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Les livres et poèmes de Christian Bobin

Christian Bobin est un écrivain et poète français né le 24 avril 1951 à Le Creusot, en Saône-et-Loire. Il est particulièrement connu pour son style d'écriture poétique et méditatif, qui explore souvent des thèmes tels que la nature, l'amour, la beauté, et la spiritualité.

Le 15/11/2023

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Bobin a étudié la philosophie à l'Université de Dijon. Il a commencé sa carrière d'écrivain dans les années 1980 et a depuis publié de nombreux livres, dont des recueils de poésie, des essais et des romans. Ses œuvres sont caractérisées par une prose lyrique et une réflexion profonde sur les petites choses de la vie.

Son parcours littéraire est marqué par une diversité d'écrits, incluant essais, romans et poèmes. Ses textes, souvent courts mais denses en émotion et en réflexion, abordent avec délicatesse des sujets tels que la quête de sens, l'amour, la mort et la spiritualité.

Parmi ses ouvrages les plus connus, on trouve "La plus que vive", un hommage à sa femme décédée, "L'homme-joie", "La lumière du monde", et "Le Très-Bas", une biographie poétique de François d'Assise, qui est souvent considérée comme l'un de ses meilleurs travaux.

Il aura reçu plusieurs prix littéraires pour son travail, y compris le prix des Deux Magots en 1993 pour "Le Très-Bas". Son style unique et sa capacité à capturer l'essence de l'expérience humaine dans ses écrits lui ont valu une place importante dans la littérature contemporaine française.

Il est décédé le 25 novembre 2022.

(crédits photo : Vermeer&Velazquez , CC BY SA 4.0)

 
 

Extraits

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Littérature française

Le muguet rouge

Mon père mort me montre deux brins de muguet rouge. Il me dit qu'un jeune homme là-bas, dans une montagne du Jura, a inventé ce muguet et envisage de le répandre sur le monde. Il m'invite à aller le voir. L'homme tient une auberge au bord d'un lac. J'y mange une omelette, bois un vin de paille. Quand je lui parle des fleurs, mon hôte me conduit au-dessus d'un pré en pente : des dizaines de muguets rouges fraîchement poussés s'apprêtent à incendier la plaine. Je reviens vers mon père, lui demande qui est cet homme. Il me répond que c'est une partie de sa famille dont il ne m'avait encore jamais parlé. Va les voir, me dit-il, apprends à les reconnaître. C. B.

02/2024

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Poésie

Le murmure

"Les poètes meurent au combat même quand ils meurent dans un lit. Ils livrent bataille toute leur vie". Hanté depuis toujours par la mort, dès ses premiers écrits, Christian Bobin paria pour le salut par la poésie, plaçant sa vie "sous une pluie de lettres noires et blanches". Même le dernier instant du poète - qui meurt juste après avoir achevé son dernier livre - y était vu de façon prémonitoire : "la bouteille d'encre noire renversée dans le fond de l'âme". Commencé chez lui, au Creusot, en juillet 2022, poursuivi sur son lit d'hôpital durant les deux mois précédant sa mort, le 23 novembre 2022, Le murmure appartient à ces oeuvres extrêmes écrites dans des conditions extrêmes. Dans ce livre ultime, le plus humain des poètes se révèle être aussi le plus héroïque. A l'hôpital, celui dont le rire explosif sonnait comme un défi réalise à la lettre cette parole de Rimbaud : "Je suis de la race qui chantait dans le supplice". Le murmure est la trace d'une course entre l'amour et la mort. A la fin c'est l'amour qui gagne, faisant de ce chant un sommet d'humanité. Le destin qui s'achève sur une telle victoire ne s'arrête pas là. Il commence.

02/2024

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Littérature française

Coeur de neige

Coeur de neige s'apparente au genre du conte animalier dont les protagonistes sont, comme on s'y attend, anthropologisés, mais dont rien dans le déroulement de l'histoire n'est invraisemblable, bien au contraire : le merveilleux réside au coeur de la réalité quotidienne. Il y est question d'un couple formé par Tacite, un chat de gouttière au pelage noir et aux manières calmes, travaillant comme ingénieur dans une centrale nucléaire, et de Bruhle, une chatte angora qui, à l'époque de leur mariage, suivait des études d'architecture et depuis s'était installée à son compte dans un commerce de lingerie fine. Ce couple ressemble à tous les couples chez qui alternent, on ne le sait que trop bien, des périodes de lumière et d'ombre. Mais il se trouve que cette vie conjugale réserve à Tacite plus souvent l'ombre que la lumière. Tacite conçoit vite qu'il est devenu, aux yeux de celle dont il est censé partager la vie, totalement transparent si ce n'est parfaitement inexistant. Un souvenir d'enfance, où le portrait des parents de Tacite est brossé, précise la précarité financière de la famille dans laquelle il a grandi, et révèle que Tacite connaît d'expérience l'alternance de la lumière et de l'ombre - l'école lui a ainsi réservé des leçons d'écriture et de vie, ce qui est la même chose. Au passage, en voici une : "On peut fort bien vivre une vie que l'on ne vit pas. On peut indéfiniment supporter ce que l'on ne supporte plus." Puis Brulhe la négligente finit par disparaître et par plonger Tacite dans des ténèbres définitives. Le chat réalise alors que la seule lumière qui l'a illuminé émanait d'elle seule. La fin de l'histoire a lieu durant la nuit de Noël où Tacite vide une bouteille de champagne puis fait une expérience aussi innocente et fantaisiste que déterminante - elle nécessite seulement un coeur d'enfant. Vous demanderez sans doute : "Quel est l'enseignement de ce conte ? " Posez cette question aux flocons de neige. Il y a des chances que vous soyez - entretemps amusé, émerveillé mais aussi édifié - durablement éclairé par leur réponse.

