et corps. TOUT POUR COMPRENDRE - Notes lexicales - Biographie de l'auteur - Contexte historique et culturel - Genèse et genre de l'oeuvre - Chronologie et carte mentale TOUT POUR REUSSIR - Explications linéaires guidées - Sujet de commentaire guidé - Glossaire d'analyse poétique - Arts et médias GROUPEMENTS DE TEXTES - Baisers poétiques - Contreblasons et satire des clichés amoureux CAHIER ICONOGRAPHIQUE
Dans un New York à la saveur méditerranéenne, une très vieille dame et sa petite-fille se livrent une tendre lutte. Si la mémoire de Giaga - "grand-mère" en grec - s'effiloche, Theo redouble de malice pour réveiller ce trésor familial endormi. Et tandis que la jeune femme parcourt les rues de la ville au volant de son taxi, amoureuse d'un homme qui a troqué ses souvenirs contre l'ivresse, c'est toute une mythologie qui défile : Ellis Island et ses hordes d'arrivants, la lointaine Thessalonique d'où Giaga a débarqué un jour de 1954, Coney Island, légendaire repère des déracinés, ou encore Astoria, le quartier grec du Queens.
Je ne dors pas. J'ai perdu le sommeil. Il erre quelque part, loin de moi, comme une ombre. Ou, allez savoir, il fait la fête, et c'est moi l'ombre. Qui est-ce qui ne dort pas quand je ne dors pas ? L'insomnie croît comme le désert, à mesure que tombent les grands arbres. Et pendant ce temps, d'autres êtres ont les yeux ouverts. D'autres yeux regardent. L'insomnie se nourrit de ce sentiment confus : il y a autre chose. Alors pour dormir, j'ai tout essayé.
Ce matin, tous les adultes se sont transformés en ballons. Au journal, ils sont bien embêtés : personne ne sait pourquoi !
Dossier pédagogique d'Olivier Rachet. Francis Ponge pose son regard sur le monde et décrit avec simplicité les objets de notre vie quotidienne : la bougie, le pain, le galet. Humour et émotion ponctuent ces vanités poétiques, qui prônent l'humilité et la discrétion. Groupements de textes : Poèmes en prose (XIXe-XXe siècles) Le pouvoir des fables et des apologues
La Rose tatouée tient une place à part dans l'oeuvre du dramaturge américain Tennessee Williams (1911-1983). Les ingrédients qu'il aime accommoder sont ici exacerbés : sensualité, violence, personnages hauts en couleur, mais le ton est celui de la comédie. Dans une petite ville de la côte du golfe du Mexique, la belle et piquante Serafina Delle Rose, couturière à domicile, est une figure de la communauté des immigrés siciliens qui mêlent fougue, religiosité et superstition. En femme entière, Serafina va vouer un culte morbide à son camionneur de mari, décédé après une poursuite avec la police. Durant trois années, elle se cloître dans sa maison et souhaiterait que sa fille fasse de même. Mais le feu couve sous la cendre : poussée par la sève de ses quinze ans, la jeune Rosa va découvrir l'amour avec Jack, un marin, malgré les préventions de sa mère ; et c'est le bel Alvaro qui poussera Serafina à revenir à la vie. Ce conducteur de camion ressemble en bien des points au défunt, jusqu'à cette rose tatouée sur le torse qui trouble tant Serafina... Le théâtre de Williams n'est pas celui de l'amour impossible, mais bien de la pulsion érotique qui balaie les différences et érode toutes les conventions bien-pensantes. Benoît Lavigne crée en France cette pièce majeure de Williams dans la nouvelle traduction de Daniel Loayza qui met en lumière une langue brute, âpre et un grand sens du théâtre. Dans cette création au Théâtre de l'Atelier, treize comédiens font vivre cette petite communauté : parmi eux, Cristiana Reali endosse le rôle de la sulfureuse Serafina et Rasha Bukvic celui d'Alvaro.
Alors qu'il fait le tour du monde à la voile avec ses parents, Michael tombe à la mer. Lorsqu'il reprend connaissance, il se retrouve avec sa chienne sur une île perdue au milieu du Pacifique ! Comment survivre sans nourriture et sans abri ? Mais l'île n'est pas déserte et un mystérieux inconnu semble veiller sur Michael. C'est le début d'une aventure que n'oubliera jamais le jeune garçon...
AVANT-PARUTIONS
Jonathan de Cosey : La piste de Yéshé met un terme à la série
BONNES FEUILLES – C’est une lettre, reçue poste restante à Delhi la veille de son retour en Europe, qui entraîne Jonathan sur La Piste de Yéshé. Là, alors que les « libérateurs » venus de Beijing cherchent à anéantir l’identité tibétaine, Jonathan, installé dans un monastère perdu au cœur de l’Himalaya, retrouve après de longues années celle qui donnera une réponse à ses questions.
Explorateur d'océans de Jean-Louis Étienne : préserver la Terre...
BONNES FEUILLES – Le XXIe siècle sera maritime. Tous s’accordent à le dire. Jean-Louis Étienne revient sur son parcours d’exploration des pôles et des océans. Un livre très personnel dans lequel il rappelle à quel point l’océan mondial, l’autre poumon de la planète, est au coeur de l’avenir du climat de la Terre et des ressources pour l’humanité.
Orsenna réconcilie chauve-souris et humains dans Marcel le Petit Rhinolophe
La mission de Noé n’est pas mince : mettre fin à la guerre qui oppose les Chauves-souris et les Hommes... Au-delà du fantasque de son conte, qui fait bien sûr écho à l’actualité – des accusations de transmission du SARS-1 et du SARS-2 par les chauves-souris à l’Homme –, Érik ORsenna emmène le lecteur dans une histoire d’entraide et de partage, propre à démontrer l’incroyable unicité du vivant et l’importance de la coévolution.
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