Ah, l'ère technologique ! Une époque où nos téléphones sont plus intelligents que nos animaux de compagnie, où nos montres peuvent nous dire combien de pas nous avons faits (comme si cela comptait vraiment après cette pizza quatre fromages) et où nos réfrigérateurs peuvent nous rappeler d'acheter du lait. Mais attendez, ce n'est pas tout !
La crise sanitaire a contraint les librairies à fermer leurs portes depuis fin octobre dernier. Mais l’envie de lire est toujours là, car les livres sont le meilleur moyen de s’évader, d’apprendre, de se cultiver, de réfléchir, de rire aussi, à tous les âges et en famille.
Qu’il s’agisse de fictions par lesquelles le réel se revisite, d’approches analytiques explorant les détails et aspects de notre société humaine ou encore d’instantanés saisissant la lumière – et faisant jour ! – sur notre monde, nous demeurons pris dans notre environnement. Humains, trop humains, certainement, avec pour prisme premier notre regard sur cette Terre et ce que nous en avons fait, ce que nous en faisons… et ce que nous en ferons.
Dans un monde en constante évolution, où la technologie prend de plus en plus de place, il est essentiel de se rappeler de l'importance de l'humanité. Voir, vivre et cohabiter sont trois verbes qui définissent notre existence. Mais comment ces actions sont-elles influencées par les livres, outils intemporels de la connaissance?
L’association Lire et Faire Lire propose depuis plusieurs années d’apporter la lecture aux plus jeunes, où qu’ils se trouvent. Des bénévoles, spécialement formés, interviennent ainsi dans les différentes structures d’accueil pour lire des histoires. Pour les accompagner, l’association propose une liste d’ouvrages, sélectionnés par son comité de lecture national.
Décaler le regard pour mieux voir. Transporter une question actuelle dans d’autres temps et contrées – imaginaires, mythologiques ou simplement renommés –, afin de la poser d’une manière plus libre, plus féconde, telle est la méthode de Léonora Miano. Elle a ainsi accepté de prêter son nom à un prix « créé avec une volonté d’universalité, pour ne pas être prisonnier d’auteurs franco-français et faire connaître de nouveaux auteurs ».
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