05/2023

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Littérature française

Lettres d’or

Ce sont treize lettres adressées au Vous derrière lequel se dérobe la bien-aimée. L'auteur y embrasse la solitude qui ne se défaît jamais de la condition amoureuse. Une écriture cousue d'or et qui sonne comme une évidence, distinguable de toutes les autres par sa pureté. Au ? l de ce monologue, l'âme - entre délivrance et tourment - se voit prodiguer quelques belles étoiles, "rayons de miel fauve" qui ne manquent pas de résonner jusqu'au coeur. C'est, depuis les années 80, ce verbe inimitable qui a permis à Christian Bobin d'acquérir la ferveur de plusieurs générations de lecteurs.

04/2023

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Critique Poésie

Les poètes sont des monstres

Fragment de texte : Dans la rue, des milliards de secrétaires. Leurs doigts tapent sur le crâne des lettres plus vite que le pic-vert sur l'écorce de l'arbre. L'irréel est notre passion et elle est sinistre. Il faut à l'amour des lèvres réelles avec des mots réels qui en sortent, vibrant comme le brin d'herbe aux dents du berger.

12/2022

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Littérature française

Les différentes régions du ciel

"Ce n'est pas pour devenir écrivain qu'on écrit. C'est pour rejoindre en silence cet amourqui manque à tout amour. Je m'assieds devant la table d'écritureet je laisse venir à moiles différentes régions du ciel".

10/2022

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Littérature française

Le muguet rouge

Mon père mort me montre deux brins de muguet rouge. Il me dit qu'un jeune homme là-bas, dans une montagne du Jura, a inventé ce muguet et envisage de le répandre sur le monde. Il m'invite à aller le voir. L'homme tient une auberge au bord d'un lac. J'y mange une omelette, bois un vin de paille. Quand je lui parle des fleurs, mon hôte me conduit au-dessus d'un pré en pente : des dizaines de muguets rouges fraîchement poussés s'apprêtent à incendier la plaine. Je reviens vers mon père, lui demande qui est cet homme. Il me répond que c'est une partie de sa famille dont il ne m'avait encore jamais parlé. Va les voir, me dit-il, apprends à les reconnaître. C. B.

10/2022

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Littérature française

Le muguet rouge

Mon père mort me montre deux brins de muguet rouge. Il me dit qu'un jeune homme là-bas, dans une montagne du Jura, a inventé ce muguet et envisage de le répandre sur le monde. Il m'invite à aller le voir. L'homme tient une auberge au bord d'un lac. J'y mange une omelette, bois un vin de paille. Quand je lui parle des fleurs, mon hôte me conduit au-dessus d'un pré en pente : des dizaines de muguets rouges fraîchement poussés s'apprêtent à incendier la plaine. Je reviens vers mon père, lui demande qui est cet homme. Il me répond que c'est une partie de sa famille dont il ne m'avait encore jamais parlé. Va les voir, me dit-il, apprends à les reconnaître. C. B.

10/2022

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Littérature française

Eclat du solitaire

Ce livre est le dernier que nous avions publié de Christian Bobin en 2011 : presque immédiatement épuisé il manquait depuis bientôt une décennie. Sa poésie garde la fraîcheur des premiers volumes mais porte cette fois sur un peintre inconnu, ou "le peintre inconnu" pourrait-on dire, comme tant d'autres, gardien de musée, se cachant pour dessiner des portraits solitaires.

06/2022

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Poésie

Le Christ aux coquelicots

Comme le coquelicot déchire l'étoffe trop riche des blés, tu brûles le linge, brodé à nos initiales, de notre trépas.

05/2022

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Essais biographiques

Pierre,

"Je me moque de la peinture. Je me moque de la musique. Je me moque de la poésie. Je me moque de tout ce qui appartient à un genre et lentement s'étiole dans cette appartenance. Il m'aura fallu plus de soixante ans pour savoir ce que je cherchais en écrivant, en lisant, en tombant amoureux, en m'arrêtant net devant un liseron, un escargot ou un soleil couchant. Je cherche le surgissement d'une présence, l'excès du réel qui ruine toutes les définitions. Je cherche cette présence qui a traversé les enfers avant de nous atteindre pour nous combler en nous tuant".

