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L'exposition coloniale de 1931

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L'exposition coloniale de 1931

Vue par des millions de visiteurs, l'Exposition coloniale internationale de 1931 est l'ultime représentation de la "Plus Grande France", à l'heure des premières contestations du fait colonial et de craquements annonciateurs de la fin des empires. A l'invitation de la France et sous l'égide du maréchal Lyautey, les nations alliées ou proches de la France — sauf la Grande-Bretagne — rivalisent d'inspiration pour présenter leurs pavillons respectifs. Dans le bois de Vincennes s'installe l'éphémère cité d'un monde dominé par l'Occident qui déploie, pour en tirer gloire, chefs-d'oeuvre et créations culturelles principalement issues d'Afrique et d'Asie. C'est aussi un permanent spectacle animé par des piroguiers sur le lac Daumesnil, des serveurs de café maure, des artisans indochinois, des tisseuses de kilims. Le soir venu, une féérie d'eau et de lumière découpe coupoles et tours en silhouettes magiques. Premier, voici trente ans, à interroger ce moment de l'histoire coloniale, cet ouvrage fondateur s'enrichit, aujourd'hui, d'un avant-propos et d'une postface qui discute sa place et son intelligibilité dans les débats autour et issus de la recherche scientifique postcoloniale et décoloniale.

04/2021

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L'exposition coloniale de 1931

De mai à octobre 1931, à l’est de Paris, s’installe dans le bois de Vincennes, la grande fête de l’imaginaire colonial. Un décor de pagodes, de temples indochinois, de cases africaines, de minarets arabes et de murailles sahéliennes. Un théâtre de figurants piroguant sur le lac Daumesnil, servant dans des cafés maures, dansant pour des publics émoustillés. Une féerie de l’eau et de la lumière, qui découpe, le soir venu, coupoles et tours, en silhouettes magiques. À l’invitation de la France et sous l’égide du Maréchal Liautey, les puissances coloniales (sauf la Grande-Bretagne) présentent, exposent et rivalisent d’exotisme ludique et de scénographie didactique. Des millions de visiteurs se pressent à la rencontre de cette planète rêvée où l’Occident se mire. Ultime représentation à l’heure des premiers craquements annonçant la fin des empires. Mais qui les écoute, une fois franchis les guichets de la Porte Dorée ?

10/2011

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Histoire de la photographie

Décadrage colonial

"Ne visitez pas l'exposition coloniale", ce tract de mai 1931 donne le ton de la vive dénonciation par le groupe surréaliste de la politique impérialiste de la France. Alors que l'exposition coloniale est inaugurée en grande pompe est organisée la contre- exposition intitulée "La vérité sur les colonies". Cet ouvrage met en lumière un chapitre mal connu du combat des avant-gardes à travers une iconographie subversive.

11/2022

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Critique

Philoxene ou de la littérarture coloniale

Comment définir la littérature coloniale ? Le débat, commencé dès le début du XXe siècle, est toujours d'actualité d'où la réedition de cet ouvrage datant de 1931 et depuis longtemps introuvable qui poursuit la distinctin entre littérature coloniale et exotisme et balaye avec mépris certaines méprises répandues, proposant une définition qui en ferait davantage un travail de sociologie ou d'anthropologie. Pujarniscle prône les "unions panachées" comme métonymie de la bonne colonisation. Il se penche surtout sur le cas indochinois, nous rappelant utilement que l'écriture coloniale ne se limite pas à la seule Afrique.

02/2010

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Des sauvages et des hommes

1931. Edou est un jeune Kanak qui n'a jamais quitté son île, la Nouvelle-Calédonie. Alors le jour où des membres de sa tribu sont choisis pour une mission spéciale à Paris, il s'introduit dans le groupe sans réfléchir. Le but de ce voyage sera de présenter leur culture à la prestigieuse Exposition coloniale. Du moins, c'est ce qui leur a été dit. L'illusion est de courte durée : à peine arrivés, le jeune homme et les siens sont installés dans un enclos du Jardin d'Acclimatation. Une pancarte les présente ainsi : "CANNIBALES ".

04/2022

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Histoire des DOM-TOM

Les bagnards indochinois de la Guyane

La Guyane, terre de bagnes, reçut les indésirables de la métropole et de l'empire colonial français. L'Indochine ne fit pas exception : les Guyanais se souviennent encore des "Annamites" qui occupèrent le camp Crique Anguille à partir de 1931. En revanche, les prédécesseurs de ces derniers demeurent largement méconnus. Pour la première fois, cette étude prend pour objet tous les bagnards indochinois de la Guyane, des premiers transportés sous le Second Empire aux derniers rapatriés de 1963. Combien furent-ils ? Quels crimes et délits avaient-ils commis ? S'agissait-il de condamnés politiques ou de détenus de droit commun ? Quel regard l'administration coloniale portait-elle sur eux ? Quels travaux accomplirent-ils en Guyane ? En partant de l'histoire politique de l'Indochine française, cet ouvrage distingue quatre grandes phases dans l'envoi de condamnés indochinois vers la Guyane. L'analyse porte sur les dynamiques de chacune d'elles et met en exergue les continuités. L'auteur fait aussi la part belle aux parcours individuels et restitue la façon de penser et d'agir des Vietnamiens de cette époque.

10/2023

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