Tsar par accident. Mythes et mensonges de Vladimir Poutine

Le romancier originaire de Sibérie, et vivant en France depuis 1987 était sollicité, en marge du Salon du livre Gaudeamus, qui se déroulait à Bucarest. Interrogé par l'AFP, il évoque la situation de la Russie et le comportement du président, Vladimir Poutine, que l'on critique trop facilement.

Une tronche et un nom de Condottiere, Giuliano Da Empoli est plutôt de ces spin doctors façon Machiavel, modelés par les grandes écoles. Bien né comme son personnage, Vadim Alexeïevitch Baranov, ils regardent tous deux la déraisonnable et flamboyante Russie et son « Tsar », Vladimir Poutine. Après un essai sur les populismes européens, l’ancien conseiller de Matteo Renzi ne quitte pas l’analyse politique, mais passe par la fiction pour rendre compte au mieux du plus historique des dirigeants des années 2000 ; et à travers lui, proposer une réflexion sur le pouvoir sans édulcorant.

C'est une autre révolution que la Russie a vécue, avec le retour ce lundi de Vladimir Poutine à la tête du pays. Son élection, le 4 mars dernier, avec 64 % des voix a été plusieurs fois dénoncée pour de multiples infractions et autres fraudes. Mais fort d'un nouveau mandat, le président russe va aussi faire face à une contestation impressionnante. 

Décidément la Russie affectionne terriblement les lecteurs ebook, et se passionne pour la lecture numérique. Déjà fin 2009, Dmitri Medvedev confiait qu'il avait été séduit par le livre numérique... « Auparavant, je pensais que l'on ne pouvait pas y prendre plaisir, mais maintenant, c'est bon, je m'y suis habitué », assurait-il.

Que l'on ne s'y méprenne pas, lorsque le chef d'Etat russe parade torse nu à travers la Sibérie, ou chasse le tigre avec un pistolet tranquillisant, il ne s'agit que de travaux mineurs. Si aujourd'hui il se trouvait en congé dans la Taïga, pour son 62ème anniversaire, une exposition lui rend un hommage digne des honneurs que la Grèce réserva à la figure mythique d'Heraclès, rejeton de Zeus et d'Alcmène. Au sein d'une galerie moscovite se tient une exposition de peintures représentant « Les Douze Travaux de Poutine ».

Le 1er septembre marque la rentrée des classes en Russie. Comme le rapporte « RFI », le Président russe avait expliqué en juillet dernier qu’il préfèrerait que les élèves s’initient au sports de combat plutôt qu’au Yoga. Le ton est donné. 

Personne n’a oublié les multiples lectures que Barack Obama mettait en avant, en partageant son enthousiasme : il suffisait que le président américain dégaine un livre pour qu’immédiatement, les ventes explosent. Vladimir Poutine, c’est différent. C'est quand les réunions et autres sommets s’éternisent qu'il bouquine...

Le Premier ministre russe, candidat par alternance à la présidentielle, a déclaré au journal Nezavisimaya Gazeta vouloir établir un corpus de 100 livres que « chaque étudiant russe devra avoir lu ».  

Le patriotisme et l'identité nationale, ainsi que le sentiment d'appartenance à une terre passent nécessairement par un socle culturel commun. Cette phrase, que l'on ne doit ni à Claude Guéant ni à l'homme qui regrette la surabondance d'Auvergnats dans un même espace provient du chef du gouvernement russe et candidat à la présidentielle 2012... Vladimir Poutine. 

D'origine ukrainienne, l'écrivain de langue russe Vladimir Fedorovski vient de publier en français son trente-troisième livre, Poutine, l'itinéraire secret (Editions du Rocher, 230 pages, 19,90 €). Avec l'actualité brûlante autour de son pays, il était intéressant d'aller l'écouter parler de la situation de l'Ukraine. C'est ce qu'ont fait nos confrères de TV5.

Greg Mortenson a-t-il vraiment menti sur toute la ligne ? Le coauteur de Three Cups of Tea, actuellement hospitalisé a promis « une transparence totale » sur la manière dont les finances de l'organisme de charité, le Central Asia Institute, ont été gérées.