10/2021

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Poésie

Eclats de vie en 60 poèmes

L'auteur, amoureuse et poète, vit comme elle écrit, porteuse du désir de ce qui est à venir, à vivre. Aussi nous dit-elle " il n'est jamais trop tard ", le meilleur reste à venir. Elle écrit pour nous, pour être à côté de nous. Avec des mots, à la fois simples et taillés dans du cristal, elle cherche à toucher ce que concentre le poète : l'exactitude de la beauté. A travers ses poèmes, Eve Ricard ouvre les êtres aux reflets diamants de l'instant, là où vont les bienheureux. Elle nous fait prendre conscience que : " Nous sommes comme un mikado : Le moindre mouvement de l'un concerne l'autre. Rien ne vient que de nous. L'autre m'est nécessaire pour recevoir. Je suis nécessaire à l'autre pour qu'il donne. Nous sommes uniques et semblables. Seuls et nombreux. Vivants avec les vivants. "

09/2021

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Littérature française

L'homme du désastre

L'homme du désastre, c'est Antonin Artaud, à qui est adressée cette longue lettre que Christian Bobin écrit avec cette trompeuse douceur qu'on lui connaît et d'où découle une méditation sur l'enfance, l'innocence, la précarité de l'existence.

06/2021

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Littérature française

La nuit du coeur

Tout commence à Conques où l'auteur passe une nuit. Il reste fasciné par cette abbatiale du onzième siècle, dont les vitraux ont été réalisés par Pierre Soulages. Il croit voir ce que, aveuglés par le souci de nous-mêmes et du temps, nous ne voyons pas. Tout ce que ses yeux touchent devient humain – vitraux bien sûr, mais aussi pavés, nuages, verre de vin. C'est la totalité de la vie qui est embrassée à partir d'un seul point de rayonnement. De retour dans sa forêt près du Creusot, le poète recense dans sa solitude toutes les merveilles "rapportées" : des visions, mais également le désir d'un grand et beau livre comme une lettre d'amour, La nuit du coeur. C'est ainsi, fragment après fragment, que s'écrit au présent, sous les yeux du lecteur, cette lettre dévorée par la beauté de la création comme une fugue de Jean-Sébastien Bach.

10/2020

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Autres

Mallarmé et la parole de l'imâm

Ce livre donne une joie étrange, comme celle que peut engendrer la vision d'un flocon de neige dansant entre terre et ciel, ivre d'aller à la rencontre de sa propre mort. La toupie d'une pensée tourne avec les pages. Sa pointe est appuyée sur cette intuition : la parole audible, seule digne d'être écoutée car seule vraie, est la parole qui renonce à être sa propre lumière, pour s'éprouver buée sur le miroir du langage seul divin. Telle est la parole du poète, ou celle de l'imam. La belle invention de ce livre est de détacher l'écrivain de toute appartenance esthétique, et le saint de toute soumission doctrinale. Encore faut-il préciser : personne n'est poète. Personne n'est saint. Seul le langage l'est quand il renonce à saisir l'insaisissable et qu'il n'est plus qu'un effet de sidération du poète ou du priant. La vérité n'est pas atteinte dans le chant du soufi, pas plus qu'elle ne l'est dans la phrase surnaturellement obscure de Mallarmé. C'est l'inverse : ce sont eux— le soufi qui tourne autour de la poussière de son âme, et le poète qui demande à l'univers mutique d'écrire son livre absolu — qui sont soudain malgré eux atteints par la vérité informulable. Blessés par la lumière. A terre. Christian Bobin

09/2020

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Poésie

Le livre des anges

La vie de Lydie Dattas à laquelle son oeuvre est intimement liée est en vérité peu banale : née en 1949, fille du musicien Jean Dattas, organiste de Notre-Dame de Paris, elle écrit très tôt des poèmes et connaît sa première publication à 20 ans au Mercure de France, elle épouse à 23 ans Alexandre Bouglione, se lie d'amitié avec Jean Genet, rencontre Jean Grosjean qui préfacera son livre majeur Le livre des anges, correspond avec Ernst Jünger, avant de partager le chemin de Christian Bobin. Le volume que nous proposons donne bien sûr à lire ce Livre des anges dont la parution eut en son temps un large écho en raison de sa puissance lyrique et de la tonalité étrange du propos entre mysticisme, sensualité et féminité revendiquée. Nous y adjoignons deux livres qui contribuent à complexifier le jugement du lecteur sur le parcours de cette poétesse qui prétend faire prévaloir la puissance du coeur sur le prestige de l'intelligence, et qu'on réduirait en l'enfermant dans le simple registre d'une mystique contemporaine : La nuit spirituelle, écho de ses relations ambivalentes et tourmentées avec Jean Genet, et le récent Carnet d'une allumeuse (ici dans une version nouvelle) qui d'une autre façon revendique la force créatrice de la femme et dénonce les malentendus qui contribuent à la nier en l'enfermant dans le statut d'objet de séduction et de plaisir. Dans un article de La Croix Patrick Kéchichian a justement situé cette poésie entre "mystère et fureur". C'est naturellement Christian Bobin qui offre une magnifique et inspirée préface à cet ensemble poétique insolite et de haute intensité.

06/2020

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Littérature française

Le huitième jour de la semaine

Les grandes décisions se prennent dès l'enfance, celles qui orientent le cours des astres et l'allure des songes. Elles naissent de tout et de rien. Elles naissent de l'indigence soudainement révélée du tout de la vie. A sept ans, l'âme est déjà menée à son terme, enroulée sur sa propre absence, comme les pétales d'une rose, amoureusement repliés sur le vide en leur centre. Cette révélation de l'abîme la parfait, lui donnant l'amertume d'un parfum noir qui imprégnera jusqu'au dernier de ses jours. La foudre du vieil âge atteint ainsi l'enfance au beau milieu de ses jeux. L'éclair d'un savoir dont la lueur se prolongera jusqu'à l'ultime instant. Ces choses-là sont muettes...

01/2020

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Essais biographiques

Pierre,

"Je me moque de la peinture. Je me moque de la musique. Je me moque de la poésie. Je me moque de tout ce qui appartient à un genre et lentement s'étiole dans cette appartenance. Il m'aura fallu plus de soixante ans pour savoir ce que je cherchais en écrivant, en lisant, en tombant amoureux, en m'arrêtant net devant un liseron, un escargot ou un soleil couchant. Je cherche le surgissement d'une présence, l'excès du réel qui ruine toutes les définitions. Je cherche cette présence qui a traversé les enfers avant de nous atteindre pour nous combler en nous tuant".

10/2019

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Essais biographiques

Pierre,

Pierre, "Je me moque de la peinture. Je me moque de la musique. Je me moque de la poésie. Je me moque de tout ce qui appartient à un genre et lentement s'étiole dans cette appartenance. Il m'aura fallu plus de soixante ans pour savoir ce que je cherchais en écrivant, en lisant, en tombant amoureux, en m'arrêtant net devant un liseron, un silex ou un soleil couchant. Je cherche le surgissement d'une présence, l'excès du réel qui ruine toutes les définitions. Je cherche cette présence qui a traversé les enfers avant de nous atteindre pour nous combler en nous tuant".

10/2019

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CD K7 Littérature

La folle allure

Il nous faut mener double vie dans nos vies, double sang dans nos coeurs, la joie avec la peine, le rire avec les ombres, deux chevaux dans le même attelage, chacun tirant de son côté, à folle allure. Ainsi allons-nous, cavaliers sur un chemin de neige, cherchant la bonne foulée, cherchant la pensée juste, et la beauté parfois nous brûle, comme une branche basse giflant notre visage, et la beauté parfois nous mord, comme un loup merveilleux sautant à notre gorge. C.B.

09/2019

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Littérature française

Un bruit de balançoire

"Les livres sont des âmes, les librairies des points d'eau dans le désert du monde".

09/2019

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Littérature française

L'amour des fantômes

Parlant de sa ville natale, Christian Bobin fait exploser toutes les notions tristes d'appartenance, de racines, voire d'identité. Il dessine ses rues, ses maisons préférées, le ciel qui roule au-dessus et contracte le tout dans le dessin d'une feuille d'automne, ou la minuscule cathédrale d'un flocon de neige. Celui qui était réputé immobile se révèle en vérité habitant de tous les mondes, vagabond de tous les ciels.

09/2019

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Littérature française

La muraille de Chine

Le sommet de la vie, veux-tu que je te dise ce que c'est ? C'est écrire une lettre d'amour, sentir le feutre appuyer sur le papier, et voir le papier s'ouvrir à une nuit plus grande que la nuit.

05/2019

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Sphère économique

L'expérience de la forêt

En Dordogne, la forêt est partout. En s'y enfonçant, on découvre une grande variété d'arbres, d'arbustes et de plantes qui révèlent la nature des sols, les subtilités de la topographie ou des influences climatiques. Dernier refuge du sauvage, la forêt périgorde abrite peut-être de nouveau quelques loups aventureux. Depuis la fin de la préhistoire, les hommes connaissent sa nature bienfaitrice : terrain de chasse et de cueillette de champignons, ressource pour les usages domestiques - feu de cuisson, manche des outils, bois de charpente - ou réserve de nourriture pour les communautés villageoises et leurs animaux. Charbonniers hier et sylviculteurs aujourd'hui valorisent économiquement le bois des chênes et des châtaigniers. Les nouvelles monocultures de pins maritimes ou de peupliers suscitent des inquiétudes pour des raisons écologiques et paysagères. Beaucoup de noms de famille, de communes et de lieux-dits du Périgord trouvent également leur origine dans l'imaginaire végétal de la forêt et de ses lisières. Espace secret où se cachent les braconniers du temps de Jacquou le Croquant et les maquisards de la Seconde Guerre Mondiale, la sylve d'ici abrite aussi les sorcières et les bêtes fantastique des contes occitans. Ambivalente, les ermites s'y réfugient quand les héros doivent y affronter l'obscurité païenne et inhospitalière. Enfin, poètes et rêveurs puisent parfois au fin fond des forêts une inspiration féconde et une ultime consolation. Peut-être comme nous tous. Romain Bondonneau