Pas touche à Poutine : 100.000 livres confisqués par la police

Une analyse « Sui generis » des démons maléfiques de l’antiquité au siècle dernier, une histoire unique, cuasi-exhaustive.

Réunis autour du Roman du Siècle rouge (Editions du Rocher, 214 pages, 19,90 €), Alexandre Adler et Vladimir Fédorovski nous livrent un panorama de la Russie du XXème siècle sous la forme d'un dialogue vivifiant.

L'ancien président des États-Unis aurait peut-être dû ne pas l'écrire ce dernier livre, datant de 2006. Il y parle de Palestine, de paix et d'Apartheid. Ne pas l'écrire qu'une action de masse a été déposée à la cour fédérale de Manhattan mardi matin.

La publication posthume du roman Laura, sous le titre L'Original de Laura (C'est plutôt drôle de mourir), par les éditions Gallimard, en 2010, avait donné l'occasion de (re)découvrir le mode d'écriture bien particulier de Vladimir Nabokov. L'écrivain avait en effet pris l'habitude de rédiger ses manuscrits sur des petites fiches, qu'il pouvait classer selon l'ordre qu'il souhaitait donner à son récit.

Le livre de Stephen Fry, The Liar, est une histoire fantaisiste et humoristique, qui met en scène un narrateur peu fiable, aux penchants mythomanes. Une adaptation cinématographique de l'œuvre a été annoncée, réalisée par Tony Hagger, avec en vedette Asa Butterfield (Sex Education) mais aussi Jeff Goldblum (Jurassic Park).

Certains ont vu dans The Master un portrait déguisé du fondateur de l'Église de Scientologie L. Ron. Hubbard, qui fut aussi un auteur de science-fiction. La production s'est défendue de toute critique, même voilée, envers la Scientologie. En revanche, en revoyant le film, qui vient de sortir en DVD, on ne peut que remarquer les parallèles. 

Elle travaillait comme adjointe de sécurité, publié un livre au Cherche Midi pour raconter les traitements qu'on lui avaient réservés, puis s'était vue suspendue de ses fonctions à la fin de l'année passée. Pour Sihem Souid, la situation continue de s'envenimer.

Février 2021, coup d'éclat de Frédérique Vidal : l'ex-ministre de l’Enseignement supérieur annonçait à l’Assemblée Nationale une enquête portant sur ce qui « relève du militantisme et de l’opinion » dans le milieu universitaire. Avec pour cible le fameux “islamo-gauchisme”. Or, Le Monde a obtenu la copie d’un document du ministère de l’Enseignement supérieur, qui dévoile en fait un fumeux coup de com'. 

Professeur des universités à Michel de Montaigne Bordeaux 3, Olivier Bessard Banquy est un spécialiste de l’édition française. Son dernier ouvrage, La fabrique du livre, passe en revue l’édition littéraire au XXe siècle. Des maisons parisiennes aux grands groupes, il revient avec nous sur le plus emblématique des prix littéraires : le Goncourt.

BONNES FEUILLES - Le début des murmures remonte à bien avant l'accident. Est-ce que cela a commencé lors de ce barbecue, où Whitney s'est emportée contre son fils ? Ou peut-être quand sa voisine Blair a commencé à errer autour de sa maison ?

Roimata a épousé Henri parce que l’amour les avait déjà unis alors qu’ils n’étaient que des enfants. Il avait accompagné leur enfance jusqu’au jour où Roimata a dû partir pour aller étudier, ailleurs, dans un pensionnat où son père, déjà veuf, juste avant de mourir, l’avait inscrite. Et le jour où elle a pu et décidé de revenir, des années après, elle n’a prévenu personne de son retour, préférant retrouver seule le chemin qui la ramenait vers la maison où elle savait que Henri et sa famille lui feraient bon accueil.

Depuis son ouvrage de 2013, En Amazonie. Infiltré dans le “meilleur des mondes”, le journaliste Jean-Baptiste Malet détaille le fonctionnement de la société de Jeff Bezos en France. Et ailleurs. Il vient de publier dans L’Humanité un nouvel article, faisant état de révélations sur les « données statistiques pourtant élémentaires concernant les conditions de travail dans les entrepôts français ». Un véritable choc. 