04/2019

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CD K7 Littérature

Un bruit de balançoire

"Ma vie n'est rien qu'écrire. Le panda mange de l'eucalyptus, moi de l'encre." Pour la première fois, Christian Bobin livre un texte entièrement composé de lettres. Rares et précieuses, elles sont adressées tour à tour à sa mère, à un bol, à un nuage, à un ami, à une sonate. Sous l'ombre de Ryokan, moine japonais du XIXe siècle, l'auteur compose une célébration du simple et du quotidien. La lettre est ici le lieu de l'intime, l'écrin des choses vues et aimées. Elle célèbre le miracle d'exister. Et d'une page à l'autre, nous invite au recueillement et à la méditation.

10/2018

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Littérature française

La nuit du coeur

Tout commence à Conques dans cet hôtel donnant sur l'abbatiale du onzième siècle où l'auteur passe une nuit. Il la regarde comme personne et voit ce que, aveuglés par le souci de nous-mêmes et du temps, nous ne voyons pas. Tout ce que ses yeux touchent devient humain - vitraux bien sûr, mais aussi pavés, nuages, verre de vin. C'est la totalité de la vie qui est embrassée à partir d'un seul point de rayonnement. De retour dans sa forêt près du Creusot, le poète recense dans sa solitude toutes les merveilles "rapportées" : des visions, mais également le désir d'un grand et beau livre comme une lettre d'amour, La nuit du coeur. C'est ainsi, fragment après fragment, que s'écrit au présent, sous les yeux du lecteur, cette lettre dévorée par la beauté de la création comme une fugue de Jean-Sébastien Bach.

10/2018

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Poésie

La nuit du coeur

Tout commence à Conques dans cet hôtel donnant sur l'abbatiale du onzième siècle où l'auteur passe une nuit. Il la regarde comme personne et voit ce que, aveuglés par le souci de nous-mêmes et du temps, nous ne voyons pas. Tout ce que ses yeux touchent devient humain - vitraux bien sûr, mais aussi pavés, nuages, verre de vin. C'est la totalité de la vie qui est embrassée à partir d'un seul point de rayonnement. De retour dans sa forêt près du Creusot, le poète recense dans sa solitude toutes les merveilles "rapportées" : des visions, mais également le désir d'un grand et beau livre comme une lettre d'amour, La nuit du coeur. C'est ainsi, fragment après fragment, que s'écrit au présent, sous les yeux du lecteur, cette lettre dévorée par la beauté de la création comme une fugue de Jean-Sébastien Bach.

10/2018

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Littérature française

Noireclaire

"Le sourire est la seule preuve de notre passage sur Terre".

06/2018

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Monographies

Visages de Scampia

Cet ouvrage est le fruit d'une rencontre : en 2015, l'artiste Ernest Pignon-Ernest souhaite prolonger à Naples le parcours de son projet "Se torno" (Si je reviens), qui l'a vu coller sur les murs de Rome et de Matera l'image d'un Pasolini au regard sévère portant dans ses bras son propre corps sans vie. C'est Davide Cerullo, enfant du quartier passé par la criminalité avant de trouver la rédemption dans la poésie, qui va lui ouvrir les murs de Scampia, banlieue populaire de Naples dans laquelle l'artiste voit un univers pasolinien d'aujourd'hui. Pignon-Ernest découvre alors le travail photographique de Cerullo, qui saisit depuis une dizaine d'années la vie du quartier et de ses habitants, dans ses aspects les plus durs mais également avec l'espoir et la conviction que ses enfants peuvent être sauvés par l'instruction. Erri De Luca et Christian Bobin, touchés eux aussi par le parcours et le travail de Davide Cerullo, joignent leur voix à celle d'Ernest Pignon-Ernest pour introduire les photographies et les textes ici rassemblés, qui tiennent tout à la fois du document, du témoignage tragique et de la rêverie poétique.

05/2018

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Art japonais

Comme la lune au milieu de l'eau

Dans cet ouvrage magnifique, Yoko Orimo nous fait ressentir le coeur insaisissable du Japon, ce lien intime avec la nature qui au travers de la poésie, de l'art du thé ou du Nô, conduit à l'éveil à la résonnance de l'univers et à la beauté de l'éphémère. Elle propose de très belles traductions de nombreux Wakas et Haïkus, constituant une précieuse anthologie de poésie japonaise replacée au sein du rythme des quatre saisons. Evoquant le shintô et le zen, les notions d'impermanence et de wabi sabi, le thé et le théâtre Nô, le visible et l'invisible, les Voies spirituelles du quotidien, le rapport au temps, elle nous conduit à une profonde réflexion sur l'identité et la culture du Japon, si ancienne et toujours vivante, et qui depuis si longtemps nous fascine.

03/2018

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Poésie

Le plâtrier siffleur

"Les contemplatifs, quels qu'ils soient, peuvent être des poètes connus comme tels, mais ça peut être aussi un plâtrier en train de siffler comme un merle dans une pièce vide, ou une jeune femme qui pense à autre chose tout en repassant du linge". Ce texte est issu d'une conversation dans la forêt. Il a pour auteur les sapins austères et les fougères lumineuses. Il y est question, mieux que dans un salon, de nos manières de vivre, c'est-à-dire de perdre. Le nom merveilleux de cette perte est la poésie - ou si l'on veut : l'humain. Christian Bobin

02/2018

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Poésie

Le Christ aux coquelicots

Comme le coquelicot déchire l'étoffe trop riche des blés, tu brûles le linge, brodé à nos initiales, de notre trépas.

11/2017

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Récits de voyage

L'invention du voyage

Voyager sans se déplacer... Telle est l'ambition folle de cet antimanuel, ce guide pour nulle part et cependant partout. Comment retrouver, sans bouger, "l'état" du voyageur ? Cette énergie nomade qui habite tout sédentaire ? A travers leurs expériences, leurs histoires et leurs réflexions, quelques grands vagabonds, poètes, sociologues et artistes disent l'audace de se perdre, la lecture comme départ, l'imagination comme monture. Autour de soi-même ou des autres, le voyageur immobile sentira là souffler, sans quitter sa chambre, les vents de l'aventure...

09/2017

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Littérature française

L'homme-joie

"Ecrire, c'est dessiner une porte sur un mur infranchissable, et puis l'ouvrir".

08/2017

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Littérature française

Un bruit de balançoire

Sa vie, c'est d'écrire. A la main, toujours. D'un seul souffle, Christian Bobin compose un livre entièrement fait de lettres. Chacune est rare, précieuse. Elles sont adressées à sa mère, à l'ami, à un nuage, à une sonate. Au poète Ryokan aussi, ce moine et ermite japonais, génie de l'enfance. La lettre est ici le lieu de l'intime, l'écrin des choses vues et aimées. Elle célèbre le simple, le miracle d'exister. Et d'une page à l'autre, nous invite au recueillement et à la méditation.

08/2017

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Connaissance de soi

A la recherche de la vie intérieure

Qu'est-ce que la vie intérieure ? En avez-vous une ? Si oui, peut-on la cultiver ? N'est-elle pas à la fois la source de nos pensées, de nos sentiments et de nos intuitions, mais aussi de toute création et de toute spiritualité ? Patrice van Eersel nous guide à travers enquête passionnante, qui progresse au fil de ses dialogues avec huit personnalités remarquables : le psychiatre Christophe André, le neurologue Stanislas Dehaene, la pédiatre Catherine Dolto, le mathématicien Cédric Villani, le chanteur Arthur H., le maître soufi Cheikh Bentounès, la bibliste Annick de Souzenelle et le poète Christian Bobin. De l'"intériorité sans bruit" que décrit Christophe André jusqu'à cet "enfant intérieur jouant à cache-cache" que nous invite à retrouver Christian Bobin, un voyage inédit vers ce que chacun porte d'essentiel et d'unique.

01/2017

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Récits de voyage

L'invention du voyage

Peut-on voyager tout en restant chez soi ? Pour répondre à cette question, Anne Bécel, géographe et auteur de guides de voyage côté pile, aventurière côté face, part à la rencontre d'écrivains de renom, grands voyageurs, poètes, artistes, anthropologues et sociologues. Elle a souhaité, à travers ce livre, prendre le contrepied des guides de voyage classiques et écrire le guide dont elle rêvait. Celui qui sera véritablement utile aux voyageurs en partance.Un antimanuel composé d'écrits inédits de personnalités appréciées du grand public — Sylvain Tesson, Gilles Lapouge, Bernard Ollivier, Isabelle Autissier, Pierre Rabhi, Christian Bobin, Alexis Jenni, Marie-Édith Laval, Olivier Bleys, Kenneth White, Paolo Rumiz, Cédric Gras, David Le Breton, Tristan Savin, Bernard Hermann, Bruno Doucey, Blaise Hofmann, Gaële de La Brosse —, écrit d'une plume alerte et enjouée.De ces récits naît la certitude que, d'un voyage à l'autre, certaines situations se retrouvent : la confiance au monde, la disponibilité au hasard, la curiosité des autres habitent les voyageurs, en dépit de leurs peurs, de leurs désillusions et des bifurcations incertaines. Il apparaît également qu'il n'est pas nécessaire d'avoir vécu de grands voyages pour se sentir pleinement en « état de voyage » : il est tout à fait possible d'incarner cet état dans notre vie quotidienne. 8e titre de la collection « Chemins d'étoiles » dirigée par Gaële de La Brosse