De la littérature à l'eau de rose et jusqu'à la peinture à l'huile, il existe bien des manières de barbouiller le papier. Le peintre Vladimir Kush et ses coups de pinceaux propulsent l'objet livre au sein de l'univers surréaliste ; ce monde onirique et métaphorique où les pendules fondent à mesure que le temps passe, où les moustaches osent défier les lois de la gravité. L'occasion de se laisser prendre par les toiles de cet artiste russe, pour une odyssée hallucinatoire.

Rencontres / Débats - Mardi 29 mai 2012 à 20h00 - A la librairie

En Grande-Bretagne, les habitudes littéraires et les désirs des lecteurs ont été sondés au plus profond de leur âme, au cours de la Journée mondiale du livre. Et plusieurs vérités sur nos petits mensonges en ont résulté.

On apprend qu'outre-Manche, 61 % de nos voisins mentent concernant les livres qu'ils n'ont pas ouverts. En parallèle, près de la moitié du pays voudrait écrire un livre, quoique seuls 11 % en aient terminé un, mais n'ont pas encore trouvé le moyen de le faire éditer.

Mais pour ce qui est de nos menteurs, voyons quels auteurs et quels livres sont les plus sujets au bobard. C'est George Orwell, avec 1984, qui emporte la palme avec 42 % des suffrages. Suivent ensuite Guerre et Paix, avec 31 % Ulysses de Joyce, avec 25 % puis... la Bible avec 24 %.

Mais pourquoi mentir ? Pour faire croire que et en mettre plein la vue. N'oublions pas que le sex-appeal des livres est un outil de séduction essentiel. Et puis on ne s'avoue pas toujours les lectures que l'on aime : ainsi, Rowling, John Grisham, Jilly Cooper ou Jeffrey Archer, restent des auteurs honteux que l'on tait.

Et que voudraient-ils écrire nos voisins ? Un thriller ou un polar, pour la plupart des femmes et de la science-fiction pour les hommes, ou de la fantasy. D'ailleurs, dans ce domaine, pour 47 % des hommes, écrire serait alors un moyen de gagner plus d'argent, uniquement. De fait, et en général, pour 41 % des hommes, l'appât du gain représente une source d'inspiration pour devenir auteur, bien plus que l'envie de raconter une histoire.

Reste que les Britanniques sont des férus de lecture puisque 96 % d'entre eux reconnaissaient avoir lu jusqu'au lever du jour pour finir un livre.

Evgueni Prigojine est mort dans l’écrasement d’un avion qui reliait Moscou et Saint-Pétersbourg. On en saura bientôt plus : Vladimir Poutine promet qu’une enquête sera « menée jusqu’au bout » sur les circonstances de l’accident... En attendant, c’est l’occasion de revenir sur le parcours d'un homme qui vécut mille vies : la délinquance et la prison, avant de devenir le restaurateur préféré de Vladimir Poutine, créateur d’usines à trolls, chef du tristement célèbre groupe de mercenaires russes Wagner, et auteur jeunesse...

Cette semaine, les grands esprits se croisent, sans pour autant se rencontrer... En Russie. Michel Houellebecq et Frédéric Beigbeder font vivre l'actualité culturelle de la semaine et ce n'est pas pour donner des conseils capillaires. L'un annonce son retour en France, l'autre son départ pour Saint-Pétersbourg avec chacun des projets bien différents. 

La célèbre pièce de Samuel Beckett a trouvé une interprétation nouvelle - et inédite. La Comédie de Caen (CC) a dévoilé ce mardi une mise en scène de Jean Lambert-Wild (directeur de la CC), Lorenzo Malaguerra (directeur du Théâtre du Crochetan à Monthey en Suisse ), et Marcel Bozonnnet (ancien directeur de la comédie française). Ces derniers ont choisi de montrer Vladimir et Estragon comme deux immigrés. Une portée politique de la pièce évidente selon eux, indique l'AFP.