06/2016

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Littérature française

Noireclaire

"C'est si beau ta façon de revenir du passé, d'enlever une brique au mur du temps et de montrer par l'ouverture un sourire léger." Hanté par le souvenir d'une femme qu'il a aimée, Christian Bobin revient, vingt ans après sa mort, déposer sur sa tombe "un petit bouquet mortuaire", ainsi qu'il caractérise son livre. C'est en vérité un volume de peu de phrases, mais ample et profond comme l'écho ou le ciel à la renverse dans l'oeil de l'épervier. Qu'il évoque en passant le visage de son père, la mort de Kafka, un poète chinois du IVe siècle, c'est toujours de cet amour disparu qu'il parle, et chacune de ses phrases a l'intensité d'une rose rouge, la délicatesse d'une goutte de pluie, la force d'un poème. C'est un livre qui rend grâce à la beauté du monde en répétant que l'amour ne passe pas. Un vrai bonheur de lecture.

10/2015

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Thèmes photo

La prière silencieuse

De la Provence à la Bretagne, en passant par Paris, Frédéric Dupont invite à pénétrer au coeur de lieux parmi les plus inaccessibles : les monastères. C'est dans l'atmosphère unique de ces murs chargés d'histoire qu'il témoigne du chemin spirituel d'hommes et de femmes qui ont choisi de consacrer leur vie à Dieu dans le recueillement et la prière. Ce travail photographique, qui rend hommage à la beauté calme de ces instants, a inspiré à Christian Bobin un texte sensible et constitue une véritable invitation à la méditation.

10/2015

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Poésie

Noireclaire

"C'est si beau ta façon de revenir du passé, d'enlever une brique au mur du temps et de montrer par l'ouverture un sourire léger." Hanté par le souvenir d'une femme qu'il a aimée, Christian Bobin revient, vingt ans après sa mort, déposer sur sa tombe "un petit bouquet mortuaire", ainsi qu'il caractérise son livre. C'est en vérité un volume de peu de phrases, mais ample et profond comme l'écho ou le ciel à la renverse dans l'oeil de l'épervier. Qu'il évoque en passant le visage de son père, la mort de Kafka, un poète chinois du IVe siècle, c'est toujours de cet amour disparu qu'il parle, et chacune de ses phrases a l'intensité d'une rose rouge, la délicatesse d'une goutte de pluie, la force d'un poème. C'est un livre qui rend grâce à la beauté du monde en répétant que l'amour ne passe pas. Un vrai bonheur de lecture.

10/2015

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Critique

La littérature et le hasard

André Dhôtel, qui se voulait un artisan de la littérature, aimait sans doute les choses bien faites et le travail achevé. Aussi consacrait-il l'essentiel de ses efforts aux romans qu'il publiait avec une remarquable régularité, ainsi qu'aux divers textes de commande et de circonstances qui incombent à tout écrivain un tant soit peu reconnu. En revanche, il ne s'est jamais abandonné aux vertiges de l'introspection, de l'automatisme ou des réécritures à l'infini. Les carnets, les journaux intimes, les brouillons multiples ne sont pas son affaire. L'essentiel de son oeuvre est au grand jour, comme lui-même, et il ne laisse guère d'inédits aux antiquaires de la postérité. Le seul qui nous soit parvenu porte un titre éminemment dhôtélien : La littérature et le hasard. C'est un document précieux, qui vient utilement confirmer ce que certains soupçonnaient depuis longtemps déjà, à savoir que cet artisan, s'il abordait avec une remarquable modestie sa tâche de romancier, en avait pourtant une haute idée et n'avait pas manqué d'en méditer les mystères et les difficultés.

10/2015

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Littérature française

La grande vie

Thérèse de Lisieux et Marilyn Monroe. Marceline Desbordes-Valmore et Kierkegaard... Un exercice d'admiration, une galerie de portraits des figures importantes qui ont jalonné la vie de Christian Bobin, pour dessiner un autoportrait en creux.

10/2015

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Mort

Devance tous les adieux

Trente ans après les faits, un fils raconte le suicide de son père. L'histoire vraie d'une vie qui s'interrompt sans s'interrompre, tant qu'il en reste un qui aime. Un texte magnifique et poignant. On en sort heureux, heureux que la littérature permette pareille résurrection des morts.

04/2015

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Littérature française

L'épuisement

"Je m'égare un peu, ce livre ressemble de plus en plus à ce que ma mère me disait en me voyant sortir : tu ressembles à l'orage. Ce livre ressemble à l'orage, mais, somme toute, une promenade sous la pluie n'est jamais mauvaise, la joie y vient avec la peur".

03/2015

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Industrie et techniques

L'Ami intime

Le pain, "l'ami intime, comme l'appelle Magritte, appartient à notre quotidien depuis des milliers d'années, depuis que nous nous sommes faits agriculteurs, meuniers, boulangers - mangeurs de pains. Compagnon essentiel, il est devenu partie intégrante de notre langage et de nos rêves. Les artistes de toutes les époques l'ont compris, qui ont su mettre en lumière sa puissance symbolique et émotionnelle. Brueghel, Millet, Vallotton, Van Gogh, Picasso, Magritte, Dali, Brassaï, Cartier-Bresson, Doisneau, Mapplethorpe. Parr... Du registre de la table à celui de la transcendance, leurs représentations nous transportent vers des arrière-pays où le pain signifie plus que le pain. Nul n'avait encore songé à rassembler cette iconographie qui souligne avec force sa dimension identitaire.

11/2014

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Littérature française

La grande vie

Les palais de la grande vie se dressent près de nous. Ils sont habités par des rois, là par des mendiants. Thérèse de Lisieux et Marilyn Monroe. Marceline Desbordes-Valmore et Kierkegaard. Un merle, un geai et quelques accidents lumineux. La grande vie prend soin de nous quand nous ne savons plus rien. Elle nous écrit des lettres , Christian Bobin. "Il y a bien plus dans ce magnifique et bouleversant recueil que dans nombre de traités de philosophie". françois Busnel, L'Express. Du même auteur aux Editions de la Loupe : Prisonnier au berceau, l'Homme-joie.

08/2014

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Littérature française

La grande vie

"Les palais de la grande vie se dressent près de nous. Ils sont habités par des rois, là par des mendiants. Thérèse de Lisieux et Marilyn Monroe. Marceline Desbordes-Valmore et Kierkegaard. Un merle, un geai et quelques accidents lumineux. La grande vie prend soin de nous quand nous ne savons plus rien. Elle nous écrit des lettres", Christian Bobin.

03/2014

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Littérature française

La grande vie

"Les palais de la grande vie se dressent près de nous. Ils sont habités par des rois, là par des mendiants. Thérèse de Lisieux et Marilyn Monroe. Marceline Desbordes-Valmore et Kierkegaard. Un merle, un geai et quelques accidents lumineux. La grande vie prend soin de nous quand nous ne savons plus rien. Elle nous écrit des lettres". Christian Bobin.

02/2014

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Littérature française

L'homme du désastre

L'homme du désastre, c'est Antonin Artaud, à qui est adressée cette longue lettre que Christian Bobin écrit avec cette trompeuse douceur qu'on lui connaît et d'où découle une méditation sur l'enfance, l'innocence, la précarité de l'existence.

06/2013

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Littérature française

L'homme-joie

Dans L'Homme-joie, composé de quinze récits, Christian Bobin raconte la soif, un jour de grande chaleur, pendant une promenade harassante en colonie de vacances, ce bagne joyeux . Une fontaine apparaît soudain et l'enfant se jette sous la gueule du lion d'où jaillit l'eau fraîche. L'eau fila dans mon corps jusqu'au coeur, où elle éteignit le feu de l'abandon qui le ravageait , écrit-il. Ainsi va-t-il, droit à l'essentiel, par le chemin le plus simple qui mène à l'âme Voici un livre superbe, qui pourrait servir d'antidote à la morosité ambiante. Christian Bobin est un écrivain qu'aucune étiquette ne peut enfermer. Comment voulez-vous rendre compte des livres d'un homme qui, dès l'exergue, propose ceci : "Ecrire, c'est dessiner une porte sur un mur infranchissable, et puis l'ouvrir" ? Il y a une magie Bobin. Elle est faite de détails infimes, de mots choisis avec extrême attention, de sourires et de rires malgré la noirceur, malgré la mort... Revue de presse - "Bob

02/2013

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CD K7 Littérature

L'Homme-Joie

Christian Bobin renoue avec la fibre narrative de ses grands livres : Le Très-Bas, Prisonnier au berceau, et construit celui-ci en quinze récits : des portraits d'êtres aimés (son père), des rencontres (Maria l'enfant gitane, unemendiante) des figures emblématiques (Soulages, Glenn Gould, Matisse, Pascal), des visions (une branche de mimosa, une cathédrale) et une longue lettre à la femme aimée et perdue, "la plus que vive" . Entre ces récits, viennent des paragraphes courts, parfois écrits à la main, condensés sur une pensée, fulgurants de profondeur et d'humanité. Un même fil rouge unifie tous ces textes, c'est la voix de Bobin, à nulle autre pareille et son regard de poète qui transfigure le quotidien.

01/2013

Articles

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